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19 mai 2013 7 19 /05 /mai /2013 16:48

 

Pourquoi les idées de 1789 sont elles perpétuellement attaquées ?

 

 

Nous assistons en ce moment à des attaques venant de tous horizons contre les idées qui ont présidé à la Révolution Française de 1789, attaques provenant également malheureusement de ceux se réclamant bruyamment des luttes sociales.

 

Pourquoi ces attaques aujourd'hui inhabituelles ? La réponse se trouve dans l'accélération de la dégénérescence du système, dans l'accroissement des mécontentements et en corollaire de la multiplication des tentatives de détournement du mouvement social sur des voies de garage. Un certain nombre d'intellectuels se sont ainsi lancés dans la grande bataille du dénigrement de 1789 et de la période historique précédente dite « des lumières » contribuant ainsi à dénaturer l'idée républicaine et à freiner le nouveau processus émancipateur en émergence ; irresponsabilité, méconnaissance historique ou travail de commande ?

 

L'idée républicaine française avec l'apport de la laïcité est évidemment intolérable pour les puissances financières et militaires qui dominent le monde car elle assure la primauté de la nation sur le tyran et de la loi sur l'arbitraire. Pour ces puissances et leurs différentes marionnettes il convient d'une part, de vider ces idées fondatrices de notre nation de tout sens mais également d’œuvrer à leur déconsidération.


Le Réseau Voltaire France ou International possède pour objet, inscrit dans ses statuts, de défendre les principes qui ont présidé à la révolution française de 1789, principes résumés par la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen.


89 constitution1

La défense perpétuelle du concept républicain révolutionnaire français a conduit naturellement le Réseau Voltaire vers la lutte acharnée contre l'impérialisme. Ainsi, le Réseau Voltaire fut historiquement le premier mouvement dissident contestant la mainmise de l'impérialisme anglo-saxon sur le monde après l'effondrement de l'URSS et du mouvement communiste international.

 

Le Réseau Voltaire agit en défendant ce qui est issu des principes républicains français, c'est à dire le respect du droit international et de la souveraineté des nations acceptés par tous, mais violés par l'impérialisme au nom d'un pseudo droit d'ingérence qu'il s'est lui même attribué. Cependant, l'impérialisme est bien obligé de faire attention à ce que ce pseudo droit d'ingérence puisse avoir la couleur de la légalité.


La légalité.

montesquieu 02

Montesqiueu

 

La légalité est bien le maître mot, les principes légaux furent magistralement édictés par Montesquieu considéré à juste titre comme le père fondateur des idées qui seront reprises par les dirigeants révolutionnaires de 1789. L'autre corpus d'idées fondamentales provient de Jean Jacques Rousseau qui édicta lui un certain nombre de principes concernant la souveraineté du peuple et de la nation comme le rappelle l'article 3 de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789. Quand à Voltaire, son héritage ne concerne que la liberté d'expression et il est moins fondamental que l'apport de Montesquieu et Rousseau.

 

La souveraineté et le contrat social.

rousseau

Rousseau.

 


Peut on dire que cet apport révolutionnaire provient de la philosophie dite des «Lumières»?http://fr.wikipedia.org/wiki/LumiC3%A8res_%28philosophie%29

 

D'abord ce que l'on appelle « les Lumières » n'est pas un mouvement philosophique typiquement français, il concerne l'ensemble du monde occidental de l'Europe et de l'Amérique, l'objectif de ce mouvement se voulant progressiste n'est pas à proprement parlé révolutionnaire. On attribue d'ailleurs à ce mouvement philosophique dit des lumières une vertu bien surdimensionnée par rapport aux différents mouvements intellectuels ayant marqué l'Europe occidentale et la France. Par exemple, le mouvement philosophique parisien du 12ème siècle dit scolastique initié par Pierre Abélard eu des conséquences historiques bien plus importantes et pourtant méconnues.


Les idées de Montesquieu et Rousseau peuvent elles être rattachées à ce mouvement dit des "lumières"?


Oui mais seulement en appendice, ces idées ne sont certainement pas  le cœur des « lumières ».

 

Les idées de Montesquieu et Rousseau sont elles à l'origine de la révolution française de 1789?

 

Certainement non, les parisiens qui ont pris la bastille n'avaient pas pour la plus part lu ces auteurs.

Cependant ces idées accaparées par un certain nombre de dirigeants révolutionnaires ont permis de donner une ossature statutaire à la révolution française notamment par la rédaction de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen mis en annexe des statuts et de l'association Réseau Voltaire France.

 

Le-peuple-en-1789.jpg

Le peuple supporte le clergé et la noblesse;


On peut dire sans se tromper que ces idées de primauté de la loi ,égale pour tous, et de souveraineté de la nation étaient largement dans l'air et que, si Montesquieu et Rousseau n'avaient pas existé, elles auraient vu le jour chez d'autres auteurs.

Le peuple français, à la fin du 18ème siècle était exaspéré; la noblesse s'était largement déconsidérée depuis un siècle avec ses exorbitants privilèges n'étant justifiés par rien d'autre qu'une naissance, cela paraissait absurde pour la masse du peuple qui en plus souffrait de misère et de famines récurrentes.

Déjà Louis XIV à la fin de son règne était particulièrement impopulaire son catafalque allant de Paris à Saint Denis fut couvert de crachats et d’immondices. Les dragonnades particulières à ce règne c'est à dire les exactions de militaires tournées contre le peuple ont laissé des traces jusque dans le langage d'aujourd'hui. Puis ce 18ème siècle a vu se développer plusieurs scandales défrayant la chronique, la noblesse oisive et parasite n'était plus respectée et son pouvoir était injustifié.


 

La révolution française ne fut elle accomplie qu'au seul bénéfice des bourgeois, compris comme possesseurs de moyens de production. ?

 

Ici nous devons faire face à la critique marxiste de « révolution bourgeoise ».

La révolution française de 1789 fut accomplie par le peuple français; bourgeois et prolétaires compris, l'objectif était avant tout l'abolition des privilèges, l'égalité devant la loi et la souveraineté de la nation remplaçant celle d'un monarque de droit divin.

Ces objectifs se suffisaient à eux seuls, ils étaient à cette époque révolutionnaires et le demeurent encore. L'abolition des privilèges la nuit du 4 août 1789 fut un moment crucial pour cette révolution.


La révolution française édicta un certain nombre de principes permettant à une nation de composer un intérêt général national c'est à dire un système ou s’élabore en permanence un compromis entre les intérêts divers, compromis scellant un contrat social, ce contrat social pouvant évoluer en permanence suivant en cela la lutte des classes.

La révolution française n'était en rien une révolution socialiste, les principes du socialisme suite aux travaux plus tard de Karl Marx, furent essentiellement édictés par Lénine, ces principes nient absolument qu'il puisse exister un intérêt général mais cherchent à établir la dictature d'une classe sur l'autre en l’occurrence celle du prolétariat sur la bourgeoisie afin d'éteindre à terme la lutte des classes et comme d'après la doxa marxiste la lutte des classe est le moteur de l'histoire on aboutirait à la fin de l'histoire.

Ceci est une formidable utopie d'ailleurs partagée aujourd'hui par l'impérialisme (Francis Fukuyama).

 

Les principes du socialisme dit « scientifiques » sont contradictoires d'avec les principes républicains. Ces principes appliqués en URSS et dans d'autres pays sous dépendance soviétique n'ont rien donné d'autre que de la misère en supprimant toute initiative et justement toute lutte de classe pouvant assurer un quelconque dynamisme social.


Révolution républicaine et révolution socialiste sont profondément contradictoires. La révolution française ne fut pas égalitariste, mais devait assurer l'égalité des citoyens devant la loi et organiser pour chacun la liberté. La liberté des uns s'arrête là ou commence celle des autres comme l'a écrit Jean Jacques Rousseau. Cette liberté doit s'organiser par le respect de la loi tout en laissant à chacun la liberté d'entreprendre et d'avoir une activité économique ou culturelle encadrée cette loi.

 

La révolution française fut elle une révolution « libérale » ?

 

Il faut d'abord s'entendre sur ce terme mis à toutes les sauces. Aujourd'hui les gauchistes ont réussi à faire accepter ce terme comme synonyme de capitalisme ce qui est étymologiquement faux et permet de brouiller le débat. Le capitalisme est l'action d'accumuler du capital, l'idéologie politique libérale est d'accorder le maximum de liberté au maximum d'individus, on voit que ces deux termes n'ont rien à voir entre eux. Le capitalisme qui tend naturellement vers le monopolisme, l'étatisme et l'impérialisme ne peut tendre qu'à restreindre les libertés et donc a être parfaitement contradictoire d'avec le libéralisme.

Les gauchistes adversaires résolus des libertés individuelles ont réussi avec cette confusion à prétendre que la liberté, valeur positive serait identique au capitalisme, valeur négative et qu'il conviendrait donc de restreindre les libertés individuelles pour assurer une égalité d'état entre les individus. Seule, une société totalitaire peut prétendre assurer une liberté d'état égalitaire entre les individus et on en revient à la grande utopie de la fin de l'histoire partagée à la fois par les marxistes et l'impérialisme.

 

La révolution républicaine s'oppose à ces deux monstruosités car elle permet à chaque individu d'avoir sa propre liberté de création, d'association, de coalition dans tous les domaines sociaux culturels et économiques assurant ainsi un progrès social. Ce dynamisme perpétuel, générant une enthalpie sociale ordonnatrice s'oppose à l'entropie dégénérative qui fut visible avec le socialisme réel soviétique et maintenant avec l'impérialisme en stade ultime.

 

Les idées de la révolution française définissent ainsi un libéralisme politique s'opposant au libéralisme économique anglo-saxon ou « free trade ». L'un le libéralisme économique établissant une pseudo loi naturelle entre offre et demande s'oppose à la loi formelle républicaine identique pour tous protégeant les libertés individuelles des citoyens et assurant le développement d'une économie au service de la nation et de l'intérêt général et non au service d'intérêts particuliers pouvant s'y opposer.

 

Encore une objection courante ; certains auteurs reliés aux « Lumières » comme Voltaire et Rousseau furent des salauds dans leur vie privée, il est inutile de rentrer dans le détail car il y a à différencier trois choses bien distinctes : le jugement que chacun peut porter sur la vie privée de ces hommes d'après ses propres critères moraux, leurs écrits avec les concepts qu'ils ont pu générer et enfin ce qu'en ont fait les promoteurs de la révolution française après leur mort, ces auteurs n'ayant jamais été des dirigeants révolutionnaires.

Seul le troisième cas est intéressant pour les républicains, quand une idéologie devient une pratique sociales révolutionnaire les auteurs des écrits permettant l’émergence de cette idéologie ne peuvent que s'effacer, la révolution populaire qui en est issue ne leur appartenant pas.

 

 

Les idées de 1789 sont elles maçonniques ?

 

La Franc-maçonnerie au 18ème siècle a permis à certains opposants à la tyrannie de droit divin de se rencontrer et d'échanger des idées clandestinement dans certaines loges maçonniques et ce à l’abri de la police royale. La franc-maçonnerie divisées en obédiences et loges diverses et variées a supporté de multiples idées très souvent contradictoires. Il est vrai que beaucoup des dirigeants révolutionnaires étaient franc-maçons, mais ou est le problème ? Il n'y a pas d'idéologie proprement maçonnique, les franc-maçons républicains français ne professant pas du tout les mêmes idées que les franc-maçons anglo-saxons.

Ce qui importe ce sont les idées républicaines et non ceux qui les supportent ou font mine de les supporter.


 

Quel est le poids de la révolution française dans le monde ?

 

Ce poids est énorme et l'on peut parler d'idéologie française. Cette idéologie fondée sur la légalité, la nation ensemble exhaustif des citoyens, l'appartenance formelle et légale à une nation définissant une nationalité, un droit international fondé sur la reconnaissance mutuelle, l'esprit des lois formelles, tout ce qui n'est pas interdit par la loi est permis.

Toutes les nations aujourd'hui sans exclusives existent selon les principes français de la révolution de 1789. La Société des Nations puis Organisation des Nations Unies avec sa charte qui s'oppose à l'ingérence sont également issues de l'idéologie française.

Seuls aujourd'hui les anglo-saxons continuent à s'opposer à cette idéologie en définissant une nation en dehors de son aspect formel et en gardant l'ancienne définition anté-révolutionnaire de communauté de langue de culture et d'histoire. Cette définition archaïque de la nation permet toutes les interprétations sur l'appartenance puisque celles-ci sont particulièrement subjectives, elle permet ainsi de flatter de pseudo identités fondées sur des critères multiples et ridicules comme les tabous alimentaires ou la religion. Cette définition archaïque et anglo-saxonne de la nation permet à l'impérialisme de vouloir procéder à la balkanisation des états-nations en petites unités ethniques opposées les unes aux autres et que l'on peut aisément soumettre. L'état légal, l'état-nation avec son propre corpus de loi est bien une invention française celui-ci s'oppose à la mondialisation impérialiste sans autre loi que celle du plus fort.

L'idéologie française s'oppose bien à l'idéologie anglo-saxonne

 

 

La « ripoublique » actuelle répond elle aux principes de 1789 ?

 

Il suffit de comparer l'article 3 de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen pour répondre non.

 

Cet article 3 dit : « le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément ».


La souveraineté française appartient aujourd'hui aux USA par le pacte atlantique et à l'Union Européenne soumise aux USA par les différents traités scélérats de Maasstricht de Lisbonne et autres. La nation c'est à dire l'ensemble des citoyens français n'exerce plus la souveraineté alors que le point primordial de cette révolution de 1789 concernait justement l'exercice de cette souveraineté arrachée au despotisme.

Les politiciens qui « gouvernent » la France pour le compte de l'impérialisme anglo-saxon en se soumettant sans broncher au moindre de ses désires méritent effectivement le titre infamant de « ripoux » mais ce qu'ils donnent à voir n'a rien de républicain.

 

La révolution française de 1789 a édicté un certain nombre de principes qui au fil du temps furent édulcorés, abandonnés retournés, on peut constater que 1789 est inachevé et que ses principes fondamentaux restent encore à appliquer c'est la raison pour laquelle une nouvelle révolution française s'avère maintenant nécessaire.

 

Alors ceux qui s'attaquent aux principes de 1789 non seulement s'attaquent à la France et son idéologie historique véritable joyau donné au monde mais ils s'attaquent également aux intérêts des peuples ayant accaparé cette idéologie fondamentale permettant le « vivre ensemble » en bonne intelligence. Ce faisant ils désarment ces peuples face à l'impérialisme mondialiste.

 

 

NB. Pour bien assimiler et comprendre l'intérêt que représente l'idéologie française il convient de lire aussi les liens se rapportant à d'autres articles plus explicites sur des aspects particuliers.
La compréhension de l'histoire et de la politique est complexe et ne peut se résumer par des slogans ou des caricatures, il faut donc se donner la peine de puiser profondément dans la connaissance pour comprendre de manière à engager la lutte à bon escient.

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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 10:03

Je me permets de reproduire un article écrit par le Général Pierre Marie Gallois qui dresse un constat terrifiant de l'état de la France, état parvenu à ce niveau par les trahisons  des politiens et partis politiques qui se sont succédés à la tête du pays

 

 

 

Gallois-photo L-Helly 2007 0001-137bcREDRESSEMENT.

 

 


Général Pierre Marie GALLOIS.

 


 

 

 

 

 

 

 

 

L’état de la France est douloureusement inquiétant. Un nombre croissant de Français en est conscient, mais la majorité d’entre eux a le sentiment d’être devant l’inéluctable.

C’est qu’au cours des quatre derniers mandats présidentiels le pouvoir politique s’est efforcé – continûment – de convaincre les Français que leur salut résidait dans le renoncement à la souveraineté nationale pour devenir les ressortissants d’un pouvoir supra- national s’exerçant un jour sur un vaste ensemble territorial ayant, au moins, pour limites, celles de l’Europe géographique, voire même au-delà.


Evolution de l’endettement de la France, par les gouvernements successifs, de 1981 à 2005.


En bleu les gouvernements dits de droite (dominés par l’UMP, ex-RPR), et en rose les gouvernements dits de gauche (dominés par le Parti Socialiste).

L’entreprise a été conduite de manière ambiguë, en empruntant un cheminement indirect, en usant de textes quasi inintelligibles afin d’abuser le citoyen et de neutraliser les oppositions.


En ce qui concerne la finalité de la «construction européenne», grande est l’équivoque. Pour les uns, il s’agit de créer une confédération, système politique qui n’existe nulle part ailleurs. S’il fut envisagé outre-atlantique, avant la Constitution de 1787, il fut vite abandonné parce que s’étant révélé impraticable. Pour d’autres, c’est une «fédération d’Etats Nations» qui est visée, formule politique irréelle car des Etats-Nations, s’ils demeurent souverains, ne se fédèrent pas, la souveraineté ne pouvant être partagée. Elle ne l’est nulle part dans le monde.


D’autres encore, insidieusement, rêvent d’une Europe fédérale, à l’instar des Etats-Unis, de la Russie ou de l’Allemagne, ce qui implique forcément la «provincialisation» du territoire français, l’Etat-Nation France disparaissant pour faire place à une région jouissant d’un statut analogue à celui de la Louisiane ou du Bade-Wurtemberg. Ils militent pour la «construction européenne», en sachant que si elle atteint ses objectifs, c’est à une Europe fédérale qu’elle aboutirait, donc en mettant un terme définitif à la souveraineté et à leur profit.


Il n’y a pas d’alternative : ou bien un Etat est souverain, et totalement souverain, ou bien il est une région administrative. Dans l’âpre compétition internationale un Etat soi-disant européen qui serait composé d’Etats à demi souverains et d’un gouvernement supranational également à demi souverain se révèlerait ridiculement faible. Fallacieux est le recours à la subsidiarité. Elle n’est nulle part pratiquée. Et si elle l’était, ce serait pour mettre en évidence l’infériorité des institutions hybrides correspondantes face à celles d’Etats rationnellement formés par des siècles de pratique et aux institutions efficaces parce que homogènes et consacrées universellement par l’usage.

Devant ce simple constat de bon sens, l’on peut se demander pourquoi l’idée de transformer un continent géographique en une entité politique a pu susciter tant d’adhésions et autoriser tant de sacrifices politiques, diplomatiques, économiques et sociaux de la part des peuples et des gouvernements de cette Europe géographique.


Les guerres qui ensanglantèrent l’Europe, particulièrement au XIXe siècle et durant la première moitié du XXe, l’image de la réussite économique et sociale des Etats-Unis, l’étalage de leur puissance militaire victorieuse, et durant la guerre froide, l’expansionnisme politique de l’Union Soviétique, furent autant d’incitations à la grande mutation : unifier politiquement la mosaïque des nations formant l’Europe géographique.

Moins légitimes, des intérêts plus discutables, voire sordides, convergent vers le même objectif : affaiblir, et finalement, faire disparaître les Etats-Nations protecteurs naturels de leurs ressortissants respectifs pour faire de ceux-ci des consommateurs, de surcroît non compétitifs industriellement et commercialement.

 

Plus confusément existe un autre dessein moins avouable encore, bien inégalement formulé et qui consiste à rayer progressivement de la carte les Etats européens dont l’action civilisatrice s’est étendue si longtemps sur le monde et que les aventures coloniales ont quelque peu dénaturé. Outre ces ambitions d’ordre général, cas particulier, l’Allemagne réunifiée a vu dans la «construction européenne», le moyen de neutraliser définitivement la «grande Nation», en l’incluant dans un système fédéral que dirigerait Berlin. Enfin et surtout, plus prosaïquement et plus efficacement, les puissantes entreprises multinationales se sont efforcées de substituer, en Europe, les exigences de l’économie à celles de la politique afin que cette Europe forme, à leur disposition, un vaste marché totalement ouvert à leurs démarches commerciales, celles-ci soutenues, elles, par des Etats forts, solidement structurés.

Disposant de puissants moyens de persuasion ces entreprises ont emporté la conviction des populations si bien que leurs gouvernements, soucieux d’exprimer leurs souhaits, et même de les devancer, abondent dans le renoncement pour conduire finalement à la vassalisation des peuples dont ils avaient la charge de respecter la souveraineté, et dans l’indépendance et la liberté, de veiller au bien être.


Pour construire l’Europe politique depuis une trentaine d’années, les gouvernements successifs de la France ont procédé à des abandons répétés de souveraineté. Au fur et à mesure qu’à des fins démagogiques ils augmentaient jusqu’à l’absurde l’appareil de l’Etat, ils le vidaient de toute substance, le préparant ainsi à en faire une province européenne.

 

Ils se sont inclinés devant les pressions antinationales extérieures, lorsque de surcroît ils ne leur ont pas ajouté leur appoint. Ces pressions sont de plusieurs sortes :

- la mondialisation des échanges financiers et commerciaux qui exige des lois du marché qu’elles ignorent les spécificités nationales et livrent, sans la défense d’Etats évanescents, les populations à la spéculation,

- l’immigration massive que les gouvernements se sont révélés incapables de contrôler, quand ils ne l’ont pas, eux-mêmes, facilité à des fins démagogiques, électorales,

- l’exaltation de l’individu au détriment du culte de la nation et de la solidarité nationale forgée au cours des siècles de succès et d’épreuves partagés.


Ajoutons à cette énumération la consommation des brillants acquis des premières années de la Ve République, lesquels n’ont été ni renouvelés, ni même entretenus, la nation s’appauvrissant en épuisant des ressources qu’elle n’est plus capable de créer. Et cela parce qu’elle n’est plus souveraine et que l’Etat déliquescent n’a plus le pouvoir de tirer parti des ressources nationales, qui vont d’ailleurs, en s’amenuisant.


Les traités que les gouvernements français successifs ont signé au cours du dernier quart de siècle ont abouti à une France qui n’est plus un Etat-nation sans être encore la simple division administrative vers laquelle elle tend.

C’est ainsi qu’elle partage avec une autorité supranationale le pouvoir législatif, certaines directives de la Commission ayant force de loi sans même l’aval des Assemblées, pourtant censées représenter la volonté populaire. Salle de la Commission Européenne : Bruxelles / février / 2007.


Elle ne dispose que d’un pouvoir exécutif affaibli par un partage entre les autorités supranationales, d’une part, et une coûteuse et archaïque décentralisation politique et administrative, d’autre part, d’ailleurs amorce de la désintégration nationale et de la parcellisation du pays. (Le séparatisme corse le démontre).

 

Elle n’a plus de frontières à défendre et s’en remet à d’autres du soin de garder celles de l’entité européenne future et son territoire et devenu un terrain de parcours.


Elle n’a plus de monnaie nationale et n’est plus libre de gérer ses finances et de conduire une politique économique et industrielle conforme à l’intérêt des Français.


Elle ne dispose plus de forces armées indépendantes car elle les place quasi-systématiquement sous commandement étranger pour accomplir des missions souvent contraires à l’intérêt national (d’ailleurs qu’elle est bien en peine de définir en confondant France, européïsme et atlantisme).


Elle a renoncé à entretenir une industrie d’armement nationale et doit accepter de dépendre de plus en plus de fournisseurs étrangers comme d’une logistique et d’un commandement qui ne sont pas français.

Tourelles téléopérées pour les VAB : les Norvégiens l’emportent

C’était un de ces matériels «de cohérence» dont le manque inquiétait le général Cuche, CEMAT : les tourelles téléopérées qui permettent à un véhicule de faire feu sans que l’opérateur de l’arme n’ait à s’exposer. Finalement, c’est le «Protector», de Kongsberg (en photo) qui a été choisi parmi 10 concurrents. Un accord d’une valeur de 100 millions de dollars, d’après le communiqué de presse, a été conclu, la première tranche portant sur 15 millions. Les premiers «Protector» devraient être livrés, début 2009.

«HK 416 allemand commandé par l’armée française…»


CROWS.ashx.jpg


Elle ne prépare plus l’avenir scientifique et technique du pays, réduisant à la portion congrue les crédits alloués à la recherche.


Enfin, elle accepte de soumettre à l’arbitrage de la Commission de Bruxelles la gestion des activités industrielles et commerciales de la nation (et n’est même plus en mesure de fixer elle-même le taux de TVA de ses restaurateurs, commerce encore toléré pour elle par les autorités surpanationales).


Pourtant, la «construction européenne» prend un tour péniblement mythique. Alors que redémarre la croissance économique aux Etats-Unis, au Japon, en Grande-Bretagne, elle stagne ou recule en Allemagne, aux Pays-Bas, en Italie, en France. L’euro devait y apporter la prospérité et contribuer au plein emploi. En fait, le déficit public de la zone euro s’aggrave et le chômage y est en moyenne deux fois plus élevé qu’aux Etats-Unis, au Japon, en Grande-Bretagne.

Patente est la faillite de l’euroland. Faillite économique et aussi faillite politique : l’élargissement à l’est de l’Union revêt l’aspect d’une affaire de gros sous bien davantage que d’une adhésion à l’idéal européen.

 

La seconde guerre d’Irak a révélé un profond clivage des populations de l’Europe géographique, les candidats à l’adhésion affichant leur atlantisme bien plus que leur «européisme».

Pour la France, triste est le bilan de ses abandons de souveraineté au mythe européen. A la remorque de l’Allemagne s’étant engagée à respecter le «pacte de stabilité», la voici – comme l’Allemagne prise à son propre piège – contrainte d’implorer Bruxelles de lui pardonner ses 4 % du PIB de déficit public et promettant de faire à nouveau bonne figure dans trois ans.


Aujourd’hui, la dette de la France «pèse» plus de 300.000 francs sur chacun de ses citoyens actifs. Ou encore représente trois années de rentrées fiscales Et le service de cette énorme dette ne concourt pas, bien au contraire, au développement économique de la nation.

Ainsi, après des décennies d’une gestion fantaisiste des affaires du pays, son gouvernement en est-il réduit à brader les entreprises nationales – et privées – cédées à la finance étrangère faute d’avoir su diriger l’épargne des Français vers le soutien de leur industrie et de leur commerce. Et l’on sait ce que signifient ces cessions ; des soi-disant restructurations impliquant des licenciements, la délocalisation des bureaux d’études, la fuite des «cerveaux», l’appauvrissement général du pays et aussi la destruction du service public, exception française que le libéralisme économique ne saurait admettre.


Le nombre des dépôts de bilan des entreprises françaises augmente régulièrement et des pans entiers de son industrie se sont effondrés ou périclitent : industrie de la machine outil, de l’électronique ménagère, de l’informatique, de la métallurgie, du texte, une fraction importante du transport aérien, la marine marchande, les chantiers navals, l’industrie médicale… Au cours du premier semestre 2003, près de 25.000 entreprises ont fait faillite, le secteur marchand perdant 60.000 emplois. Bien des régions de France sont ainsi sinistrées : la Lorraine et l’Alsace avec une augmentation de 21 à 24 % du nombre des faillites, la région Champagne-Ardennes près de 30 % et, triste record, la Franche-Comté comptant une augmentation de 88 % du nombre des défaillances industrielles et commerciales.

Il existe un fort effet de levier : 1% de croissance en moins = 5% de dépôts de bilan en plus selon l’analyse d’Euler Hermes SFAC.

Dépôts de bilan en France

En France, 80% des entreprises défaillantes finissent en liquidation judiciaire et le dépôt de bilan n’épargne aucun type d’entreprises ni aucun secteur d’activité.

Les dépôts de bilan sont en hausse de 8% au 1er semestre 2007 comparé au 1er semestre 2006 et de 4,3% (49184) en cumul des 12 derniers mois par rapport à leur niveau atteint en juin 2006. Le nombre de procédures publiées au mois de juin est particulièrement élevé avec 5 405 jugements (chiffre mensuel le plus élevé depuis août 1998). Cela peut être considéré comme un rattrapage après un mois de mai très faible.


N’étant plus maître de sa politique économique et financière soumise aux excès du libéralisme sauvage qu’encourage l’affaiblissement de l’Etat, la France n’est plus en mesure de conduire une politique industrielle et commerciale conforme à l’intérêt national. Restent ce que les médias appellent les «plans sociaux». C’est-à-dire, en réalité, la grande braderie, la débandade économique et industrielle, socialement compensées par le sport et les jeux, peu avant la médiocrité et la pénurie qui résulteront inéluctablement de la baisse des activités de production et du recours au loisir, secteur que nous octroie généreusement l’Europe.


Significative des aberrations gouvernementales a été la grande braderie de l’industrie aérospatiale française (celle de l’armement terrestre ne saurait tarder). La prestigieuse «Aérospatiale», dont les bureaux d’études successifs conçurent et firent construire la «Caravelle», le «Concorde», «l’Airbus» et aussi les engins balistiques, des satellites, des hélicoptères a été «vendue» à la modeste firme allemande Dasa (en réalité au groupe Daimler-Chrysler), l’Etat français ne gardant que 15 % du capital et la firme EADS, succédant à l’Aérospatiale, devenant une société de droit hollandais, siégeant en Hollande, et où on ne parle qu’anglais.


Bien naïvement, «l’idée européenne» s’imposant le gouvernement Jospin avait recherché pour cette industrie «l’effet de taille» ; Plus récemment, Madame Nicole Fontaine, Ministre délégué à l’industrie, tombait dans le même travers en écrivant dans "Le Monde" : «C’est par la constitution de groupes d’une certaine taille que l’Europe pourra résister (à la concurrence qui vient désormais de l’extérieur)».


Qui se souvient de Nicole Fontaine ?

Ce ministre devrait expliquer pourquoi, avec 15.000 spécialistes et ouvriers, Dassault avait conquis plus de la moitié du marché mondial des avions de combat (contre la concurrence venue de l’extérieur) alors que la nouvelle entreprise désignée par le sigle EADS, rassemblant plus de 100.000 techniciens et ouvriers, a totalement perdu ce même marché, en laissant le monopole aux Etats-Unis. Mais le comble de l’inconséquence gouvernementale c’est qu’aujourd’hui EADS finance une importante campagne de publicité vantant les mérites de l’avion anglo-allemand Eurofighter au détriment du "Rafale", parfaite réussite technique française, et avion voulu par le gouvernement français, financé par les contribuables et que ce gouvernement «torpille» maintenant en chantant les louanges de son concurrent. Gribouille n’eût pas fait mieux. Que ne ferait-on pas contre l’intérêt des Français pour « construire l’Europe » ?

«Rafale»

«Eurofighter»


Ce tableau n’est pas forcé à dessein. Il n’est malheureusement que la partie la plus visible de l’iceberg France à la dérive dans l’océan euro-mondial. Il a pour objet d’inciter les Français à se ressaisir en leur exposant quelques vérités sur l’état de leurs affaires et surtout sur le sombre avenir qu’ils risquent d’avoir à vivre.


Aucun de nous n’a d’importance face à l’immensité des périls, rassemblés autour de quelques principes simples mais déterminants, par exemple :


- Rétablir la souveraineté de l‘Etat, lui permettre d’agir en toute indépendance pour le bien des Français. Ce qui signifie sortir du carcan européen, revenir à la réalité nationale, dénoncer les traités vassalisant notre pays.


- Fonder le développement des pays européens sur des alliances de circonstance entre Etats totalement souverains oeuvrant pour le bien commun en veillant au bien être de leurs ressortissants respectifs.


- Dégager progressivement les entreprises françaises du contrôle financier de l’étranger en lui substituant l’épargne française dirigée vers le soutien des activités industrielles et commerciales de la nation.


- Récupérer la libre disposition des forces armées du pays en leur fournissant une logistique adaptée à leur mission uniquement d’intérêt national. Financer l’industrie d’armement afin de ne plus dépendre de fournisseurs étrangers.


- Remettre la France au travail en protégeant ses entreprises des effets d’une concurrence provenant de la pratique des bas salaires.

 

 

Pierre Marie Gallois

http://www.geopolintel.fr/article650.html

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21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 11:50

Qui est réellement responsable des malheurs du monde?   

 

 

 

Suite à mon article sur « Les voies d'une Nouvelle Révolution Française », de nombreux lecteurs m'ont demandé qui pouvaient être désignés responsables de l'impérialisme, impérialisme que je plaçais à la source des malheurs du monde. Beaucoup me sommaient d'y voir la main de quelques communautés ou sectes particulièrement maléfiques qui tireraient les ficelles de cette machinerie impérialiste.

 

HomelessParis 7032101

 

 

Et bien non, il n'y a aucune secte, aucune communauté pour pousser le monde vers le gouffre ou il s’avance à grand pas. Nulles toges, nuls tabliers, nulles kabbales, nulles paroles sibyllines pour présider à l'impérialisme ; le véritable responsable est à chercher ailleurs et voici son nom : la « end bottom line ».

 

La «end bottom line», dans la langue de l'impérialisme, désigne la dernière ligne du bas d'un bilan de société. Cette ligne doit afficher le résultat du bilan et donc les bénéfices réalisés ou non au cours d'un exercice annuel. Une partie de ces bénéfices, après paiement des impôts et éventuellement recyclage dans la société même en investissements, est distribuée aux actionnaires. C’est un moyen, pour ceux qui ont investi du capital dans cette société, d'augmenter leur mise de départ, ou de la diminuer ou la perdre en cas de résultat négatif.

Ce système d'accumulation du capital est communément appelé capitalisme.

 Structure d'un bilan de société 

 

Conserver une « end bottom line » positive n'est pas chose aisée pour le « manager » qui doit gérer la société. Celui-ci doit faire face à de nombreux obstacles pour la maintenir. On peut en relever un certain nombre ; leur description peut nous aider à comprendre les mécanismes qui peuvent affecter ce système et comprendre les moyens par lesquels chaque « manager » peut palier chaque inconvénient qui surgit, et comment une tendance se dessine suite à l'ensemble additionné des moyens utilisés pour rendre positive cette fameuse « end bottom line ».

Parmi les forces qui s'opposent à cette « end bottom line » on peut citer les suivantes.

 

La concurrence est bien la première force destructrice de la ligne du bas.

 

Considérons une entreprise A produisant une marchandise quelconque M a un prix donné, prix abordable pour le consommateur et permettant de dégager un bénéfice au profit des actionnaires de A. Si une autre entreprise B produit la même marchandise M à un prix moins élevé, les consommateurs vont évidemment acheter la moins cher et l'entreprise A ne vendra plus rien ou considérablement moins.

 

Qu'elle devra être la réaction du dirigeant de l'entreprise A face à ce grave problème ?

 

D'abord la haine s’emparera de ce dirigeant et des actionnaires de A, haine de l'entreprise B qui cherche à les appauvrir et haine de cette concurrence indésirable.

 

Cette haine du dirigeant A sera d'autant plus vive que la conséquence de cette concurrence peut être le dépôt de bilan de sa société, et, pour lui, le chômage sans indemnité et le risque d’un plongeon dans la ruine et la pauvreté.

Que peut-il faire ? Il peut évidemment baisser son prix de vente et accepter de faire moins de bénéfices, mais il peut surtout chercher à produire la marchandise M avec un prix de revient moindre afin de retrouver une marge afin de concurrencer B et lui soustraire le marché.


Les dirigeants d'entreprises haissent la concurrence et préfèrent les monopoles.

 

Dans le bilan de l'entreprise A comme B figurent deux colonnes ; le passif, à droite, dont les montants vont se soustraire a ceux de la colonne d'actifs à gauche dans laquelle figure, principalement, le montant des ventes.

 

Dans la colonne de droite de passif, les postes les plus importants sont les achats des matières premières et des produits semi finis à transformer, et surtout les salaires avec les charges inhérentes qui y sont attachées. Il faut donc pour A diminuer le montant de la colonne passif de droite pour relancer les ventes et augmenter le montant de la colonne de gauche, actif.

La dernière ligne du bas ou « end bottom line » montre la différence entre la somme des montants figurant dans ces deux colonnes.

 

Pour produire moins cher A dispose de cinq solutions.

 

1 - Augmenter la productivité, c'est à dire produire plus dans le même temps d'emploi des salariés, donc mécaniser, rationaliser et simplifier les gestes productifs (taylorisme, fordisme), ce qui équivaut a diminuer le nombre des salariés pour faire baisser la valeur de la marchandise.

 

2 - Supprimer la concurrence :

    • vendre de nouveaux produits, par l’innovation, en créant des marchandises qui seront momentanément sans concurrence.

    • monopoliser, étatiser, posséder des marchés protégés

 

3 - Employer une main d’œuvre acceptant de plus bas salaires pour le même travail

 

4 - S'approvisionner à moindre coût en matières premières et produits semi finis

 

5 - Abandonner carrément la production de marchandises devenues non rentable et utiliser le capital pour spéculer sur le coût des matières premières. Pour cela il lu faut évidement disposer d'un montant important de capitaux.

 

Voici donc les principaux ennemis de la « end bottom line » d'un bilan d'entreprise manufacturant des marchandises.

 

1- la concurrence

2- les salariés

3- le coût des matières premières.

4- enfin la marchandise elle-même dont la valeur s'écroule perpétuellement

 

Bien entendu, si A peut agir sur ces cinq solutions évoquées plus haut, l'entreprise B peut en faire autant. Ceci va définir les tendances qui vont affecter ce mode de production dit capitaliste et son évolution dans le temps.

 

Suite aux travaux des économistes libéraux du 18ème siècle et du début du 19ème siècle comme Adam Smith, David Ricardo et d'autres désignés comme « classiques », Karl Marx produisit un important ouvrage de description du mode de production capitaliste et de ses tendances, ouvrage intitulé Le Capital (Das Kapital dans la langue allemande dans laquelle il fut écrit) publié en 1867.

 

 

Les fondateurs de l'économie politique

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Adam Smith (1723 - 1790)

 

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David Ricardo (1772- 1823)

 

 

Ces tendances inéluctables comme la baisse de la valeur des marchandises, la baisse du taux de profit et l'appauvrissement (paupérisation) des producteurs, devaient selon Marx creuser la tombe du mode de production capitaliste dans un délai qu'il prévoyait très bref. Il n'en fut rien et ce mode perdure, pourquoi?

 

Les travaux de Marx sont intéressants pour la compréhension du système mais incomplets, il n'avait pas prévu que ces tendances inquiétantes et néfastes allaient engendrer des réactions qui purent, durant certaines périodes, susciter l'apparition de contre tendances positives amenant un formidable essor de l'humanité.

 

Cependant, tendances néfastes et tendances positives, qui s’opposent en permanence dans ce que Marx a appelé la « lutte des classes », voient l'une ou l'autre l'emporter momentanément et alternativement. Le résultat peu soit contredire Marx soit lui donner raison dans la description toujours négative qu'il fait du capitalisme.

 

Les tendances, les contre tendances et la résultante.

 

1- L'augmentation de la productivité.

 

Elle engendre d'abord une diminution du nombre des producteurs et incidemment une augmentation du chômage.
Elle conduit également à l'abaissement de la valeur des marchandises et en corollaire son acquisition à moindre prix par une masse plus importante de consommateurs. Elle conduit aussi parfois à une augmentation considérable des ventes et donc de la production et du nombre de producteurs. Elle conduit également vers une sophistication accrue des moyens de production, donc de la technologie usuelle.

Elle peut conduire à une amélioration du niveau de vie, mais la baisse de la valeur atteint fatalement une limite au-delà de laquelle tout bénéfice devient impossible dans des conditions salariales données.

 

2- La suppression de la concurrence…

 

2-1- … par la recherche de nouvelles marchandises innovantes.

Ces nouvelles marchandises vont se trouver momentanément sans concurrence et bénéficier d'une valeur élevée jusqu'à ce qu'un concurrent soit en état de produire la même marchandise à un coût égal ou moindre. En 1990 un téléphone portable coûtait plus de 3000 € et peu en avait ; aujourd'hui il est possible d'acheter un modèle pour 30 € et tout le monde en possède.

Cette tendance fut le moteur de l'innovation technique.

 

2-2-… par la monopolisation et l'étatisation,

 

C'est ce que les communistes des années 70-80 ont appelé le capitalisme monopoliste d'état. Ici il s'agit d'une tendance lourde actuelle de l'évolution du grand capitalisme de production. Cette tendance conduit à chercher et obtenir des marchés protégés par l'état pour palier les énormes coûts d'investissement dans les moyens de production.
Les grandes industries issues d'un processus de concentration par éliminations successives des concurrents sont contraintes de s'accaparer l'usage de l'état au travers de leurs hommes afin de protéger leur marché. Aujourd'hui toutes les entreprises cotées en bourses du CAC40 sont liées plus ou moins à l'état et ne pourraient fonctionner sans lui.

C'est la banque, l'industrie de l'énergie, de la chimie et la pharmacie, des transports de la construction aéronautique, de l'automobile et surtout l'industrie de défense.

 

On assiste à une véritable symbiose entre l'état et les grandes entreprises, ses dirigeants passant du sommet de l'état à la direction de ces entreprises et vice versa. Cette monopolisation/étatisation va être à l'origine de l'impérialisme, ce que Lénine a appelé le « stade suprême du capitalisme ».

 

La contre tendance est la nationalisation d'entreprises ne pouvant se passer de l'état pour vivre. Bien entendu nationalisations et privatisations ont alterné en France en fonction de la puissance des forces politiques s’affrontant dans la lutte des classes.

 

Le grand capitalisme hait particulièrement le libéralisme il préfère monopoles et étatisation

 

 

2-3-… par l'emploi d’une main d’œuvre acceptant des salaires moindres.


Tout d'abord Marx n'avait pas prévu l'ampleur des luttes sociales qui sont menées dès la fin du 19ème siècle avec l'émergence des syndicats ouvriers. Ceux-ci parvinrent à obtenir satisfaction sur nombre de revendications, à obtenir le décret de lois sociales avec des salaires minimums, des congés payés, la sécurité sociale et autres. Ces luttes et ces lois permirent l’augmentation des salaires et des niveaux de vie et, en corollaire, l'émergence de nouveaux marchés de consommation.

Cela fut une formidable opportunité pour le mode de production capitaliste durant tout le 20ème siècle car les marchés furent en constante augmentation et permirent de palier les tendances néfastes en germe dans l’end bottom line.


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Les conquètes sociales avec l'existance d'un puissant Parti Communiste ont préparé l'avènement des 30 glorieuses en augmentant le pouvoir d'achat des travailleurs avec en conséquence la promotion d'un capitalisme industriel devenu florissant.


 

Seulement voilà : cette fameuse « end bottom line » conserve sa logique propre, qui est, pour chaque entreprise, de diminuer la masse salariale. Ne pouvant employer des salariés payés en dessous d'une limite fixée par la loi, toute entreprise rivée à sa « end bottom line » est amenée, dès que l’opportunité lui en est donnée, à délocaliser sa production là ou les salaires sont bien plus bas et attractifs.

La dérégulation mondiale, un des aspects de la mondialisation, va changer la donne en permettant aux entreprises qui en ont les moyens de délocaliser.

 

Chaque entreprise ne peut considérer individuellement l'intérêt général, y compris pour son propre intérêt social, ce qui devrait logiquement la conduire à conserver un niveau d'emploi et de salaire élevé afin de maintenir des marchés.

Si « Intérêt général » n'est pas un poste dans un bilan, « masse salariale » figure au premier plan dans la colonne passif. Chaque entreprise va travailler à diminuer l'importance de ce poste en délocalisant et en important massivement une main d’œuvre étrangère pouvant accepter de très bas planchers de salaires quand cette délocalisation est impossible comme dans les travaux publics.

 

Les délocalisations massives d'entreprises occidentales en Chine attirées par les bas salaires et accompagnées de monumentaux investissements ont fait de ce pays qualifié de « communiste » la première puissance industrielle du globe. Le «manager » d'une entreprise ne dirige jamais en fonction d'une idéologie politique, encore moins d'une religion, celles-ci ne figurant pas dans la colonne passif ou actif du bilan.

 

Ce faisant cette fameuse « end bottom line » contribue à scier la branche sur laquelle chaque entreprise est assise avec les peuples ou elle opère.

 

 

  L'exploitation de l'homme par l'homme commence toujours par l'exploitation de la femme.

Lemon Incest par le Journal de Personne

 

 

2-4- … par l’abaissement du coût des matières premières.

 

La recherche du coût le plus bas pour les matières premières a poussé un certain nombre d'entrepreneurs à s'aventurer hors des frontières nationales afin de s'accaparer les richesses de régions transformées en « colonies » et, par la suite, tenter de vendre aux habitants de ces régions, cher, les produits manufacturés avec ces mêmes matières premières.

 

Par exemple les britanniques exploitaient le coton produit par l'Inde le transformait en tissus sur leur territoire et le revendait aux indiens, c'est la raison pour laquelle Gandhi avait toujours un rouet et passait son temps à filer le coton pour protester contre ce type d'exploitation impérialiste des britanniques.

 

 

 

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Gandhi filant le coton en signe de protestation.

 

 

Le colonialisme et les prémisses de l'impérialisme sont nés dés le 17ème siècle avec l'émergence des fameuses Compagnies des Indes de pays occidentaux.

Cette action coloniale ne pouvait se réaliser sans la puissance régalienne des états, notamment des forces militaires, une alliance intérêts privés moyens/publics a été alors scellée très tôt. A cette alliance colonialiste se sont greffés des moyens financiers privés bancaires afin de lever les importants capitaux nécessaires à l'exploitation et la vente sur les marchés occidentaux des matières premières.

 

 

2-5-… par l’abandon de l'industrie et la financiarisation du capitalisme.

 

L'exploitation des matières premières, appelées «commodities», et leur vente sur des marchés boursiers occidentaux avec fluctuation des cours en fonction de l'offre et de la demande a demandé la levée d'importants capitaux rapidement devenus spéculatifs. En effet il convenait souvent de surseoir à la vente d'une cargaison par exemple de coton, en attendant que les prix montent. Il fallait donc pour les capitalistes disposer d'importants moyens financiers pour attendre le meilleur prix de vente et faire des bénéfices d'autant plus importants que la cargaison ou le stock était volumineux et la mise de fond importante.

 

Ainsi naquit la spéculation haussière sur les matières premières, mode d'accumulation du capital qui a pris de l'importance au cours des 18 et 19ème siècle et qui, nous le voyons maintenant, est devenue la principale source d'accumulation du capital dans les pays occidentaux.

Aujourd'hui cette spéculation haussière se traite en salle dites de marché ou «plaforms» qui ne voient jamais la moindre marchandise, et dans lesquelles tout se traite électroniquement à la vitesse électronique : des robots informatiques achètent et vendent, achètent et vendent, contribuant à une hausse incessante des prix.

On voit maintenant que la hausse incessante du coût des matières premières par spéculation haussière alourdit finalement la colonne passif des bilans au lieu de l'alléger et rend la fabrication de marchandises encore moins intéressante pour accumuler du capital.

 

On peut constater maintenant :

 

L'accumulation de capital, de nos jours, par la production de marchandises manufacturées est, dans les pays occidentaux, largement grevée par les hauts salaires et les lois sociales. Le taux de profit y est devenu trop faible, la tendance décrite par Marx arrive vers zéro.

 

L'industrie ayant fait jadis la prospérité des pays de l'Europe occidentale et des USA quitte ces pays pour l'extrême orient et surtout la Chine qui offre des bas salaires, peu de lois sociales et une main d’œuvre docile à l'exploitation.

 

En conséquence les populations des pays occidentaux s'appauvrissent, et la paupérisation de ces populations décrite par Marx, un moment interrompue, reprend avec, en corollaire, la diminution du marché représenté par ces pays.

 

Les lois tendancielles affectant la production de marchandises décrites par Marx vont s'appliquer à la Chine de la même manière.

 

Spéculation haussière.

 

La spéculation haussière sur le coût des matières premières est devenue la principale source d'accumulation du capital. Les investissements quittent l'industrie manufacturière dans les pays occidentaux pour les «merchant account» des salles de marchés.

Le rendement d'un « merchant account » d'une « platform » peut être de 10% par mois ; on est très loin de l'industrie où les bonnes performances se situent aux alentours de 5% par an.

 

Cependant, la spéculation toujours haussière sur le coût des matières premières n'est pas simple à organiser. La loi de l'offre et de la demande est insuffisante pour générer les immenses profits actuels.

On comprend que pour organiser cette hausse continuelle il faut plus acheter que vendre ; en conséquence la disponibilité de matières premières réelles ne suffit pas ; il devient nécessaire de fabriquer des matières premières virtuelles, ou matières « premières papier » possédant la même valeur reconnue que les véritables. On arrive à cette situation où le volume des matières premières traitées en salle de marché est largement supérieur aux stocks réels disponibles

 

Cette spéculation demande la disponibilité de capitaux toujours plus importants. Le volume de ces capitaux nécessaires dépasse le volume de la création monétaire habituelle traditionnellement gagée sur l'or. A partir des accords de Bretton Wood en 1945 toutes les monnaies ont été gagées sur le dollar ; seule la réserve fédérale US possédait en effet le stock d'or nécessaire pour gager sa monnaie.

 

Le dollar des USA est devenu, en conséquence des accords de Bretton Wood, la seule monnaie utilisée en spéculation haussière sur les matières premières, donc la seule monnaie bénéficiaire de cette spéculation, ce qui la maintient à un niveau élevé.

 

Il a fallu drainer vers le dollar et les salles de marché de grandes quantités de capitaux ; cela a été accompli avec l'organisation de l'endettement des riches pays occidentaux solvables et ceux de l'OCDE comme le Japon. En Europe, l'organisation de l'endettement est dévolue à l'Union Européenne et à sa monnaie unique privatisée l'Euro.

Lire à ce propos « l'arnaque de la dette et l’escroquerie politicienne ».

 

prix-du-petrole.jpgLes transactions bancaires d'achat et de vente de pétrole en dollar représentent à elles seules la moitié des transferts de capitaux.

 

La génération de gros profit par spéculation haussière sur les matières premières nécessite d'acheter ces produits aux prix les plus bas possibles même quand les cours sont élevés. Les matières premières ne s'achètent jamais au cours du jour aux producteurs mais avec un discount sur ce cours. Il est donc nécessaire pour les compagnies occidentales notamment pétrolières que ce discount soit le plus important possible, il est donc nécessaire de faire pression sur les nations productrices voire d'en prendre le contrôle pour minimiser voire supprimer les redevances qui leur sont dues.

 

Maintenant pour accumuler du capital...

 

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...c'est la salle de marché...


 

01.10.Usine.automobile.930.620_scalewidth_630.jpg

...plutôt que l'usine

 

 

C'est ce qui conduit le grand capitalisme financier à supporter les idéologies mathusiennes de décroissance car selon lui:


« La finance est l'industrie de demain car elle n'utilise pas de ressources naturelles de manière intensive », telle est l'utopie évoquée par M. Bryan Scott-Quinn responsable du programme d'étude bancaire britannique, cité par Le Monde le 10 juin 2009.


 

Conclusion.

 

 

 

On voit à quoi conduit la logique intrinsèque de la « end bottom line ».


1- A l'abandon de la marchandise comme moyen d'accumulation du capital.


2- A laisser produire des marchandises de faible valeur à des nations où le niveau de vie des producteurs est faible (Chine).


3- A reporter l'accumulation du capital sur ce qui est rentable encore, la spéculation haussière sur les matières premières.

 

 

 

Les profits des négociants de matières premières dépassent ceux des banques

http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/04/16/les-profits-des-negociants-de-matieres-premieres-depassent-ceux-des-banques_3160114_3234.html


 

En conséquence.

 

1 - Les nations occidentales s'appauvrissent rapidement et le marché qu'elles représentent va s'éteindre.


2 - Le coût des matières premières ne cesse d'augmenter accélérant le processus néfaste de baisse du taux de profit et donc de la paupérisation.


3 - La hausse continuelle des matières premières conduit à une inflation du montant des capitaux virtuels non gagés sur une richesse quelconque et au gonflement d'une bulle financière qui ne pourra qu'éclater comme cela s’est déjà produit en 2008, mais ce n'était là qu'un avertissement.


3 – Une petite oligarchie anglo-saxonne disposant seule du dollar, des salles de marché et des banques est devenue la seule bénéficiaire du nouveau système d'accumulation du capital par spéculation haussière.


4- En disposant des moyens régaliens des USA, cette oligarchie financière est conduite à imposer sa volonté aux états, quitte à recourir à la plus extrême violence, en accélérant leur exploitation, soit par la dette pour les pays occidentaux encore riches, soit par la prédation sur les matières premières pour les pays producteurs dits « en voie de développement ».

 

Ainsi fonctionne l'impérialisme stade suprême du capitalisme.

 

Ceux qui pensent voir dans ce système une quelconque communauté ou un quelconque complot ne servent qu'à détourner l'attention des peuples des véritables problèmes et d'empêcher de les résoudre comme ce fut le cas après la révolution bolchevique en Russie avec l'avènement du fascisme.

 

 


 

Le capitalisme en tant que mode de production est-il amendable ?

 


Cercle-vertueux-copie-1.pngCercle-fatal.png

Oui il a pu être amendé

 

Ce système en crise grave aujourd'hui a pourtant permis un formidable essor des forces productives et des niveaux de vie par la multiplication des initiatives, alors que le socialisme soviétique peinait à susciter ce développement. Le système capitaliste en fut capable quand il était encore sous le contrôle de chaque nation et de ses lois qui le contraignaient dans ses aspects positifs et bridaient ses aspects destructeurs.

 

 

Cette dérégulation par l'affaissement des nations favorisées par les campagnes médiatiques et les politiciens corrompus a brutalement accéléré la dégénérescence du système principalement à partir des années 80.

 

Il ne peut y avoir de solution sans commencer par rétablir des lois nationales et des frontières afin de favoriser la production nationale pour la consommation nationale, sans que soit aussi respecté le droit international qui interdit l'ingérence.
Il est devenu nécessaire maintenant d'exiger le rétablissement d'une république véritable ou le peuple exercerait réellement la souveraineté afin que l'initiative économique reste au service de la nation.

 

Une nouvelle révolution française s'avère donc nécessaire

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15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 13:06

 

 

Les voies d'une nouvelle révolution française. (V2)

 

 

 

 

Pourquoi évoquer l'éventualité d'une nouvelle révolution française ? Notre pays est-il à ce point bloqué dans l'évolution de son économie et de ses institutions pour qu'il soit nécessaire de penser à des transformations radicales, voire révolutionnaires?

 

Faut il aller puiser dans une tradition bien française pour obtenir les changements nécessaires ?

 

799px-Prise_de_la_Bastille.jpg

Prise de la Bastille le 14 juillet 1789

 

- Tout français peut aisément constater la dégradation rapide de sa situation économique.

 

- Tout français éprouve aujourd'hui un ressenti d'inquiétude quant à son avenir et à celui de ses enfants. Jadis puissance économique prospère, édifiée sur son industrie, notre pays se trouve confronté à une hémorragie d'emplois industriels à une extension du chômage et de la précarité.

 

- Tout français peut constater avec amertume que l'alternance au pouvoir des partis de gauche et des partis de droite n’amène aucun changement. La désindustrialisation du pays se poursuit et s'aggrave tandis que la pauvreté progresse.

 

- Tout français est ainsi en droit de se demander à quoi peut bien servir cette « démocratie » si elle est incapable d'améliorer sa vie, si aucune autre alternative ne lui est proposée.

 

- Tout français est également en droit de se poser des questions sur la représentation nationale, quand en 2005 les électeurs ont majoritairement rejeté par référendum le projet de constitution européenne et qu'ensuite les députés dans leur immense majorité ont contredit ce vote populaire en ratifiant le traité de Lisbonne, reprise à peine modifiée de ce projet de constitution.

 

- Tout français peut aisément s'apercevoir qu'une caste de politiciens et de journalistes s'est accaparée le pouvoir, caste ayant une vision dogmatique et totalitaire et de la société, et prétendant que mondialisation et dérégulation sont des bienfaits alors que chacun peut constater que c'est tout le contraire.

 

- Tout français peut s'apercevoir que le système de représentation nationale renforce cette caste politico-médiatique au pouvoir, que les partis politiques font écran entre le pouvoir législatif et le citoyen, que la séparation des pouvoirs fondement de notre république, notamment entre pouvoir législatif et exécutif n'existe plus. Le pouvoir exécutif a toujours l’ascendant et fabrique des lois votées par des députés « godillots » craignant pour leur siège.

 

Notre pays est devenu une véritable monarchie élective mais ou, quelque soit le « roi » élu, rien ne change puisque tous les candidats suivent les mêmes dogmes économiques.

Les médias omnipotents n'adoubent que des candidats acquis à ces fameux dogmes. Les français dégoûtés et insatisfaits se réfugient ainsi de plus en plus dans l’abstention. D'ores et déjà, si on cumule citoyens non inscrits, votes blancs /nuls et abstention des inscrits, la barre des 50% des français n'exprimant pas de vote est régulièrement atteinte.

 

La république ne fonctionne plus, rien ne va plus. Les français sont très mécontents de la politique qui est menée, mécontents du fonctionnement des institutions, mécontents de la caste politico-médiatique détenant le pouvoir.

 

Un récent sondage donne ces chiffres désastreux .

56% des français craignent le chômage

61% estiment que la mondialisation est une menace

65% qu'il faut renforcer le pouvoir de décision de la France

62% que les politiciens sont corrompus

72% que le système démocratique fonctionne mal

82 % que les politiciens n'agissent que dans leurs intérêts

58% que les médias font mal leur travail

72% que les journalistes ne parlent pas des vrais problèmes des français

73% que les journalistes ne sont pas indépendants.

 

Comme il n'existe manifestement aucune volonté, ni à droite ni à gauche, pour se pencher sérieusement sur les causes de ce mécontentement, il y a tout lieu de penser que la colère des français contre ses dirigeants, ses institutions, et ses médias, ne peut que continuer à grandir.

 

La colère et l'indignation chère à Stéphane Hessel ne suffisent pourtant pas : il faut, désormais, pour retrouver la voie du progrès économique et social, que les règles changent radicalement.

Si les institutions actuelles ne permettent pas de retrouver cette voie de prospérité jadis acquise alors il est du devoir de chaque citoyen de les changer par tous moyens.

 

Ce changement radical nécessaire sera bien une révolution, une nouvelle révolution française pour déverrouiller ce qui est bloqué.

 

Si les citoyens français ont pour désir de promouvoir d'autres règles et d'autres institutions plus démocratiquement efficaces, il leur faut analyser correctement ce qui s'oppose à leurs intérêts.

 

Cette compréhension du monde est loin d'être aisée tant les médias et politiciens s'efforcent de brouiller les analyses. Puis, certains sous couvert d'opposition déclarée au système cherchent à détourner le peuple sur des voies sans issue en n'offrant qu'une compréhension partielle du système, en n'osant pas ou en ne voulant pas aller jusqu'au terme de l'analyse notamment sur le rôle de l'impérialisme.

 

Le Réseau Voltaire est aujourd'hui la seule organisation politique en France a présenter une analyse exhaustive de la situation et à désigner clairement les cibles pour mobiliser le peuple contre elles.

 

Contrairement à certains qui se prétendent opposés au système, le Réseau Voltaire ne désigne pas des catégories d'individus qui seraient à elles seules responsables des malheurs du peuple ; le Réseau Voltaire désigne un système qu'il combat ainsi que les idées politiques qui le justifient.

 

Les juifs, les francs-maçons, les musulmans, les banquiers etc. sont tour à tour et selon différentes organsiations politiques désignés à la vindicte publique suivant en cela une méthode ancestrale de désignation de boucs émissaires et de division du peuple pour mieux régner.

Ces groupes politiques mettant en avant des phobies sont clairement les ennemis de la nation et ne peuvent prétendre la conduire vers des changement véritables.

 

Ceci nous rappelle l'avènement du fascisme en Europe après la révolution bolchevique en Russie au début du 20ème siècle. Ce fascisme faisait un discours démagogique, anti-ploutocratie, mais il protégeait en fait le grand capitalisme et surtout il s'en prenait aux communistes, aux juifs et aux francs-maçon, afin de canaliser et détourner la colère du peuple sur eux.

 

Le système que le Réseau Voltaire désigne clairement comme étant responsable de nos malheurs est l'impérialisme. Cet impérialisme doit être combattu et abattu si nous, citoyens français, voulons retrouver cette fameuse voie du progrès.

 

 

L'impérialisme.

 

J'ai mainte fois montré dans de nombreux articles ce qu'est l'impérialisme pourquoi il existe et comment il fonctionne.

 

L'invention du terme revient à Lénine dans son ouvrage « L'impérialisme stade suprême du capitalisme ».

Lénine nous dit déjà en 1916:

«L'impérialisme est le capitalisme arrivé à un stade de développement où s'est affirmée la domination des monopoles et du capital financier, où l'exportation des capitaux a acquis une importance de premier plan, où le partage du monde a commencé entre les trusts internationaux et où s'est achevé le partage de tout le territoire du globe entre les plus grands pays capitalistes».

 

Cet impérialisme ainsi analysé par Lénine il y a presque 100 ans a évolué depuis pour passer de stade suprême à stade ultime.

Cette évolution est venue avec la transformation même du capitalisme dont deux natures différentes se partagent la planète.

 

Capitalisme financier.

 

Dans les pays sous domination étasunienne, en gros les pays dévolus à la coalition anglo-saxonne à Yalta en 1945, le capitalisme, qui consiste en l'accumulation du capital, ne s'exerce plus avec l'industrie devenue insuffisamment rentable, mais il s'exerce avec la spéculation sur les matières premières à l'aide de capitaux issus des intérêts des dettes dont sont criblés les peupleshier riches et prospères de l'Amérique du Nord, de l'Europe occidentale et du Japon.

 

Ces peuples les plus riches mais en voie de paupérisation sont doublement exploités, d'un côté par le paiement d'intérêts de la dette (en France environ 3000 € par individu et par an) et de l'autre côté par le renchérissement continu du prix des matières premières, parmi lesquelles au premier chef, bien entendu, le pétrole.

 

Ce capitalisme prédateur, non industriel, ne créant aucune marchandise, aucune richesse est organisé selon un axe la City de Londres et Wall Street à New York avec un certain nombre d'institutions financières extrêmement opaques dont les banques les plus connues ne représentent que le côté émergé d'un iceberg.

 

Cette organisation financière est liée étroitement aux états anglo-saxons, principalement le Royaume-Uni et les USA, états qui fournissent la force armée nécessaire à l'imposition de ce système prédateur. Ce système est imposé d'abord aux états de l'Europe occidentale dont évidemment la France, puis au monde.


La France a dû subir continuellement des reculs de souveraineté au bénéfice de l'impérialisme étasunien depuis la fin de la guerre 39-45, reculs qui se sont accélérés depuis 30 ans.

 

Il faut bien préciser que ce système impérialiste n'épargne nullement les peuples anglo-saxons qui sont soumis au même régime que les autres peuples dépendants.

Ce système correspond à la description qu'en faisait Lénine en 1916 à ceci près qu'il n'existe plus d'impérialismes nationaux comparables à cette époque, quand la France, le Royaume-uni et les USA se chamaillaient pour le partage du monde et des dépouilles des autres impérialismes espagnol, allemand et turc.

 

L'impérialisme spéculateur mobilisant des capitaux de toutes origines est devenu transnational bien que la principale force armée qui l'impose soit celle des USA.

L'impérialisme est devenu aujourd'hui unique à domination financière anglaise et à domination militaire étasunienne. L'impérialisme français a disparu et le terme de « Françafrique » qui revêtait encore une signification dans les années 60-70 ne présente plus aujourd'hui de réalité, l'ancienne influence française en Afrique étant en voie de déclin accéléré, sous l'effet de l'influence impérialiste « occidentale » à domination étasunienne.

 

Capitalisme industriel.

 

L'autre nature du capitalisme est celle (à présent archaïque) qui procède à l’accumulation du capital par la fabrication de marchandises industrielles comme cela se faisait jadis en Europe occidentale et en Amérique du Nord. Ce type de capitalisme s'exerce essentiellement en Asie et en Amérique latine, la puissance capitaliste industrielle la plus importante étant la Chine communiste.


Pourquoi le capitalisme industriel occidental a-t-il massivement émigré en Chine communiste faisant de ce pays la première puissance industrielle mondiale ?

L'accumulation du capital par l'industrie est frappée d'une dure loi économique, celle de la baisse tendancielle du taux de profit.


Par le jeu de la concurrence, la valeur des marchandises diminue tandis que la mécanisation induisant cette baisse de valeur augmente. Il faut donc toujours plus de moyens de production onéreux pour produire des marchandises de moindre valeur. La plus-value gagnée par marchandise a donc tendance à diminuer jusqu'à tendre vers zéro. Pour retrouver du profit appréciable, les industriels se doivent de rechercher les coûts de main d’œuvre les plus bas possibles.

Les hauts salaires occidentaux et les lois sociales grèvent lourdement cette plus-value industrielle. Les très bas salaires chinois et l’absence de lois sociales due à l'éradication des syndicats ouvriers par le régime stalinien ont été une divine surprise pour les industriels du monde entier qui se sont précipités pour déplacer leurs usines en Chine « communiste ».

 

En délocalisant la fabrication de marchandises en Chine et en Asie les industriels ont apporté à ces pays un savoir faire qu'ils ne possédaient pas et jeté dans le chômage et la pauvreté leur propres concitoyens.
Force est de constater que l'organisation communiste, stalinienne, de l'état chinois n'a nullement gêné les investisseurs industriels. Cela nous montre bien que le capitalisme se soucie comme d'un gant des idéologies philosophiques et politiques. Chaque investisseur ne prend en compte que ses propres intérêts immédiats et n'a que faire de la nature des systèmes politiques et ses desseins avec lesquels il doit composer.

D'ailleurs tout dessein est incompatible avec la gestion d'une entreprise. L'impérialisme par nature ne peut posséder d'autre volonté que la facilitation de l'exploitation capitaliste, et dans ce sens, il ne peut se soumettre à une quelconque philosophie de type nationale ou religieuse. On en tire également la conclusion que l'impérialisme ne peut en aucun cas former un empire.

Un empire est composé d'un état despotique justifié par une idéologie nationale impériale et animé par un dessein propre d'extension de son territoire.

L'impérialisme transnational à domination étasunienne n'a jamais pu empêcher quiconque de faire de la Chine communiste la première puissance industrielle mondiale en dépit de l'opposition politique affichée et bruyante des USA au communisme. Cette idéologie officielle étasunienne anticommuniste a pesé de très peu de poids face à l’intérêt suscité par les très bas salaires.

 

Impérialisme, état, idéologie et contradictions.

 

L'impérialisme financier prédateur de matières premières a bien entendu besoin d'une force militaire pour imposer sa loi, la dette obligatoire, la libre circulation des capitaux et l'exploitation des hommes. Il a donc besoin d'un état puissant. L'idée que l'impérialisme serait libéral et opposé à l'état est l'idée la plus fausse émise par ceux qui se prétendent opposés au système.

 

Mais cet impérialisme a aussi besoin de dérégulation, et donc de briser la résistance des peuples et des états-nations qui avec leurs différentes lois lui compliquent la tâche et minimisent ses profits potentiels. En effet, pour exploiter au mieux les matières première, il convient que l'état où cette exploitation a cours soit inexistant ou faible, car dans ce cas les redevances à accorder sont minimes. La meilleure solution pour lui est l’absence totale de structures étatiques dans des zones ou l'anarchie règne sous la coupe de mafias comme dans l'est congolais, le Kivu. Cette région est riche en minerai de coltan, mélange de cobalt et de tantale utilisés en électroniques, et est exploité par des mercenaires à la solde du Rwanda voisin (maintenant sous la coupe de l'impérialisme anglo-saxon), lesquels ne rétrocèdent rien à l'état congolais.

 

L'état puissant de l'impérialisme va donc essayer de briser les états-nations historiques légaux existants afin d'imposer d'autres formes étatiques tyranniques soient supra nationales comme l'Union Européenne soit ethnico-religieuse comme dans le monde arabo-musulman.

Si le capitalisme n'a aucunement besoin d'idéologie, l'état impérialiste étasunien va promouvoir et instrumenter un certain nombre d'idéologies souvent contradictoires en fonction de ses besoins locaux pour briser les nations légales et les remplacer par de fausses nations ethniques.

 

L'état impérialiste étasunien peut autant promouvoir des idéologies de destruction morale et nationale, rôle dévolu, par exemple, à l'Open Society de Georges Soros, que promouvoir un ordre moral stricte comme un islam radical mais anti-national, par l'intermédiaire de ses « amis » d'Arabie saoudite et du Qatar, qui font la promotion du salafisme et du djihadisme terroriste pour déstabiliser et renverser les derniers régimes arabes nationaux.

 

Si l'impérialisme ne peut mettre en œuvre de véritables desseins politiques, contrairement à ce que ferait un empire, il entretient de nombreux «think tanks» qui vont tenter, en s'accaparant l'état, de promouvoir telle ou telle politique ou idéologie. Ainsi les néoconservateurs ont détenu le pouvoir des USA durant les deux mandats de Georges W. Bush et le premier mandat de Barack Obama. Cette politique de guerre généralisée promue en 2000 par le «think tank» «Project For a New American Century» a été un échec cuisant. Une nouvelle politique promue par le deuxième mandat d'Obama semble vouloir prendre le contre-pied de la politique néoconservatrice.

En observant la politique étasunienne, on perçoit nombre de tiraillements et de contradictions reflètent les divergences d'intérêt entre différents groupes qui se chamaillent pour l'accaparement de l'état.

 

Il existe deux groupes principaux aux Etats-Unis. Un groupe dit militaro-industriel dénoncé en son temps par Eisenhower ; ce groupe est particulièrement lié aux néoconservateurs et pense que la guerre est le levier le plus propres à conforter ses intérêts, l'autre groupe, militaro-financier pense quant à lui qu'il est préférable d'exploiter les peuples en les plongeant dans le chaos sans forcément aller jusqu'à la guerre totale : ce groupe est plus représentatif de l'axe La City Wall Street et des bailleurs de fonds d'Obama ; il détient actuellement le pouvoir aux USA.

 

L’Europe et la France.

 

Nous comprenons bien qu'Européens et Français sont soumis à cette évolution tragique de mondialisation et de financiarisation du capitalisme mué en impérialisme d'origine étasunien. Les industries sont délocalisées vers des pays ou les salaires sont bas et les lois sociales inexistantes, le prix des matières premières nécessaires à la vie courante comme les carburants augmente sans cesse par l'effet de la spéculation et le paiement de l'intérêt d'une dette inique qui grève le budget de chacun.

 

Pour les Français et les Européens il y a de moins en moins de travail, de plus en plus de taxes et d'impôts, et un coût de la vie est en constante augmentation.

 

Face au mécontentement grandissant des peuples, de puissantes barrières ont été érigées pour empêcher que ce mécontentement ne se transforme en changements politiques radicaux.

La république française a été vidée de son contenu, la démocratie est devenue inexistante.

Politiciens et médias forment maintenant un groupe cohérent chargé de faire écran entre le peuple et l'impérialisme en le désinformant ou en le conduisant sur des voies sans issues.

 

Les institutions françaises de la 5ème république taillées sur mesure pour le général de Gaulle sont devenues particulièrement iniques. Ces institutions favorisent le rassemblement autour de deux grands partis politiques en accord sur l'essentiel, les autres se trouvent dans l’obligation de se soumettre à ces partis pour obtenir des désistements au deuxième tour et avoir des députés ainsi que les revenus qui vont avec.

 

Les partis politiques sont devenus de fait des affaires commerciales juteuses au frais des contribuables ainsi que des cibles de corruption de la part de l'impérialisme.

Nous voyons que tous les partis politiques de droite comme de gauche, ainsi que tous les médias, partagent un avis favorable à cet impérialisme et le soutiennent dans ses guerres, par exemple en Libye et en Syrie, pour ne citer que les cas les plus récents.

Ces partis soutiennent quasi unanimement également le même avis sur la nécessité de l'Union Européenne, de l'Euro et de l'OTAN, instruments du pouvoir impérialiste étasunien sur les nations européennes.

 

La société française se trouve complètement bloquée. Nul espoir de changement ne se fait jour avec dans le cadre des institutions actuelles. le rejet de la caste politico-médiatique grandit chez les français,rejet d'autant plus vif que cette caste va sans cesse plus loin dans sa politique à la fois de mensonge médiatique et de soumission total à l'impérialisme.

 

Seule une révolution pourra redonner le pouvoir au peuple français et le conduire à nouveau dans la voie du progrès social et économique.

 

 

Une révolution pour quel objectif ?

 

 


  La Nouvelle Révolution Française vue par Le Journal de Personne

 

L'objectif est en premier lieu de recouvrer l'indépendance nationale afin que le peuple français puisse décider en toute liberté du chemin qu'il désire suivre, à cet effet la première chose à entreprendre est la sortie de l'OTAN, de l'UE et de l'Euro. Puis, il s'agit de remettre de véritables institutions républicaines en place. Pour ceci il faut une assemblée constituante représentant non pas les partis politiques mais les Français directement, il faut donc un mode de scrutin qui le permette. Un scrutin de liste régionale à un seul tour afin d'éviter les « combinaziones » entre gredins politiques au deuxième tour serait plus efficace pour la démocratie que le système actuel.

Une 6ème république devrait donc être proclamée.

 

Une révolution dans la paix ou la violence, quel rôle pour l'armée ?

 

Aujourd'hui, rien ne pourrait se réaliser démocratiquement sans qu'un référendum soit organisé pour demander aux français s'ils désirent d'autres institutions, dans ce cas il serait juste et nécessaire que tout un chacun puisse avoir accès aux médias sans que ceux-ci ne soient monopolisés par les grands partis au service de l'impérialisme, comme d'habitude.

 

Est-il sensé de penser que le pouvoir actuel soumis à cet impérialisme puisse organiser un tel référendum et amorcer ainsi des changements fondamentaux ?

 

Cela est difficile à croire, alors... ?

 

Quel rôle pour l'armée française ?

 

L'armée est la garante ou plutôt devrait être la garante de l'indépendance nationale, rôle qu'elle ne peut plus jouer car son commandement est intégré dans l'OTAN et elle se trouve de fait sous commandement étasunien.

 

Une nation sans armée jouant pleinement son rôle de défenseure de la nation ne peut absolument pas survivre.

Nous avons l'exemple de la Syrie sous les yeux. Ce pays gravement agressé par l'impérialisme arrive à résister grâce à la vaillance de son armée ; celle-ci est une armée de conscription c'est à dire qu'il s'agit du peuple en arme.

Concernant la France, l’impérialisme et ses représentants politiques sur notre sol on bien pris soin de réduire l'armée française à une portion congrue tout juste utile pour servir de supplétive aux actions coloniales des USA.

 

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L'armée française devrait garantir l'indépendance nationale

 

 

Dernièrement un groupe de jeunes officiers du mouvement Marc Bloch a publié un manifeste

protestant contre le déclin en moyens de l'armée française. On comprend la lucidité et l'inquiétude de ce groupe car pour dominer une nation il convient d'abord d'affaiblir son armée. Le général de Gaulle avait bien vu qu'une nation voulant conserver son indépendance devait pouvoir s'en donner les moyens à la fois militaires et en industrie de défense ; il avait doté la France de ces moyens. Après sa mort, l'industrie de défense française, fleuron de technologies, fut rapidement bradée à l'étranger, la conscription obligatoire, cœur de la défense du territoire, et creuset de l'identité nationale, fut abandonnée. L'armée française, sous équipée, manquant d'effectifs, aurait bien du mal aujourd'hui à repousser une agression étrangère.

 

Or il faut bien comprendre que toute volonté d’indépendance du peuple français serait rapidement contrée par l'impérialisme qui ne pourrait accepter cette défection sans réagir.

C'est une évidence.

Il réagirait avec tous les moyens dont il dispose, et nous avons maints exemples sous les yeux de ce dont est capable l'impérialisme pour briser la volonté d'indépendance des peuples.

Il agit par la guerre ouverte directement ou indirectement comme en Libye ou en Syrie, par la subversion en finançant des groupes anti-nationaux comme en Russie, en Iran, en Chine, ou au Venezuela.

Toute volonté de changement démocratique en France pour rétablir l'indépendance nationale se retrouvera fatalement en confrontation avec l'impérialisme, et dans ce cas notre armée et notre police seront nos meilleurs recours.

 

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Une armée du peuple pour défendre le peuple comme à Valmy

 

Notre armée doit maintenant prendre ses responsabilités dans les traditions républicaines et de résistance de notre peuple en suivant ainsi l'exemple des soldats de Valmy commandés par les généraux patriotes Kellerman et Dumourier, puis de nos plus récents héros Jean Moulin, le général de Gaulle, le général Leclerc, le colonel Fabien et bien d'autres.

 

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Nos héros sur notre drapeau

 

Notre pays ne peut s'en sortir seul, les nations encore indépendantes comme celles cherchant à acquérir cette indépendance ont toutes le même ennemi. Chacune confrontée à cet impérialisme peut contribuer à l'affaiblir. L'impérialisme va mal, une crise systémique due aux excès de la financiarisation l'affecte lourdement, après sa victoire sur la Libye, il peine à détruire la Syrie, il n'ose s'opposer militairement à une coalition militaire formée par la Russie, la Chine et l'Iran. L'impérialisme prendra t-il la responsabilité de déclencher une guerre mondiale au risque de tout perdre ?

Le peuple français doit nécessairement être solidaire avec les nations en butte à l'impérialisme, et aujourd'hui principalement avec la nation syrienne, c'est son intérêt et devoir.

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Un peuple, une armée du peuple

Que serait aujourd'hui la Syrie sans son armée, la proie du terrorisme comme en Libye.

 

 

Vouloir opérer de profonds changements en France sans cette nécessaire solidarité avec d'autres nations est vain et stupide.

 

Aujourd'hui seul le Réseau Voltaire est capables de procéder à une analyse exhaustive de la situation de la France et de situer son devenir dans un contexte international.

Seul le Réseau Voltaire posséde de solides connexions avec les autres nations agressées par ce même impérialisme qui nous opprime.

Seul le Réseau Voltaire est présent sur place, au plus près des confrontations militaires avec l'impérialisme, hier en Libye, aujourd'hui en Syrie.

Seul le Réseau Voltaire discute avec des chefs d'Etat des nations combattantes et est ainsi pris au sérieux.

 

 

Il est aisé de comprendre alors que le Réseau Voltaire soit la principale cible de la caste politico-médiatique au pouvoir en France.

 

Les élections italiennes ont montré que l'outil internet était utile, nécessaire mais insuffisant

Le Réseau Voltaire France en appelle à tous les citoyens de notre pays pour qu'ils commencent à se mobiliser et à prendre sans attendre l'initiative de former des comités patriotiques locaux.

 

Chaque adhérent du Réseau Voltaire France doit aujourd'hui prendre l'initiative de former son comité local patriotique en rassemblant les citoyens patriotes de toutes obédiences. Si les dirigeants des partis et organisation se prétendant opposées au système passent leur temps à se déchirer, nous constatons que leurs militants ont peu de divergences et souhaitent travailler ensemble.

 

Citoyens, pour se mettre sur la voie d'une nouvelle révolution française, commençons donc par nous unir !

 

Être membre du Réseau Voltaire France c'est être à l'avant garde du combat pour la libération nationale

 

 

Lire « L'impérialisme »

http://www.alain-benajam.com/article-5752094.html

http://www.alain-benajam.com/article-5752338.html

 

 

Lire: «L'arnaque de la dette et l'escroquerie politicienne»

http://www.alain-benajam.com/article-l-arnaque-de-la-dette-et-l-escroquerie-politicienne-105610573.htm

 

Chronique des reculs de souveraineté en France

http://www.alain-benajam.com/article-liberer-la-france-103113956.html

 

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17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 18:39

 

 

C'est la France qu'on immole !

 

 

 

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L'homme de Nantes par le Journal de Personne

 

 

 

Un récent sondage commandité par le journal Le Monde, par la Fondation Jean Jaurès et par le CEVIPOF - CNRS aurait du faire l'effet d'une bombe médiatique, pourtant, les médias et les politiciens se sont bien gardés d'en diffuser les résultats et pour cause : ce sondage indique qu'une fracture profonde est en train de se creuser entre les français et ses élites.

 

 

http://www.voltairenet.org/IMG/pdf/France2013-NouvellesFractures.pdf


Si on analyse ce sondage on voit qu'il comporte deux volets qui sont ici soigneusement mêlés de manière a en réduire la portée.

 

Il y a un volet sociétal et un volet politique.

 

 

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Passons sur le volet sociétal qui indique un clivage droite gauche traditionnel

 

Ce type de question sur les comportements sociaux ne nous apprend rien de nouveau.

 

Le volet politique présente quant à lui un grand intérêt, puisqu’il pointe une incontestable et profonde mutation de l'opinion du peuple français.

Cette mutation d'opinion concerne essentiellement des thèmes et sujets régulièrement évoqués par le Réseau Voltaire.

 

 

 

La mondialisation.

 

 

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Les deux questions sont tendancieusement mêlées. Quel rapport peut il y avoir entre: « Peut-on faire confiance aux gens ?» et : « La mondialisation est-elle une opportunité ou une menace pour la France ?».


On croit comprendre que le sondeur veut suggérer que c'est le manque de confiance envers autrui qui induirait une défiance à l'égard de la mondialisation : on sent bien le piège qui consiste à mélanger comportement sociétal et compréhension politique.


Nous pouvons au moins tirer deux conclusions instructives: pour 61% des français, donc une large majorité, la mondialisation représente une menace, et pour 65% d'entre eux il faudrait renforcer les pouvoirs de décision de notre pays, alors que la mondialisation est présentée comme un bienfait par le bloc politico-médiatique.


On constate, sur ce thème politique fondamental, une similitude de point de vue entre les français influencés par le Front National et ceux influencés par le Front de Gauche. De la même manière il se dégage une similitude d'opinion entre les français influencés par le PS et ceux influencés par l'UMP bien que dans ces groupes de français, ceux qui se défient de la mondialisation sont plus nombreux que ceux qui lui font confiance.

 

Les politiciens.

 

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Pour 62% des français, les hommes politiques sont corrompus et pour 82% les politiciens agissent essentiellement pour leur intérêt personnel.

 

Le Réseau Voltaire pense depuis longtemps que les politiciens professionnels et les partis politiques sont devenus des obstacles à la démocratie. Ces partis présentent tous, de droite comme de gauche une identité d'opinion sur les problèmes fondamentaux qui affectent notre pays, notamment celui de l'indépendance nationale.

Quand 55% des français, dans le cadre d’un référendum, votent contre le projet de constitution européenne et que l'immense majorité des députés entérine ledit projet, on ne peut pas s'étonner de cette défiance profonde des français.

Cette défiance se rapproche de celle qu'a toujours exprimé le général de Gaulle à l'égard des partis politiques

 

Là encore l'opinion des français influencés par le Front National rejoint celle des français influencés par le Front de Gauche.


Ici on perçoit une nette discordance entre l'opinion « Front de Gauche » et l'opinion « PS », les électeurs du PS ayant forcément une meilleure image des politiciens.


Le sondeur a également essayé de brouiller les cartes en faisant le parallèle entre la défiance à l'égard de la démocratie et le jugement critique à l’endroit des politiciens. L’association est en effet ambiguë : est-ce que les sondés se défient de la démocratie en général ou de ce qu'en ont fait les politiciens ?

 

Médias et journalistes.

 

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Sondage 7

 

 

L'opinion des français sur leurs médias est très mauvaise : 58 % des français pensent qu'ils font mal leur travail. Pour les journalistes eux-mêmes, c’est encore pire : 72% de sondés estiment qu'ils ne parlent pas des vrais problèmes et 73% qu'ils ne sont pas indépendants et ont tendance à céder face aux pressions du pouvoir politique.


On peut ici parler de véritable naufrage : les ennemis intimes du Réseau Voltaire sont très mal vus par les Français.
On constate encore une similitude d’opinion entre les sondés proches du Front de Gauche et les sondés proches du Front National. Les sympathisants PS, encore une fois, sont moins sévères envers les médias et les journalistes que ceux du FdG

 

On comprend pourquoi ce sondage cataclysmique pour la caste politico-médiatique est demeuré confidentiel.

 

L’explication de ce naufrage ne réside que dans l’accumulation des difficultés, souffrances, et désillusions vécues par les Français au quotidien.

Le chômage résultant de la désindustrialisation accélérée du pays prend des proportions jusqu’alors inconnues, les avantages sociaux, fruits d'une longue histoire de lutte sont remis en question les uns après les autres, tout ceci avec, en arrière-plan, l’effondrement moral de la caste hédoniste au pouvoir.

Alors que cette caste politico-médiatique ne fait que vanter la mondialisation, les privatisations, et l'obsolescence des nations, les Français commencent à prendre conscience qu’on est en train de leur faire prendre le mauvais chemin.

 

Si les politiciens étaient réellement au service de la nation et à l'écoute des Français, ils prendraient également conscience que cette voie d’abandon progressive de la souveraineté nationale, depuis l'éviction du général de Gaulle en 1969, loin de nous acheminer vers un avenir radieux, constitue une catastrophe.


Tout à l'inverse, les politiciens sont dans une fuite en avant, et, tout en prétendant relever le pays, ils ne font qu’aggraver les causes qui font le malheur des français.

S’il est simple de montrer que les difficultés de la France proviennent des abandons successifs de souveraineté depuis le début des années 70, la caste au pouvoir, ses médias, ses institutions, ses analystes ne voient rien, ne comprennent rien, et ne font rien. On pourrait presque parler d’autisme.

 

Pourquoi cette cécité, ce défaut d'analyse ?


Les français répondent parfaitement à la question : pour 62% d'entre eux, les politiciens sont corrompus et pour 82% ils n'agissent que pour leur intérêt personnel.


Tout observateur même peu avisé s'aperçoit aisément que les politiques d'affaissement des nations sont promues et ne profitent qu'à un impérialisme militaro-financier d'origine anglo-saxonne et principalement étasunien.

Cette promotion, pilotée depuis l’étranger, est systématiquement faite par nos politico-médias.


Les Français font bien le lien entre une politique qu'ils jugent néfastes à 65% et ceux qui en font éhontément la promotion, politiciens comme journalistes.

 

La politique qui est imposée au français provient du « parti de l'étranger » comme aurait dit de Gaulle. Les grands médias, qui ne sont que la courroie de transmission de pouvoir politique, étranger en apportent régulièrement la preuve.


Sévèrement jugés par les citoyens français, ils préfèrent contre-attaquer par le biais d'émissions de propagande comme celle, dernièrement, de Caroline Fourest pour France télévision (« les réseaux de l’extrême »). Cet opus de propagande a pris ostensiblement la défense des « journalistes » dans leur ensemble pour tenter de discréditer ceux qui dénoncent l'impérialisme militaro-financier des USA. Ce faisant, il a de nouveau mis en lumière ce que dit le Réseau Voltaire depuis plus de 15 ans : la caste politico-médiatique ne possède qu'une seule et unique fonction, promouvoir la politique des USA et justifier ses guerres.

 

Cette nouvelle tentative de porter le discrédit par diffamation à l'encontre des opposants n’a pas, c’est le moins qu’on puisse dire, atteint les objectifs visés par ses promoteurs.

 

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Comme l'indique ce forum de France 5, 95,6 % soit 4759 personnes participant à ce forum ont estimé que l'enquête de Mme Fourest n'était pas crédible.

 

Un naufrage dans le naufrage...

 

Comment fonctionne de système de corruption des politico-médias, qui les oblige a promouvoir avec un zèle inlassable et unanime une politique qui n’est pas dans l’intérêt de la France ?

Si nous n’avons que quelques idées sur les réseaux d'influence « atlantistes » et leurs gros moyens, nous pouvons au moins citer quelques généreux donateurs et lobbyistes. La liste qui suit ne prétend pas à l’exhaustivité.


La NED (National Endowment for Democraty), liée à la CIA

L'Open Society, de Georges Soros

L'Albert Einstein Foundation

La Fondation Heritage

La Fondation Carnegie

La FAF (French American Foundation)

 

Un article d'Atlantico nous donne sur ce sujet quelques éléments d’information. Il se penche en particulier sur le passage de témoin de la « nomemklatura » UMP à la « nomenklatura «  socialiste lors des dernières élections présidentielle/législative.


http://www.atlantico.fr/decryptage/gouvernement-hollande-formation-plus-atlantiste-qu-on-pourrait-croire-benjamin-dormann-366638.html

 

« Exit Alain Juppé, Valérie Pécresse, Nathalie Kosciusko-Morizet, Laurent Wauquiez, Jeannette Bougrab... Place à François Hollande, Pierre Moscovici, Arnaud Montebourg, Marisol Touraine, Najat Vallaud-Belkacem, Aquilino Morelle (plume du Président), etc. « Enfin des têtes nouvelles ! » entend-t-on ici ou là. Nouvelles ? Tout est relatif, quand on sait décrypter la liste ci-dessus : en fait, tous ces « Young Leaders »  de l’UMP ont laissé la place à des « Young Leaders » du Parti socialiste. Car François Hollande et Pierre Moscovici depuis 1996, Marisol Touraine et Aquilino Morelle depuis 1998, Arnaud Montebourg depuis 2000 et Najat Vallaud-Belkacem depuis 2006, sont tous des « Young Leaders ». Tous ont été minutieusement sélectionnés et « formés » par ce très élitiste réseau Franco-Américain, inconnu du grand public, sponsorisé entre autres par la banque Lazard. En d’autres termes, ils ont tous postulé et se sont fait parrainer pour être admis à suivre ce programme phare mis en place par la FAF, la French American Fondation. La FAF est elle-même un organisme à cheval sur Paris et New-York, créée en 1976 conjointement par les présidents Ford et Giscard d’Estaing. A noter qu’entre 1997 et 2001, John Negroponte présida la FAF, avant de devenir entre 2005 et 2007, sous Georges Bush, le premier directeur coordonnant tous les services secrets américains (DNI), dirigeant l’US States Intelligence Community (qui regroupe une quinzaine de membres, dont le FBI et la CIA). »

     

 

L'effet de cette politique est catastrophique. Le tribut payé par chaque français au complexe militaro-financier étasunien, par le biais du paiement des intérêts d’une dette inique, coûtant chaque année 3000 euros par Français (enfants compris) pèse d’un poids de plus en plus insupportable.


Le pouvoir n'a d'autre choix que de répondre par la plus extrême violence aux revendications des travailleurs qui luttent pour conserver leur emploi, comme le montre la répression contre les manifestants d'Arcelor Mital.

 

 

 

Plus aucune organisation politique de masse n'existe pour défendre l'intérêt des français.

Le parti communiste a disparu, de Gaulle n’a pas été remplacé, et la Gauche est devenue la force politique principale de promotion de la soumission au complexe militaro-financier étasunien et à l'abandon de souveraineté nationale.

 

Ce désarroi des Français, ce sentiment d'abandon, de désespoir, a eu récemment des conséquences tragiques et très inquiétantes : de spectaculaires immolations par le feu.

Ces actions désespérées font passer la France dans une phase nouvelle, celle de la révolte.

 

http://www.leparisien.fr/saint-ouen-93400/saint-ouen-un-homme-tente-de-s-immoler-par-le-feu-15-02-2013-2570413.php


Le pouvoir politico-médiatique a fait le choix de la fuite en avant, en continuant, au mépris de l’opinion majoritaire, à promouvoir la politique d'abandon national imposée par les USA, tout en essayant de discréditer par la diffamation les quelques opposants à cette politique (en premier lieu Thierry Meyssan et le Réseau Voltaire) : de ce fait ils reconnaissent indirectement ces derniers comme les véritables défenseurs de l'intérêt des français.

 

 

  Vous, Président  -  Le Journal de Personne


Une caste politico-médiatique apparaît maintenant comprenant l'ensemble des élites sociales, l'ensemble des partis politiques et des syndicats, l'ensemble de la magistrature, de la police et de l'armée.


Cette trahison généralisée porte en elle la promesse d'une profonde, très profonde révolution, car seule la chute de cette caste qui a pris la France en otage permettra au peuple français de retrouver la voix, ses esprits, et sa liberté.


Jusqu'ici ça va... au delà rien ne va.

mais bientôt ça ira, ah ça ira !


Citoyens, à vous de jouer !

 

 

Remerciements à François Belliot pour corrections et mise en forme

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 13:20

 

 

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Pour M. Pflimin directeur de France Télévision, Thierry Meyssan et le Réseau Voltaire ont raison.

 

 

 

 

 

 

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OU

 

Les USA contre la France.

 

 

 

 

C'est ce que l'on peut supposer après avoir vu l'opus de propagande diffusé par France Télévision sur France 5 intitulé: les Réseaux de L'extrême, les Obsédés du Complot.

 

 

M. Rémy Pflimlin a été promu au poste de directeur général de France Télévision par Nicolas Sarkosy, tout un symbole.  Nicolas dit « l'américain » ne pouvait que promouvoir un homme qui était en accord avec ses idées .

En fait d'idées celles de Nicolas étaient fort simples, dépouillées à l'extrême, elles se résumaient ainsi : « le maître est aux USA et j'obéis aux ordres, il m'a dit de faire la guerre, en dépit de mes propres intérêts et de ceux de la France j'ai engagé l'armée française en supplétive de celle des USA ».

 

Blackboulé par les français excédés, François Hollande en digne successeur à la tête du « Parti de l'étranger » comme disait de Gaulle, a conservé M. Pflimlin à ce poste clef pour l'édification des masses aux bienfaits étasuniens. M. Hollande représentant l'aile gauche de ce Parti anti national ne pouvait avoir de divergence avec M. Pflimlin sur l'aspect principal de son action : faire admettre les guerres des USA au bon peuple de France.

 

La guerre étasunienne à la Libye par France interposée a été promue sur les antennes de France Télévision à grand coup de propagande mensongère sur le «dictateur_qui_massacre_son_peuple » alors que les terroristes salafistes maison, drogués et encadrés par des forces spéciales « occidentales » mettaient le pays à feu et à sang en massacrant, égorgeant, pendant, à tout va ceux qui ne se pliaient pas derechef à leur vision particulièrement rétrograde de l'islam.

 

Le nouveau Gauleiter de gauche des USA en France M. Hollande eu moins de chance avec la sous traitance de la guerre des USA à la Syrie, il tomba sur un os. Cet os était l'armée arabe syrienne composée de conscrits, donc du peuple syrien qui se battit ardemment contre les milices islamistes de l'OTAN . Un autre os était le refus de la Chine et de la Russie d'avaliser une manœuvre identique à celle qui fut imposé à la Libye, celle d'outrepasser une résolution de l'ONU comme il a été fait avec la résolution 1973,

Cependant la propagande étasunienne se déversa à grand flot sur nos ondes montrant comme toujours la cible à abattre le «dictateur_qui_massacre_son_peuple» alors que là encore, nous pouvions observer par des médias plus indépendants, hors de la zone OTAN, que les terroristes salafistes venus de tous pays, armés et financés par les USA et ses affidés, mettaient comme en Libye le pays à feu et à sang, massacrant de la manière la plus barbare leurs opposants.

 

Seul le nom du chargé d'affaire des USA en France avait changé mais la politique demeurait la même et pour M. Pflimlin c'était identique.

 

Pourtant, cette lourde propagande journalière de promotion des guerres étasuniennes se trouvait contrée par un certain nombre de sites Internet et d'intellectuels.

Comme une bonne part de la population, notamment jeune se détourne des habituelles lucarnes à pensée conforme, une fraction notable de citoyens, selon les sondages, se mit à ne plus croire les grossières balivernes de France Télévision. Il devenait urgent de réagir pour les sous fifres des maîtres du monde.

 

Un récent sondage: http://www.ojim.fr/les-francais-en-rupture-avec-leurs-medias/ mettait même le feu. Pour le Centre de recherches politiques de Sciences Po. Passcal Perrineau, le « ressentiment » observé depuis une trentaine d’années cède désormais la place à « l’hostilité » franche .

 

Ce sondage montre également ou se situe la fracture entre les élites et la nation.

 

Cette fracture indique très nettement qu'elle se situe dans le rapport des français avec la mondialisation et en conséquence les abandons de souveraineté. En effet, 65% des sondés pensent qu’« il faut renforcer les pouvoirs de décision de notre pays, même si cela doit conduire à limiter ceux de l’Europe ».

Cependant, ces abandons de souveraineté ont été imposés depuis la fin de la guerre par les USA, abandons servant à pouvoir mieux dominer la zone qui leur était dévolue par les accords de Yalta de 1945. Si les français voulaient recouvrer leur indépendance un jour, ce serait bien en confrontation avec les USA.

La fracture une fois débarrassée de ce qui peux la masquer devient visible comme étant bien les rapports des français avec les USA et leur impérialisme guerrier.

 

L'axe de la propagande médiatique est particulièrement juste, en indiquant les craintes elle nous indique également ce qui est important. C'est tout l'intérêt de l'émission de France 5, « Les Réseaux de l'Extrême » produite par Caroline Fourest que de nous montrer ou se situe réellement cette fracture et il se trouve que nous sommes d'accord.

 

On comprend donc bien que la cible désignée par la propagande médiatique est formée par les intellectuels et organisations anti-impérialistes c'est à dire s'opposant à la politique des USA.

Le centre de cette cible est bien formé par ceux qui remettent en cause la version officielle des attentats du 11 septembre 2001 et le centre absolu est bien Thierry Meyssan avec le Réseau Voltaire qui furent les premiers à porter un doute sur cette version officielle et par la suite dénoncer les guerres impérialistes dont ces attentats étaient la justification.

 

En nous indiquant comme cœur de cible la propagande médiatique montre au peuple français que nos analyses sont justes, nous ne nous sommes pas trompés.

 

La remarquable émission de Caroline Fourest sur France Télévision montre parfaitement la réalité, mais en reflet, elle nous indique quels sont les camps en opposition et qui sont les alliés présents et combattants dans chacun de ces deux camps opposés que l'on peut épurer en camp étasunien d'un côté et camp national de l'autre.


 

Caroline Fourest interviewée par Le Journal de Personne


 

Dans le camp du pouvoir étasunien.

 

1- Il y a d'abord les journalistes pris dans leur ensemble nous dit Mme Fourest, ceci est confirmé par la perception des français dans le récent sondage qui nous précise bien que:  72% des sondés estiment en effet que les journalistes sont « coupés des réalités et ne parlent pas des vrais problèmes des Français », 73% pensent qu’ils ne sont pas indépendants et « ont tendance à céder aux pressions du pouvoir politique ».


2- Les politiciens dans leur ensemble, le sondage nous montre ce qu'en pensent les français : 62% pensent que les hommes et femmes politiques sont « corrompus pour la plupart », 82% qu’ils « agissent principalement pour leurs intérêts personnels » et 87% sont d’avis que l’« on a besoin d’un vrai chef en France pour remettre de l’ordre » ! Aucun politicien en France ne pourrait se désigner en dehors de ce camp.


3- Les pro-impérialistes, c'est à dire pro-USA, se désignant comme tels par leur opposition farouche à tout ce qui est anti-impérialiste donc anti-étasunien et notamment par leur opposition déterminée à ceux qui remettent en cause toutes versions officielles étasuniennes et sont désignés «complotistes» qui devient un nouveau néologisme signifiant ant-impérialiste.


4- Les pro-sionistes soutenant la politique colonialiste et criminelle de l'état d'Israël.


5- Les partisans de la mondialisation, de l'abandon de souveraineté des nations, de l'OTAN, de l'UE et de l'Euro.


Ce camp est particulièrement virulent contre tout ce qui est national, et notamment la vision du drapeau tricolore déclenche chez eux une forte allergie, ceux qui le brandissent sont qualifiés de fascistes.

 

Dans le camp national.

 

1- En premier lieu ceux qui remettent en cause la version officielle des attentats du 11 septembre 2001. Puisque de ces attentats fut justifié une nouvelle politique impérialiste des USA.


2- Les anti-impérialistes qui critiquent les guerres étasuniennes même sous traitées, particulièrement celles misent en œuvre selon le plan dit Bush de remodelage du Grand Moyen-Orient notamment celles d'Afghanistan, d'Irak de Somalie, de Libye et maintenant de Syrie selon le plan exact dévoilé par le Général Westley Clark en 2007.


3- Les indépendantistes qui veulent que la France recouvre son indépendance en sortant de l'OTAN, de l'UE et l'Euro et que la France retrouve ses valeurs républicaines et nationales.


4- Ceux qui veulent en finir avec la financiarisation de l'économie, du pouvoir des banques et de l'imposition de la dette obligatoire, pour le soutient du Dollar par l'Euro.

 

On s'aperçoit que cette fracture ne recoupe en rien la césure actuelle droite gauche, ceux du camp national sont autant qualifiés d'extrême droite que d'extrême gauche, en tous cas extrémistes (Les Réseaux de l'Extrême).

 

Dans cette opposition farouche de ces deux nouveaux camps politiques, dans cette nouvelle césure en dehors de celle traditionnelle de droite et de gauche, le point crucial qui fait adhérer à l'un ou l'autre camp est bien la remise en cause de la version officielle des attentats du 11 septembre 2001 et il faut remercier Caroline Fourest et France télévision de nous l'avoir démontré.

 

Thierry Meyssan (le Picasso du « complotisme ») avec le Réseau Voltaire sont bien à l'avant garde du combat national.

 

Belle publicité! Nous vous en remercions M. Pflimlin.

 

 

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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 12:21

 

Lettre ouverte à M. Rémy Pflimlin,
Directeur Général de France Télévisions

 

 

 

 

 

Saint Denis le 3 février 2013

 

 

 

M. Le Directeur Général

 

 

Caroline Fourest

ou le discrédit par diffamation au service de la politique des USA

 

 

Je vous rappelle que juridiquement une diffamation est une imputation erronée visant à porter atteinte à l'honneur et à la considération. Comment le Réseau Voltaire et Thierry Meyssan seront diffamés par l'émission de France 5, intitulée: «Les Réseaux de L'extrême ».

 

Le 11 septembre 2001, le monde a pu largement être informé que des attentats se déroulaient à New York. La présentation médiatique de ces attentats affirmait que des avions de ligne, piratés par des terroristes islamistes kamikazes avaient été jetés sur des cibles significatives.


Ces attentats ont été immédiatement suivis par la mise en place d'une nouvelle stratégie politique étasunienne présentée en «guerre au terrorisme».


Dans les mois et les années suivantes une série de guerres et d'actions politiques fut entrepris par les USA, médiatiquement justifiés par cette fameuse «guerre au terrorisme». Celle-ci mettait en avant une supposée «guerre de civilisation» entre un «monde libre» occidental et un monde dominé par un islam diabolique propice à l'action terroriste.

 

Entre ce qui avait été montré de ces attentats et la version des faits donnée par les médias dominants, s'établissait rapidement une forte discordance technique. Si cette version encore officieuse avait pu être crédible, il eût fallu alors revoir toutes les lois de la physique.

 

L'ensemble des explications médiatiques comparée aux faits montrés était suffisamment fantaisiste pour que notre association, le Réseau Voltaire entreprenne de se moquer de cette version abracadabrantesque en publiant le fameux jeu des sept erreurs montrant les incohérences les plus visibles entre faits et explications données.

 

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Impact central alors que le carburant explosif est dans les ailes.

 

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Montage montrant à l'échelle, la taille d'un Boing 757 qui ne peut, en aucun cas s'insérer dans les dégâts causés au bâtiment.

 

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Orifice dans la deuxième aile de bâtiment. Incompatible avec un impact d'avion de ligne, cet orifice est typiquement provoqué par la charge creuse d'un missile de croisière.

 

lawn2.jpgAucun débris, pelouse intacte, l'avion se serait «évaporé» selon la version officielle.

Néanmoins on aurait pratiqué des tests ADN sur des corps.

 

Ces quatre vues démontrent à elles seules l'impossibilité technique de la version officielle.


Tous les feux médiatiques nous éclairèrent alors. Thierry Meyssan notre président publia deux ouvrages : « L'Effroyable Imposture » et « Le Pentagate » qui nous propulsèrent à la une de l'actualité ce qui déclencha la colère étasunienne contre nous.

Colère qui s'exprima par la voix de Donald Runsfeld à l'époque secrétaire d'état à la défense des USA. Runsfeld nous accusa de négationnisme selon une rhétorique voulant démontrer que ceux pouvant contester la version officielle des explications données de ces attentats, pouvaient également nier l’existence de l’holocauste des juifs d'Europe par les nazis.


Le «La» fut ainsi donné pour le lancement d'une grande campagne médiatique visant à nous décrédibiliser à défaut de pouvoir contester techniquement notre argumentation, ce qui était évidemment impossible.


Des centaines d'articles de presse, des dizaines de livres parurent avec toujours le même type d'argument, d'abord une lourde diffamation y compris concernant la vie privée de Thierry Meyssan, puis des tentatives d'amalgames qui cherchaient toujours à nous présenter comme des néonazis voulant perpétrer de nouveau le crime d'holocauste des juifs. Au même moment la directive 151 du CSA nous privait de fait d'antenne.

 

http://www.csa.fr/Espace-juridique/Decisions-du-CSA/Emission-Tout-le-monde-en-parle-courrier-a-France-2


  Avec l’émergence de l'internet notre remise en cause de la version officielle de ces attentats se répandit sur toute la planète au point qu'une majorité de terriens aujourd'hui doute de la véracité de cette version.

 

Cependant, la crédibilité de cette version donnée officiellement était nécessaire au gouvernement des USA afin qu'il puisse justifier ses guerres et ses actions de limitation des libertés publiques, toujours au nom de la fameuse « guerre au terrorisme » justifiée par la version officielle des attentats du 11 septembre 2001. 


Notre action de trublion était et est toujours intolérable pour le gouvernement étasunien. Il dût faire un effort pour engager tous ses réseaux d'influence dans les médias afin d'entretenir contre nous perpétuellement le feux de la diabolisation par le discrédit de la diffamation.

 

Cela fait dix années que cela dure et d'une manière toujours aussi virulente.

 

Une diffamation est une imputation erronée visant à porter atteinte à l'honneur et à la considération. En conséquence, des gens sans honneur et sans considération ne peuvent être crus, c'est bien la le but recherché.

 

Parmi les essayistes, propagandistes, de la cause étasunienne se réclamant pompeusement de la profession de journaliste, certains se sont mis en avant dans la spécialité particulière du discrédit par diffamation comme Fiammetta Venner et sa compagne Caroline Fourest.

 

Vu l'importance pour le gouvernement des USA de la justification de sa politique, les réseaux étasuniens en France, dits également réseaux atlantistes ont, semble t- il, depuis 2001 convaincu France Télévision de largement propager ce discrédit qui devait nous être porté.

 

Nous eûmes droit en 10 ans à nombre d'émissions nous concernant auxquelles nous ne fûmes jamais invités et avec à chaque fois un flot d'insultes, de diffamations, de mensonges et d'atteinte à la vie privée à l'encontre de Thierry Meyssan.

 

Onze années après les attentats du 11 septembre 2001 et la vague propagandiste déversée sur nous, une nouvelle émission est encore annoncée dont la présentation montre qu'elle ne dérogera pas à l'habitude, cette présentation est déjà par elle-même de la diffamation.

 

Le 5 février la chaîne France 5 appartenant à France Télévision va diffuser une série d'émissions appelées reportages pour faire crédible produite par Caroline Fourest avec la société de production « Et la Suite Production ». Cette série d'émission s'intitule : « Les Réseaux de l'Extrême », le premier volet qui s'intitule : « Les obsédés du complot » est présenté par France Télévision de la façon suivante :

 

« Ils lisent le monde à travers des complots. A chaque événement, les médias sont soupçonnés de ne pas dire la vérité… Ils croient en des auteurs comme Thierry Meyssan, passé de la défense de la laïcité à celle de l’ayatollah Khomeyni. Ils croient au complot sur le 11 Septembre, à celui visant à remodeler le Moyen-Orient. Ils croient aux mercenaires, souvent à la solde de l’Iran ou de la Syrie, qui leur expliquent le monde comme un roman policier. Qui sont-ils ? Pourquoi ont-ils tant de succès ? »

 

On peut se poser la question, pourquoi dépenser l'argent de la redevance pour diffuser encore une énième émission à charge contre Thierry Meyssan et le Réseau Voltaire alors qu' il y en eu tant d'autres déjà?

 

On comprend ici que la profession médiatique est sur une position défensive reconnaissant que les médias « sont soupçonnés de ne pas dire la vérité ». Cette profession se plaindrait également que certains citoyens « croient aux mercenaires, [sic]; souvent à la solde de l’Iran ou de la Syrie, qui leur expliquent le monde comme un roman policier ».

On peut aisément avec ce court résumé identifier la teneur de la charge.

 

Nous sommes accusés, publiquement d'être.

1 - Extrémistes.

2 - «Complotiste » selon la phraséologie journalistique habituelle, c'est à dire de douter de la véracité de la version officielle donnée par les USA au sujet des attentats du 11 septembre 2001. Ce terme proféré par le milieu journalistique est évidemment très péjoratif.

3- De croire faussement que les USA cherchent à remodeler le Moyen Orient.

4- D'être des mercenaires c'est à dire payés par l'Iran et la Syrie, pour proférer des mensonges notamment la tentative des USA de vouloir remodeler le Moyen Orient ;

5- D'expliquer le monde par des actions sous-jacentes (roman policiers, roman d'espionnage).

 

Les accusations portées déjà par la présentation sont à la fois très graves et diffamatoires nous serions des menteurs, à la solde de l'étranger.

 

 

Qu'en est il exactement?

 

1- Sommes nous, extrémistes en regard de notre accusatrice Caroline Fourest ?

 

Nos statuts précisent l'objet de notre association.

 

Article 3

Le Réseau Voltaire s’inscrit dans la tradition de la Révolution française et du mouvement des non alignés Il a pour objet de défendre et de promouvoir les principes énoncés par la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen du 26 août 1789 et par le Communiqué final de la Conférence de Bandung du 24 avril 1955.

Il œuvre en faveur des libertés économiques, sociales, culturelles, civiles et politiques définies par les Pactes internationaux relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, et relatif aux droits civils et politiques, adoptés par l’Assemblée générale des Nations Unies, le 16 décembre 1966 ; Il lutte contre toute forme de discrimination raciale dans l’esprit des résolutions 1904 et 3379 de l’Assemblée générale des Nations Unies.

 

Le Réseau Voltaire revendique la capacité d’ester en justice, aussi bien devant les juridictions nationales qu’européennes et internationales, pour la réalisation de son objet ; notamment pour tout ce qui se rapporte à la défense de la liberté d’expression et à lutte contre la propagande de guerre ; à la lutte contre les discriminations fondées sur l’appartenance ou la non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie ou une race, à une religion, à des convictions, à l’âge, au handicap, à l’orientation ou l’identité sexuelle ou au sexe ; à l’organisation laïque des sociétés et à la lutte contre le sectarisme religieux ; à la défense de la souveraineté des nations et à la préservation de la paix internationale.

 

On peut se poser la question, entre la lecture de l'objet social de notre association et ce pourquoi Mme Fourest semble militer au vu de cette photo.

 

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Qui est l'extrémiste ?

 

Qui est l’extrémiste ? Nous les sages républicains dont les idéaux affichés sont inscrits dans la déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 et la charte de l'ONU ? Ou celle qui se donne en spectacle en public avec des femmes ou sur la poitrine nue est inscrit «enculer Dieu».


Les français apprécieront si défendre l'idéologie républicaine française est plus extrémiste que ce type de happening.

 

Nous prenons acte que pour le service publique de télévision française nous sommes considérés, nous républicains comme extrémistes et que Mme Fourest dans la norme sociale.

 

Peut être que cette accusation se voulant diffamante indique que nos idéaux politiques sont extrêmement opposés à ceux de Mme Fourest, nous pouvons l'admettre. Nous travaillons à recouvrer l'indépendance de notre nation tandis que Mme Fourest œuvre à justifier les actions impérialistes des USA qui pèsent également sur notre pays.

 

 

2- Nous serions «complotistes ».

 

Ce terme de «complotiste» est un néologisme inventé par quelques journalistes en mal d'insultes voulant exprimer l'idée que nous douterions perpétuellement de toutes versions historiques officielles et que nous n'expliquerions l'histoire que par des suites de complots.


Ceci voudrait dire pour nos accusateurs qu'il n'y aurait jamais eu de complots dans l'histoire du monde.

 

Pourtant, France Télévision qui prend la responsabilité de diffuser largement l'accusation, produit une émission sur France 3 qui s'intitule : l'Ombre d'un doute.

 

Cette émission est présentée de la sorte :

 

L'historien Franck Ferrand évoque des zones d'ombre de certains chapitres de l'Histoire et tente d'éclairer ces aspects inattendus. A l'issue de l'émission, il anime un débat en compagnie de Clémentine Portier-Kaltenbach.

La présentation de la dernière émission est la suivante :

Dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918 à Ekaterinbourg, en Russie, le tsar Nicolas II, sa femme Alexandra et leur cinq enfants sont exécutés par les Bolcheviques. C'est du moins la version officielle qui est alors avancée. Pourtant, dès les années 70, les journalistes britanniques Antony Summers etTom Mangold affirment que les cinq femmes de la famille impériale auraient survécu grâce à un accord passé entre Lénine et l'empereur Guillaume II. Exfiltrées de Russie, elles auraient poursuivi leur vie dans le plus grand secret. L'enquête scrupuleuse, et politiquement sensible, menée sur cette page de l'histoire permet d'exhumer des témoignages capitaux et inédits.


Ici nous sommes en plein « complotisme » selon ce qui nous est reproché : porter un doute sur une version officielle.

 

Une autre récente émission de France Télévision va bien plus loin dans la théorie du complot. Il s'agit de «Docs Interdits», et de son émission « Vie et Mort de Robert Boulin », diffusée le 28 janvier 2013 sur France 3.

 

La présentation de l'émission était la suivante.

 

30 octobre 1979. Un cadavre flotte au milieu d’un étang de la forêt de Rambouillet. Pas n’importe lequel puisqu’il s’agit du ministre du Travail en exercice à l’époque, Robert Boulin.
Dans la lutte pour le pouvoir et la partie d’échecs qui opposent Valéry Giscard d’Estaing à Jacques Chirac à la fin des années 1970, le ministre du Travail Robert Boulin est un pion politique. Jeune résistant, gaulliste de la première heure, Robert Boulin est devenu, au fil d’une carrière politique à la longévité remarquable, un homme qui rassure l’opinion. Pourtant, ni Giscard ni Chirac n’hésiteront à sacrifier le pion Boulin lorsqu’il s’agira de protéger leur stratégie présidentielle.

Valéry Giscard d’Estaing, président en fin de règne, utilise Boulin, le gaulliste, pour déstabiliser Jacques Chirac en pleine conquête du pouvoir et son nouveau parti en pleine ascension, le RPR. Jacques Chirac répond en livrant Boulin, le "premier-ministrable" à la presse avec une affaire immobilière douteuse : "le terrain de Ramatuelle".

Cerné et attaqué de toutes parts, Robert Boulin finit par menacer à demi-mots de révéler quelques secrets compromettants pour la classe politique et surtout pour le parti de Jacques Chirac, le RPR, avec des dossiers de financement occulte. Huit jours plus tard, le 30 octobre 1979, son cadavre est retrouvé, flottant dans les eaux d’un étang de la forêt de Rambouillet. Lâché par Giscard, sacrifié par Chirac ?

Depuis ce jour d’octobre, la lumière n’a jamais été faite sur "l’affaire Boulin". Mais sa famille, son épouse, ses enfants, et trois générations de journalistes,
ont mis en doute la version officielle qui voudrait que Robert Boulin se soit suicidé. Trente ans ont passé, et l’opinion publique est maintenant convaincue que la famille Boulin est victime d’un déni de justice. Robert Boulin a-t-il été assassiné, victime d’un crime d’État ? Pour la première fois, "Vie et mort de Robert Boulin" s’attache à appréhender la mort de ce ministre de la République, en comprenant sa vie politique et sa vie personnelle.

Pour la première fois depuis trente ans, un film sur Robert Boulin ose ne pas se substituer à la Justice, ose ne pas avoir de thèse sur son assassinat, ose ne pas résoudre le
"mystère" de sa mort. Pour la première fois, le film "Vie et mort de Robert Boulin" est raconté par ceux qui l’ont connu le mieux, Robert Boulin lui-même.

 

Dans les deux cas il s'agit bien de façon très explicite d'une mise en doute d'une version officielle.


Dans le cas de l'affaire Boulin, pire encore, de très graves accusations sont portées à l'encontre de la police et de la justice qui auraient couvert un «crime d'état» montrant ainsi que police et justice en France ne seraient pas au service des citoyens mais de castes politico-mafieuses.


On peut tout se permettre à France Télévision en matière d'exposition de complots et même d'aller très loin, c'est fort bien. Mais voilà il y a bien une limite, on ne peut douter d'une version officielle présentée par les USA qui discréditerait leur politique impérialiste.

 

 

3- Nous croyons faussement que les USA cherchent à remodeler le Moyen orient.

 

http://www.youtube.com/watch?v=2vWe0cVdYRI


Dans cette vidéo nous voyons le général Wesley Clark interviewé par la présentatrice d'une une télé US.

Le général Wesley Clark est l'ancien commandant général de l'US European Command qui comprenait toutes les activités militaires étasuniennes dans 89 pays en Europe, en Afrique et au Moyen Orient. Il a été commandant suprême des forces militaires de l'OTAN en Europe de 1997 à 2001.


Mme Fourest ne peut certainement pas mettre sa parole en doute, c'est un ami.

 

Lors d'une interview qui a eu lieu le 2 mars 2007, il décrit un mémo qui lui a été montré au Pentagone en 2001, expliquant comment l'administration étasunienne envisage de prendre le contrôle de 7 pays en 5 ans : l'Irak, la Syrie, le Liban , la Libye, la Somalie, le Soudan et l'Iran.

 

Transcription de l'interview traduite en français:

 

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  • Environ 10 jours après le 11 septembre, je suis allé au Pentagone, j'ai vu le secrétaire à la défense Runsfeld et le secrétaire adjoint Wolfowitz.

  • Je suis descendu pour dire bonjour à certaines personnes de l'état-major qui travaillaient pour moi et un de mes généraux m'a appelé et m'a dit:

  • « venez il faut que je vous parle une minute », je lui ai dit « mais vous êtes trop occupé » il a dit « non, non , nous avons pris une décision, nous allons attaquer l'Irak.

  • Je lui est demandé « mais pourquoi ? » Il a dit « je ne sais pas », il a ajouté « je pense qu'il ne savent pas quoi faire d'autre ».

  • Je lui ai demandé « ont-ils trouvé des informations qui relient Sadam Hussein et Al Qaïda ? » il a dit « non, non, il n'y a rien de nouveau »

  • « Ils ont juste pris la décision de faire la guerre à l'Irak », il a dit « je pense que c'est parce qu'on ne sait pas quoi faire au sujet du terrorisme »

  • « mais on a une bonne armée et on peut renverser n'importe quel gouvernement »

  • Je suis revenu le voir plus tard et à cette époque nous étions en train de bombarder l’Afghanistan.

  • Je lui ai demandé :« allons nous toujours bombarder l'Irak », il a répondu c'est pire que ça ! »

 

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  • Il a pris une feuille de papier et a dit « je viens de recevoir ça d'en haut, en voulant dire le bureau du secrétaire à la défense » (Runsfeld).

  • «Ceci est un mémo qui décrit comment nous allons prendre 7 pays en 5 ans en commençant par l'Irak, ensuite la Syrie, le Liban, la Somalie, la Libye, le Soudan et pour finir l'Iran ».

  • Je lui ai demandé « est-ce confidentiel ? » il a répondu « oui, monsieur »;

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  • « Répétez à nouveau le nom des pays », « eh bien, ça commençait par l'Irak, ensuite la Syrie, puis le Liban, ensuite la Libye, la Somalie, le Soudan et pour finir l'Iran ».

A ce jour, seul l'Iran figurant sur cette liste n'a pas été encore attaqué par les USA ou par l'un de ses intermédiaires armés.

 

Au sujet du «remodelage de Grand Moyen Orient » Wikipédia nous renseigne de la façon suivante:


http://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_Moyen-Orient

 

On peut y lire entre autre :

La doctrine de remodelage du Grand Moyen-Orient

Le président américain George W. Bush a d'abord évoqué la doctrine de « remodelage du Grand Moyen-Orient » le 26 février 2003 devant une réunion de néoconservateurs de l'American Enterprise Institute (AEI), avant de la développer le 9 mai 2003 dans un discours à l'Université de Caroline du Sud2.

 

GreaterMiddleEast2.png

Le « Grand Moyen-Orient » vu par Washington, incluant le Moyen-Orient proprement dit, ainsi que le Maghreb, le Soudan, la Somalie, le Pakistan et l'Afghanistan.

 

 

Mme Fourest ne semble pas très au fait des problèmes géostratégiques élémentaires qui alimentent toutes les rédactions.

 

Évidemment Mme Fourest n'est pas journaliste mais est une activiste politique dévouée à une cause : le discrédit par diffamation au service de la politique des USA.

 

4- Nous serions selon ses termes, des mercenaires payés par l'Iran et la Syrie, pour proférer des mensonges, c'est à dire dénoncer la tentative des USA de vouloir remodeler le Moyen Orient.

 

Le terme de mercenaire nous dit le Robert, possède une valeur péjorative signifiant "vénal" et "corrompu", il s'agit bien d'une insulte. En quelque sorte notre association n'œuvrerait seulement que pour de l'argent distribuée généreusement par l'Iran et la Syrie.


Cette accusation diffamatoire particulièrement grave peut aisément être réfutée:  nos moyens publics sont très modestes. Quand à Thierry Meyssan il est écrivain ayant eu quelques gros succès il est journaliste pigiste écrivant pour nombre de journaux et médias en Russie, Venezuela, Syrie, Iran, Liban, Serbie etc.

Selon cette accusation tout journaliste serait donc un mercenaire du média pour lequel il écrit ou se produit, belle profession de mercenaire.

De quelles associations étrangères Mme Fourest reçoit elle des fonds?  De l'Open Society, du National Endowment for Democracy, comme on peut le lire sur de nombreux sites, diffamation?  Pour quels médias est elle la mercenaire?  On voit aisément que ce type d'accusation peut se retourner contre son auteur.


Quand au remodelage du Grand Moyen Orient, il est en cours sous nos yeux. Seule Mme Fourest n'y voit rien, étant fort éloignée de la profession de journaliste.

 

5- Nous expliquerions le monde comme un roman policier (d'espionnage).

 

Revenons à notre média français de service publique puisque c'est par son intermédiaire que ces accusations sont portées et largement diffusées. Prenons le à témoins.

 

Wikipédia nous renseigne au sujet d'une émission diffusée depuis 1997 sur France Inter s'appelant « Rendez-vous avec X» émission que je prenais l'habitude il y a quelques temps d'écouter avec intérêt.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Rendez-vous_avec_X

 

Que nous apprend entre autre Wikipedia?

 

Rendez-vous avec X est une émission radiophonique hebdomadaire qui s'intéresse à l'histoire contemporaine et à l'actualité et aborde plus particulièrement les affaires liées à l'espionnage sous la forme d'un interview entre le journaliste Patrick Pesnot et un invité mystérieux racontant les événements historiques du point de vue des services secrets. .

Présentation

Cette émission est en fait un dialogue entre le producteur de l'émission, le journaliste Patrick Pesnot, et le mystérieux Monsieur X. X est censé être un ancien agent des services de renseignements français qui, arrivé à l'âge de la retraite, distille aux auditeurs ses confidences. Le but affiché de l'émission est de montrer la « face cachée » de l'histoire en insistant sur le rôle clé des hommes de l'ombre. En dehors de la conversation avec M. X, Patrick Pesnot intervient deux ou trois fois au cours de l'émission pour compléter, préciser ou nuancer le récit de X à l'aide de références bibliographiques.



A l'écoute de cette émission hebdomadaire qui dure depuis 16 ans, diffusée sur le service public, on se rend compte de l'importance prise dans l'histoire contemporaine par les services de renseignement, les services secrets, les services action et les hommes de l'ombre.


Mais Mme Fourest semble vouloir nous décrire un monde idéale qui, sous la férule bienveillante des USA œuvrant dans une totale transparence nous conduirait au bonheur.


De la présentation de cette émission prévue sur France 5 et qui en reprendra le fil nous démontrons aisément un certain nombre de faits.


1- Mme Fourest est une bien piètre journaliste connaissant très mal l'actualité, la géopolitique et les projets de ceux qu'elle pense défendre, c'est à dire les projets politiques et militaires étasuniens. Les USA diffusent largement et sans complexe ces dits projets comme celui de remodelage de Grand Moyen-Orient. Son argumentation est puérile et inconsistante.


2- N'étant pas une journaliste de métier elle est par contre une activiste politique affichant sans retenue ses convictions extrémistes essentiellement pro-étasuniennes. Convictions qui s'estiment par ceux qu'elle use de diffamer, particulièrement des gens ayant eu des prises de position anti-impérialistes comme Frédéric Châtillon, Marine Lepen ou Thierry Meyssan.


3- Nous démontrons qu'il n'est ici nullement question pour Mme Fourest de fustiger en nous une quelconque paranoïa concernant nombre de complots qui nous feraient mériter l'accusation de «complotisme», car les médias de service public ont pris l'habitude de nous montrer de très nombreux complots ayant eu cours dans l'histoire. Non, il ne s'agit pour elle que de fustiger nos doutes de la version officielle donnée par les USA des attentats du 11 septembre 2001.

Un seul et unique complot l'intéresse celui qui permit de justifier la politique impérialiste des USA.


4- Caroline Fourest use d'une tactique toujours identique, elle tente d'amalgamer les adversaires de l'impérialisme étasunien avec des extrémistes de droite, éventuellement des terroristes, voire des nazis. Elle use également et elle abuse de la diffamation afin de discréditer ses cibles, elle commence à être régulièrement condamnée pour ça. Cependant cela ne semble pas la gêner ayant peut être derrière elle des alliés fortunés pouvant payer procès et condamnations pécuniaires.


5- France Télévision se déshonore et se décrédibilise en dépensant l'argent du contribuable pour diffuser ce type de pamphlet diffamatoire. Ceci en dit très long sur l'influence des réseaux atlantistes c'est à dire de promotion de la politique étasunienne en France. Ces réseaux sont puissants qui permettent de diffuser ce type de très médiocre et très partisane émission.


La crédibilité de l'information offerte par les médias dominants est déjà faible en France, moins de 50% des français accordent toute confiance à ces médias. Nul doute que ce type d'émission  va contribuer à d'aggraver cette tendance. Le discrédit par diffamation est une arme à double tranchant qui peut se retourner aisément contre ses auteurs.


La simple équité voudrait que nous puissions également diffuser sur les antennes de la télévision publique une émission similaire qui dénoncerait elle, les réseaux d'influence de l'OTAN et des USA dans notre pays et démontrerait comment l'imposition par ces réseaux de l'adhésion de la France à l'OTAN, l'Union Européenne et l'Euro, coûte à chaque citoyen de notre pays, enfant compris, environ 3000 € par an en paiement d'une dette inique issue de prêts infondés.


Malheureusement nous doutons fort que cette simple règle de justice puisse nous être accordée vu l'importance des pressions qui ont du peser sur la direction de France Télévision pour diffuser la charge politique diffamante et puérile produite par Mme Fourest.



Je vous prie de recevoir M. le Directeur Général mes sincères salutations





Alain Benajam

Président de Réseau Voltaire France







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30 décembre 2012 7 30 /12 /décembre /2012 12:20

 

Le tartufe

ou l'homme de gauche.

 

 

Le Tartuffe ou l’Imposteur est une comédie en cinq actes et en vers de Molière représentée pour la première fois au château de Versailles le 12 mai 1664 dans le cadre des quatre jours de jeux et de spectacles qui avaient prolongé les trois grandes journées de fête intitulées Les Plaisirs de l'Île enchantée. Elle ne comportait alors que trois actes.

En proposant un spectacle dans lequel les dévots sont présentés soit comme des ridicules (Orgon) soit comme des hypocrites (Tartuffe), il savait qu'il obtiendrait l'approbation du roi, les applaudissements de la plus grande partie de la Cour et les rires de l'aristocratie mondaine qui était la partie influente de son public dans son théâtre du Palais-Royal.

Louis XIV, qui avait applaudi la pièce à Versailles, dut se résoudre à interdire à Molière d'en donner des représentations publiques, à la demande de l'archevêque de Paris, Hardouin de Péréfixe, son ancien précepteur : l'Église et les dévots accusaient Molière d'impiété et lui reprochaient de donner une mauvaise image de la dévotion et des croyants. (Wikipédia).

 

Molière a pris ce nom de la comédie italienne où un personnage avait le surnom de « Tartufo » qui signifie «truffe» terme venant de l'ancien français « trufer » qui signifiait tromper et « truferie » tromperie (1175) (Alain Rey)

 

Tartufe (avec un seul f) est passé aujourd'hui dans le langage courant pour désigner un moraliste hypocrite dont les propos et l'action conduisent à l'inverse de la moral qu'il prétend défendre.

 

Aujourd'hui, l'ordre moral dominant et sa dévotion, ne sont plus représentés par l'église catholique comme au 17ème siècle mais est imposés par ceux qui se proclament bruyamment de gauche.

Le « Tartuffe » de Molière est aujourd'hui une femme ou un homme de gauche.

 

Le dévot.

Ce qui caractérise le dévot c'est le contentement, il s'aime, il s'apprécie, il est du bon côté de la morale dominante il est surtout soulagé à l'abri de toute hérésie et d'une possible mise au ban de la société, il a peur, il veut à tous prix être conforme.

Pour conduire un individu à l'état de dévotion il est nécessaire d'utiliser certains événements dramatiques qui vont le figer par l'horreur évoquée, ériger des tabous et annihiler tout esprit critique.

La dévotion doit forcément être intégriste, elle fonctionne sur une foi c'est à dire une croyance transcendantale qui ne peut accepter de remise en cause. Cet événement horrible et dramatique au cœur de la dévotion devra servir d'ultime argument pour diaboliser les hérétiques en les accusant de vouloir perpétrer de nouveau le crime suprême.


Pour les chrétiens, l'horreur de la crucifixion, supplice courant dans l'empire romain réservé aux esclaves en fuite et aux dissidents sera cet événement dramatique qui servira de symbole, le Christ «dissident crucifié» ne peut  susciter que de l'empathie. Chacun admire le dissident tout en étant rassuré de ne pas l'être et de ne pas connaître son sort. Le Christ fut sacrifié pour notre confort moral, tel est le symbole.


Aujourd'hui c'est l'holocauste des juifs d'Europe par les nazis qui se trouve être au cœur de la dévotion et de l'ordre moral construit avec. L'empathie envers ces juifs sacrifiés devant susciter de la dévotion est facilité par un complexe de culpabilité face à une telle horreur commise ou laissée se commettre  par quelques ancêtres, on a honte.

Le crime absolu fondateur pour finir en ordre moral et en dévotion doit être un fait réel historiquement incontestable, si non il ne pourra être convenablement instrumenté.

Justement ceux qui en nient l'existence sont pris au piège et deviennent les idiot utiles des dévots.

 

 

Le mécanisme de la tartuferie.

Le mécanisme de la tartuferie, c'est à dire du soulagement du pleutre, fonctionne par inversion de valeur.

Le symbole de dévotion doit forcément être positif et représenter une valeur du Bien, car l'homme normal ne peut agir en faveur du Mal . Puis cette symbolique doit pouvoir entraîner d'autres valeurs inverses et les justifier. Par exemple le christ crucifié, ce dissident, se trouverait réincarné dans un despote devenant de droit divin comme un roi, contester ce despote reviendrai à contester le crime fondateur et vouloir le perpétrer de nouveau. Les rois tyranniques étaient considérés comme les représentants sur terre du martyr premier et les contester était un crime de lès majesté puni par l'horrible torture de l’écartèlement.

Une horrible torture pour expier la tentative d'un horrible crime. le Bien inversé en Mal.

 

L'état colonialiste israélien et l'impérialisme étasunien prétendent incarner le martyre juif, tous ceux qui pourraient s'opposer à leurs actions sont accusés de vouloir commettre à nouveau le crime de l'holocauste.

A l'abri de ce martyre bien réel ils se donnent le droit de commettre les crimes les plus horribles en toute quiétude car les dévots tartufes sont toujours présents pour accuser d'hérésie ceux qui dénonceraient leurs crimes.

Contester l'impérialisme étasunien, c'est vouloir remettre des juifs dans les chambres à gaz telle est l'horrible forfait dont sont accusés les hérétiques d'aujourd'hui.

 

Le tartufe permet ainsi de couvrir l'expression du Mal en faisant croire qu'il s'agit du Bien convaincu lui même qu'il en est ainsi.

Dévot il est le gardien des pires actions de la tyrannie.

 

 

 

Le Tartuffe d'après Le Journal de Personne

 

 

Le tartufe moderne ou l'homme de gauche.

L'homme de gauche, ou la femme, fonctionne exactement comme un tartufe. Les idées qu'il use à développer vont toujours servir à l'inverse de ce qu'il prétend. On peut en dénoncer quelques unes.

 

Quelques éléments de la doxa du dévot de gauche .

 

1- Il ne faut plus plus de frontières ni de nations.

2- Les puissances «démocratiques» ont le droit d'ingérence contre les tyrans.

3- Il faut lutter contre le terrorisme islamiste véritable fascisme vert.

4- Nous sommes antifascistes.

 

1- Plus de frontières, plus de nations donc plus de guerre, comme c'est simple pour nos dévots, mais malheureusement c'est la fin de la république aussi.


Frontières et nations inscrivent un espace ou un corpus de lois a cours. Ces lois dans cet espace et en démocratie sont l'expression de la volonté du peuple constitué en nation et fondent sa souveraineté. Sans frontières et sans nation point de lois, point de souveraineté du peuple, point de démocratie donc évidemment point de république.


C'est bien ce que recherche la finance mondialiste, plus de lois pour s'opposer à la libre circulation des capitaux, plus de lois sociales pour protéger les travailleurs.

Le « plus de frontière plus de nation » c'est la voie ouverte à la dérégulation et l'exploitation accrue des travailleurs et des plus faibles.

Il n'y a pas eu de guerre en Europe ??

Faux la guerre de démantèlement de la Yougoslavie fût terrifiante, pourtant la Yougoslavie était à l'image de l'Union Européenne constituée de peuples d'origine divers. Si il n'y a pas eu d'autres guerres entre grandes nations c'est du à la guerre froide et à l'équilibre de la terreur, l'Europe de l'Ouest étant soumise aux USA et celle de l'Est à l'URSS.

 

2- Le droit d'ingérence protégerait les peuples contre leur tyran, que c'est beau et que de crimes commis pour cette belle tartuferie.

Pour s'ingérer encore faut il posséder des moyens militaires d'ingérence. Seuls les USA possèdent dans le monde ces moyens et se permettent d'en user abondamment. Ainsi ils s’arrogent le droit de juger seuls qui est un tyran et qui ne l'est pas. Il choisissent leur cible en fonction de leurs intérêts évidemment. 

Nous observons que leur jugement n'est fondé sur aucun critère. La pire dictature saoudienne est considérée comme une alliée avec son affidé du Bahreïn ou le peuple est massacré. Un dirigeant est qualifié de tyran seulement en prétextant que ce dirigeant hostile aux USA a truqué des élections sur la seule et unique affirmation des USA, évidemment chez les amis, des monarchies du golf, comme il n'y a pas d'élections elle ne risquent pas d'être truquées.


Il est simple de fomenter des troubles dans les pays ciblés principalement dans les pays arabes, ou des mercenaires armés vont tirer à la fois dans la foule et les forces de l'ordre afin de déclencher une répression devant être suivie d'une intervention des USA ou de l'une de ses marionnette de l'OTAN. C'est ce qui se passa en Libye, les USA obtinrent un feux vert de l'ONU pour seulement organiser une zone d'exclusion aérienne. Cependant ils en profitèrent pour bombarder des installations civiles, assassiner des dirigeants et assister au sol leurs groupes de mercenaires d'Al Qaïda qui appuyés par des hélicoptères de combat purent venir à bout du dirigeant incarnant l'unité nationale, 1% de la population libyenne perdit la vie en six mois.

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En Lybie massacre de la population noire sub saharienne

 

 

 

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En Libye à Syrte massacre d'opposants


Aujourd'hui la Libye est détruite les opposants au nouveau régime massacrés en masse et les noirs considérés comme liés à l'ancien régime traqués et abattus.

Ce pays autrefois prospère ou chaque citoyen était dans l'opulence est devenu un pays misérable.

Pourtant nos tartufes de gauche sont toujours parfaitement satisfais il furent les complices de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité mais il sont toujours content d'eux.

 

3- Le terrorisme islamiste.

Al Qaïda pour notre tartufe de gauche a fomenté et organisé les attentats du 11 septembre, même si c'est difficile à croire pour le commun des mortels. Mais, il est dans la nature du tartufe de défendre toutes vérités officielles sans se poser de questions. Nos tartufes souvent enseignants s'empressent aussi de persécuter les porteuses de voiles dans les établissements scolaires. Ils croient soutenir en Syrie une révolution contre son « dictateur-qui-massacre-son-peuple », pourtant la Syrie, comme la Libye fut la cible de l'impérialisme étasunien qui a mis ce pays à détruire sur sa liste depuis 2001. Comme pour la Libye, avec ses mercenaires armés il a créé des troubles et fait tirer sur les foules autant que sur les forces de l'ordre.

La Chine et la Russie membres du conseil de sécurité des Nations Unies ont été trompés sur la résolution 1973 n'instituant en Libye qu'une zone d’exclusion aérienne. Ces états n'ont pas voulu rééditer la malheureuse expérience libyenne, ils ont donc mis leur veto à toutes interventions des USA ruinant son espérance et ses plans.


Les USA ont donc choisi d'envoyer en Syrie une grande quantité de mercenaires salafistes takfiristes recrutés dans tous les bas fonds et prisons du monde arabe, mercenaires rémunérés par leur alliés du Qatar pour envahir ce pays y faire le djihad et le détruire.

Ces mercenaires sont hâtivement formés au combat et équipés par des militaires français, britanniques, israéliens et turques, en Turquie pays sous domination étasunienne par l'OTAN. Ces salafistes takfiristes une fois sur place se livrent aux plus horribles massacres envers toutes populations ne suivant pas d'après eux la vrai voie de l'islam. Ils s'en prennent particulièrement aux femmes, qu'ils interdisent de conduire de sortir et de se soigner dans les zones qu'ils arrivent un moment à contrôler.

Les descriptions de leurs exactions qu'ils filment et diffusent sur l'internet sont insoutenables. Pourtant nos tartufes de gauche continuent sans état d'âme de qualifier ces barbares de révolutionnaires romantiques, les mêmes strictement les mêmes qualifiés par ailleurs de terroristes.

 

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Cette femme violée torturée, assassinée et son cadavre exposé dans une rue d 'Alep pour non conformité à le loi « islamique » selon ses tortionnaires qualifiés de « révolutionnaires » par nos tartufes.

 

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Utilisation d'enfants par les « révolutionnaires » de nos tartufes, en haut à gauche un enfant décapite un prisonnier à la machette.

 

 

4- L'antifascisme.

Nos tartufes de gauche aiment évidemment les postures révolutionnaires. Nous sommes quand même rassurés ce ne sont que des postures pour salon, ils aiment jouer à une sempiternelle « guerre d'Espagne » et hurler des «No Passaran !» tonitruants, entre la poire et le fromage en fin de repas.

Le tartufe de gauche est « antifasciste », mais pour bien marquer que ce n'est que de la rigolade il dit qu'il est «antifa».

Cet antifa nouveau genre, ne s'en prend pas évidemment à l'impérialisme et ses exactions, l'impérialisme véritable descend lui du fascisme réel qui sévit en Europe au 20ème siècle, non, ils s'en prend justement aux mouvements anti impérialiste.

Comme par hasard, il soutient le colonialisme israélien et les USA bien entendu selon la rhétorique pour tartufe de gauche suivante : qui ne soutient pas le colonialisme israélien est antisioniste donc pour lui antisémite donc fasciste et par extension celui qui fustige les USA premier allié d'Israël est également fasciste.

 

antifa.jpgLe mouvement « antifa » affecte toute l'Europe, ici en Allemagne le drapeau « antifa » mêlé à celui d'Israël et des USA au cours d'une manifestation de soutient aux massacres de Gaza.

 

 

Nous atteignons maintenant le sommet de la tartuferie avec l'homme de gauche , si Molière fustigeait les hypocrites dévots qui s'écriaient:  «cachez ce sein que je ne saurais voir !» aux moins ils n'étaient pas responsables de massacres. Nos tartufes d'aujourd'hui sont bien pires, ils devraient proférer plutôt la phrase suivante : « cachez ce massacre que je ne saurais voir!».

 

Et l'homme de droite, est il meilleur ou pire que l'homme de gauche ?


Sur le fond il pense la même chose influencé de même manière par la dévotion dominante, le modèle de droite UMP « sarkosien » assume et approuve lui sans état d'âme les horribles exactions de l'impérialisme qui vont dans son mode de pensé traditionnel. Il n'a pas besoin de l'artifice de la tartuferie pour s'aimer.


Le tartufe n'est bien que de gauche.

 

Alors la « gauche » et la « droite », sont-elles unies aujourd'hui dans le même soutient au système qui nous est imposé par les USA ?


Il faut bien malheureusement constater que oui. Ce système composé par l'OTAN, de l'Union Européenne et de l'Euro, qui ruine notre nation par la dette et qui a de fait aboli la souveraineté de la nation donc la république est également promu et soutenu de l'extrême gauche à la droite.

 

Quand j'étais jeune dans les années 60, 70 du siècle dernier, la gauche rassemblait ceux qui voulaient changer la vie, rassemblait les progressistes, les révolutionnaires contre les conservateurs.

Cette fonction traditionnelle de la gauche a disparu en ce nouveau siècle, mais la nature n'aimant pas le vide, ceux qui combattent maintenant ce système qui a détruit nos institutions républicaines et notre souveraineté nationale sont maintenant appelés «Dissidents» ou « Résistants » ils dénoncent et combattent l'impérialisme avec vigueur et travaillent à libérer la France du poids de cet impérialisme incarné ici par l'OTAN, l'Union Européenne et l'Euro.

 

Les dissidents  se moquent bien ne nos tartufes de gauche comme Molière faisait rire de son «Tartuffe ou l'imposteur ».

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18 décembre 2012 2 18 /12 /décembre /2012 11:58

 

ou

La Foi, la Raison et le Doute.



 La vérité fascine l’homme depuis qu’il pense, cette recherche de la vérité suit des processus divers, des arcanes tortueuses, peut se perdre dans des chemins obscurs et s’enliser. Au moment où les pouvoirs s’efforcent à faire prendre aux bas peuples du monde des vessies pour des lanternes il n’est pas inutile de s’interroger sur la meilleure méthode permettant de séparer le vrai du faux.


Ce faux balise la vie des hommes depuis toujours, il est présent pour justifier leur asservissement et organiser leur passivité. Faux dans l'histoire, faux dans le sens des mots, faux dans l'actualité, le faux nous envahi aujourd'hui plus qu’auparavant car une société en déliquescence ne peut que masquer sa réalité qui, si elle était divulguée conduirait les peuples à l'explosion de la révolte.

Le faux pour être crédible doit faire illusion, avancer masquer;  illusion de la démocratie, illusion de la liberté, illusion de la connaissance.

Le faux inverse du vrai s'en attribue le masque, il est assimilable au grand Mythe du Mal qui inverse le Bien.

  Comme le vrai est lui assimilable au grand Mythe du Bien.


Séparer le vrai du faux est bien la seule œuvre transcendantale que l'homme est en droit d'accomplir.

 

 

 

Le Faux et le Vrai vu par Le Journal de Personne

Le Père Noël est une morsure

 


On peut définir plusieurs des chemins qui mènent à la Vérité et en observer la validité. La foi, la raison et le doute font parties de ces voies que l’humanité explore pour tenter parvenir à La Vérité.


La  foi est une croyance aveugle dans une vérité mythique, la foi ne requiert pas de démonstration elle est construite avec des axiomes et des dogmes. Toute religion ne fonctionne que sur une foi.

De la même manière, tout ce qui est considéré comme vrai, a priori, sans démonstration peut être appelé foi, comme il nous ai demandé d'avoir foi dans nos médias et nos politiciens.

La foi dans un mythe commun est vielle comme l’homo sapiens, elle permet de relier les hommes d’un même groupe (religion) et ainsi de les faire agir ensemble, notamment contre un autre groupe, ennemi car ne partageant pas la même foi.



Aristote


Les grecs de l’époque classique se sont les premiers interrogés sur la foi et sa validité Aristote (-384 -322) lui opposa la raison.

La raison aristotélicienne fonctionne sur la logique pure, c'est-à-dire la tentative de démontrer une vérité par l’utilisation d’éléments logiques, quasiment mathématiques comme par exemple : « Et », « Ou »,  « Égale », des inférences comme « j’ai vu un corbeau noir, tout les corbeaux sont noirs», des syllogismes dont le plus connue est: « Tout homme est mortel, Socrate est un homme, Socrate est mortel».

Foi et raison serons depuis Aristote engagées dans une dualité souvent conflictuelle quand la raison pure contredit la foi, notamment dans la religion chrétienne créationniste qui dit: le monde fut créé tandis que la raison Aristotélicienne prétend que le monde est infini, donc n’a pu être créé.


Les précurseurs de l'agnosticisme Avicenne et Averroès.


Cette dualité sera mise en évidence par les aristotéliciens perses et arabes du 12ème siècles, Avicenne (Ibn Sinna 980-1037) le perse et surtout Averroès (Ibn Rushd 1126-1198 ) l'arabo-andalou qui donnera une philosophie supposée, l’Averroïsme. Celle-ci, recomposée par la scolastique parisienne du 13ème siècle en une sorte de d’agnosticisme sera fortement combattue par l’église qui va censurer l’Université de Paris en 1277, le déclin suivra

La raison, mythifiée au 13ème siècle puis au 18ème siècles avec les républicains et les Francs Maçons prend un R majuscule, elle atteint cependant des limites comme outil permettant la description du monde. Elle utilise une rationalité simple voir simpliste, portant facilement à l’erreur grossière. Par exemple l’inférence: «j’ai vu un corbeau blanc, tous les corbeaux sont blancs ».  En effet cette Raison n’utilise pas l’expérimentation, elle est seulement une logique, un concept quasiment mathématique, enfin cette rationalité, comme tout autre est fortement liée culturellement au groupe qui l’utilise ici les européens, la Raison pure peut aisément se transformer en dogme quand elle prétend a l’universalité. Raison et foi s’accordent là parfaitement pour « prouver » l’existence de Dieu comme le fit Raymond Lulle (1232- 1315) au 13, 14 ème siècle et Descartes (1596 – 1650) au 17ème. 

Ce qui va définitivement faire avancer l’humanité ce n’est pas la raison, mais le doute, car seul  le doute engage l’expérimentation pour le lever.

 

Abélard et Eloïse


La mécanique du doute intéresse déjà Aristote tout en n’étant pas le point central de sa philosophie. La théorisation du doute revient à Pierre Abélard (1079 -1142) au début du 12ème siècle qui écrit dans son ouvrage « Sic et Non » qui se traduit par « Le Pour et le Contre » :


« La première clef de la sagesse, c’est une interrogation continuelle, il n’est pas inutile de douter de chaque chose. En effet, qui doute conduit à chercher, qui cherche peut saisir la vérité ».


Puis le même Abélard dit dans son « Dialogue entre un Philosophe, un Juif et un Chrétien » :

« Quelle que soit l’objet de la discussion, la démonstration rationnelle a plus de poids que l’étalage des autorités ».


Cinq longs siècles plus tard, Descartes reprendra les réflexions de Pierre Abélard dans «Le Discours de la Méthode», ouvrage mi philosophique mi scientifique qui définit pleinement une méthode de recherche d’une vérité forcément en suspend puisqu’à la merci d’un doute.

Cette méthode est basée sur l’expérimentation, la reproductibilité, elle est devenu le fondement de la pensée scientifique moderne.


Pourquoi invoquer aujourd’hui les penseurs d’autrefois? Le doute et la pensée rationnelle n’ont jamais été une évidence naturelle pour l’homme, la foi dans un dogme est la pente douce de la paresse et du laisser aller rassurant. Suivre un chef, faire les mêmes gestes que les autres, ne pas se poser de questions, se fondre dans la masse, croire politiciens et médias sont des attitudes de moindre effort.

Ces penseurs ont pris des risques et marqués leur temps. Entre Aristote et Abélard il s’écoule environ 1500 ans et entre Abélard et Descartes 500 ans. Chacun en son temps connu les pires ennuis, Abélard n’eut la vie sauve plusieurs fois que grâce à la promptitude de ses fuites. Descartes du finir ses jours proscrit en Suède, loin de sa patrie ou il mourut de froid.



 Ces penseurs d’autrefois se sont donnés la main par dessus le temps, chacun améliorant la méthode précédente. Abélard au début du 12èmesiècle enseignait la logique aristotélicienne mais en en privilégiant le doute, il fut le fondateur de la scolastique médiévale qui marqua une époque riche en révolution technologique et en progrès. La scolastique fut durement censurée par l’église et sombra mais fut reprise 5 siècles plus tard par Descartes qui la critiqua pour largement s’en inspirer, il la dépassa avec l’exposition de méthodes expérimentales. 

Pourtant le cartésianisme ne cesse d’être aujourd’hui caricaturé, le doute cartésien, vidé de son sens laisse le champ libre aux diseurs de bonne aventure et charlatans de tous poils.


Maintenant la télévision sert chaque soir son sermon et nous exhorte à la foi! Il faut croire!

 

L’ombre islamiste plane sur nos tête, il nous est ordonné de  trembler et surtout de resserrer les rangs. Il y a tout à voir mais rien à comprendre, ayez foi dans vos chefs nous dit-on, ils  pourront peut être vous sauver si seulement vous leur laissez les pleins pouvoirs!


Alors pour avoir un libre arbitre, pour rester un individu, pour conserver son âme et son corps, il n’est d’autre posture que le doute. 

Ce doute est profondément humain puisqu’il permet le progrès car provoque la recherche d’un savoir supérieur et des méthodes plus efficaces.

 

La raison est bien de n’avoir foi que dans le doute, et le faux s'éloignera.

 

 


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11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 14:50

Qu'est qu'un traitre ?

 

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L'armée, la police, la justice ne sont elles pas en train de trahir la France ?

 

 

 

La fonction de l'armée de la république française est de défendre la patrie contre toute agression étrangère qui porterait atteinte à nos institutions à notre constitution républicaine, c'est à dire à la souveraineté du peuple français sur la nation.

Cette fonction se doit de défendre également les intérêts français à l'étranger.

La police doit garantir à l'intérieur des frontières l'application de la loi, assurer le maintient de l'ordre pour que la liberté de chacun ne soit pas affectée.

Le renseignement intérieur doit surveiller l'éventuelle formation de groupements politiques pouvant devenir violents susceptibles de s'attaquer à nos institutions républicaines.

Enfin, la justice se doit entre autre de punir ceux qui travailleraient en intelligence avec une puissance étrangère en œuvrant contre l'indépendance de la France. et la souveraineté du peuple français.

 

Telles sont les devoirs de ces trois institutions régaliennes nécessaires pour assurer l'existence même de la France et le maintient de la souveraineté du peuple français.

 

On voit assurément aujourd'hui que non seulement ces devoirs envers le peuple français ne sont plus assurés, mais que beaucoup de militaires, policiers et magistrats collaborent avec des puissances étrangères coalisées qui ont pour objectif de supprimer la souveraineté du peuple donc la constitution.

 

  Ils ont fait le serment de servir le peuple français.

 

Qu'est ce qu'un traitre ?

 

 

Il y aurait donc trahison !

 

Cette trahison généralisée au sein des forces régaliennes de la république s'est déjà produite dans le passé et les responsables ont été ensuite jugés et punis. Ce qui montre que ce type de trahison est possible.

 

En juin 1940, les armées françaises ne pouvaient plus ternir les fronts face à l'invasion des armées de l'Allemagne nazie. Les députés politiciens français amputés des députés communistes emprisonnés ou en fuite, votèrent les pleins pouvoir au Maréchal Pétain supposé héros de la guerre 1914, 1918.

Celui-ci au lieu d'organiser la résistance à partir des colonies et de l'Angleterre comme le préconisait le secrétaire d'état à la guerre, le général de Gaulle, s'empressa de conclure un armistice avec l'ennemi nazi, puis il suspendit la constitution et abolit la république. Il fit le choix de la défaite pour raison politique.

Le général de Gaulle réfugié à Londres entra en dissidence et appela le 18 juin 1940 tous les militaires français à venir le rejoindre pour continuer le combat pour la défense de la république en déclarant que la France avait perdu une bataille mais n'avait pas perdu la guerre. L'avenir lui donna raison. Peu de militaires le rejoignirent, dans le même temps Leclerc de Hautecloque rassemblait quelques forces en Afrique pour les joindre à celles se trouvant en Angleterre ils fondèrent ainsi les armées de la France Libre sur terre sur mer et dans les airs. Le Parti communiste Français organisa lui la lutte armée intérieur contre l'occupant et finalement rassembla les combattant dans les FTP puis les FFI. Ces deux forces françaises finirent par s'unir pour libérer la France et la faire figurer au rang des vainqueurs.

 

Pétain organisa un pseudo état dépendant des forces d'occupation nazies et enjoignit l'ordre aux forces régaliennes de donner la chasse aux opposants, aux résistants et aux juifs afin de les emprisonner et de les livrer à l'occupant qui leur réservait un sort funeste.

Malheureusement il y eut plus de traîtres que de patriotes parmi ces forces régaliennes et beaucoup traquèrent les résistants, torturaient ceux qu'ils emprisonnaient pour les livrer finalement à l'exécution par les nazis. La police réorganisée par Pétain et ses complices, rafla un grand nombre de juifs qui furent envoyés dans les camps de la mort nazis.

 

Pétain et son régime étaient ils légitimes représentaient ils la France pour que armée, police, justice aient à lui obéir ? Ou bien la légitimité était elle incarnée par le secrétaire d'état à la guerre, le général de Gaulle qui de Londres assurait la continuité de la république ?

 

 

Revenons au cas contemporain pour voir si comme en 1940 des militaires, policiers, et magistrats ne trahissent pas la France en commettant en plus un certain nombre de crimes.

 

Aujourd'hui la souveraineté du peuple français sur la république inscrite dans notre constitution existe elle encore?

Les français peuvent ils décider SEULS de leur destin ?

 

A qui obéissent nos armées et en fonction de quels intérêts agissent elles ?

 

Notre police et son renseignement intérieur traque t-elle de véritables terroristes ?

 

Notre justice a t-elle mis en examen le moindre traître ?

 

Depuis 1949 une série de traités scélérats a progressivement aboli la souveraineté de la nation.

Quels sont ils et comment ont ils été élaborés et signés.

 

Les différentes étapes de la perte de souveraineté du peuple français.

 

Les prémisses

1948 -  Les prémisses de la CEE, le traité de Bruxelles.

1949 - Le pacte atlantique.

L'armée et la ,police française sont totalement soumises aux USA.

1951 - Le CECA .

Le traité instituant la Communauté européenne du charbon et de l'acier(CECA)

1952 - La Communauté Européenne de Défense CED rejeté à l'assemblée nationale par une majorité gaulliste communiste

1957 - Le traité de Rome, la CEE.

1966 - Résistance gaulliste appuyée par les communistes français.

Sortie de l'armée française du commandement intégré de l'OTAN, refus de la France de l'entrée du Royaume Uni dans la CEE, de Gaulle argue que ce Royaume Uni serait le « Cheval de Troie » des USA et que cela porterait atteinte à notre souveraineté.

1973 - Entrée du Royaume Uni dans la CEE, Loi Pompidou Giscard

Loi Pompidou Giscard instituant une possibilité d'emprunt de la France sur les marchés financiers, début de l'endettement de la France auprès des marchés financiers anglo-saxons

1981 - Entrée de la Grèce dans la CEE, puis 1986, entrée de l'Espagne et du Portugal.

 

Fin de souveraineté.

 

1992 - Traité de Maastrich.

Fin de la souveraineté économique des pays de la CEE,

1995 - Entrée de la Suède et de la Finlande dans la Union Européenne

l'UE remplaçe la CEE

1997 - Traité d'Amsterdam, établissement de l'espace Shengen

Fin des barrières douanière des pays de la CE (sauf pour la perfide Albion bien sûre).

2001 - Création de l'Euro,

Privatisation de la monnaie.Fin de l'indépendance monétaire du peuple français.

 2001- Complot du 11 septembre et début de la crise systémique.

Entreprises guerrières des anglo-saxons pour essayer de masquer la crise (comme celle de 29).

14 février 2003 - Tentative de résistance de la France chiraquienne. Discours de Dominique de Villepin à l'ONU.

20 mars 2003 -  Guerres des USA.

Invasion de l'Irak par les anglo-saxons, la France refuse de s'y associer.

 2004 - Entrée de pays de l'ex URSS, Estonie, Lettonie, Lituanie dans l'UE et des pays de l'ancien bloc socialiste, Pologne et Tchéquie.

Délocalisations massives en Pologne et en Tchéquie. Déclin de notre industrie

29 mai 2005 - Référendum français sur une constitution européenne.

Les français rejettent majoritairement ce projet à 55%. Les français pénalisent ainsi l'Union Européennes qui n'assure pas leur protection.

2007 - Entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans l'UE,

Délocalisations industrielles dans ces pays, à très faible niveau de vie. Encerclement anglo-saxon de la Russie.

- Nicolas Sarkozy correspondant de la CIA et du MOSSAD élu par les français faute de mieux.

13 décembre 2007 - Traité de Lisbonne,

Ce traité reprend quasi totalement les termes de la constitution européenne déjà rejetée par les français. Ce traité est ratifié par les élus français contrairement à la volonté du peuple.

Les politiciens français, sous influence anglo-saxonne bafouent la démocratie et la souveraineté du peuple français.

Eté 2008 - Effondrement du système financier international

Suite à la baisse de la valeurs des hypothèques immobilières aux USA.

2009 - 2011 -  Le monde connaît la plus grave crise économique de l'histoire du capitalisme.

Cette crise est évaluée par maint spécialistes comme une crise systémique.

 2011- Réintégration de l'armée française dans le commandement intégré de l'OTAN

Comme au temps des guerres d'Indochine et d'Algérie, les USA sous-traitent à la France les guerres coloniales de Libye et de Syrie à la faveur cette réintégration.

 2012 - L'armée française n'appartient plus au peuple français mais devient un outil dans les mains des anglo-saxons et œuvre à l'encontre des intérêts de la France.

Utilisation par Nicolas Sarkozy de la Direction Centrale du Renseignement Intérieur DCRI à des fins électorales personnelles. Initialement prévue pour contrer l’espionnage étranger et les manœuvres étrangères de déstabilisation de notre pays la DCRI cherche à fomenter des troubles par des opérations permettant la montée de l'islamophobie et de tensions inter communautaires (affaire Merah).

 

Les institutions républicaines sont de fait abolies le peuple français n'est plus souverain contredisant sa constitution.

 

L'anti France est au pouvoir comme pendant les années noires de l'occupation nazie.

 

Cette contradiction entre constitution et réalité a été menée pourtant en pleine légalité, députés et gouvernements ont bien voté ces forfaits ils ont bien été élus par le peuple, même si les non participants aux différentes élections entre non inscrits et abstentions variaient entre 30 % et plus de 50%.
Le Maréchal Pétain avait lui aussi obtenu les pleins pouvoirs après un vote majoritaire et légal de l'assemblée nationale, même avec les députés communistes exclus.

Pourtant la haute cour de justice a bien jugé et condamné à mort Philippe Pétain pour haute trahison, il n'a pas été exécuté car gracié par le Général de Gaulle alors président de la république, ce ne fut pas le cas de ses principaux collaborateurs qui furent fusillés.

 

Le tribunal a jugé que si Philippe Pétain n'avait pas usurpé ses pleins pouvoirs,  il n'avait pas à les utiliser pour collaborer avec l'ennemi et satisfaire et même devancer ses terribles actions contre le peuple français.

En effet, il mobilisa sa police, sa justice et le reste de ses forces armées contre ceux qui résistaient à l'envahisseur, il fit arrêter la population juive pour la livrer aux camps de la mort nazis. Il y avait contradiction entre son pouvoir légal et ce qu'il en fit en contravention avec l'esprit et les lois de la république.

 

Rafle du Vel d'hiv.

rafle-vel-d-hiv-exposition-600x388.jpgDes policiers sous uniforme français commettent un crime contre l'humanité, ils devaient refuser.

 

De la même manière aujourd'hui, les politiciens élus agissent en contradiction avec nos institutions républicaines qui affirment que seul le peuple français est souverain car ils ont aboli les principaux pouvoirs régaliens de la république, comme l'émission de sa monnaie, le commandement de son armée, la garde de ses frontières et le vote des lois ayant cours sur le territoire. Tout ceci abandonné à l'étranger, c'est à dire aux USA via l'OTAN, l'Union Européenne et l'Euro.

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Une trahison hier une autre aujourd'hui

 

Pétain avait aboli la République française sans en référer au peuple français pour offrir le pouvoir aux nazis, il était donc lui et son régime parfaitement illégitimes.

Bien entendu cette illégitimité n'obligeait nullement les fonctionnaires d'obéir aux ordres qui n'étaient en réalité que ceux de l'occupant. Ceux qui obéirent le firent de leur plein gré, par couardise ou par idéologie fascisante, en aucun cas ils ne pouvaient représenter la France et agir en son nom.

Au procès qui a Nuremberg jugea les hauts dignitaires nazis survivant et non en fuite on assura que l'obéissance à un ordre n’annulait pas la responsabilité de celui qui obéissait à cet ordre. Suite a ce procès une charte fut rédigée qui fait foi dans le droit international explicitant que chacun est responsable de ses actes quelque soient les ordres donnés.

 

Les politiciens ont bien dans les faits aujourd'hui abolis la république.

Les forces régaliennes; armée, police, justice sont elles en droit de ne pas obéir à des ordres allant à l'encontre de leur conscience, du droit international et des principes républicains régissant notre nation?

 

Si l'on se réfère aux textes ci-dessous, non seulement il sont en droit de ne pas obéir, mais en obéissant ils engagent leur propre responsabilité en cas de crime de haute trahison, de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.


Certains militaires français ont commis des crimes de guerre en Libye en tuant des civiles, des personnalités politiques, des journalistes et en détruisant des installations civiles comme des lignes électriques, des systèmes d'adduction d'eau, des studios de télévision. Ils ont couverts des crimes contre l'humanité en permettant des massacres de masse de la population noires alors que la résolution 1973 de l'ONU ne permettait que l'établissement d'une zone d'exclusion aérienne.

La commauté internationnale hors du contrôle des USA a d'ailleurs vivement protesté contre ce grave non respect du droit.

 

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Massacre de population noire en Libye couverts par des militaires français.

 

En Syrie le contingent français s’apprête à commettre les mêmes crimes avec en plus le soutient à un terrorisme aveugle désigné sous le vocable d'Al Qaïda.

Déjà plusieurs dizaines de militaires français sont prisonniers en Syrie en dehors évidemment de toutes protections légales.

 

 

Quelques textes édifiant de droit international.

 

http://www.icrc.org/dih.nsf/FULL/350

http://www.dioceseauxarmees.catholique.fr/obeir.html

http://www2.ohchr.org/french/law/armes.htm

http://www.cairn.info/revue-internationale-de-droit-penal-2002-1-page-59.htm

http://www.icrc.org/dih.nsf/FULL/350?OpenDocument

 

 

Aujourd'hui les forces régaliennes françaises sont mises dans l'obligation de trahir leur patrie, tandis que des patriotes comme moi-même sont durement persécutés.

 

La DCRI (renseignement intérieur) c'est à dire l'état des collabos cherche à me ruiner, ne pouvant encore procéder à mon élimination physique, nous ne sommes pas loin d'une situation qui prévalait sous l'occupation nazie.

 

En 1944- 45 les collaborateurs de l'occupant furent finalement arrêtés jugés et punis.

 

L'histoire peut se répéter, le peuple français n'a pas dit son dernier mot, il pourrait reprendre un jour le pouvoir pour rétablir le droit et la justice.

 

 

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