Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
23 septembre 2009 3 23 /09 /septembre /2009 18:24
Par Edmond Defechereux


Vieux rêve des penseurs humanistes de tous poils, vue comme condition de la fin des guerres sur le vieux continent selon certains, l’Europe Unie, qui semblait exister après un démarrage apparemment convaincant, subit depuis quelques mois de fameux revers dans sa construction. Et pourtant la monnaie euro existe, mais est-ce assez pour donner aux gens de tous ces pays de l’Union la conviction d’avoir une véritable identité européenne digne de ce nom?

«L’Europe de papa est morte! », ainsi s’exprimait un député français quelques jours avant les élections européennes du 13 juin 2004. Dénonçant les tares du projet de constitution européenne, qui sera rejeté quelques mois plus tard par la France et la Hollande, ce politicien gaulliste considérait que le grand marché constitué par l’Europe doit être placé sous l’autorité de l’Union des États souverains. S’opposant ainsi à la mise de ce marché sous la coupe d’une Europe Unie fortement intégrée tombant sous domination américaine par la voie de la mondialisation. Les souverainistes, en effet, ne reconnaissent qu’une seule entité politique tangible pour faire l’Europe: les Nations.

À toutes les époques, des hommes politiques ont rêvé d'une puissance européenne pesant d'un seul bloc sur la marche du monde. L'Union européenne est fondée sur l'idée que des pays proches les uns des autres doivent s'entendre, s’unir, même n’en former qu’un seul. Chacun se réjouit de la paix retrouvée et du développement des échanges économiques. On en tire argument pour déduire qu'au nom de cette proximité géographique, ces États doivent fusionner. Or, la globalisation a relativisé la notion de proximité : les Européens s'intéressent maintenant bien plus au reste du monde qu'à leurs voisins.

Selon les pères fondateurs de l’Europe, les nations européennes avaient des intérêts communs qui les portent à s'unir. Ayant intérêt à vivre en paix, elles sont pourtant en concurrence permanente. Chaque État veut conserver la haute main sur des secteurs considérés par lui comme vitaux et défend sa propre identité nationale, linguistique et culturelle.

En politique internationale, ces États poursuivent des objectifs qui leur sont personnels, surtout dans les pays du Tiers-monde.

Les Européens partagent des valeurs communes, les droits de l’homme, mais ces droits dépassent maintenant l’Europe elle-même, car ils sont devenus universels.

L’Europe était donc devenue une nécessité. Malheureusement les divisions entre États européens apportent à ce point de vue idyllique un démenti des plus cruels.

Facile à réaliser à six, l'Europe l’est plus difficilement à vingt-cinq. Comment encore pouvoir arriver à établir une politique étrangère et de défense commune: le conflit irakien l'a bien prouvé. Gros problème de politique internationale: comment arriver à imposer des décisions à la majorité qualifiée, remplacer par l'Union européenne la France et l'Angleterre comme membre permanent au Conseil de sécurité, tout cela serait pure chimère aux yeux de certains spécialistes en politique internationale. Et que dire sur les mésententes des États quant au degré d’ouverture des frontières commerciales de l’Union.
Ainsi donc, l’Europe des Pères fondateurs est bel et bien morte, selon les observateurs, elle aurait épuisé ses effets «comme tout système qui ne correspond plus à l’état du monde».

Si donc une Europe intégrationniste ne répond plus à la donne mondiale ni aux intérêts de certains des États concernés, par contre une autre Europe est possible, pour autant qu’elle ne se substitue pas aux nations la constituant pour en faire un État géant, une super-puissance. Il s’agit du modèle politique de l’Union des États souverains, construite sur base d’un pacte élaboré avec souplesse dans l’intelligence des réalités.

Cette union conserverait le marché économique unique, mais en simplifiant l’hyper-réglementation communautaire, vraiment trop difficile à utiliser.

Il convient aussi de maîtriser la mondialisation sauvage, les délocalisations et les pertes d'emplois. Il incombe la Commission européenne de veiller à une concurrence loyale, sans entraver la politique industrielle des États ni porter atteinte à leurs services publics.

Sont envisageables, des politiques communes, la protection de l'environnement, des normes de sécurité sanitaire garantissant la libre circulation des biens et services, une coordination des transports. La Banque centrale européenne devrait être placée sous la tutelle du Conseil européen qui peut lui adresser des directives.

Ce grand marché doit être placé sous l'autorité de l'Union des États souverains, dont l'objectif est la sécurité collective en Europe. Le pacte des nations devenant le socle d'un Conseil européen de sécurité qui règle les litiges entre les États européens, assure une défense commune de notre continent. C'est là le domaine de la coopération intergouvernementale. Sur une base volontaire, ces États devraient se donner les moyens d'agir ensemble sans contraintes procédurales.

Ce pacte européen n'empêcherait nullement des coopérations renforcées entre États le souhaitant. La souveraineté de la France, libre de poursuivre la défense de ses intérêts en toute indépendance dans le monde, ne serait pas contestée.

À la différence du projet de Constitution, rejeté par la France et la Hollande l’an dernier, le pacte ne limiterait pas les États à l'ambition de l’institution «Europe», mais serait le ciment d'une solidarité croissante des Européens entre eux, tout en sauvegardant l'indépendance de la France et des autres nations dignes de ce nom.

L'instance suprême du pacte en serait le Conseil européen des chefs d'États et de gouvernements, avec une présidence tournante entre les six Grands : Allemagne, Grande-Bretagne, Italie, Espagne, Pologne et France, les autres détenant les présidences de la Commission. Le conseil des ministres assisterait le Conseil européen et contrôlerait la Commission. Le Parlement européen devenant une émanation des parlements nationaux, un véritable Congrès des Nations.

En dehors de ce projet, il n’y aura jamais d’Europe véritable, concrète, si ce n’est en dehors du mythe «Europe» dont semble se satisfaire nos dirigeants.

C’est ainsi qu’un député souverainiste concluait son article sur la question (Le Monde, mardi 1er juin 2004).

Voyons maintenant d’autres aspects du problème, apportant des nuances à ce noir tableau de la naissance de l’Europe Unie.

Selon les adversaires de l’intégration européenne, «le projet de constitution européenne et l’idée même d’une Europe fédérale est une attitude antirépublicaine et antidémocratique qui se moque de l’opinion des peuples et qui tourne à une forme subtile de collaboration avec la volonté de puissance des intérêts supranationaux.» (Alexandre Dorna, professeur de psychologie sociale et politique à l’Université de Caen, décembre 2004).
Selon ce spécialiste, l’enjeu du projet de Constitution n’est pas fondamental pour les Européens, et encore moins pour le reste de la planète. Le véritable enjeu n’est pas d’accepter les lois du marché, mais de les remplacer par un mode de vie qui ne tire pas son énergie du malheur des autres. Le vrai enjeu digne d’être appelé «républicain» est d’arriver à générer l’enthousiasme contagieux des citoyens, afin de les rendre aptes à exercer un contrôle direct sur le pouvoir et ses dirigeants et d’empêcher le renforcement des oligarchies qui brident la volonté citoyenne. Le discours européiste actuel des élites est une idée «nationaliste eurocentriste» (autant de gauche que de droite) qui fait appel au mirage, véritable mythe (dans le sens péjoratif du terme) d’une Europe politique unie face aux États-Unis, mais déjà corrompue par l’internationale de l’argent et l’échec économique du communisme comme système de cumul égalitaire des richesses.
En effet le discours prônant cette union des États européens faisant face ensemble au mastodonte américain est seulement rhétorique, car ceux qui le tiennent n’ont rien d’offensif et ne sont en fait pas partisans d’une vraie alternative face aux U.S.A. Ce n’est, en fait, de leur part qu’une réponse malingre de politiciens pragmatistes fabriquant des programmes à la mesure de leurs ambitions individuelles, et ce dans le cadre plus général d’une mondialisation économique dont leur échappent tenants et aboutissants. Voilà pourquoi l’État nation reste le dernier bastion légitime d’une politique inspirée d’une philosophie morale où la culture humaine est le socle de nos valeurs. La politique dictée par les multinationales mondialisées ne possède aucune philosophie mais seulement des logiques et des mécaniques de pouvoir, dont les pilotes ne réfléchissent pas aux conséquences ultimes de leurs décisions et actions.
Vint alors le fameux moment de la ratification de la Constitution européenne. Tout le monde sait qu’elle a été acceptée par certains pays, sans doute parce que leurs dirigeants y trouvent avantage. Elle a été rejetée par referendum par la France, puis par la Hollande. Certains pays ont évité tout referendum, par exemple la Belgique!
Donner à l’Europe une constitution, c’est bien beau, mais qui ne voit que cela va rendre caduques les constitutions des différents États membres? Une fois adopté, ce texte supprimera en fait la compétence de chaque État sur toutes les matières importantes, puisque la voix de la Commission de Bruxelles sera prépondérante. Une puissance comme la France sera ainsi réduite à la portion congrue, puisque elle ne disposera plus que de 8 % des droits de vote dans un ensemble dominé par des États soucieux de ne jamais déplaire à Washington. Il n’y aurait plus à Paris qu’un gouvernement s’occupant d’affaires sans importance, incapable d’adapter la politique économique et sociale aux réalités françaises suivant les situations et les conditions du moment. Paris devrait se plier aux décisions prises par les tendances européennes majoritaires qui ne pourraient qu’être inadéquates.
Mais qu’est-ce que ce mouvement politique français qui s’oppose à l’intégration européenne et qui s’appelle «souverainisme»? Et sur quoi porte cette souverainetéqu’il revendique ? Le contexte européen réduit ce mot à un seul de ses aspects: le maintien de la souveraineté nationale dans le cadre de la construction européenne, alors que les questions qu'il embrasse sont beaucoup plus larges.
Selon Paul-Marie Coûteaux, son premier théoricien, le souverainisme n'est rien d'autre que «le cœur caché de la politique de la France depuis des siècles, la défense de la souveraineté nationale et populaire, autrement dit la défense du primat du pouvoir légitime sur les pouvoirs de fait, selon la vieille dialectique où s'inscrivit toujours la politique française dans ce qu'elle a de plus constant : la défense, vis-à-vis de l'extérieur, de la souveraineté de la nation face aux hégémonies et aux Empires, et, à l'intérieur, l'affirmation de la souveraineté de l'État face aux féodalités de tous ordres, ainsi que l'illustration d'une civilisation originale dans un monde qui tend plus que jamais à nier l'originalité et la diversité des peuples".
Ce qui, aujourd'hui, assure la paix du monde et protège la pluralité des nations, c'est précisément la Souveraineté.
La Souveraineté est un concept juridique qui, au plan international, place sur le même pied des puissances par nature inégales, et qui, au plan de la politique intérieure, affirme la supériorité du Droit, de la Loi et finalement du Bien commun, ce que Bodin appelle la "res publica", contre les intérêts particuliers et les coalitions intérieures qui cherchent à s’emparer des pouvoirs de l'État. Il est donc une double pensée de l'indépendance : celle de l'État-Nation par rapport aux autres puissances extérieures; celle de l’indépendance d'un État suffisamment détaché des intérêts particuliers pour travailler à ce que commande le Bien commun.
Le souverainisme se trouve au-dessus de toutes les idéologies et de tous les groupes politiques, tant de droite que de gauche, en ce qu'il s'intéresse d'abord à la possibilité même qu'il y ait une politique, un cadre politique, la Nation, et un instrument politique à son service, l'État.
Contrairement à l’Europe des souverainetés, qui existe vraiment, l'Europe des fédéralistes n'a jamais existé et n'existe toujours pas. De l'aveu même de ses propres partisans, elle est une utopie qu'ils sont incapables de décrire avec un peu de précision et dont ils ne peuvent même pas assurer qu'elle existera un jour. Et c’est probablement parce qu’elle n’est actuellement encore qu’un phantasme que chacun peut lui attribuer toutes les vertus. Tandis que l’Europe des souverainistes, réalité tangible, elle, se prête à l’analyse, car elle a existé depuis longtemps. Elle a duré à peu près jusqu’au tournant fatal de 1983: à cette date l’Europe a cessé la fille des nations européennes pour devenir leur ennemie.
Pourtant, pendant environ un quart de siècle, il n'y avait pas eu d'autre Europe que celles des souverainetés nationales. Ainsi en était-il de l’Europe du Traité de Rome. On n’y trouve ni Haute Autorité supra-nationale, ni abandon de la souveraineté. Les créateurs du Marché Commun ont tiré les leçons de l'expérience. Ils en sont revenus à la bonne vieille diplomatie classique. Ils ont fixé le but et l'établissement d'une Union Douanière. Ils en ont précisé les étapes et le calendrier. Puis ils ont assigné leur rôle aux Institutions.
Le Conseil, où siègent leurs gouvernements, est l'unique instance pouvant décider.
Une Commission européenne, composée de personnalités indépendantes, a le monopole des propositions, mais c’est le Conseil qui "dispose". La préséance du Conseil est d'autant plus inexpugnable que la Commission n'exerce ses compétences que dans les limites d'un Traité qui a tranché avec soin les questions de principe et qui, s'il concerne l'économie, ne concerne que ça et rien d’autre. Les États, au contraire, débordent de toutes parts la Communauté qu'ils ont créée. Au Conseil la règle est l'unanimité. Ce système a duré vingt-cinq ans. À l'unanimité les États ont refusé la grande zone de libre-échange, accéléré le calendrier de l'Union Douanière et adopté la politique agricole commune.
La Commission, d'empiètement en usurpation, a tenté de subvertir l'ordre institutionnel du Traité. Mais les États l'ont remise à sa place avec ce qu'on a appelé le "compromis de Luxembourg". Neuf ans plus tard, l'institution du Conseil Européen, placé au sommet de la pyramide des Institutions, est venue confirmer la volonté des États de garder la maîtrise de leur création.
Si on devait ajouter foi à ce que disent les ennemis de la souveraineté nationale, il faudrait imaginer que cette période a été frappée de blocages permanents et marquée de stérilité absolue. Or il n’en a rien été.
C'est cette Europe des souverainistes qui fut l'âge d'or de la construction européenne. Elle n’était donc pas une collection d'États recroquevillés sur eux-mêmes, se regardant en ennemis.
Selon ses adversaires, l’Europe des souverainistes a peut-être correspondu à un stade inévitable de la construction européenne, mais il faut passer désormais à un autre niveau où elle n'a plus sa raison d’être. Il faut choisir entre le progrès de l'Europe et le maintien des souverainetés nationales.
On a accusé la France de se replier sur elle-même. Alors que c’est l’Europe des souverainetés qui a multiplié les échanges commerciaux et créé le Marché Commun. Pourquoi les souverainistes reviendraient-ils là-dessus pour le contester? Pourquoi la France, si ouverte au commerce mondial, se couperait-elle des échanges européens? Alors que ce sont précisément les souverainistes qui sont maintenant les derniers défenseurs du Marché commun et de la préférence européenne.
Autre reproche, plus grave s'il était fondé, fait aux souverainistes : en bloquant les progrès de l'Europe, les souverainistes compromettraient les bases de la paix et de la sécurité de notre continent. C’est faux: c’est là confondre la cause et la conséquence, car la construction européenne n'est pas la cause de la paix en Europe, mais sa conséquence. Ce qui a garanti le continent européen du danger soviétique, c'est l'alliance américaine et la bombe atomique. L'Europe s'est faite sous la protection du NATO. Quant à la réconciliation franco-allemande, elle a été la condition absolue de la construction européenne bien avant d'en recevoir les effets bénéfiques.
Réguler, pacifier, civiliser la mondialisation, voilà ce que devrait être la grande ambition de l’Europe des souverainistes. Au lieu de mondialiser l'Europe, elle viserait à européaniser la mondialisation. Sans négliger de se protéger de ses excès, elle veillerait à les corriger.


Note: la bibliographie du sujet étant trop abondante, nous nous bornons à renvoyer, d’une manière générale, à l’ouvrage en 3 vol. de SEEBACHER et COMPAGNON, L’esprit de l’Europe, qui comporte des études historiques et sur l’histoire des idées. Ce livre existe en traduction roumaine. Voir aussi sur la Toile dans les Archives de Vox Latina le fil adéquat.
Partager cet article
Repost0
17 août 2009 1 17 /08 /août /2009 11:42

Lettre ouverte à mes amis de Face Book




Après deux mois d'activité sur Face Book et ayant accumulé déjà plus de 100 «amis» il me semble intéressant de faire le point et de partager mon opinion avec justement ces nouveaux amis, mes nouveaux amis.

Bien que je puisse écouter souvent de la bonne musique sur Face Book, c'est sur la politique que je m'exprime le plus et que je lis les avis de mes amis.

 

Avec la fin l'association Réseau Voltaire en 2007 en France dont j'étais administrateur, je me suis retrouvé esseulé et orphelin, j'ai donc décidé, étant « accro » à la politique et aux idées de me lancer dans l'écriture d'un blog.

 

Après deux années j'ai trouvé un petit succès avec une vingtaine de visiteurs par jour et une cinquantaine de pages lues, ce qui me donne un « blog rank » de 50 en moyenne je trouve cela pas mal.

 

Sur Overblog, je me suis inscrit aux blogs républicains du Citoyen Thimèle.

Je considérais Face Book pour un gadget servant à des adolescents attardés et ma fille qui est professeur de lettre moderne dans un collège m'en avait dit le plus grand mal, se trouvant en but à des jeunes passant plus de temps sur FB que sur leurs études.

Je me suis laissé entrainé par le Citoyen Thiméle sur Face Book qui fut mon premier ami.

 

J'avais déjà pris fait et cause pour Debout la République pour les élections européennes.

 

Je suis donc agréablement surpris par cet excellent outil de communication qui décuple l'intérêt d'un blog. Aujourd'hui la majorité de mes lecteurs proviennent de FB. Il n'y a que mon épouse que cela mécontente car je passe beaucoup de temps sur ce média.

 

Je suis particulièrement satisfait de mes amis de leur diversité et de leur qualité et surtout de la bonne tenue des débats.

 

Quels sont mes amis divers et variés.

 

Il viennent de plusieurs pays francophones, il y ceux d'Afrique du Nord nombreux surtout de Tunisie ou j'ai des attaches, surtout des femmes particulièrement conscientes et politisées engagées dans la solidarité avec le peuple palestiniens. Il y a des belges, des suisses et des québécois.

Mes amis sont pour beaucoup engagés politiquement, c'est normal, moi aussi.

Il y a ceux de Debout la République les plus nombreux, puis des gens semblant venir d'horizons politiques très différents, communistes, socialistes, verts, chrétiens démocrates, CNI, et Front National a ceux ci j'ajoutent les défenseurs de l'humoriste Dieudonné et de son collègue Jean Marie Bigard je peux également ajouter des organisations constituées comme Solidarité et Progrès de Jacques Cheminade puis Egalité et Réconciliation d'Alain Soral, tient il n'y a pas d'UMP.

J'ai également un groupe d'amis s'attachant à faire éclater la vérité sur l'organisation des attentats terroristes du 11 septembre 2001.

Il y a des musulmans, des chrétiens pas mal d'athée et d'agnostiques.

 

Ceci semble disparate en fait ça ne l'est pas.

 

Je n'ai jamais caché mon appartenance au Réseau Voltaire dont je fut un des fondateurs avec Thierry Meyssan, sachant que cette appartenance pouvait sembler diabolique pour beaucoup ayant eu à subir l'agression des médias pendant nombre d'années, nous fumes traités de gauchistes, de fascistes de complotistes et autre conspirationnistes, d'antisémites de négationnistes et autre révisionnistes. Une bonne vingtaine de livres ont été écrit contre le Réseau Voltaire et une bonne quarantaine d'émissions de télévision nous a cité pour nous rappeler tous ces noms d'oiseaux.

Je craignais vraiment rebuter mes interlocuteurs surtout les gaullistes de DLR, il n'en fut rien et je les remercie pour leur gentillesse et leur écoute.

 

Mes amis, en dépit d'opinions politiques semblant si divers qu'elles pourraient aller jusqu'à la contradiction ont pourtant un point commun, ils s'opposent tous au Nouvel Ordre Mondial et en conséquence sont attachés à ce que la France, ou leur propre pays retrouve une pleine et entière indépendance.

 

Je me permets donc si dessous un résumé en une synthèse de ce que j'ai lu et entendu.

 

En effet tous mes amis n'admettent pas que la crise économique qui nous frappe proviennent d'une fatalité. Chacun voit dans le chômage et la pauvreté qui s'étend, une conséquence de la désindustrialisation de la France amorcée dés les années 80. Chacun a conscience que cette désindustrialisation provient de l'extension de l'idéologie du « free trade » et de l'affaissement de souveraineté des nations qui seule, par la loi pouvait réguler ce capitalisme qui, livré à lui même ne peut que creuser sa propre tombe. Chacun imagine bien que le mondialisme et son avatar local l'européisme ne peuvent que favoriser le moins disant social et salarial et ce faisant assécher les marchés en réduisant les moyens des gens, ceci est un simple bon sens. La crise financière est une conséquence de l'appauvrissement des gens donc de la crise économique et non pas la cause de cette crise. Les nations occidentales ont vécu longtemps à crédit, maintenant il faut payer la note, le crédit étant épuisé.

Chacun peut observer que ce Nouvel Ordre Mondial évoqué régulièrement par notre chef d'état, ce Novus Ordo Seclorum tel qu'inscrit sur les dollars US est une monstrueuse utopie nous menant tout droit à la catastrophe.

D'où provient cette idéologie infernale. Cet idéologie qui maintenant tente de s'appliquer à l'ensemble de la planète est historiquement intimement liée aux anglo-saxons.

Après le seconde guerre mondiale soviétiques et anglo-saxons se sont partagés le monde et chacun, dans sa zone d'influence, sous prétexte de défendre son «camp » a étendu et accentué son pouvoir politique et économique sur ce camp. Pour étendre leur pouvoir soviétiques et anglo-saxons ont limité la souveraineté des états sous leur pouvoir. Je reviendrai dans un prochain article sur les mécanismes de cette souveraineté limitée et comment l'européisme et le mondialisme furent promus à coup de dollars. Après l'effondrement soviétique, les anglo-saxons se sont précipités sur les reliquats de cet empire défunt pour étendre leur influence. Le monde entier s'ouvrait à eux ils imaginèrent de généraliser au monde les techniques d'influence et de subordination expérimentées en Europe depuis 1945 pour soumettre la totalité du monde à leur volonté..

 

Bien évidemment l'organisation et la gestion de ce projet en cours ne peut être démocratique, bien évidemment tous les peuples seraient terrifiés par ces horribles desseins. Bien évidemment une élite principalement anglo-saxonne concocte ce projet de Novus Ordo Seclorum. Think Tank, comme la Rand Corporation, Fondations, comme la Fondation Carnégie, groupes très privés cultivant le secret comme le groupe de Bilderberg ou la Trilatérale et enfin sociétés secrètes comme la Skull and Bone de l'Université ultra élitiste de Yale, puis société ultra secrètes composées d'une poignée d'illuminés anglo-saxons, dont l'idéologie et le projet final, malthusien et eugénique n'est ni plus ni moins que celui du nazisme.

 

Les sociétés secrètes et ultra secrètes sont une habitude dans l'organisation humaine, souvent elles ont été rendues nécessaires dans la lutte contre les tyrannies et despotismes. A l'origine ces sociétés secrètes étaient progressistes les triades chinoises ont été organisées pour lutter contre les envahisseurs occidentaux et japonais. La Franc Maçonnerie a été fondée pour contrer les despotismes royaux comme en Europe et en Amérique, beaucoup de ces sociétés, parmi les plus secrètes ont dérapé de leur projet initial pour comploter contre les démocraties. Le secret et l'ultra secret sont devenus dans nos sociétés une terrible habitude un cancer dénoncé aux USA par J. F. Kennedy. Les services secrets des états deviennent parfois l'essence même de ces états comme le KGB dans l'ex URSS le MOSSAD en Israël ou la CIA aux USA, ces pouvoirs accentués par ce que l'on appel les Services Action, c'est à dire l'intervention directe armée clandestine deviennent considérables. Ces services secrets associés aux sociétés secrètes civiles comme la Loge P2 en Italie de triste mémoire deviennent de graves dangers pour la souveraineté des états et pour la démocratie. Qui aurait entendu parlé des activités des « Stay Behind » et de son Réseau Gladio en Italie sans qu'il ne fut dénoncé en 1990 par le premier ministre italien de l'époque Gulio Andreotti. Avant cette date toute évocation des réseaux « Stay Behind » au service des anglo-saxons aurait déclenché nombre d'accusations de complotisme par les média.

Ces réseau «Stay Behind » ont en France créé l'OAS et tenté par 40 fois d'assasiner le général de Gaulle.

 

Bien évidemment l'évocation de ces organisations secrètes et de leurs complots déclenche chez les chiens de garde médiatiques automatiquement les accusations de conspirationnisme de négationnisme d'antisémitisme (on se demande pourquoi, pauvres juifs). Cet acharnement médiatico politique, cette soudaine colère ne peut qu'interpeler les citoyens et les troubler, trop c'est souvent trop.

 

Parmi les complots étant régulièrement ourdis partout dans le monde par les organisations secrètes anglo-saxonnes, une a particulièrement frappé les esprits par son horreur, celui du 11 septembre 2001. Ce complot voulant être attribués à des fondamentalistes musulmans était destiné a déclencher une guerre des civilisations, à terrifier les peuples afin qu'ils se rendent soumis à ceux faisant bruyamment mine de les protéger. Obtenir la vérité sur les « attentats » du 11 septembre est devenu un élément clé de la lutte contre le Nouvel Ordre Mondial. Cette années de nombreux éléments de preuve sont venus étayer les arguments de ceux qui contestent la version officielle et de nombreux ralliements de personnalités sont venu donner du crédit à cette contestation.

 

 

Rassembler des peuples terrorisés sous la houlette anglo-saxonne tel est le terrible projet de cet ordre nouveau. Attentats certainement mais exploitation de toutes craintes sont les artifices destinés à promouvoir cette gouvernance mondiale gestionnaire de cet ordre. A cet effet tout est bon, la grippe, la fin des ressources, le pic pétrolier, la pollution planétaire tout est utile pour promouvoir la solution finale malthusienne et eugéniste comme le montre le projet Obama de « sécurité sociale » étasunienne.

 

Pourtant mes chers amis ne font pas que de se lamenter ils pensent que les peuples peuvent se défendre contre ces projets diaboliques en s'organisant en nations libres et indépendantes. Ils pensent que des lois respectées pourraient s'opposer aux desseins subversifs puis organiser et réguler économie et industrie afin de satisfaire les besoins propres des nations tout en échangeant et collaborant avec les autres nations libres dans un esprit d'intérêt mutuel.

 

"Souveraineté des nations" tel est le mot d'ordre qui s'échappe le plus des paroles de mes amis. Unissons nous au delà des oppositions traditionnelles droite gauche devenues sans objets, unissons nous sur un projet commun celui de l'indépendance pleine et entière de la France et des autres nations et peuples. Sortons nos drapeaux, référons nous à nos grands hommes qui ont su défendre la France :Gambetta, Clémenceau, Jean Moulin, le général Leclerc de Hautecloque et surtout le général de Gaulle qui a deux reprises a su organiser la France pour qu'elle puisse retrouver son indépendance durant les périodes 1939 1945, puis les périodes 1962 1969.

Ces actions victorieuses sont données en exemple elles montrent que le peuple uni jamais ne peut être vaincu.

 

Voici chers amis, camarades et compagnons ce que j'ai pu tirer de vous c'est extrêmement encourageant et montre que la défense de la France est possible, ceci montre également qu'un réseau de nations souveraines est la seule réponse à opposer au Nouvel Ordre Mondial anglo-saxon.

 

 

NB Quand je parle d'anglo-saxons je parle évidemment de l'oligarchie anglo-saxonne et non des peuples qui sont les premiers à souffir des délires politiques de leur dirigeants autant ceux mis dans la lumière que ceux de l'ombre


Partager cet article
Repost0
6 août 2009 4 06 /08 /août /2009 18:21

Crise systémique globale : Le choc cumulé des trois « vagues scélérates » de l’été 2009
Communiqué public GEAB Spécial Eté 2009 N°36 (16 juin 2009)
16/06/2009


Comme anticipé par LEAP/E2020 dès Octobre 2008, à la veille de l’été 2009, la question de la capacité des Etats-Unis et du Royaume-Uni à financer leurs déficits publics désormais incontrôlés s’est imposée comme la question centrale dans le débat international, ouvrant de ce fait la voie au double phénomène d’une cessation de paiement des Etats-Unis et du Royaume-Uni d’ici la fin de l’été 2009.

Ainsi, à ce stade de développement de la crise systémique globale, contrairement au discours médiatique et politique dominant actuellement, l’équipe de LEAP/E2020 n’envisage pas du tout de reprise après l’été 2009 (ni d’ailleurs dans les douze mois à venir) [1]. Bien au contraire, du fait de l’absence de traitement de fond des problèmes à l’origine de la crise, nous considérons que l’été 2009 va voir la convergence de trois « vagues scélérates » [2] particulièrement destructrices qui traduisent la poursuite de l’aggravation de la crise et vont provoquer des bouleversements historiques d’ici les mois de Septembre/Octobre 2009. Comme c’est le cas depuis le début de cette crise, chaque région du monde ne sera bien entendu pas affectée de la même manière [3] ; mais, pour nos chercheurs, toutes sans exception connaîtront une forte dégradation de leur situation d’ici la fin de l’été 2009 [4].

Cette évolution risque ainsi de prendre à contre-pied nombre d’opérateurs économiques et financiers tentés par l’euphorisation médiatique actuelle.

Dans ce numéro spécial « Eté 2009 » du GEAB, notre équipe présente bien entendu en détail ces trois vagues destructrices convergentes et leurs conséquences. Et notre équipe détaille en conclusion ses recommandations stratégiques (or, immobilier, bons, actions, devises) pour éviter d’être emporté par cet été meurtrier.

Durée (en mois) des récessions US depuis 1900 (durée moyenne : 14,43 mois) - Sources : US National Bureau of Economic Research / Trends der Zukunft

Ainsi, pour LEAP/E2020, loin des « jeunes pousses » (« green shoots ») aperçues depuis deux mois dans tous les coins de tableaux statistiques [5] par les médias financiers internationaux, leurs experts attitrés et les politiciens qui les écoutent [6], ce sont dix vagues particulièrement destructrices pour le tissu socio-économique qui vont converger au cours de l’été 2009, traduisant la poursuite de l’aggravation de la crise et entraînant des bouleversements historiques dès la fin de l’été 2009, en particulier des situations de cessation de paiement des Etats-Unis et du Royaume-Uni, tous deux au cœur du système global en crise :

1. La vague du chômage massif : trois dates d’impact qui varient selon les pays d’Amérique, d’Europe, d’Asie, du Moyen-Orient et d’Afrique 2. La vague déferlante des faillites en série : Entreprises, banques, immobilier, états, régions, villes 3. La vague de la crise terminale des Bons du Trésor US, du Dollar et de la Livre et du retour de l’inflation

Le commerce mondial s’effondre : Graphique 1 : Evolution annuelle des exportations de 15 grands pays exportateurs (1991-02/2009) / Graphique 2 : Evolution annuelle des exportations de 15 grands pays exportateurs entre février 2008 et février 2009 (la taille des cercles reflète le volume des exportations en 2008) - Source : John Mauldin

Ces trois vagues ne sont en fait pas successives comme ces vagues scélérates appelées « trois soeurs » pourtant si destructrices ; elles sont bien plus dangereuses car elles sont simultanées, asynchrones et non parallèles. De ce fait, leur impact sur le système mondial est générateur de dislocation puisqu’elles l’atteignent sous divers angles, à différentes vitesses, avec des forces variables. La seule certitude à ce stade, c’est que le système international n’a jamais été aussi faible et démuni face à une telle situation : la réforme du FMI et des institutions de gouvernance mondiale annoncée au G20 de Londres reste lettre morte [7], le G8 ressemble de plus en plus à un club moribond dont tout le monde se demande désormais à quoi il peut bien servir [8], le leadership américain n’est déjà plus que l’ombre de lui-même qui tente désespérément de conserver des acheteurs pour ses bons du trésor [9], le système monétaire mondial est en pleine désintégration avec les Russes et les Chinois notamment qui accélèrent leur jeu pour se positionner dans l’après-Dollar, les entreprises ne voient aucune amélioration à l’horizon et accroissent leurs licenciements, des états de plus en plus nombreux vacillent sous le poids de leur dette accumulée pour « sauver les banques » et devront assumer une déferlante de faillites dès la fin de l’été [10]. A l’image des banques, d’ailleurs, qui, après avoir soutiré encore une fois l’argent des épargnants crédules grâce à l’embellie des marchés financiers orchestrée ces dernières semaines, vont devoir reconnaître qu’elles sont toujours insolvables dès la fin de l’été 2009.

Aux Etats-Unis comme au Royaume-Uni en particulier, l’effort financier public colossal réalisé en 2008 et début 2009 au seul profit des grandes banques a atteint un tel degré d’impopularité qu’il était devenu impossible au Printemps 2009 d’envisager de nouvelles infusions de fonds publics au profit des banques pourtant toujours insolvables [11]. Il est alors devenu impératif d’orchestrer un « beau conte de fée » pour pousser l’épargnant moyen à injecter ses propres fonds dans le système financier. A coup de « green shoots », d’indices boursiers poussés vers le haut sans fondement économique réel et de « remboursements anticipés de fonds publics », la mise en condition a été effectuée. Ainsi, pendant que les grands investisseurs des monarchies pétrolières ou des pays asiatiques [12], profitant de l’aubaine, sortaient du capital des banques en question, une multitude de nouveaux petits actionnaires y entraient pleins d’espoir. Quand ils découvriront que les remboursements de fonds publics ne sont qu’une goutte d’eau par rapport à ce que ces mêmes banques ont obtenus en terme d’aide public (notamment pour garantir leurs actifs toxiques) et que, d’ici trois à quatre mois au maximum (comme analysé dans ce GEAB N°36), ces mêmes banques seront à nouveau sur le point de s’effondrer, ils constateront, impuissants, que leurs actions ne valent à nouveau plus rien.

Accroissements respectifs du PNB (en vert) et de la dette US (en rouge) (en Milliards USD) - Sources : US Federal Reserve / US Bureau of Economic Analysis / Chris Puplava, 2008

Intoxiqués par les financiers, les dirigeants politiques de la planète vont à nouveau avoir la surprise après l’été de découvrir que tous les problèmes de l’année passée vont resurgir, démultipliés, car ils n’ont pas été traités, mais juste « enfouis » sous des masses immenses d’argent public. Une fois cet argent dilapidé par des banques insolvables, forcées à « sauver » des concurrents en pire état qu’elles-mêmes, ou dans des plans de stimulation économique mal conçus, les problèmes ressortent aggravés. Pour des centaines de millions d’habitants d’Amérique, d’Europe, d’Asie et d’Afrique, l’été 2009 va être une terrible transition vers un appauvrissement durable du fait de la perte de leur emploi sans perspective d’en retrouver un avant deux, trois ou quatre années ; ou du fait de l’évaporation de leurs économies placées directement en bourse, dans des fonds de retraite par capitalisation ou des placements bancaires liés à la bourse ou libellés en Dollar US ou en Livre britannique ; ou bien du fait de leur investissement dans des entreprises poussées à attendre désespérément une embellie qui ne viendra pas avant longtemps.



[1] Pas même de reprise sans emplois (« jobless recovery ») comme essayent de nous le vendre nombre d’experts. Aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en zone Euro, au Japon, ce sera une reprise sans reprise (« recoveryless recovery »), une pure invention destinée à essayer de faire re-consommer des consommateurs américains ou britanniques insolvables et à faire patienter le plus longtemps possible les pays acheteurs de Bons du Trésor US et de Gilts britanniques (avant qu’ils ne décident qu’il n’y a plus d’avenir pour leurs produits aux pays du Dollar et de la Livre).

[2] Les « vagues scélérates » sont des vagues océaniques très hautes, soudaines et qui étaient considérées comme très rares, même si aujourd’hui on sait qu’elles apparaissent au cours de pratiquement toutes les tempêtes d’une certaine importance. Les « vagues scélérates » peuvent atteindre des hauteurs de crête à creux de plus de 30 mètres et des pressions phénoménales. Ainsi, une vague normale de 3 mètres de haut exerce une pression de 6 tonnes/m². Une vague de tempête de 10 mètres de haut peut exercer une pression de 12 tonnes/m². Une vague scélérate de 30 mètres de haut peut exercer une pression allant jusqu’à 100 tonnes/m². Or, aucun navire n’est conçu pour résister à une telle pression. Il existe aussi le phénomène des « trois sœurs ». Il s’agit de trois « vagues scélérates » successives et d’autant plus dangereuses, car un bateau qui aurait eu le temps de réagir correctement aux deux premières, n’aurait en aucun cas les possibilités de se remettre dans une position favorable pour affronter la troisième. Selon LEAP/E2020, c’est à un phénomène de ce type que le monde va être confronté cet été ; et aucun état (navire) n’est en position favorable pour les affronter, même si certains sont plus en danger que d’autres comme l’anticipe ce GEAB N°36.

[3] LEAP/E2020 considère que ses anticipations sur l’évolution socio-économique des différentes régions du monde publiées dans le GEAB N°28 (15/10/2008) sont toujours pertinentes.

[4] Ou, plus exactement, dans chacune des régions, la dégradation de la situation ne pourra plus être masquée par des artifices médiatiques et boursiers.

[5] Il sera d’ailleurs intéressant, en matière de statistiques économiques américaines, de suivre les conséquences de la révision par le Bureau of Economic Analysis des classifications et processus de calcul qui interviendra le 31/07/2009. En général, ce type de révisions a pour résultat de rendre plus complexe les comparaisons historiques et de modifier dans un sens favorable les statistiques importantes. Il suffit pour s’en rendre compte de constater comment les révisions précédentes ont permis de diminuer par 3 en moyenne le niveau d’inflation mesuré. Source : MWHodges, 04/2008.

[6] Les lecteurs du GEAB n’auront pas manqué de constater que ce sont exactement les mêmes personnes, médias et institutions qui, il y a 3 ans, trouvaient que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes ; il y a 2 ans, qu’il n’y avait aucun risque de crise grave ; et il y a un an, que la crise était sous contrôle. Donc des avis d’une très grande fiabilité !

[7] Sauf au niveau régional, où chaque entité politique s’organise à sa manière. Ainsi, profitant de l’effacement politique du Royaume-Uni englué dans la crise financière, la crise économique et la crise politique, l’UE est en train de mettre la City londonienne sous tutelle (source : Telegraph, 11/06/2009). L’été 2009 risque ainsi de mettre fin à 300 ans d’histoire d’une City toute puissante au cœur du pouvoir britannique. A ce sujet, il faut lire le très instructif article de George Monbiot dans The Guardian du 08/06/2009 et surtout prendre le temps de lire le brillant essai de John Lanchester publié dans la London Review of Books du 28/05/2009 et intitulé « It’s finished ».

[8] D’ailleurs qui se soucie encore des déclarations finales des G8, comme celle du G8 Finance du 13/06/2009 (source : Forbes, 13/06/2009), à un moment où chacun agit en fait de son côté : Américains d’un côté, Canadiens et Européens de l’autre, Britanniques et Japonais au milieu, tandis que les Russes jouent un jeu différent ?

[9] La mésaventure arrivée au Secrétaire d’Etat au Trésor américain, Timothy Geithner lors de son récent discours aux étudiants en économie de l’université de Shanghai est à ce titre très instructive : le public de l’amphithéâtre a éclaté de rire lorsqu’il s’est mis à expliquer doctement que les Chinois avaient fait un bon choix en investissant leurs avoirs en Bons du Trésor et en Dollars US (source : Examiner/Reuters, 02/06/2009) ! Or il n’est rien de pire pour un pouvoir établi que de susciter l’ironie ou le ridicule car la puissance n’est rien sans le respect (de la part à l’ami autant que de l’adversaire), surtout quand celui qui se moque est censé être « piégé » par celui qui est moqué. Cet éclat de rire vaut, selon LEAP/E2020, de longues démonstrations pour indiquer que la Chine ne sent pas du tout « piégée » par le Dollar US et que les autorités chinoises savent désormais exactement à quoi s’en tenir sur l’évolution du billet vert et des T-Bonds. Cette scène aurait été impensable il y a seulement douze mois, peut-être même il y a seulement six mois, d’abord parce que les Chinois étaient encore dupes, ensuite parce qu’ils pensaient qu’il fallait continuer à faire croire qu’ils étaient toujours dupes. Visiblement, à la veille de l’été 2009, cette préoccupation a disparu : plus besoin de feindre désormais comme l’indique ce sondage de 23 économistes chinois publié le jour de l’arrivée de Timothy Geithner à Pékin qui jugent les actifs américains « risqués » (source : Xinhuanet, 31/05/2009). Les mois à venir vont résonner de cet éclat de rire estudiantin…

[10] Et il n’y a pas qu’aux Etats-Unis que les actionnaires seront systématiquement lésés par l’état sous prétexte de l’intérêt collectif supérieur, comme le montrent les pertes des fonds de pension qui avaient investi dans les actions de Chrysler ou GM, ou les pressions de la Fed et du gouvernement US sur Bank of America pour qu’elle cache à ses actionnaires l’état désastreux de Merrill Lynch au moment de son rachat. Sources : OpenSalon, 10/06/2009 / WallStreetJournal, 23/04/2009. Au Royaume-Uni, en Europe et en Asie, les mêmes causes produiront les mêmes effets. La « raison d’état » est depuis toujours l’excuse la plus simple pour justifier toutes les spoliations. Et les crises graves sont propices pour invoquer la « raison d’état ».

[11] En Allemagne, un problème similaire se pose du fait de l’élection nationale de Septembre prochain. Après l’élection, les problèmes bancaires du pays feront la une des médias, avec plusieurs centaines de milliards d’actifs à risque dans les bilans des banques notamment régionales. On est loin de l’ampleur des problèmes des banques US ou britanniques, mais Berlin va sans aucun doute devoir faire face à des faillites potentielles. Source : AFP/Google, 25/04/2009. Et aux Etats-Unis, les banques aidées par l’état fédéral ont tout simplement diminué leurs prêts à l’économie alors qu’elles étaient censées faire le contraire. Source : CNNMoney, 15/06/2009

[12] Sources : Financial Times, 01/06/2009 ; YahooFinance, 04/06/2009 ; StreetInsider+Holdings/4656921.html] , 15/05/2009 ; Financial Times, 01/06/2009

 

 

 Article complet téléchargeable en pdf

 

 

Partager cet article
Repost0
5 août 2009 3 05 /08 /août /2009 17:25
J'éberge ici l'expression d'un ami généralement trés bien informé voulant rester dans l'anonymat pour raisons professionnelles.

Tous les documents comportant des liens en bas de page sont à lire pour comprendre.


Voici les FAITS aujourd'hui ETABLIS :

I - CRISE MONDIALE
(d'abord boursière, bancaire et financière, puis, monétairé, économique, sociale,  et enfin politique et géopolitique) :

Crise boursière, financière : 2008-2009, 1ère étape,

puis aujourd'hui monétaire et étatique : 2009-2010, 2ème étape (effondrement  programmé du dollar ?)

Dès aujourd'hui l'état de Californie, l'état où le revenu moyen par tête est le plus élevé aux Etats-Unis, EST EN CESSATION DE PAYEMENTS depuis environ trois mois, et ne peut plus assurer son budget qu'en émettant des bons IOU "I Owe You" qui sont des reconnaissances de dettes sans valeurs.
Les etats voisins vont suivre dès cet été la Califormnie dans sa déclaration de faillite.

Les développements à terme de cette situation catastrophique sont imprévisibles pour les vrais décideurs comme pour les responsables du gouvernement des Etats-Unis.

C'est pour la rentrée 2009 que les experts prévoient l'explosion en série des bombes financières à retardement (en particulier l'effondrement du marché obligataire).

C'est donc à la rentrée 2009 que va s'ouvrir la seconde étape si redoutée de la CRISE mondiale : la crise monétaire et le risque d'effondrement du Dollar, et l'émergence possible d'une nouvelle monnaie (l'Amero ?)

http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=email_en&sid=aucooSmI6UQQ
Les grands medias restent bien entendu, complètement muets, ou très discrets sur ces sujet majeurs et brûlants.



II - La PANDEMIE H1N1 MONDIALE et la VACCINATION UNIVERSELLEMENT OBLIGATOIRE (Niveau 6 OMS)

La Grippe porcine mexicaine est apparue soudainement au Mexique voici quatre mois.

Très vite les autorités de l'OMS ont annoncé un risque de pandémie mondiale en déclarant le niveau 5 d'alerte mondiale, en passe aujourd'hui de passer au niveau mondial au niveau 6 (dernier niveau dans l'échelle des plans de protection préconisé aux gouvernements par l'OMS ).

Les origines réelles de l'apparition subite de ce virus H1N1 atypique au Mexique sont aujourd'hui tès fortement mises en cause dans le monde des spécialistes de la question dont plusieurs (ainsi que le renseignement de la Fédération de Russie) dénoncent une fabrication artificielle en laboratoire des gènes de ce virus (qui présenterait certaines séquences du génome humain), en mettant en cause en particulier les laboratoires de guerre bactériologique du Pentagone (comme pour la célèbre affaire de la diffusion "terroriste" de l'"Anthrax" en 2001 aux Etats-Unis, dont il est avéré aujourd'hui que les souches provenaient du laboratoire secret de Fort Dietrich aux Etats-Unis, dépendant du département de guerre bactériologique du pentagone, laboratoire sous contrôle de la CIA) .

Les gouvernements des Etats-Unis et du Royaume-Unis, suivis par les gouvernements de l'Union Européenne, dont le gouvernement Fillon2 de Nicolas Sarkozy, proclament officiellement avoir d'ores et déjà tout préparé et tout mis en place pour déclarer sans délai le niveau d'alerte 6 de l'OMS de protection contre la pandémie H1N1 mondiale, et promulguer sans délai les mesures spéciales préconisées par l'OMS dans ce cadre d'une alerte de niveau 6, dont la vaccination OBLIGATOIRE de toute leur population, et la préparation des morgues et des cercueils prévus dans ce cadre d'une pandémie mondiale de niveau 6 OMS.

Il est clair que si la situation d'alerte pandémique mondiale de niveau 6 de l'OMS devait être officiellement déclarée par les gouvernements anglo-saxons, européens et occidentaux pour la rentrée 2009 (octobre ou novembre, voire avant), cela aura pour premier effet :

d'occuper aussitôt exclusivement et massivement TOUS LES MEDIAS  (la CRISE étant oubliée)

permettra aux gouvernements de faire passer et faire accepter toute une série de mesures spéciales réglementaires et législatives (voire en France par voie d'ordonnances extraordinaires) dans des domaines très variés, y compris dans les domaines monétaires et financiers.

PERSONNE NE SEMBLE SE PREOCCUPER DE CETTE EXTRAORDINAIRE COINCIDENCE DE CALENDRIER CENTREE SUR LA RENTREE 2009 ENTRE :
 
LES ECHEANCES PREVUES DU DEVELOPPEMENT DE LA CRISE MONDIALE d'une part, ET d'autre part

LES ECHEANCES DE LA DECLARATION D'ALERTE MONDIALE DE NIVEAU 6 DE l'OMS ET LA DECLARATION DE LA VACCINATION UNIVERSELLE ET OBLIGATOIRE FACE A CETTE PANDEMIE SOUDAINE ET TRES SUSPECTE DU VIRUS H1N1 DE LA GRIPPE PORCINE MEXICAINE.

UNE TELLE COINCIDENCE EXTRAORDINAIRE NE SAURAIT EN AUCUN CAS AVOIR ECHAPPEE A TOUT LE MONDE :

MAIS BIEN ENTENDU LES ABOMINABLES GRANDS MEDIAS OCCIDENTAUX N'EN SOUFFLENT MOT !!!


Document 1
Document 2
Document 3
Document 4
Document 5
Document 6
Document 7
Document 8

Partager cet article
Repost0
2 août 2009 7 02 /08 /août /2009 18:12

Que faire?

 

 

Cette question était posée par Lénine dans un livre célèbre qui en avait le titre. Lénine y présentait en 1902 des propositions concrètes sur l'organisation et la stratégie à suivre pour un parti révolutionnaire.

Il ne s'agit plus pour nous d'établir la dictature du prolétariat, on a vu ce que cela a donné, mais il est temps de se poser cette question face au désastre économique et humain qui se joue sous nos yeux inquiets. Nous ne pouvons rester sans rien faire, l'homme a toujours su faire pour assurer son développement, alors aujourd'hui que faire?

 

État des lieux.

 

Nos gouvernants, nos maîtres, ceux que l'on écoute, ceux pour qui l'on vote, ceux qui ne tiennent pas compte de nos votes quand le résultat ne les satisfait pas, ceux qui détiennent «l'information » , ceux qui sont toujours prêts à donner des leçons, ceux qui nous disent: « on a pas assez bien expliqué» quand le peuple ne les comprend plus, ceux de la nomenclature UMPS Modem Vert, ceux qui possèdent tous les pouvoirs depuis 40 ans, ceux là savent que faire: continuer pareillement.

Certes ils sont inquiets et ils commencent à s'apercevoir que quelque chose ne va pas et se posent quelques questions basiques sur l'avenir de cette planète. Au sein de cette nomenclature, aveuglée par l'idéologie anglo-saxonne, une famille, les Verts a des idées, les autres non. Alors émerveillés par tant de science et de volonté , ce beau monde applaudit. La fabuleuse découverte ne notre nomenclature verdie est: si le monde va au gouffre et qu'il est impossible de changer cette funeste direction, il suffirait de ralentir ce processus catastrophique voir de l'arrêter juste au bord et tout ira pour le mieux. Personne évidemment parmi cette docte assemblée ne songe à changer de direction. Les uns telle une nuée de lemmings courent au suicide collectif les autres un peu plus conscients clament: « Et si l'on ralentissait la course! Voir à l'arrêter si possible!»

 

Cette fantaisie utopique n'est pas nouvelle et l'invention verte n'en est pas une. Face à l'inquiétude du lendemain le réflexe de tout arrêter s'est toujours imposé pour certains. Je n'ai pas assez d'espace dans ce court article pour exposer toutes les idéologies conservatrices que l'homme a pu inventer dans son histoire pour calmer ses angoisses du futur, mais celles-ci disent toutes la même chose: ne pas déranger le cours des choses, que l'on nous dise que ce cours des choses appartient à dieu et ne peut être détourné, c'est le destin ou appartient à une nature mythifiée dont l'écologie ne pourrait souffrir l'intervention humaine. Religions et mythes s'associent toujours pour freiner le progrès de l'humanité, et l'humanité elle même, car l'homme sans progrès ne peut qu'abandonner son caractère humain pour ne redevenir qu'un animal.

Les prurits conservateurs fleurissent en général quand ça va mal. Quelques exemples déjà cités dans d'autres articles.

 

La fin du 13 ème siècle qui voit le boom économique de deux siècles passés s'essouffler et mal tourner. C'est la condamnation de l'Université de Paris par l'église, cette université était jugée hérétique et pro arabe (avéroïste) tient déjà! Puis on commença à brûler des tas de gens dont une grande majorité de femmes pour sorcellerie, femmes jugées responsables de tout les malheurs, cette folie ne s'arrêta qu'au 18 ème siècle et pas partout. Fin du 18ème début du 19 ème siècle ce fut l'anglais Thomas Malthus dont les imputations et conclusions sont extraordinairement proches de nos « écolo » modernes, manque de ressources, accroissement de la démographie la solution, la décroissance.

 

Son idéologie sera longtemps envisagée avec bienveillance par l'impérialisme britannique. Puis dans les années 60 ce fut la Club de Rome qui préconisait une croissance zéro. Avec la fin du « communisme » politique et la divine surprise des anglo-saxons c'est Francis Fukuyama qui s'y colle, lui son truque c'était la fin de l'histoire, rien que ça. Le capitalisme financiarisé avait gagné sur le « communisme », c'était terminé on arrêtait tout, même l'histoire. Tous les pouvoirs se pâmaient devant tant de science. Plus c'est gros et imbécile... on en a entendu parler longtemps. Toujours la même idée ne pas déranger les nomenclatures , « ça marche, on tient le manche on ne va pas le rendre avec des idées saugrenues comme «l'histoire en marche» et les révolutions qui vont avec ».

On comprends aisément par pur bon sens que toutes idées conservatrices, malthusiennes, de décroissance ou de fin de l'histoire ne peuvent que satisfaire les pouvoirs en place qui eux ne veulent surtout rien changer au cours des choses, juste le freiné pour qu'il dure plus longtemps.

Il ya donc une conjonction évidente aujourd'hui entre l'idéologie développée par les Verts et l'idéologie anglo-saxonne qui tient le monde. Une «join venture» s'est crée de fait, ils sont alliés.

Cette conjonction revêt différents aspects politiques, quelques descriptions parmi les plus importantes et les plus pernicieuses.

L'opposition aux nations légales: Anglo-saxons et Verts sont adversaires des nations légales (Etats-nation pour certains). Aux nations légales et politiques ils veulent substituer de pseudo nations ethniques. Ainsi, les Verts européens ont un groupe parlementaire commun avec l'ALE, l'Alliance Libre Européenne au parlement de Strasbourg qui représente tous les mouvement séparatistes en Europe. Cette volonté des Verts de soutenir les séparatismes dans le monde trouve un allié Anglo-saxon pour déstabiliser les états légaux et de les morceler afin d'y établir leur pouvoir. Ils ont détruit la Yougoslavie avec les drames que cela a comporté, ils soutiennent également le Dalaï Lama et les séparatistes chinois et au vu de leur carte ils ont pour objectif de dépecer la France républicaine et laïque.

Le malthusianisme évoqué plus haut, d'origine anglo-saxonne, préconise la décroissance partout dans le monde, décroissance des populations misérables dont la multitude est perçue comme un danger de révoltes et de révolutions. On ne sait quel complot est prévu pour que la mortalité de cette multitude s'accroisse comme le préconisait Malthus. La décroissance doit également être industrielle car la finance selon le dogme anglo-saxon doit pouvoir remplacer avantageusement une industrie toujours pleine de dangereux ouvriers promptes à la révolte.

« La finance est l'industrie de demain car elle n'utilise pas de ressources naturelles de manière intensive », telle est l'utopie évoquée par M. Bryan Scott-Quinn responsable du programme d'étude bancaire britannique, cité par Le Monde le 10 juin 2009.

 

 

Une idéologie venue d'ailleurs.

 

Nous savons que l'idée d'une Europe fédérale a été promue et largement financée par la CIA

http://www.facebook.com/ext/share.php?sid=134258435357&h=Nq738&u=RFBem&ref=mf

Cette volonté est aisément compréhensible, il fallait conforter le pouvoir anglo-saxon en Europe afin de détruire les Partis Communistes et faire face à l'URSS. A cette fin il fallait également détruire l'indépendance des nations européennes en détruisant les états légaux. L'idée d'une supranationalité européenne des Verts afin d'y établir des « régions » ethniques rejoint celle des pan germanistes allemands qui verraient ainsi l'influence germanique croitre c'était également l'idée nazi d'une « Gross Europa » découpée en région (voir la carte des Waffen SS). Cette idée est également et étrangement celle des Verts ALE. Cette Europe supranationale a encore la vertu de faciliter le « libre échange » autant au sein de l'Europe que dans le monde en substituant les lois nationales de protection aux lois « européennes » mondialisantes.

 

L'idéologie verte tend à devenir l'idéologie officielle ne notre nomenclature déjà acquise aux idées anglo-saxonnes, elle présente un aspect honorable pleine de bonnes intentions, le bourgeois peut s'y reconnaître autant que le militant de gauche, cette idéologie est fédératrice et mobilisante. Le Dalaï Lama devient une icône commune présentant une noble cause et Nicola Hulot éternel vacancier est toujours en partance pour quelques coins du globe pour nous fait pleurer sur une nature dépourvue d'humains.

En face d'eux des nationalistes vociférant leur marseillaise avec leur sang dégoulinant de leur chanson choquante et politiquement incorrecte font pâle figure et ont fini marginalisés, le candidat gaulliste au dernières élection faisant moins de 2% des voix.

Je ne tiens pas à critiquer ici le militant écologiste, prendre soin de la planète pour les générations futures est une bonne idée, le militant est plein de bonnes intentions dont l'enfer est généralement pavé. Moi-même plein de bonnes intentions j'ai été militant communiste et je n'ai pas de leçon à donner aux gens. Simplement je critique un corpus idéologique qui, en conjonction avec celui des anglo-saxons devient parfaitement dangereux.

Quand les petites infamies rencontrent les grands desseins le monde peut craindre la catastrophe.

 

Un responsable le «free trade».

 

Beaucoup de mes compatriotes on conscience de la situation et du danger. Chacun peut se laver de l'idéologie ambiante et dominante qui colle à la peau pour s'apercevoir que le Roi est nu et qu'il faut faire d'urgence autrement.

Chacun peut comprendre qu'une entreprise en Inde fabriquant des biens de consommation d'usage courant comme des vêtements avec des ouvriers revenant à 100 € par mois vendra bien moins cher qu'une entreprise française dont les ouvriers reviennent à 2500 € avec les charges. Cette entreprise indienne prendra tous les marchés et fera beaucoup de bénéfices elle pourra ainsi investir et en faire encore plus. Ainsi toutes les entreprises françaises de textile ont disparu mettant au chômage des milliers de gens. Comme pour le textile qui a commencé, ce sont des centaines d'autres produits qui ont pris le même chemin dans des domaines de technologies élevées, comme l'informatique, l'équipement automobile et même l'équipement aéronautique avec notamment l'implantation de Meyssier Dauwty en Chine qui fabrique les trains d'atterrissage d'Airbus. Nos idéologues avaient pourtant affirmé que nous ne laisserions à ces pays de bas salaires que des fabrications à faible valeur ajoutée et que nous nous réserverions ceux à forte valeur, comme les Airbus les TGV et autres fusées Ariane.

Ce pari fou était stupide, car on voit mal tous les travailleurs français ne fabriquer que des Airbus, des TGV et des fusées à moins d'en inonder le monde. Déjà Airbus représente 40% des avions de ligne dans le monde. Le marché est saturé de plus rien ne peut aujourd'hui empêcher indiens et chinois de fabriquer des avions de ligne, ils en ont aujourd'hui les moyens technologiques.

Alors évidemment on peut acheter une paire de chaussure chinoise pour 10 € cela grève moins le budget, on peut donc être payé moins cher et tenter de faire concurrence aux chinois. Dans cette spirale déflationniste, c'est toute la société qui s'appauvrit. A des produits à bas prix suivent des bas salaires et des produits à bas prix et des salaires plus bas encore. En important des vêtements d'Inde on importe avec leur niveau de vie et dans dix ans on ramassera les cadavres dans les rues au petit matin à Paris comme à Calcutta.

On peut également parler des nouvelles technologies. Jusqu'à présent, toutes nouvelles technologies provenait des pays occidentaux, ceux-ci commençaient à les appliquer dans de nouveaux produits et commençaient à les vendre puis à en abandonner la fabrication, moyennant de confortables royalties au chinois ou aux indiens. Ce fut le cas par exemple des téléphone portables ou des cartes à puce.. Cependant la recherche et développement de produits nouveaux est une démarche ne pouvant être dissociée des industries chargées les mettre en oeuvre. Les savoir faire scientifiques, technologiques et industriels se complètent et vont de paire. En supprimant l'industrie on supprime également le développement de produits nouveaux et la recherche développement. Déjà les technologies chinoises et indiennes ont rattrapé les technologies occidentales et il faudra moins de dix ans pour que des innovations technologiques n'émergent de ces pays, nous réduisant à l'état de sous développement.

 

Ce tableau fort sombre a une cause: le libre échange aujourd'hui, nous avons moins de dix ans pour faire autrement et inverser la tendance.

 

Une solution moderne, naturelle et efficace un réseau de nations souveraines.

 

Les anglo-saxons ont toujours eu pour objectif de standardiser le monde d'y imposer leur sous culture et leur pouvoir, leur action politique commence toujours avec Coca-cola, Mac Donald et Hollywood.

  En 2000 l'un de leurs « Think Tank » l' American Enterprise Institut a décrit leur intention dans un texte : « Project for a New American Century » dans ce texte ils ne cachaient pas leur volonté de dominer les autres nations du monde.

Leur modèle est l'uniformité avec une gouvernance mondiale évidemment dirigée selon leurs intérêts.

Un autre modèle d'organisation du monde, moderne et efficace doit leur être opposé, celui du réseau des nations. Certain d'entre vous proches des milieux de l'informatique ont peut être entendu parlé de la programmation dite «orientée objet» ce type de programmation efficace offre un modèle d'organisation pour toutes sociétés ou entreprises. De quoi s'agit il. Toute organisation complexe dans la nature est composée de la sorte, notamment l'organisation biologique. Des cellules s'agrègent entre elle formant un tissus. Chaque cellule est indépendante elle possède des flux d'entrée et de sortie. Quand le système se complexifie il peut se trouver que des cellules se spécialisent. Certaine produisent de l'insuline d'autres de l'énergie mécanique. Dans un tissus si une cellule meurt ou dysfonctionne cela n'affecte pas l'ensemble. En programmation informatique complexe on procède d'une façon identique. On fabrique une multitude de procédures / cellules simples, on les assemble dans une procédure plus complexe et ainsi de suite. Si quelque chose ne fonctionne pas on ne remplace que la procédure / cellule incriminée. Dans ce paradigme chaque cellule procédure est indépendante des autres, l'intérieur peut être une « boite noire ». Il y a une porte d'entrée et une de sortie. Si l'énergie qui sort est plus importante que l'énergie qui entre la cellule meurt.

 

Dans un monde de nations indépendantes et souveraines, chacune serait libre de s'organiser à sa guise et de contrôler ses flux d'entrée et de sorti afin de les égaliser. Chacune des nations serait libre d'offrir salaire et protection sociale qui lui convient. Chacune serait libre d'acheter et de vendre aux autres nations ce dont elle a besoin et de ne pas acheter ou de taxer ce qui ne lui convient pas.

On voit bien que ce modèle d'organisation, le réseau ou chaque nœud est indépendant, s'impose à l'esprit, il est moderne et efficace. Si une nation sombre elle ne peut entraîner le monde. Aujourd'hui les anglo-saxons sombrent ils entraînent le monde.

 

Récupérer notre souveraineté.

 

Rien ne peut être envisagé sans récupérer notre souveraineté et d'aider les autres nations à en faire de même, ensuite nous pourrons voir entre nous ce qu'il convient à notre pays.

Récupérer notre souveraineté c'est sortir de toutes organisations supranationales qui décident à notre place. Sortir de l'OTAN qui ne défend pas les intérêts de la France, dénoncer les traités de Lisbonne et de Maastricht. Rétablir des barrières douanières, équilibrer nos échanges, c'est à dire acheter autant que l'on vend, c'est simple ma mère qui gérait le budget familiale faisait pareil on ne dépensait que ce que l'on avait, elle aurait pu aisément remplacer Christine Lagarde. Établir des rapports commerciaux simples avec les autres nations, acheter à chaque nation autant qu'on lui vend, après c'est fini. Et puis taxer, taxer en fonction de la façon dont le produit est élaboré afin de rétablir une libre concurrence. En effet si un produit est fabriqué en payant des salaires plus bas que les nôtres et avec une protection sociale moindre c'est de la concurrence déloyale, donc un produit à taxer. Taxer en fonction de la provenance éloignée du produit, voilà une taxe carbone efficace, plus le produit vient de loin plus il est taxé. Cela évite de manger des tomates ou des petits pois du Chili ou de Nouvelle Zélande cela favorise nos producteurs et évite la pollution par les transports. Que chacun mange ses propres légumes ils n'en seront que meilleurs.

Le système bancaire est en faillite et les entreprises ont besoin des banques, nationaliser les banques et réorganiser les prêts.

Sortir de l'imposition du dollar comme unique monnaie de transaction car l'unique dollar pour le commerce international place de fait ce commerce sous le contrôle et le pouvoir des seuls USA.

Toutes ces actions nécessaires pour notre pays semblent evidentes et sont issues d'un simple bon sens, pourtant elles ne s'appliqueront pas facilement.

 

Critiquer sans cesse l'idéologie dominante.

 

Pour convaincre notre peuple de prendre en main son destin et de confier le pouvoir aux forces nationales et républicaines, il faudrait vaincre l'idéologie dominante, celle qui nous est abreuvé par la nomenclature politiquo- médiatique. Cette idéologie nous vient de l'étranger, produite par les anglo-saxons, elle bénéficie de tous les canaux d'informations, de toutes les institutions politiques ou presque et de tous les a priori. Cette idéologie est le parfait opposé à l'idéologie française pour laquelle les nations sont politiques et légales et doivent être souveraines. Nos politiciens ne font que répéter cette idéologie anglo-saxonne allogène en essayant de nous faire croire qu'il n'y a pas d'autres solutions que de se soumettre au mondialisme et au communautarisme ethico-religieux.

Pourtant les dirigeants politiques anglo-saxons sont des criminels ils fomentent guerres sur guerres. Regardez ce qu'ils ont fait de la Yougoslavie, regardez ce qu'ils ont fait de l'Irak ou les sanglants attentats communautaristes se succèdent. Ils ont entrepris d'établir le chaos sur terre en ayant fabriqué de toute pièce une « guerre des civilisations» à partir d'attentats qu'ils ont organisés et imputés à des musulmans selon une technique qui leur est propre, celle des actions qu'ils appellent «fals flag» (faux drapeau), enseignées dans les écoles de guerre.

Demander sans relâche que soit révélé la vérité sur ces attentats notamment celui du 11 septembre 2001, c'est entreprendre surement le déclin de leur idéologie et son abandon par notre nomenclature politico-médiatique.

Cette demande de vérité est absolument stratégique rien ne pourra être entrepris sans que ce voile ne soit levé.

Opposons leur sans cesse les idées produites historiquement par notre pays, de Montesquieu à de Gaulle, de l'abée Seyes à Gambetta et au petit père Combes. Ces idées de république de laïcité de souveraineté nationale sont les idées de la France mais elle représentent également un modèle pour un monde pacifié et prospère.

Assumer sans complexe d'être la France, sortir notre drapeau, combattre notre adversaire anglo-saxon avec détermination.

 

Unir les républicains nationaux.

 

Et puis il faut s'unir et en finir avec la multitude des groupuscules nationalistes et républicains qui pensent en gros la même chose, il faut s'unir en dehors de tout esprit de clocher, dans l'esprit de la résistance et du Conseil National de la Résistance car c'est bien d'une résistance qu'il faut organiser, il s'agit bien de l'avenir de notre nation.

 

 

S'unir sur quoi? Notre pays possèdes certaines valeurs historiques émergées de la Résistance au fascisme. Ces valeurs communes doivent pouvoir rassembler tous les nationaux républicains le plus largement possible. L'image du Général de Gaulle avec a ses côtés celle de Jean Moulin pour la gauche et celle de du Général Leclerc de Hautecloque pour la droite.


L'initiative de Nicolas Dupont-Aignant doit pouvoir s'étendre et devenir autour de l'idée gaulliste une fédération de mouvements et parti nationaux républicains sur un programme commun dont le but essentiel serait de recouvrer la souveraineté du peuple français sur leur nation.

 


Vive la Nation vive la France.

 

Partager cet article
Repost0
21 juin 2009 7 21 /06 /juin /2009 22:21

Pourquoi la décroissance



« La finance est l'industrie de demain car elle n'utilise pas de ressources naturelles de manière intensive », telle est l'utopie évoquée par M. Bryan Scott-Quinn responsable du programme d'étude bancaire britannique, cité par Le Monde le 10 juin 2009.


Les anglo-saxons c'est à dire les britanniques impériaux puis à leur suite les USA ont toujours puisé dans les idées en cours celles qui pouvaient aller dans le sens de leurs intérêts. Alors ils les propulsent en tant qu'idéologies dominantes avec leurs formidables moyens de propagande et de pression. Ce fut toujours le cas des idées malthusiennes de décroissance car pour réaliser des profits avec leurs techniques financières nul ne leur ai besoin de classe ouvrière dangereuse pour leur pouvoir sur le monde.


Faire des profits sans usines et sans ouvriers voilà leur sublime utopie.


Dans cet ordre d'idée, l'idéologie de la décroissance vient de refaire surface. Cette utopie n'est pas neuve, elle revient d'une façon récurrente développée par l'effroi de certains face a l'évolution de l'humanité.

C'est une utopie car irréalisable touchant au cœur même de l'essence humaine qui ne peut se départir du progrès.

Bien évidemment dans l'histoire récente de l'humanité il y eut des périodes de décroissance, mais celles-ci furent temporaires et non souhaitées. La décroissance s'est toujours accompagnée de la plus implacable des misères et le souvenir qu'en garde l'histoire est effroyable, comme la période du 14 ème siècle en Europe occidentale qui a vu ressurgir l'allégorie des quatre cavaliers de l'apocalypse la Guerre, la Famine, la Peste et la Mort.


Durer_Revelation_Four_Riders.jpgLes 4 cavaliers de l'apocalyse de Dürer

La guerre, la maladie, la faim, la mort

symbolique de la décroissance


La croissance n'est jamais linéaire et ses aspects ne peuvent être extrapolables.


La croissance, dans l'histoire récente de l'humanité, n'a jamais montré qu'elle était continue et linéaire. L'humanité historique a connu de brusques accès de progrès et des périodes de dépression plus ou moins longues et parfois soudaines.

Comment qualifier progrès et croissance puisque ces deux notions vont de paire.


1- Quand les conditions de vie s'améliorent, moins de famines, moins de maladies, une espérance de vie plus longue, moins de mortalité infantile ces phénomènes induisent mécaniquement un accroissement de population.


2- La concentration de population dans un espace géographique, par simple accroissement mécanique des échanges (dynamique sociale) génère des civilisations nouvelles, Grecs, Etrusques, Celtes etc...

A contrario, quand les conditions de vie se détériorent, par guerre, famine, misère, des civilisations disparaissent, Celtes, Etrusques.


3- L'éducation et le progrès des connaissances scientifiques, la concentration des populations facilitent la transmission des connaissances par l'éducation et conduit à l'amélioration des connaissances sur le monde, par exemple en Grèce antique.

Tous ces éléments interfèrent les uns avec les autres. Si l'augmentation des populations permet l'amélioration de l'éducation et des connaissances techniques et scientifiques, celles-ci favorisent en retour l'accroissement des populations.


Périodes de croissance, périodes de décroissance.



On peut observer, dans l'histoire du passé proche de l'humanité, par exemple en Europe, des périodes de croissances et d'autres de reculs. La période antique du 5ème siècle avant JC au 1er siècle a vu l'apogée en Europe des civilisations Grecques, Étrusques, Latines, Celtiques. Elle est celle de la période Grecque classique ou émergèrent de nombreux savants et philosophes, Démocrite, Thalès, Archimède, Euclide et les grands philosophes, Aristote et Platon dont nous apprenons toujours les enseignements à l'école.

 

 

 

 

 

 

 

Euclide                                                                                    Thalès


Et puis à partir du 1er siècle et la guerre des gaules, suit une longue période de lent déclin du monde antique qui va courir 1000 ans avant que l'Europe occidentale ne puisse  retrouver une phase de croissance.

Quelles furent les causes du déclin et de finalement la mort de ce système? Le système économique et politique du monde antique était rigide et bâtit sur des dogmes. La production de bien était assurée par des esclaves et le pouvoir politique était centralisé. Ceci laissait peu de places à l'innovation technologique afin de remplacer le travail humain par des moyens mécaniques et laissait peu de places à l'initiative individuelle. Ce monde était basé sur la prédation. Pour perdurer il fallait des guerres de conquêtes ruineuses afin de ramener les esclaves nécessaires à la productions. Pendant 1000 ans  l'Europe se traînera. Après les découvertes scientifiques des grecs, les inventions technologiques des celtes (gaulois) en matière d'agriculture et d'artisanat, après les inventions romaines en architecture avec l'arc de plein cintre, il faudra attendre plus de 1000 ans pour retrouver l'usage de la charrue de labour avec avant train à roue et avec soc versoir invention  gauloise. Il faudra attendre plus de 1000 ans pour retrouver des innovations en architecture avec les grandes cathédrale et l'arc en tiers point sur colonne.

Au 10 ème siècle le système économique et politique antique est définitivement balayé par les invasions, Vikings, Mayars et Sarrasines. Un monde totalement nouveau émerge, le monde féodal.

Ce monde nouveau est à l'opposé de l'ancien, il est basé sur l'initiative individuelle, la décentralisation et la multiplication des pouvoirs. Chacun doit se débrouiller ou il se trouve et avec ce qu'il possède, avec son intelligence et son esprit d'entreprise. Différentes structures économiques et politiques offrant des paradigmes d'organisation différents se côtoient et se concurrencent. La seigneurie, véritable entreprise de production agricole, la ville ou se regroupent l'artisanat et les prémisses de l'industrie, et les communautés monastiques notamment cisterciennes qui seront à l'origine de nombreuses innovations tant agricoles qu'industrielles. A partir du 12 ème siècle les innovations techniques foisonneront dans tous les domaines et l'Europe occidentale connaîtra un développement considérable. Le nombre d'habitant sur le territoire de la France actuel va tripler du 11 au 13 ème siècle. Au 13 ème siècle aucune crise frumentaire n'est signalée sur ce territoire, il faudra attendre le 19 ème siècle en France pour retrouver l'absence de famine.


Au 14 ème siècle, une profonde dépression va affecter l'Europe occidentale. Cette dépression s'exprimera de différentes manières.


Une surpopulation notamment des villes qui entraine la baisse des salaires par concurrence. Cette surpopulation entraîne également une pollution importante des villes et de leurs abords. Cette pollution est aérienne, l'industrie se déploie dans les villes, les fours à chaux, les bas et haut fourneaux, le chauffage, c'est le début de l'usage du charbon de très mauvaise qualité, Londres est déjà la ville dont l'air est le plus pollué d'Europe. A Paris la pollution affecte la Seine et l'eau potable, due à l'abattage du bétail et au traitement des peaux.

Un chiffre significatif, en 1293 on a abattu à Paris 188 522 moutons, 30 116 bœufs, 19 104 veaux et 30 784 porcs tous les déchets étaient déversés dans la Seine (D'après le Ménagier de Paris) rendant l'atmosphère pestilentielle et l'eau non potable.


Une déforestation accélérée rendait le bois rare et cher. Le bois était utilisé, pour le chauffage, mais également pour les fours à chaux, (nécessaire à la construction), pour la réduction du minerai de fer. Ce bois était massivement utilisé pour les coffrages des constructions. Au 13 ème siècle l'industrie du bâtiment était considérable. Le tonnage en pierre des constructions médiévales entre la Loire et Somme, en un siècle, (le 13 ème) dépasse le tonnage de la totalité des constructions de l'Égypte ancienne. Aujourd'hui une bonne moitié des chrétiens de France se rendent dans une église construite durant cette période. A la fin du 13 ème siècle la surface forestière en France était devenue inférieure à ce qu'elle est aujourd'hui.

Des conditions climatiques dégradées, les guerres et la surpopulation des villes vont offrir un terrain propice à la peste noir qui au 14 ème siècle décimera les populations de l'Europe occidentale.

La conséquence de tout ceci sera la peste noire qui pourras tuer 60% de la population des grandes villes

Si le nombre d'habitant sur l'aire de la France actuelle a été multiplié par trois en trois siècles il sera divisé par deux en un siècle. Les effectifs de population de la France actuelle ne seront retrouvés qu'à la fin du 18 ème siècle, soit 4 siècles plus tard.

La technologie généralement utilisée par les hommes sera pratiquement la même, de la fin du moyen âges au 15 ème siècle, jusqu'au 18 ème siècle. L'encyclopédie de Diderot et d'Alembert ne décrivent que des techniques déjà utilisées au 15 ème siècle. La deuxième révolution industrielle du 19 ème siècle permettra à la fois un nouvel accroissement des populations et des avancées technologiques considérables.


L'histoire, jusqu'à la fin du 19 ème siècle, nous montre des périodes de croissance et de décroissance qui s'étalent sur des siècles, mais à partir du début du 20 ème siècle, l'histoire des technologies et de la croissance humaine, c'est à dire l'histoire même de l'humanité, s'accélère.


Je suis né en 1945 j'ai personnellement connu une période de forte croissance dans les années 50, 60 et 70 que l'on a appelé les 30 glorieuses. Au début de années 50, mon père se déplaçait en vélo ou en transport en commun, nous ne disposions ni de machine à laver, ni de réfrigérateur ni de téléviseur.

La machine à laver fut le premier luxe de ma mère qui travaillait. Fin des années 50 ce fut le réfrigérateur, puis en 61 le téléviseur, mon père acheta une automobile en 1964. Mes parents purent partir en vacance en camping et découvrir la France, ils prirent l'avion également pour la première fois pour découvrir l'Egypte, ils n'eurent le téléphone qu'en 1969. Leur vie avait totalement changé en vingts ans seulement, d'un monde ils sont passés dans un autre. D'ailleurs, en regardant de plus prêt on s'aperçoit que la période de développement maximale, celle connue par mes parents ne concerne que les années 60, il faudrait parler des 10 glorieuses, (la période ou le générale de Gaulle était au pouvoir, c'est bizarre) . Puis à partir des années 80 ce fut le déclin, le début du chômage et la fin des grandes avancées technologiques.


On peut également remarquer que les périodes de déclin sont accompagnées une résurgence de l'obscurantisme. Je cite souvent le cas de l'année 1277 quand l'archevêque de Paris Etienne Tempier censure les enseignements de l'Université de Paris ce sera un premier acte de censure du savoir. L'obscurantisme suivra à partir de là. La chasse aux sorcières commencera en cette fin du 13 ème siècle, bucher, tortures massacres pour cause d'hérésies se succéderont sur le territoire de l'actuel France jusqu'à la Révolution

.

On ne peut s'empêcher de faire le parallèle avec la situation actuelle quand l'obscurantisme anti scientifique et anti industriel renait en même temps que foisonnent les sectes.. Alors que tous les êtres vivants sont des OGM fabriquant le polymorphisme du vivant. C'est le cas également de la critique irrationnelle de l'utilisation de l'énergie nucléaire en tant que source d'énergie, justement non polluante. On ne peut être que stupéfait par l'abandon par le gouvernement Vert Socialiste du surgénérateur, abandon qui tient de la trahison, quand on sait que cette merveilleuse invention française est reprise par les japonais.


Les idées utopiques et réactionnaires de décroissance ou de croissance zéro ne sont pas neuves. Le premier à avoir théorisé sur la décroissance fut Thomas André Malthus. Son nom a donné dans le langage courant l'adjectif « malthusien » pour caractériser un état d'esprit conservateur qui s'oppose à l'investissement et craint la rareté et une doctrine, le malthusianisme, qui impose une politique active de contrôle de la croissance de la population.

Il prédit que la population augmente de façon exponentielle ou géométrique (par exemple : 1, 2, 4, 8, 16, 32, ...) tandis que les ressources croissent de façon arithmétique (1, 2, 3, 4, 5, 6, ...). Il en conclut à l'inévitabilité de catastrophes démographiques, à moins d'empêcher la population de croître.

Il prône aussi l'arrêt de toute aide aux nécessiteux, en opposition aux lois de Speenhamland et aux propositions de William Godwin qui souhaite généraliser l'assistance aux pauvres. (Wikipedia). Voilà une idée toute britannique, malheureusement soutenue aujourd'hui par la gauche réactionnaire.

Puis il y eu le club de Rome qui fit ressurgir les idées de Malthusiennes.

Fondé le 8 avril 1968 à l'initiative d'Aurelio Peccei, un Italien membre du conseil d'administration de Fiat, et d'Alexander King, un scientifique et fonctionnaire écossais, ancien directeur scientifique de l'Organisation de coopération et de développement économiques, il doit son nom au lieu de sa première réunion à Rome, à l'Accademia dei Lincei.

Le rapport Meadows (1972), commandé par le Club de Rome, avait pour titre français Halte à la croissance ? et fut suivi en 1974 d'un deuxième rapport : Sortir de l'ère du gaspillage : demain. Depuis, il a produit plus de 20 publications dans une série appelée Rapports du Club de Rome.

Si, au XXIe siècle, la majorité s'accorde à prendre en compte les problématiques environnementales, d'autres n'acceptent pas ces analyses qui impliquent beaucoup de remises en question. Ils s'en prennent parfois au Club de Rome, à l'origine de ce qu'ils pensent être du catastrophisme (Wikipedia)

Toute ses idées fortement réductrices et peux scientifiques sont fondées sur l'extrapolation de situations observées à un moment donné, extrapolation allant à la catastrophe.

Si on avait extrapolé le rythme de la disparition des forêts au 13 ème siècle cela ferait bien longtemps qu'il n'y aurais plus un arbre sur pied dans notre pays. Si on avait extrapolé la pollution de l'eau de la Seine au Moyen Ages ce fleuve ne serait plus qu'un cloaque nauséabond. Si on avait extrapolé la pollution de Londres de la fin du 19 ème siècle ou régnait le « smog » contraction de « smoke » fumée et de « fog » brouillard, il faudrait se rendre dans cette citée avec un masque à gaz.

Aujourd'hui extrapoler le rythme de disparition des ressources en énergie n'a aucun sens ni historique ni scientifique. Bien que notre époque connaisse la fin des grandes découvertes scientifiques et technologiques qui ont marquées la fin du 19 ème siècle et le 20 ème siècle (quand ma grand mère est née l'automobile n'existait pas, quand elle est décédée on avait marché sur la Lune (enfin peut être) on peut quand même avoir quelques idées sur le monde de demain et sur les énergies qui seront utilisées.


Des moteurs électriques vont remplacer dans les dix années à venir les moteurs thermiques des automobiles. Charger une batterie est stupide pour refaire le «plein» changer les batteries automatiquement prend quelques secondes (brevet acheté par Renault à un inventeur français)

L'électricité sera produite par énergie nucléaire, par des surgénérateurs, qui ne produisent aucuns déchets, tant pis les centrales seront achetées aux japon, puis cette énergie électrique sera produite par des centrales nucléaires à fusion qui ne produisent pas de déchets, la France est pionnière dans ce domaine à moins que des « écologistes » ne viennent encore par pur obscurantisme détruire le Tokamak de Gadarache. Concernant les avions, plus de « Chemtrails » l'hydrogène va remplacer avantageusement le kérosène les moteurs seront des statoréacteurs à hydrogène la vitesse possible avec ce type de moteur est Mach 10. ( la réaction chimique la plus énergétique est 2H2+ O2 > 2H2O de l'eau! Cette réaction est utilisée pour les moteurs de la fusée Arianne.

 

Nikola Tesla

Puis plus tard ou bientôt, les études entreprises par NikolaTesla seront reprises et il sera sans doute possible de créer du courant électrique en utilisant le champ magnétique terrestre, électricité gratuite et permanente pour tous. Puis on trouvera des matériaux permettant une supraconductivité électrique à température ambiante. Ceci ouvrira une infinité de perspectives technologiques notamment en généralisant la lévitation magnétique, moteurs sans frottements trains filant en lévitation à 500 km h comme celui qui relie l'aéroport de Shanghai au centre ville (je l'ai pris).

Dans 50 ans plus un gramme de carbone ne sera rejeté dans l'atmosphère, ce n'est pas pour autant que le climat ne se réchauffera pas car il est probable que cette histoire d'effet de serre non validée par la communauté scientifique soit des sornettes. Puis les véhicules terrestres et aériens se confondront et seront propulsé par MHD (Magnéto Hydro Dynamique) et puis l'homme se déplacera dans l'univers comme pour aller au boulot.


Mais il y aura t-il toujours des âmes noires pour vouloir revenir à l'âge de pierre, manipulés telle des marionettes par la finance anglo-saxonne malthusienne?


 

 

 

Partager cet article
Repost0
29 mai 2009 5 29 /05 /mai /2009 16:12

La famille tuyau de poêle.




On dit de ces familles multiples dont il est difficile de savoir qui est qui, qui couche avec qui, qu'ils s'emboitent les uns dans les autres, justement comme les éléments d' un tuyau de poêle.

Il en est ainsi de la famille politique multiple et souvent recomposée UMPSMoDemVert tant tous les politiciens qui la compose sont imbriqués les uns dans les autres, qui fait quoi, qui est de droite, qui est de gauche, qui passe de l'une à l'autre et de l'autre à l'une. On voit bien que comme dans toute famille un peu élargie qu'il y a des chamailleries, Ségolène n'aime pas Martine qui n'aime pas François, mais Ségolène aime François qui aimerai bien devenir le chef de famille à la place de Nicolas, on est perdu. La seule chose dont on est certain, c'est qu'ils sont de la même famille, d'accord sur l'essentiel.


Cet accord tient à peu de chose, ils ont l'esprit bas.


L'espace politique qu'on appelle la nation et qui permet l'exercice de la démocratie est obsolète, cet espace doit être supprimé afin de laisser le champ libre à la circulation des capitaux. En effet cet espace politique ou peut s'appliquer des lois  gêne la recherche du profit immédiat et maximum.


Bien évidemment dans notre famille tuyau de poêle, tous n'expliquent pas les choses de cette manière un peu brutale, ses membres enjolivent et se partagent la tache entre sa partie gauche et sa partie droite il faut ratisser large.

Certains nous disent, plutôt à gauche, les hommes sont frères, les frontières ça fait des guerres et c'est moche youkaïdi youkaïda en frappant dans les mains autour du feu. Evidemment de prime abord on a envi de chanter et de danser avec eux, qui voudrait refaire 14-18? Seulement voilà, il y a bien longtemps que sur cette terre il n'y a plus de guerre avec frontière, tranchées et baïonnette au canon. Pourtant la folie guerrière fait toujours partie du spectacle quotidien de nos informations. Ces guerre sont civiles, religieuses ou de libération mais pas frontalières. Et puis en quoi, supprimer artificiellement une frontière empêcherai une guerre. Voyez la Yougoslavie, c'est justement l'absence de frontière qui a fabriqué une guerre particulièrement atroce.

D'autres nous disent plutôt à droite: il faut harmoniser les législations permettre aux industriels d'investir sans contrainte la ou il le souhaitent, permettre de transporter son usine la ou la main d'oeuvre est la plus intéressante, d'embaucher la main d'oeuvre la plus docile venue d'ailleurs. Les frontières ce n'est pas rentable.

Et d'autres de tendance vert de gris nous disent: mais ces frontières ne riment à rien, ce ne sont pas des frontières naturelles, (ils aiment beaucoup la nature et la gymnastique) il faut faire des ensembles régionaux ethniques en Europe, mettre ensemble ceux qui parlent le germain, ceux qui parlent le celte, ceux qui parlent l'occitan, ceux qui parlent le corse et on en finit plus. Faisons « ein gross Europa mit ein gross deutschland ach!».


La famille tuyau de poêle n'aime pas la France et la République, la France ça gène.


Par contre la famille tuyau de poêle s'est trouvée une idole, le très médiéval Dalaï Lama. C'est fou ce que ce Monsieur issu tout droit du 12 ème siècle adepte de la pureté de la race est vénéré par notre famille, évidemment son truc au Dalaï c'est un peu leur truc, pas de nations légales multi culturelles, on ne mélange pas on veut préserver, faire des musées humains et pas d'autres lois que celles sempiternelles fournies par l'archaïque religion.


La famille tuyau de poêle aime les Etats Unis d'Amérique et la reine d'Angleterre, ça fait chic. Elle nous dit, la sainte famille qu'ils nous protègent de ces affreux terroristes islamistes qui font très peurs. Elle nous dit qu'ils ont tout pour nous protéger, qu' ils ont leurs James Bond, leur frappes chirurgicales, qu'ils contrôlent tout, qu'ils voient tout et donc qu'on a plus besoin de rien. On est bien surveillé on est bien tranquille, ils nous empêchent de faire des conneries.

Mais la famille tuyau de poêle est con elle ne sait pas que c'est eux qui nous fabriquent la peur à volonté et dés que le bas peuple est un peu tranquille et rassuré, boum un petit coup par ci pour trembler boum un petit coup par là pour que surtout ils nous protègent bien.


La famille tuyau de poêle n'aime pas la démocratie, les français ont dit non à la constitution européenne avec une majorité de 55% alors eux ils nous refilent en douce ladite constitution baptisée traité de Lisbonne sans rien demander aux français.


La famille tuyau de poêle est très con, elle vient seulement de découvrir qu'il y avait une crise économique, comme une poule qui vient de découvrir avoir pondu un œuf carré. Elle ne se doute absolument pas que cette crise vient de loin, qu'elle a débuté dans les années 80. Elle ne sait pas la sainte famille qui détient le pouvoir depuis des lustres que cette crise est due à l'appauvrissement des gens, au chômage endémique, à la désindustrialisation, à la financiarisation outrancière de l'économie, de la dérégulation, à l'absence de cadre légal, donc de nation donc de France.


La famille tuyau de poêle est très très con elle s'est faite une religion et n'a d'autres pensées que sa religion. Elle dit que pour aller mieux il faut du « free trade », du libre échange et si ça va plus mal avec le « free trade » ben il en faut encore plus et que si ça va plus mal encore c'est qu'il n'y en a pas encore assez. La famille tuyau de poêle est pour le suicide plutôt que de déroger à sa religion. Les anglo-saxons font comme ça et ils meurent alors comme nous on est con on fait pareil dit elle.


Bon mais la famille tuyau de poêle possède le pouvoir elle risque de le garder encore longtemps et nous entraîner au gouffre. Pourtant seulement 30% des français en age de voter mettront dans l'urne un bulletin « famille tuyau de poêle », si on compte les abstentions et surtout les non inscrits. Alors je sais bien, les politiciens raz le bol, tous pareils, découragement et tout ce qu'on veut.

Mais un effort on a encore besoin de la France.


Alors votez contre la famille tuyau de poêle « UMPSMoDemVert » il y en a pour tous les goûts, de droite comme de gauche.


Seulement pour moi ce sera.


 

Partager cet article
Repost0
23 mai 2009 6 23 /05 /mai /2009 18:44
Profil Facebook de Alain Benajam(pour réagir)


Mise au point

 


Je suis réputé être de gauche et certains de mes amis sont étonnés par mon appel à voter pour les listes de Debout la République aux élections européennes du 7 juin. Je suis également connu pour avoir été administrateur du Réseau Voltaire, je suis toujours ami avec Thierry Meyssan avec qui je correspond souvent, celui-ci partage mon opinion.

Ma prise de position peut également paraître curieuse car Pierre Hillard avait écrit un article dans Voltairenet .org pour dénoncer les activités de la French American Foundation, dans cet article il apparaissait que Nicolas Dupont-Aignant appartenait à cette fondation chargée d'influer sur la politique française.


Ma position sur le fond.


Les positions politiques publiques de DLR sont actuellement parmi toutes celles présentées, les meilleurs et les plus sensées et ce, quelques pourraient être d'éventuelles arrières pensées de Nicolas Dupont-Aignant. Je vote sur des intentions politiques publiques et non sur des intentions supposées.

Les causes de la crise telles que j'ai pu les exposer, sont pour moi dues à un déficit de république et à un manque de souveraineté des français sur leur nation. Cette perte de souveraineté a empêché les français de contrôler leur destin et a permis à l'idéologie anglo-saxonne du «libre échange« de s'imposer partout. Ainsi l'industrie française s'est affaissée sous les coups de la concurrence de produits importés de faible valeur et les entreprises françaises ont du, pour palier cette concurrence déloyale, se délocaliser là ou ces dits produits étaient fabriqués. Tout ceci a entraîné un appauvrissement des français, comme des autres nations occidentales. Le crac financier a suivi, n'étant plus assis sur des avoirs solides des gens.


Nicolas Dupont-Aignant et les USA.


Tous les partis politiques et avec eux les hommes politiques qui comptent ont été un jour ou l'autre contacté par des services anglo-saxons afin qu'ils travaillent pour leurs intérêts, personnes n'y échappe, pas plus Nicolas Dupont-Aignant qu'un autre. Les principaux dirigeants socialistes ont fait parti d'un groupe trotskyste drivé par les USA, cela a été su pour Lionel Jospin. Jean Luc Mélanchon faisait également parti de ce groupe, cependant il n'a pas suivi ses camarades jusqu'au bout et a quité le PS.

Donc la proximité avec les USA, pour un politicien, à un moment ou un autre de sa carrière, de droite comme de gauche, fait parti de la normalité.



Le combat principal.


Aujourd'hui le combat principal pour le peuple français est de recouvrer sa souveraineté sur la nation afin de mettre en oeuvre les lois de protection qui s'imposent et stopper la paupérisation, c'est URGENT.

Ce concept de souveraineté est d'ailleurs fort éloigné de l'idéologie trotskyste à laquelle adhérait Jean-Luc Mélanchon dans sa jeunesse tout le monde peut changer, moi-même par exemple j'ai bien été pro soviétique.

 

Pourquoi DLR et pas le Front de Gauche?

 


J'aurais souhaité une alliance sur un front républicain entre DLR et le Front de Gauche, puisque les points de vu sur le combat principal sont proches voir similaires. Cela n'a pas été possible pour des raisons que j'ignore, il m'a donc fallu faire un choix ne pouvant partager mon vote en deux.


Comme vous avez pu le constater je porte une critique sévère sur la gauche et son action depuis 1947. A contrario, je pense maintenant après beaucoup de réflexions, d'analyses mais également de découvertes historiques, que Charles de Gaulle et le gaullisme ont eu des effets bénéfiques pour la France. Je pense également que la gauche non communiste sous influence anglo-saxonne a tout fait pour l'éliminer politiquement, à la grande satisfaction de ces anglo-saxons qui étaient ses principaux ennemis et ceux de la France. Puis je regrette beaucoup que le PCF ne l'ai pas soutenu, ce regret tient pour moi car j'étais à l'époque gaulliste un membre de ce parti.

Aujourd'hui je pense qu'il est nécessaire de soutenir un mouvement républicain dans la tradition gaulliste et de se remémorer l'action de ce grand homme pour l'indépendance de notre nation que cela soit entre 1940 et 1945 qu'entre 1962 et 1969. Il ne faut pas oublier que les anglo-saxons, par OAS interposée ont tenté par 40 fois de l'assassiner ce qui ne peut que le rendre sympathique à mes yeux.

Il est également nécessaire de rassembler ceux venant de gauche comme ceux venant du centre droit, en un front républicain seule solution pour qu'un jour les idées de république et de souveraineté triomphent en France afin que ce pays puisse être remis sur le chemin de la prospérité. Prospérité que nous avons déjà pu connaître au cours des 30 glorieuses.

Par contre les gouvernements qui se sont succédés depuis 1969 se sont tous précipités pour appliquer une politique différente de ce qu'elle avait été auparavant depuis, la France se désindustrialise à grande vitesse.


Aujourd'hui nous savons ce qui fonctionne et qui a fonctionné et ce qui nous précipite au gouffre. Il apparaît aux français que certains concepts politiques, comme l'union d'une gauche mythique sont surannés et doivent être dépassés. Ces concepts d'un autre âge n'intéressent plus les français qui se réfugient de plus en plus vers l'abstention.


Que les citoyens de ce pays essayent de chercher d'autres voies en dehors des conformismes traditionnels et stériles et de pratiquer des unions entre forces politiques en accord sur l'essentiel.

 

Comme beaucoup de citoyens se situant politiquement à gauche j'appelle donc à voter le 7 juin pour DLR.

Partager cet article
Repost0
17 mai 2009 7 17 /05 /mai /2009 18:11

Profil Facebook de Alain Benajam

La Gauche réactionnaire


Quand la conscience des peuples ne trouve plus de guide, c'est le moment ou interviennent les grandes catastrophes humaines.

 

Le 7 juin, pour moi ce sera...


 

...ou rien!

 

Nous avons vu que la gauche politique à son initialisation à la fin du 19 ème siècle était républicaine et progressiste, puis sous l'influence socialiste elle a acquis un sens social de défense des populations laborieuses.

 

Au 20 ème siècle avant 1939, la gauche était traversée par divers influences dont une importante influence communiste. En même temps des divergences politiques importantes se faisaient sentir entre radicaux des libéraux républicains, socialistes SFIO des réformistes et des communistes révolutionnaires partisans de la dictature du prolétariat, concept anti républicain. Ces divergences ne vont pas empêcher les composantes de la gauche de s'influencer mutuellement. Notamment, les communistes prendront conscience à partir de 1934 de la valeur des idées républicaines des libéraux face au fascisme.

En 1939, le gaullisme fait son apparition comme force anti fasciste, réputée ne pas être de gauche mais qui renforce une idée de patriotisme c'est à dire de défense de la nation républicaine. Le gaullisme sera influencé par la gauche républicaine mais à son tour influencera les communistes qui s'intituleront eux même patriotes et défenseurs de la république française, de ses symboles et de ses valeurs. L'histoire du gaullisme ne peut être dissociable de l'histoire de la gauche.

Après la 2 ème guerre mondiale la gauche éclate avec la guerre froide et l'importante influence anglo-saxonne.

Les anglo-saxons entreprennent un important effort au travers d'une multitude d'associations, de financement secrets, de corruption,  pour contrer le poids des communistes dans la vie politique. Poids communiste qui s'exerce directement mais également via un grand nombre d'associations, organisations dites de masse, syndicats, associations divers,  anciens combattants, déportés etc...

Pour les anglo-saxons il s'agit de séparer les communistes de la gauche et de faire accepter à cette gauche, les guerres coloniales, l'impérialisme et surtout l'abandon de souveraineté du peuple français, ce qui leur est absolument nécessaire pour faire avancer leur concept de libre échange, « «free trade » et d'étendre leur pouvoir en Europe.

Par exemple pour accepter l'abandon de souveraineté républicaine, les anglo-saxons introduisent l'idée que les frontières en Europe on apporté la guerre et que, s'il n'y avait plus de frontières il n'y aurait plus de guerre. Ce concept semble généreux et susceptible d'entraîner l'adhésion d'une gauche de bon sentiments. Malheureusement cette idée est fausse et stupide, les frontières des nations du monde n'entraînent nullement la guerre.

Pour détourner les thèmes traditionnels de la gauche pour leur profit, les anglo-saxons vont faire donner leurs troupes trotskystes.

Trotsky s'était opposé à Lénine sur l'idée nationale. Trotsky était partisan d'une révolution mondiale et d'un internationalisme supprimant les frontières. Trosky était fortement anti républicain qualifiant les institutions républicaines et laïques françaises d'institutions bourgeoises. Les trotskystes étaient devenus anti soviétiques et anti communistes, au sens anti PCF ce qui ne pouvait que plaire aux anglo-saxons. Une association symbiotique va s'opérer entre eux et se développer sur des thèmes communs, contre la nation et contre la république, contre la France. Les trotskystes téléguidés vont tenter d'investir toute la gauche, politique, syndicale et associative. Cette stratégie appelée « entrisme » aura pour but de diviser, d'affaiblir et d'introduire partout des idées pseudo généreuses favorables à l'abandon de souveraineté républicaine.

De Gaulle au pouvoir a mis pour un temps de côté cette pseudo générosité internationaliste. Il s'agissait ici d'une parenthèse dans l'ascension de l'influence des idées d'une gauche trotskyste et anglo-saxonne sur la France. Mai 68 sonnera la fin de la récréation.

Après 1968 gaullistes et communistes sont sonnés.


L'influence politique et thématique gaucho-troskyste va intéresser l'ensemble de la gauche après 68 y compris le PCF par effet d'entraînement et détruire cette gauche idéologiquement jusqu'au fond.

Les trotskystes lambertistes de la 4 ème internationale vont particulièrement investir le Parti Socialiste miterrandien. Aujourd'hui les principaux dirigeants du PS sont issus de ce groupe et ont été particulièrement formé aux USA sous l'égide du syndicat étatsunien AFL CIO et ensuite par de la National Endowment for Democracy appendice de la CIA.


Quelques thèmes gaucho-trotskystes ayant envahi la gauche jusqu'à inverser ses valeurs.


Contre le libéralisme:

La gauche initiale était républicaine et libérale pourtant la gauche va rejeter le libéralisme.

Ce thème « anti libéral » devient à la mode à gauche à partir des années 80. La droite pour contrer la critique du capitalisme, pour détourner le débat, a utilisé le terme libéralisme quelle jugeait plus avenant en lieu et place de capitalisme. Le libéralisme n'était pourtant qu'une doctrine politique née au milieux du 19 ème siècle et popularisée en France par Alexis de Tocqueville. Le but de cette doctrine politique était de combattre la tyrannie, le despotisme et de promouvoir les libertés individuelles comme élément moteur du progrès social. La gauche de salon est vite tombée dans le piège tendu et s'est elle même instituée anti libérale en validant la confusion entre libéralisme et capitalisme puis plus tard en confondant libéralisme avec « libre échange » ou « free trade » qui est une doctrine économique anglo-saxonne et non pas une doctrine politique.

En se définissant anti libérale, la gauche, poussée par les gaucho-troskystes se définit elle même comme adversaire des libertés ce qui est un paradoxe.

Pour les anglo-saxons être libéral est similaire d'être de gauche et doit être combattu.


L'étatisme

L'étatisme de gauche vient du programme commun qui prévoyait un grand nombre de nationalisations. Comme ce fut le cas en URSS, la propriété sociale des moyens de production, venant du projet socialiste (d'ou son nom) puis du projet communiste, était confondu avec propriété d'état.

Les nationalisations du programme commun étaient en fait une substitution d'actionnaires, l'état s'accaparant les parts des actionnaires privés mais rien ne changeait sur le fond.

L'étatisme est vu par la gauche comme une panacée pour le règlement de tous les problèmes sociaux. Pourtant le manifeste communiste de Marx et Engels avait critiqué profondément l'état et le salariat en se proposant de les éliminer. L'appropriation des moyens de production et d'échange par le peuple n'est en rien l'étatisme. La nécessaire initiative économique populaire serait plutôt facilité par la libre entreprise à laquelle il faudrait fournir des moyens. Comment certains peuvent considérer que l'étatisme est de gauche alors qu'il serait plutôt de droite car s'opposant aux libertés individuelles et au progrès par extinction des initiatives.

Maintenant à gauche on confond toujours état et république alors que l'état représente le pouvoir sur le peuple (l'exécutif) et la république est le pouvoir du peuple (le législatif). Nous pouvons nationaliser ce qui peut être une solution républicaine momentanée pour résoudre certaines difficultés économiques passagères d'un secteur économique. Etatiser n'est plus le pouvoir du peuple sur l'économie mais toujours un pouvoir oligarchique.



Les Verts.

L'écologie est une discipline scientifique comme la chimie ou la physique et peut difficilement devenir une doctrine politique. S'intéresser au devenir de la planète ne peut qu'intéresser les républicains mais ce n'est certainement pas ce qu'on observe dans l'action politique des Verts. On observe par contre chez eux une idéologie presque verte mais vert de gris.

Les gaucho-trotskystes créeront dans les années 80 avec quelques politiciens venant du mouvement de Mai 68 un nouveau mouvement politique fortement anti national et anti républicain, les Verts. Les thèmes réactionnaires de ce mouvement vont affecter l'ensemble de la gauche. Les Verts sont mystiquement attachés au naturalisme et à l'hygiénisme, mystiquement adversaires des libertés individuelles, ils soutiennent tous les communautaristes, les autonomistes, les séparatistes. Aux niveau européens ils sont associés à l'ALE, l'Aliance Libre Européenne organisation de soutient des mouvements indépendantistes d'Europe. L'ALE est proche des pan germanistes et ses financements ont souvent trouvé leur source en Allemagne.

Les Verts sont un soutient sans faille du très réactionnaire Dalaï Lama, qui avait lui-même été formé par des nazis allemands. Ici nous trouvons maints communautés idéologiques entre les Verts et le nazisme. La carte des objectifs séparatistes de l'Europe de l'ALE ressemble furieusement à celle des Waffen SS.

Les Verts vont entraîner un ensemble d'idéologies réactionnaires vers le Gauche.

Les Vert, réactionnaires anti industriel.

Les républicains du 19ème siècle et du début du 20 ème ont été les promoteurs de l'industrie associée au progrès. Le parti communiste par la suite était implanté dans les usines et organisait une classe laborieuse vivant de cette industrie. Il y avait au PCF une forte culture ouvrière et industrielle. Avec l'effondrement du PCF cette culture a disparu à gauche pour être remplacée par une haine de l'industrie et des industriels liée d'ailleurs par une méconnaissance totale de ce monde.

Aujourd'hui les adeptes de la gauche ne se recrutent plus que parmi les fonctionnaires, il est normal qu'ils soient étatistes.


L'égalitarisme.

La république a institué l'égalité des droits entre citoyens ceci est l'un de ses fondements. A cette égalité des droits les gaucho-trotskystes ont substitué l'égalité des situations. Cependant pour imposer à tous l'égalité des situations il faudrait également s'opposer à la liberté de chacun et à la république qui la défend, évidemment quand on est anti libéral, ça aide. La mystique de l'ordre chez les Verts les amènent à vouloir tout niveler, ce nivellement ne pouvant se faire que par le bas bien entendu. Tout le monde en vélo avec le même bleu de travail.


OGM et nucléaire

J'ai déjà écrit sur cette phobie mystique des Verts de toute action humaine pouvant perturber l'ordre naturel des choses. Quand l'homme a inventé l'agriculture et l'élevage, il a inventé par force des OGM en modifiant l'écosystème dans lequel allait évoluer la nouvelle espèce sélectionnée . Tous les organismes vivants comme l'homme sont des organismes génétiquement modifiés, (voir Darwin). Le polymorphisme du vivant n'est constitué que d'OGM.

Que l'on modifie une espèce par sélection ou par manipulation le résultat est le même. Dans un cas la mutation est faite au hazard dans l'autre elle est créée volontairement, simplement on gagne du temps.

Suivant leur phobie mystique, les Verts voudraient interdire l'usage du nucléaire comme source d'énergie. Pourtant l'énergie nucléaire est la moins polluante qui puisse exister. Les Verts avec les socialistes malheureusement un temps au pouvoir on même été jusqu'à saboter les études françaises sur les surgénérateurs. La France était en avance sur cette technologie d'avenir, non polluante reprise et développée maintenant par le Japon. Il s'agit la d'une véritable trahison économique.


Le 11 septembre 2001

Avec la validation par la gauche de la thèse d'un complot islamique ayant conduit aux attentats du 11 septembre 2001, la faillite fut totale et pouvait ressembler à la faillite de la 2 ème internationale supportant la guerre de 1914, 1918. Aujourd'hui le mouvement de contestation de l'incroyable version officielle de ces attentats prend une ampleur considérable dans le monde mobilisant des spécialistes de tous les domaines techniques impliqués dans ces attentats, mobilisant des états, des politiciens, des artistes, mais pas de gauche. Pourtant le 11 septembre 2001 a marqué un tournant radical dans la politique impérialiste anglo-saxonne qui, à cette occasion a mis en place son projet, décrit quelques années plus tôt dans le document: « Project for a new American Century ». A la suite de ces attentats pseudo islamiques, les anglo-saxons commencèrent à imposer leur pouvoir sur le monde, ils ont promu une guerre de civilisation qui pensaient-ils leur serait propice pour imposer leur volonté au monde. Ils se sont lancé dans des guerres qui furent d'horribles massacres. Il furent beaucoup à gauche pour s'abandonner au racisme anti arabe suivant les provocations habillement concoctées comme celle des caricatures antisémites de Mahomet.

D'ailleurs M. Philippe Val l'un des promoteurs de ce néo racisme n'a t-il pas été justement récompensé par un poste de président de France Inter?

Pourquoi la gauche ne s'est elle pas engagée dans ce combat qui aurait été pourtant vital afin de contrer ce qui allait suivre et qui nous accable aujourd'hui. La question reste posée face à l'Histoire: corruption, influence politique des anglo-saxons, affaissement idéologique, défaut d'analyse, simplement bêtise?

Se poser quelques question sur la version officielle aurait été un minimum car tant et tant de questions purement techniques restent en suspend, non rien, pas un mot..

Quand la conscience politique des peuples s'affaissent c'est à ce moment qu'interviennent les grandes catastrophes humaines. La guerre de 14 18, effondrement de la 2 ème internationale, faillite de la gauche. Fascisme et holocauste des juifs d'Europe, faillite de la gauche française, accords de Munich, non intervention en Espagne et plein pouvoir à Pétain.

Non dénonciation du complot du 11 septembre, les anglo-saxons s'imposent au monde, guerres et crise systémique actuelle.

Je pourrais continuer longtemps la démonstration de l'inanité et de l'inefficacité de cette gauche depuis 1947. Parler des contentements de voir un « noir » à la Maison Blanche, ce qui ne changera rien puisque le « noir »en question ne fera que ce qu'on lui dira de faire. Exactement comme l'abruti précédent et rien ne changera. Parler des soutiens bruyants au Dalaï Lama cette marionette réactionnaire des anglo-saxons, il combat la nation légale pluriethique et pluriculturelle chinoise. Bien entendu il trouve force alliés chez les anti républicains.

Parler de tous les combats communs de la gauche et des anglo-saxons ennemis de la France mais c'est un livre qu'il me faudrait!


Partager cet article
Repost0
10 mai 2009 7 10 /05 /mai /2009 18:26

Profil Facebook de Alain Benajam

La Gauche, mythe ou réalité?



Le terme politique de gauche, comme de droite, provient de la disposition des partis et courants politiques dans l'hémicycle du parlement français au début de la troisième république.


Dés 1870, à gauche siégeaient les partisans de la république comme mode de gouvernement pour la France et à droite siégeaient les royalistes. Au début de la troisième république le clivage politique était simple et marqué, républicains contre royalistes. Les républicains étaient à cette époque progressistes c'est à dire qu'ils œuvraient pour un progrès continu de l'humanité dans tous les domaines, que cela concernait la démocratie, l'industrie, la santé, l'éducation les libertés ou même les mœurs. Les royalistes étaient conservateurs c'est à dire qu'ils refusaient le progrès de l'humanité tel que décrit succinctement.


La gauche était républicaine et progressiste.


L'habitude a donc été prise partout, par comparaison avec la disposition du parlement français, dans tous les pays de désigner les progressistes comme étant de gauche et les conservateurs comme étant de droite. Cette façon d'évaluer les opinions politiques est resté peu ou prou identique.


Après ce premier combat politique droite gauche, monarchie contre république, gagné par la gauche, ce fut l'affaire Dreyfus » à partir de 1894. Le capitaine Dreyfus juif alsacien fut accusé faussement d'espionnage par l'état major de l'armée qui était royaliste et gagné à l'antisémitisme. La droite antisémite pris parti contre Dreyfus cette droite fut appelé anti-dreyfusarde tandis que la gauche radicale républicaine dreyfusarde défendit ce capitaine juif. Pourtant toute la gauche ne prit pas parti dans ce premier combat contre l'antisémitisme, puisque l'extrême gauche socialiste de Jules Guesde, qui commençait à exister refusa de défendre Dreyfus arguant que c'était un combat de bourgeois.


Dégradation du capitaine Dreyfus


Avec l'arrivée des socialistes siégeant à gauche dans l'hémicycle le terme évolua de républicain et progressiste en ajoutant un aspect revendicatif, ouvrier et social voir socialiste.


La gauche se retrouva en 1901 avec le gouvernement républicain radical du petit père Combe, sur le combat anticlérical, en effet le pape avait pris position contre la république refusant  ce mode d'organisation d'un état qui, selon lui allait à l'encontre des préceptes de l'église. Ce fut la séparation de l'église et de l'état avec les lois laïcs de 1905. La droite royaliste et cléricale combattit ces lois laïcs. La différenciation droite gauche était fortement marquée à cette époque.


La gauche devint nettement anticléricale.

 



Le Parti Socialiste (SFIO), Section Française de l'Internationale Ouvrière, adhérant à la deuxième internationale fut créé en 1905, ce parti défendit les revendications ouvrières notamment celle de la journée de huit heure.


La gauche devint sociale.

 

Evoquation du massacre de Fourmies contre des ouvriers qui réclamaient la journée de

8 heures


En 1914 chaque parti d'Europe adhérant à cette deuxième internationale socialiste pris fait et cause pour la guerre. Seul Jaurès clama son opposition il fut assassiné. Cette guerre inique fut un holocauste et l'internationale socialiste sombra. A ce moment il n'exista plus en Europe de droite et de gauche tout le monde voulait la guerre.


La gauche n'avait plus de signification.


En 1917 les socialistes prennent le pouvoir en Russie pour arrêter la guerre. Sur ce point le Parti Ouvrier Social Démocrate de Russie se divise, les « Bolchéviks » ou majoritaires pour l'arrêt des hostilités et les « Menchéviks » minoritaire pour continuer. Les Bolchéviks l'emportent et prennent seuls le pouvoir en Russie. Lénine chef de fil des majoritaires « Bolchéviks » créé un autre parti et dans le même temps une autre internationale. Ce nouveau parti socialiste prend le nom de communiste et la nouvelle internationale, 3 ème internationale, prend le nom d'Internationale Communiste. Cette nouvelle internationale prône la création partout en Europe et dans le monde de Partis Communistes organisés selon le précepte léniniste d'une organisation militaire et pyramidale appelé « centralisme démocratique » chaque parti adhérant à l'internationale communiste s'engage à établir dans son pays la dictature du prolétariat sous la direction d'un parti unique.


En 1919 les socialistes toujours unis, avec les radicaux, votent la journée de huit heures, la gauche s'est retrouvée.


En 1920, au congrès de Tour, le parti socialiste français (SFIO) se scinde, une partie sous la direction de Marcel Cachin veut adhérer à la 3 ème internationale communiste, une autre sous la direction de Léon Blum, refuse les préceptes léninistes et veut rester adhérante à la 2 ème internationale.

Le Parti Communiste SFIC (Section Française de l'Internationale Communiste) est donc créé en France à cette date.


La gauche se divise entre partisans et adversaires de l'URSS, partisans et adversaires de la dictature du prolétariat.

Les communistes ne peuvent être républicains puisque le principe de dictature du prolétariat est contradictoire avec le concept républicain d'intérêt général.


Les communistes sont-il de gauche?


Dans les années 30 c'est la montée du fascisme partout en Europe et particulièrement en Italie et en Allemagne. En 1934, l'extrême droite veut prendre le pouvoir en France, elle organise le 6 février 1934 un violent assaut contre l'assemblée nationale. Socialistes et communistes prennent peur et organisent spontanément le 9 février une manifestation commune sévèrement réprimée. Afin de protester contre la répression antifasciste et faire front contre la montée du fascisme en Europe une grande manifestation commune est organisée à Paris le 14 février 1934.


La gauche se retrouve et avec les radicaux va jeter les bases du Front Populaire.


Les communistes poussés ou non par la 3 ème internationale et Moscou prônent alors une large alliance antifasciste incluant les classes moyennes et les libéraux du Parti Radical. Un Programme minimum commun est réalisé entre le Parti Communiste SFIC, le Parti Socialiste SFIO et le Parti Radical, pour: Le Pain, La Paix et la Liberté. Cette coalition de gauche gagne les élections du 26 avril et du 3 mai 1936. De mai à juin 1936, un mouvement de grève se généralise en France et obtient la satisfaction d'un certain nombre de revendications ouvrières dont les congés payés, validés par la majorité de gauche.


La gauche à ce moment est essentiellement antifasciste.


Serment du14 février 1934


Les communistes ne désirent pas participer au gouvernement du Front Populaire.

En Espagne, le Front Populaire également au pouvoir par les élections doit combattre une rébellion militaire et fasciste dirigée par le Général Franco et soutenue par les puissances fascistes. Le gouvernement français de gauche refuse son aide militaire à la jeune république espagnole, c'est la politique de « non intervention ». Celle-ci résiste difficilement face à l'aide militaire massive apportée par l'Allemagne nazi et l'Italie mussolinienne. Les communistes lèvent partout en Europe des troupes de volontaires pour aller combattre le fascisme en Espagne ce sont les brigades internationales, mais en vain.

La coalition du Front Populaire explose. Alors que le combat prioritaire des communistes était la lutte contre le fascisme, Socialistes et Radicaux ne suivent pas. Pire le 29 et 30 septembre 1938 la conférence de Munich doit permettre à Hitler d'annexer les Sudètes, cette province germanophone du sud de la Tchécoslovaquie, l'ensemble des parlementaires français, à l'exception des communistes votent pour cette trahison.


La gauche française a disparu laissant une voie royale au fascisme.

Le socialistes et les radicaux sont-ils encore de gauche à ce moment.


Répondant à cette trahison des puissances occidentales et de la gauche française et la laissant démunie face à l'Allemagne hitlérienne, l'URSS signe avec cette Allemagne un pacte de non agression.

Le Parti Communiste jugé trop proche de Moscou est interdit.


En 1939, après l'invasion de la Pologne par les nazis la guerre contre Hitler ne peut plus être évitée même si la droite française clame haut et fort: « plutôt Hitler que le Front Populaire ».

Forts de cette maxime, les chefs militaires français traditionnellement de droite , combattent on ne peut plus mollement les armées nazis et dans leur masse trahissent en abandonnant le combat au printemps 1940.


Seul un colonel, Charles de Gaulle chef d'un régiment blindé résiste avec succès, il est rapidement promu général puis secrétaire d'Etat à la Guerre, mais il est trop tard, les troupes françaises abandonnées par leurs chefs se débandent.

Les députés français, à l'exception des communistes interdits votent les pleins pouvoir au Maréchal Pétain. Celui-ci s'empresse de signer une armistice aves les nazis et entame une politique de collaboration, la république française est abolie, la gueuse, comme l'appelaient les royalistes est morte beaucoup à droite sont satisfaits.

 



A partir de cette période il n'est plus possible de parler ni de gauche ni de droite.

Ou de Gaulle était-il de gauche ?


Le Général de Gaulle réfugié à Londres à partir de son appel du 18 juin essaye et espère rassembler sous son commandement des militaires patriotes refusant la défaite. Le Général de Gaulle est un homme de droite, comme nombre d'officiers il était membre de l'action française royaliste. Il appela des militaires à venir le rejoindre peu, très peu se présentèrent. Comme il le dit dans ses mémoires j'attendais des militaires je vis venir des « juifs et des barbus ». Cependant il put s'appuyer en Afrique sur un autre officier également membre de l'action française Leclerc de Hautecloque qui organisa une force militaire en Afrique ce furent les Forces Françaises Libre.

Dans la France occupée le Parti Communiste clandestin organisa une force armée de résistance les Francs Tireurs et Partisans Français (FTPF). La conjonction de ces deux forces militaires efficaces a placé la France parmi les vainqueurs.


La division politique à ce moment entre droite et gauche n'avait plus de sens il n'y avait que des résistants patriotes d'un côté et des collaborateurs de l'autre.

A moins de dire que tous ceux qui défendaient la patrie républicaine étaient de gauche et les collabos fascistes étaient de droite, ça se tient parfaitement!


La résistance communiste, monument aux FTP-MOI du Père Lachaise


Le secrétaire du Général de Gaulle, Jean Moulin, un radical, réussit à convaincre le Général d'unifier la résistance au nazisme et au pétainisme dans une organisation commune ou serait inclus les communistes avec leur organisation militaire ce fut le Conseil National de la Résistance CNR. Puis un gouvernement provisoire fut organisé à Alger composé de toutes les forces politiques non collaborationnistes. L'ex gauche et l'ex droite française se retrouva au sein du CNR et du gouvernement provisoire. Il est vrai que l'influence politique de la gauche et du parti communiste y était prépondérante. Le CNR élabora un programme politique progressiste devant être mis en oeuvre à la libération, comportant la sécurité sociale et le droit de vote des femmes.


Jean Moulin était assurément de gauche mais Leclerc de Hautecloque alors?

 

La république fut rétablie en août 1944 sous le gouvernement provisoire GPRF (Gouvernement Provisoire de la République Française)


Le GPRF décide de procéder le 21 octobre 1945 à un double référendum sur la question des institutions, et à une élection législative. La première question du Référendum doit permettre à la nouvelle Assemblée d'être constituante, les électeurs votent OUI à 96% ; la deuxième question prévoit de limiter les pouvoirs de cette Assemblée, les électeurs votent OUI au deux tiers. Les élections législatives, qui ont lieu le même jour, mettent en avant trois partis principaux : le PCF, le MRP (chrétiens sociaux) et le Parti socialiste SFIO. Ces derniers forment par la suite une force gouvernementale unie, que l'on nommera le tripartisme.


1945 le PCF premier parti de France la gauche est majoritaire

 

De Gaulle en désaccord avec la nouvelle constitution de 1946 démissionne.

La gauche semble pour un temps se recomposer mais pour un temps très court seulement.

A la conférence de Yalta de 1945 les vainqueurs, anglo-saxons et soviétiques s'étaient partagé le monde en zone de domination.

Le gouvernement triparti composé de ministres de gauche communistes et de socialistes va perdurer jusqu'en mai 1947.

Le partage de Yalta et la guerre froide qui suivit partagera également la France et deux camps, partage traversant également la gauche.

D'un côté des communistes qui soutiennent l'URSS, de l'autre les socialistes et les sociaux chrétiens du MRP qui soutiennent les anglo-saxons et sont soutenus par eux (les Radicaux on quasiment disparu du paysage politique français). De Gaulle a créé un parti politique en 1947, le RPF (Rassemblement pour la France) qui est classé à droite.

La gauche n'existera plus en France, l'ex gauche non communiste se mettra au service des anglo-saxons par la vertu du pacte atlantique, cette gauche n'obéira plus qu'aux ordres venus de Londres et de Washington.

Les trotskystes lambertistes de la 4 ème internationale ourdissent avec la CIA une scission au sein de la CGT c'est la création de Force Ouvrière en 1947 qui s'empresse d'adhérer à la CISL (Confédération Internationale des Syndicats Libres) elle même création de l'AFL CIO organisation des « Trades Union » étasuniens étroitement contrôlées par la CIA. Les socialistes soutiendront ce syndicat anti CGT. Le mouvement syndical français s'en trouvera durablement affaibli.

Troskystes agents de l'impérialisme US, de gauche ou de droite?

Jules Moch, exemple d'un ministre socialiste au service des anglo-saxons et de la droite.

Des grèves dans les charbonnages du Nord, furent déclenchées en octobre 1947 par la CGT en raison d'un retard des salaires sur les prix de plus de 30%, l'inflation étant alors un mal chronique malgré le plan Marshall. Elles furent sévèrement contrées par le ministre de l'Intérieur Jules Moch, qui mobilisa 60 000 CRS et soldats contre les 15 000 grévistes retranchés dans les puits, et imposa la reprise du travail fin novembre. À la faveur de la lassitude des travailleurs et de la division des syndicats, en CGT et FO, la répression fut sévère, avec plus de 2 000 licenciements, cinq morts et de nombreux blessés. Jules Moch crée les inspecteurs généraux de l'administration en mission extraordinaire (Igames), les premiers préfets régionaux. Au ministère de la Défense, il contribue à la modernisation de l'armée, met sur pied la participation française à la guerre de Corée et contribue à la mise en œuvre de l'OTAN.

Les différents gouvernements socialistes régulièrement au pouvoir à partir de 1947 se lanceront dans les guerres coloniales à la demande des anglo-saxons qui craignent que les colonies françaises ne tombent sous influence soviétique en accédant à l'indépendance. C'est la guerre d'Indochine puis la guerre d'Algérie ou les socialistes iront jusqu'à justifier l'emploi de la torture.

Le Parti Communiste quasiment exclusivement se mobilise contre les guerres coloniales et contre la torture en Algérie ( Voir le livre d'Henri Alleg: "La Question " alors secrétaire général du Parti Communiste Algérien)

La faillite de la gauche socialiste est totale jusqu'au gouvernement Guy Mollet contraint en 1958 d'aller rechercher le Général de Gaulle.

Les anglo-saxons font agir leurs réseaux «stay behind» pour remettre en scelle le Général de Gaulle afin que celui-ci puisse continuer avec sucés, l'espèrent-ils, la guerre d'Algérie. Si les socialistes fidèles aux anglo-saxons, sont favorables au retour du Général, les communistes y sont très hostiles.

Cette prise de pouvoir (soutenue par la SFIO) est en principe marquée comme une action de droite.

Pourtant de Gaulle, contrairement à ce qui était attendu de lui, entreprend d'arrêter la guerre d'Algérie et de décoloniser. Après une tentative de putsch dont les anglo-saxons assureront  la logistique et après 40 tentatives de meurtre contre sa personne perpétrées par une organisation, l'OAS, pilotée par les «stay behind» anglo-saxons, de Gaulle entreprend de se détacher résolument la tutelle anglo-saxonne pesant sur la France depuis la signature du Pacte Atlantique.


Un quarteron de généraux (made in USA)


Les soviétiques ne cesseront d'applaudir aux initiatives anti anglo-saxonnes du Général de Gaulle.

Ici va commencer un aspect fort curieux de l'Histoire de France qu'il faudra un jour débrouiller.

Les communistes français, ne vont pas suivre les soviétiques dans leur contentement de voir de Gaulle au pouvoir en France. Ils vont s'attacher à reconstituer une gauche unie, anti gaulliste, ils vont s'attacher à remettre en scelle un parti socialiste moribond, fidèle allié des anglo-saxons et promoteurs d'une organisation européenne voulue par ces anglo-saxons. Dans ce processus d'intégration européenne les nations perdrons leur souveraineté dont la France bien évidemment.

En mai 1968 une extrême gauche venue d'on ne sais ou, entreprend de déstabiliser le pouvoir gaulliste. Dans cette extrême gauche nous trouvons des trotskystes tient la CIA,! Nous trouvons des maoïstes staliniens fortement opposé au PCF et à l'URSS et avec eux une ribambelle de révolutionnaires de salon. Tout ce monde de «communistes» d'opérette se cristalisera dans la critique virulente non seulement du gaullisme mais également du PCF et de l'URSS.


Les socialistes et leurs amis s'entendront au cours d'un fameux meeting au stade Charlety pour enfoncer le clou de l'anticommunisme (au sens anti PCF) commencé par des «gauchistes» venus de nulle part et disparus juste après. Les communistes du PCF qui s'engouffreront par entrainement dans la contestation n'ont rien vu venir, toujours aveuglés par l'histoire du Front Populaire, qu'ils espèrent réitérer. Il est vrais qu'aux accords de Grenelle les salariés obtiendrons quelques avancées notables, mais rien qui puisse faire penser a ce Front Populaire.

 

Mai 68

Piéger les communistes, déstabiliser de Gaulle et faire peur aux français


La «gauche» non communiste à l'œuvre, au service des anglo-saxons contre leurs deux pires ennemis de Gaulle et les communistes.

Si les communistes avaient eu une vision géostratégique du monde et non pas une vision idéologique sectaire, pour suivre leur utopie ils auraient choisi de s'allier avec le Général de Gaulle et la face du monde en aurait été bouleversé. Une gauche véritable républicaine et progressiste aurait pu se constituer. Je reviendrai sur cet aspect dans un autre article.

Les communistes paieront très cher par la suite d'être tombé dans ce piège, ils n'iront plus que de Charybde en Sylla.

Le cadre national souverain permettant l'exercice du pouvoir politique du peuple sur l'économie étant perdu, contre les volontés gaullistes et communistes, l'idéologie de libre échange fera des ravages jusqu'à l'effondrement économique d'aujourd'hui.

Si la gauche, définie d'après ses concepts initiaux de défense de la république et du progrès n'a plus existé en France après 1947, une néo gauche sera reconstituée petit à petit à partir des années 60 par les communistes en fausse gauche ou gauche de patronage, sous l'œil d'abord déconcerté, puis étonné puis amusé, puis encouragé des anglo-saxons.

Chronique d'un désastre.

Au début des années 60, le parti communiste français, en souvenir de ses succès de 1936 et de 1945, entrepris une nouvelle stratégie de prise de pouvoir par la voie électorale. Déjà en 1945 au cours d'une interview au Time, Maurice Thorez explicita « qu'il existait d'autre chemins que ceux choisis par les communistes russes pour construir le socialisme », il sous entendait ainsi qu'il était favorable à une prise de pouvoir par les urnes. La représentation électorale du PCF étant insuffisante, les communistes choisirent une voie intermédiaire pour parvenir à leur fin: le socialisme et au delà le communisme.

Cette voie était une « démocratie avancée ouvrant la voie au socialisme », cette « démocratie avancée » devait être construite en alliance avec le parti socialiste et la gauche en générale afin de pouvoir parvenir à une majorité. Le parti communiste mis au point un programme de gouvernement minimum pouvant être accepté par les socialistes avec ce programme minimum des négociations furent entreprises avec les socialistes et les radicaux en vu d'élaborer un programme commun.

Dans ce programme figurait un certain nombre de nationalisations préfigurant un socialisme en devenir. Le parti socialiste SFIO à la fin des années 60, n'existait pratiquement plus. Aux élections présidentielles de 1969, après la démission de de Gaulle le candidat communiste, Jacques Duclos obtient 21% des voix tandis que le candidat SFIO, Gaston Defferre n'en recueille que 5% et le PSU de Michel Rocard 3%. Le rapport de force au sein d'une gauche était initialement favorable aux communistes.

Le 13 juin 1971 se tient à Epinay un congrès devant unifier ce qui pouvait rester d'une gauche non communiste atomisée. François Mitterrand alors président de la CIR (Convention des Institutions Républicaines) devient le secrétaire général de ce nouveau parti intitulé socialiste sur une ligne politique d'alliance avec les communistes et avec un programme commun de gouvernement.

Ce programme commun de la gauche sera signé le 26 juin 1972 entre communistes, socialistes et radicaux de gauche de Robert Fabre, les radicaux s'étant divisés sur l'opportunité d'une alliance avec le PCF.

Cette alliance est devenue rapidement très populaire parmi les français puisqu'elle ouvrait des perspectives concrètes de changements de gouvernement. Cependant les français perçevaient cette initiative comme étant celle de François Mitterrand et des socialistes et non celle réelle des communistes. A partir de la signature de ce programme, les communistes vont perdre continuellement des voix aux différentes élections et les socialistes en gagner. Les communistes ont ainsi offert un fantastique renouveau aux socialistes et un splendide tremplin à François Mitterrand.

Les français ne perçoivent plus un PCF, un PS et des radicaux différenciés mais une gauche mythique rapidement associée au seul PS avec son symbole: la rose au poing.

François Mitterrand fort de sa gauche mythique avec son « peuple de gauche » pourra gagner les élection de 1981. A partir de 1982 les USA avec son outil la NED CIA entreprendrons de favoriser la bipolarisation politique dans tous les pays sous leur contrôle afin de faciliter leur influence: une à gauche, l'autre à droite mais en France le travail était déjà fait... par les communistes. Ainsi les anglo-saxons ne verront aucun inconvénients à la participation de ministres communistes secondaires au gouvernement français.

Mitterrand savoure sa victoire au Penthéon.

Les communistes sont finis


La gauche au pouvoir en 1981, incluant des communistes déjà en cours de marginalisation, entreprend derechef l'application d'un mini programme commun composé essentiellement de nationalisations. Ces nationalisations sont en fait des étatisations remplaçant les actionnaires privés de quelques entreprises liées à la défense et de quelques banques. Déjà les effets de l'européïsmes aveugle et du début de la mondialisation commencent à se faire sentir, la France se désindustrialise, le chômage augmente et la France commence à s'endetter. Ces nationalisations n'auront évidemment aucun effet, c'est la fin des 30 glorieuses et la crise commence.

Différents gouvernements suivront en 25 ans avec cohabitation gauche droite, avec la gauche seule, avec la droite seule, avec communistes, sans communistes, avec nationalisation puis avec privatisation.

De tout ça: rien de mieux ni des uns ni des autres. De tout ça forcément rien puisque droite et gauche mythique étaient d'accord sur l'essentiel c'est à dire la perte consentie de souveraineté du peuple français sur la France ne lui permettant plus de contrôler l'économie ni d'agir sur elle, comme il avait été fait avec durant la période gaulliste.


Augmentation continuelle de la dette publique de la France depuis 1981


La messe était dite maintenant on paye!

Une gauche mythique remplace aujourd'hui une gauche véritable éteinte depuis 1947.

La gauche issue du programme commun ne sera plus désormais une gauche politique liée à des partis ou issue d'analyses politiques ou de prises de positions fortes venant de combats périlleux, comme pouvaient l'être à la fin du 19 ème siècle la lutte pour la république, pour la laïcités contre l'antisémitisme, puis au début du 20 ème contre la guerre, pour des lois sociales, contre le fascisme, contre la collaboration, puis à partir de 1945 contre l'impérialisme, le colonialisme et le racisme.

Il n'y aura plus qu'un «peuple de gauche » se ralliant à quelques mythes construits avec quelques souvenirs du passé ou à quelques concepts vidés de leur sens n'étant plus que des mots modes ou l'attitude de « gauche » n'est plus qu'une somme de « bons sentiments » propres à procurer une satisfaction de soi.

Je publierai dans quelques jours, sous l'intitulé : «La Gauche de Patronage» une critique de ces concepts détournés et de ces erreurs sémantiques de  notre néo gauche de salon qui a pleinement participé à placer la France dans la crise actuelle.


Dans l'attente:

Faite voter comme je le fais moi-même pour les listes de « Debout La République » au prochaines élections européennes.



 


 

Partager cet article
Repost0