Né le 13 juillet 1945, ce qui a changé depuis.
Né le 13 juillet 1945, à Saint Germain Lembron dans le Puy de Dôme, j’arrive à ¾ de siècle de vie.
La maison ou je suis né le 13 juillet 1945 à Saint Germain-Lembron au lieu-dit La Chadenne.
Avoir 75 ans est à la fois un inconvénient et un avantage, un inconvénient parce que la santé se dégrade et les forces s’affaiblissent, mais il y a un avantage certain car ma longévité m’a mis en mesure d’avoir été un témoin direct de l’histoire. Ce temps d’observation m’a permis de voir les évolutions et de pouvoir un peu les extrapoler en effet ; en mathématiques, on peut extrapoler légèrement une courbe mais plus la courbe réelle est longue, plus l’extrapolation est judicieuse.

en 1948

le 12 juillet 2020
Une vie bien remplie
Je m’intéresse à la politique depuis l’âge de 15 ans j’ai donc 60 ans de participation aux luttes sociales et de militantisme. Mes observations sont de deux ordres. D’ordre technologique et d’ordre politico-social.
La technologie a peu évolué durant cette période, sauf les applications intéressant l’électronique, pour le reste, les automobiles utilisent toujours des moteurs à explosion et roulent sur des pneus, les avions sont toujours à hélice ou à réaction. La révolution technologique, celle qui eut lieu fin du 19ème siècle et début du 20ème et que j’espérais n’a pas eu lieu. M’intéressant dès 16 ans à l’énergie nucléaire, je pensais que dans les années 2000 on aurais au moins maîtrisé la fusion de l’atome pour produire de l’électricité. Je pensais également que nous serions sur Mars depuis longtemps et qu’une base lunaire serait permanente depuis un moment.
Cependant il y eut une révolution technologique fondamentale et différente de celle attendue, qui entraîna dans son sillage une profonde modification sociale, c’est la connexion d’ordinateurs personnels en réseau et l’utilisation des réseaux sociaux. C’est donc dans le domaine politico-social, à la suite de cette nouvelle technologie, que l’on peut observer les modifications les plus profondes et tenter d’extrapoler ces modifications d’une manière judicieuse.
Dans ma jeunesse, le modèle social d’organisation était la pyramide, ce qui renvoie à une profonde hiérarchisation de la société. Ce modèle avait pour source l’organisation du travail imposée au XIXème et au début du XXème siècle dans les usines avec le « fordisme » et le « taylorisme ». On peut remarquer, même si on n’est pas marxiste, que les rapports de production modélisent les rapports sociaux qui les reproduisent à leur tour.
A l’image d’une entreprise de production, les organisations ouvrières s’organisèrent sur le même modèle pyramidal, ainsi également s’organisèrent les partis politiques, puis une république dite « représentative » s’imposa partout même sous couvert de monarchie constitutionnelle. Il n’y a aucune différence d’organisation sociale fondamentale entre la république française et la monarchie britannique ou espagnole. Une pseudo souveraineté du peuple s’est généralisée dès la fin du XIXème siècle, évidemment pseudo car la souveraineté exercée via le truchement d’intermédiaires, et nommée démocratie représentative, montre à chacun ses effets, cette pseudo démocratie représentative n’a permis aux peuples que de choisir ses maîtres et ne fut jamais authentiquement démocratique.
Le modèle pyramidal s’imposait et s’aggravait avec l’organisation du travail et la prolétarisation des paysans qui auparavant vivaient en quasi-autosuffisance sur leurs terres.
Dans ma jeunesse, nul ne songeait à remettre en cause ce modèle qui s’imposait à tous, exploiteurs comme exploités, donc tant au sein des entreprises qu’au sein des organisations de la classe ouvrière. A 18 ans j’ai adhéré au Parti Communiste Français, parti prestigieux à l’époque, qui avait gagné ses galons dans la résistance dont j’étais nourri des valeurs, des symboles et des espoirs de par mon entourage. A Bobigny, où je demeurais, le PCF marquait la vie sociale ; sa composition était ouvrière, et de nombreuses usines étaient implantées dans ce secteur géographique de la banlieue parisienne ; on parlait à cette époque d’aristocratie ouvrière, et l’on désignait ainsi les ouvriers les plus qualifiés, notamment en mécanique ou dans le secteur de l’imprimerie. Le chômage était inexistant. Le PCF avec son organisation léniniste appelée centralisme démocratique aggravait encore l’aspect pyramidal qu’avait chaque organisation politique.

Le PCF des années 60 un parti puissant et structurant la classe ouvrière.
Il faut quand même préciser que ce type d’organisation pyramidal existe depuis que l’Etat existe, c’est-à-dire depuis près de 6000 ans, ce qui est court par rapport à l’existence sur terre de l’homo-sapiens. Les religions universalistes tournées vers la transcendance comme le christianisme et l’islam ont encore aggravé ce type d’organisation avec la « parole d’Evangile », parole du sommet de la pyramide et ne pouvant être mise en doute.
J’appellerai par comparaison « parole d’Evangile » (avec guillemets) toute information devant être obligatoirement crue sous peine de procès en hérésie et souvent de condamnation à mort, réelle ou sociale.
Quand j’étais jeune, deux types de croyances s’affrontaient, toutes deux aussi dogmatiques. Il y avait ceux qui croyaient dans le bonheur capitaliste, la droite et ses alliés déjà de gauche, et ceux qui croyaient dans le bonheur socialiste expérimenté en URSS et au sein de ses satellites, représentés dans l’hexagone par le seul Parti Communiste Français. Ces deux forces politiques avaient chacune sa religion et ses hérétiques.
Le PCF structurait la classe ouvrière et lui insufflait une morale dite de classe, il régentait les luttes sociales via la CGT ainsi que la lutte anti-impérialiste.
Un bouleversement technologique et un bouleversement social.
Marx, nous dit que les pratiques sociales induisent les idéologies. Pour l’ethnométhodologie dont je suis un adepte, pratiques sociales et idéologies sont identiques, on ne peut concevoir que ce que l’expérience (expérimentation) nous enseigne.
Au début des années 80 du siècle dernier apparut une innovation technique (et non scientifique, comme on dit par abus de langage), l’ordinateur personnel (PC). Les entreprises s’équipèrent rapidement de ces petites machines à la fois utiles pour le traitement de textes et pouvant être liées à des machineries comme superviseur de processus automatiques. Rapidement, les entreprises purent relier les machines entre elles à l’intérieur des entreprises afin de faciliter la communication interne. Ces « intranets » bouleversèrent la gestion de ces entreprises dont beaucoup changèrent leur mode d’organisation de pyramidales en organisation en réseau ; ce furent principalement les entreprises de technologie et nombre d’entreprises industrielles.

Le premier ordinateur personnel d'IBM
Une pratique de réseau commença à s’imposer dans beaucoup d’entreprises, dont la mienne.
Avec la mise au point du protocole TCP/IP, les réseaux pouvaient sortir de l’entreprise en utilisant les réseaux téléphoniques par l’intermédiaire de MODEM (Modulateur permettant de transporter des données numériques). Mon entreprise fut connectée au réseau Internet dès 1990. Déjà nous avions accès à un nombre centuplé d’informations sur le monde.
Le 11 septembre 2001, outre les attentats sous faux drapeaux, commença la véritable révolution de l’information et la bifurcation de l’organisation du monde vers un nouveau paradigme. (A lire).
Alors que, contre toute évidence scientifique et technique, l’ensemble des institutions mondiales, politico-médiatiques validaient l’incroyable version officielle, le Réseau Voltaire publiait sur l’Internet un jeux des « sept erreurs » démontrant de façon humoristique que la version officielle présentée comme « parole d’Evangile » était techniquement absurde et invraisemblable. Ce petit site réalisé par le fils de Thierry Meyssan se répandit dans le monde comme une traînée de poudre, faisant un tel scandale qu’il déclencha une réplique publique de Donald Runsfeld contre des « négationnistes », « antisémites » français, remettant en cause la version officielle étasunienne et par extension toutes les versions officielles ; ce type de rhétorique s’imposera dans la presse mondiale et les milieux politiques surtout de gauche, il est encore utilisé.
Le site www.voltairenet.org commença ses publications continuant la parution des feuillets imprimés publiés depuis 1994.
Voltairenet.org organe du Réseau Voltaire dirigé par Thierry Meyssan fut ainsi le premier site mondial de remise en cause des fausses informations diffusées régulièrement par la presse dominante. Rapidement d’autres sites virent le jour dans le monde comme Reopen911 aux USA puis en France dans le sillage de voltairenet.org. Ce type de site dits de ré-information se multiplièrent mais à une cadence assez faible et leur nombre ne permit pas d’influencer profondément l’opinion publique mondiale. Il fallut l’apparition des réseaux sociaux comme Facebook et Twitter pour qu’un changement qualitatif puisse se produire.
Le premier réseau social Facebook fut créé en 2004 par Marc Zuckerberg pour devenir accessible à tous en septembre 2006. Facebook atteint un milliard d’utilisateurs dés 2015. Aujourd’hui Facebook compte 2,6 milliards d’utilisateurs actifs par mois.
Un réseau social comme Facebook, puis ceux qui l’on imité, introduit un saut qualitatif dans l’utilisation de l’internet ; c’est le partage d’information. En effet, chacun des membres du réseau peut produire ou reproduire de l’information tandis que celle-ci peut être discutée, critiquée ou repartagée, chaque membre du réseau informatif étant un acteur actif dans la diffusion de l’information, en accélérant ainsi sa qualité. L’information ne vient plus verticalement du haut de la pyramide, ce n’est plus une parole évangile, l’information se diffuse horizontalement au sein du réseau tout en pouvant se modifier. Le résultat en est une critique perpétuelle de l’information et surtout une confrontation de cette information à des sources multiples.
La pratique journalière d’un certain nombre d’humains dans le monde au modelage de l’information, c’est-à-dire sa validation ou non, a modifié profondément les comportements et l’appréciation de ces humains sur leurs institutions, dans lesquels ils avaient une confiance absolue.
A partir des années 80 du siècle dernier une crise économique commença à s’imposer au monde capitaliste. Les gros détenteurs de capitaux s’aperçurent qu’il était plus rentable de spéculer sur d’important montants financiers et sur les matières premières que d’investir dans l’industrie. Alors les délocalisations industrielles vers des pays où la charge salariale était moindre commencèrent. Dans le même temps, la loi de 1973 dite « Pompidou Giscard Rothschild » commença à faire son effet. Cette loi interdisait aux Etats comme l’Etat français de se financer auprès de leurs banques centrales en obligeant ces Etats à emprunter sur les marchés financiers. Pendant que l’industrie s’affaissait et que le chômage augmentait, la dette de la France et des pays capitalistes augmentait. Ces pays devant payer des intérêts comme un véritable tribu à une oligarchie financière tenant les fameux marchés financiers. Le traité de Maastricht termina d’enlever aux Etats adhérents, dont la France, toute souveraineté permettant de gérer par eux-mêmes leur destin, laissant ce soin à une oligarchie financière s’étant emparée des institutions européennes. Bien entendu les obligations que ce traité faisaient aux Etats allaient dans l’intérêt de ces très gros détenteurs de capitaux propriétaires de la dette de ces Etats. (Lire l'article suivant): http://www.alain-benajam.com/article-l-arnaque-de-la-dette-et-l-escroquerie-politicienne-105610573.html
Nous pouvons observer qu’à la fin du siècle dernier, deux tendances se sont affirmées qui vont conditionner les années suivantes jusqu’à mes 75 ans d’existence.
Début des années 60, sortie des usines Rateau de mécanique à La Courneuve, pas de chômage, une classe ouvrière très qualifiée, dite "aristocratie ouvrière". C'est là que mon grand père et ma grand mère se sont connu en 1917, il était régleur de machines outils, elle travaillait sur un tour à décoltage.
D’une part l’abandon par les riches pays occidentaux de l’industrie, ce qui relança la paupérisation des salariés prévue par Marx, mais un moment atténuée par l’action revendicative des syndicats, l’existence menaçante de l’URSS et de puissants Parti Communistes. Dans le même temps la financiarisation de l’économie, l’endettement des états, le paiement sempiternel des intérêts de cette dette par les peuples et, pour obliger les Etats à payer, l’abandon de toute souveraineté.
D’autre part, une pratique de réseau qui s’étend d’une manière continue par l’usage généralisé des réseaux sociaux, avec en corolaire une critique accrue par ces usagés de l’information officielle verticale dominante. Cette pratique de réseau et la connaissance accrue par ses membres des mécanismes nouveaux de l’exploitation capitaliste va bouleverser le monde politique et introduire de nouvelles formes de lutte de classe.
Si l’effet direct observable de la financiarisation de l’économie est la paupérisation. La bifurcation de la société vers une organisation en réseau est la remise en cause de l’information verticale (parole d'évangile), deux éléments contradictoires qui vont accélérer la lutte de classe.
Un autre effet de la paupérisation est une modification profonde de la distribution de l’habitat.
Avec la disparition des industries de production à la périphérie des villes, l’aristocratie ouvrière disparut des banlieues pour être remplacée par une très dense population d’immigrés non qualifiés travaillant comme main d’œuvre sous payée dans les services et la très petite entreprise avec, l’émergence concomitante d’un sous-prolétariat vivant de trafic de stupéfiants auprès duquel viennent se fournir bourgeoisie et petite bourgeoisie des centres-villes. Ce trafic crée une économie assez florissante que les autorités étatiques laissent perdurer, les caïds locaux de la drogue souvent richissimes imposant leur loi, leur ordre et une nouvelle paix sociale, beaucoup plus violente.
Les grandes métropoles ont été saisies par la spéculation immobilière, ayant pour conséquence une élévation importante des loyers. Ceci eut pour effet d’en chasser les couches moyennes et populaires vers les périphéries éloignées et la province. Ces centres villes et grandes métropoles ne sont plus habitées que par une bourgeoisie, grande, moyenne ou petite partageant une idéologie et une conception du monde se démarquant nettement du reste de la population.
Enfin, une nouvelle classe d’exclus, pauvres, anciennes classes moyennes, chassées des villes par la hausse des loyers et des banlieues par le remplacement migratoire, vivote chichement, éloignée de tout. C’est la classe la plus affectée par la paupérisation, celle des gilets jaunes.
On peut donc établir une carte de la nouvelle localisation des classes sociales en France et de leur idéologie idoine.
La bourgeoisie, grande, moyenne et petite des grandes métropoles et des centres-villes partageant la même conception du monde et les mêmes idées politiques, d’une part. Ses représentants caractérisent eux-mêmes leurs idées politiques comme étant de gauche, même si cette gauche n’a non seulement rien à voir avec celle de ma jeunesse dominée par le PCF, mais en sont l’exact contraire. Leurs revendications s’expriment essentiellement dans le sens de l’abandon des frontières, de l’accélération de l’immigration et la tolérance pour le communautarisme, l’individualisme hédoniste, tout ceci habillé d’un pseudo-écologisme pour faire bien. Nous observons que ces revendications sont très exactement les buts recherchés par le grand capital mondialiste qui œuvre pour la disparition des États-nations, dont les lois sont des obstacles à la circulation des capitaux et s’il y avait une prise de conscience, à l’exploitation des peuples par la dette. Nous avons là un groupe socio-politique parfaitement cohérent soutenu par l’ensemble du monde politique et surtout médiatique, soutenant l’idéologie dominante. Ce groupe a encore confiance dans les institutions politico-médiatiques, vote en masse, et accorde ses suffrages aux différents partis politiques traditionnels.

Bobos des villes contre prolos des champs
Un autre groupe, bien qu’important, est encore marginal, il est constitué par des populations immigrées des banlieues travaillées par divers acteurs politiques. Les islamistes radicaux, liés à l’Etat profond anglo-saxon de l’oligarchie mondialiste, notamment les « Frères Musulmans », qui alimentent le djihadisme terroriste en Syrie et en Afrique sahélienne ; ce groupe est laissé tranquille par les services de renseignement, car selon le mot de Fabius, en Syrie, « ils font du bon boulot ». Un autre groupe, issu de la pseudo-gauche de centre-ville, tente le fractionnement communautariste, par divers organisations comme les manifestations de « sans papiers », la défense de la famille de trafiquants délinquants Traoré dans la suite des manifestations organisées par l’État profond aux USA dites « Black Live Mater » et les divers « indigènes de la république » , dont l’œuvre maîtresse est de critiquer la France, les Français et leur histoire. Ce groupe faiblement revendicatif, ne vote pas ou vote pour la pseudo-gauche.

Marché de Saint Denis une population à 100% d'origine immigrée
Le troisième groupe, en augmentation constante, est composé par les exclus de la république, les nouveaux pauvres fraîchement paupérisés, habitant depuis une trentaine d’années les très grandes banlieues des métropoles, les villes moyennes et les campagnes. C’est au sein de ce groupe que se sont recrutés majoritairement les gilets jaunes d’abord sur des revendication d’augmentation des carburants, car contrairement aux bourgeois des centre-ville, ils ne bénéficient d’aucune structure de services publics de proximité et de transports en commun, n’ayant que leur seule automobile, souvent diesel, pour se déplacer pour travailler ou s’alimenter. Ce groupe est fortement connecté sur les réseaux sociaux, ce qui permit au mouvement gilet jaune de se déployer.

Prolos des champs, les nouveaux prolétaires révolutionnaires occupant les rond-points en sortie des villes moyennes et créant un nouveau lien social en dehors des partis et syndicats. .
Ce groupe, que l’on va appeler nouveaux prolétaires, a perdu toute confiance dans les institutions, comme l’indiquent de nombreux sondages, institutions, politiques, médiatiques et maintenant médicales. Cette nouvelle émergence n’était pas organisée comme l’était la classe ouvrière des industries, elle est plutôt géographiquement éclatée, elle a trouvé rapidement une nouvelle forme d’organisation en réseau pour se rapprocher et échanger avec les gilets jaunes. L’importance de leurs manifestations hebdomadaires depuis plus d’un an et aussi la contagion contestatrice apportée un peu partout dans le monde a contraint l’oligarchie mondialiste à organiser une riposte. La nature de cette riposte est explicitée dans l’article suivant: http://www.alain-benajam.com/2020/06/la-reponse-de-l-oligarchie-financiere-au-soulevement-des-peuples.html
En conclusion, j’ai observé durant ma vie, surtout à partir des années 80 du siècle dernier, de profondes et historiques modifications économiques et sociales dans mon pays mais également comparables dans d’autres pays dit occidentaux. Ces modifications vont en s’accélérant et sont observables d’année en année, de mois en mois. Ces modifications sont marquées par une disparition de classes moyennes prolétarisées et un effondrement de la confiance des peuples dans l’ensemble de leurs institutions, lesquelles avaient structuré par le passé leur civilisation.
Ces institutions sont:
L’institution médiatique dans laquelle nos nouveaux prolétaires ne croient plus. (voir sondage avec ce lien)
L’institution politique ; les partis politiques du XXème siècle ont disparu ou sont marginalisés, une abstention accrue aux différentes élections est devenue la règle , ceci marquant un manque de confiance dans la pseudo démocratie dite représentative. Il est remarquable également que tous les partis politiques du XXème siècle, y compris le PCF, défendent la même politique mondialiste, justement celle qui met notre pays à genoux, et ils payent ainsi leurs abandons.
L’institution judiciaire instrumentalisée par le pouvoir pour ourdir des complots contre des adversaires dangereux.
L’institution médicale, qui s’est mise en lumière durant l’épidémie Covid19, institution dont on a vu qu’elle était aux ordres de l’oligarchie mondialiste et corrompue par les trusts de la pharmacie.
Cet effondrement des institutions, ayant pour cause la bifurcation sociale vers une organisation en réseau, marque sans aucun doute possible l’effondrement total de la société capitaliste à un terme proche ou plus lointain ; et même à 75 ans j’ai quelques chances de pouvoir y assister, vu son accélération.