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20 septembre 2021 1 20 /09 /septembre /2021 15:00
Grande puissance ou Disneyland ?

 

 

L’affaire des sous-marins australiens s’ajoutant aux F35 polonais et suisses qui suivent l'affaire des véhicules blindés de l’avant canadiens, jette un éclairage extrêmement cru sur la politique de soumission totale de notre pays aux intérêts anglo-saxons qui ne sont évidemment pas les nôtres et sur l’imposture que représente UE. Cette insupportable soumissions à des gens qui nous méprisent et j’allais dire à juste raison devient insupportable pour les français. Une politique de vente d’armement doit être en harmonie avec une diplomatie. Or cette politique de vente d’armement nous est nécessaire pour conserver notre indépendance nationale on peut ajouter à cette démission, l’abandon d’un fusil d’assaut français et l’achat des munitions à l’étranger. C’est la première fois dans l’histoire de France que notre pays ne produit plus l’arment d’infanterie pour équiper ses soldats.

On peut toujours critiquer les anglo-saxons pour leur manque de fair-play cependant ces pays forment ensemble une véritable nation, nation qui n’a pas d’alliés, surtout pas la France  mais qui n’a que des intérêts et qui ne sont pas les nôtres. La sortie du Royaume Uni de l’UE applaudie par certains, par manque de discernement, ne faisait que concrétiser le renforcement d’une alliance anglo-saxonne déjà largement existante sous le pseudonyme des « cinq yeux » c’est-à-dire du réseau d’espionnage Echelon évidemment tourné contre la France et utilisé pour contrer ses propositions commerciales.  

L’ensemble anglo-saxon forme naturellement une thalassocratie depuis toujours, et ce par une immuable géographie. Cette thalassocratie est  opposée au bloc eurasiatique dont la France fait partie. La France appartient géographiquement à « l’ile monde » c’est-à-dire l’Eurasie dont elle est une extrémité. L’autre extrémité est la Chine leader économique mondial, pays avec lequel il serait utile de partager et de commercer tant que nous avons encore à partager. En 2005 j’ai fait partie d’une mission de « sherpa », (explorateurs diplomatiques) pour Jacques Chirac en Chine. Les chinois étaient à l’époque très enthousiastes à l'idée  de faire de la France leur partenaire commercial et diplomatique privilégié, les contrats proposés étaient immenses. Chirac voulait construire un axe Paris, Berlin, Moscou, Pékin, mais ce ne fut qu’une velléité la mission a vite été sabotée par les USA et Chirac est rentré dans le rang.

L’autre intérêt géostratégique de notre pays est son immense domaine maritime. 

La nouvelle est passée (presque) inaperçue et les médias qui l'on relayée ont fait un amalgame entre plateau continental et zone économique exclusive. La France a étendu son plateau continental de près de 600 000 km2autour de ses territoires d'outre-mer, à savoir les Antilles (Guadeloupe et Martinique)l'archipel des Kerguélen, la Nouvelle Calédonie et la Guyane. Elle devient ainsi de facto le pays avec le plus grand plateau continental et donc le plus grand domaine maritime au monde (Inter-Invest)

 

 

La France a pratiquement abandonné cet immense domaine maritime au pillage de la pêche industrielle n’ayant plus une marine capable d’assurer sa présence pour faire respecter ses droits.  La France a besoin d’une puissante marine fondée sur une construction navale autonome or la France et ses politiciens ne cessent de marquer des buts contre leur camp comme le montre l’affaire des Mistral qui auraient du être vendus à la Russie. Comment des pays potentiellement acheteurs peuvent-ils continuer de faire confiance à la France  si la France peut annuler du jour au lendemain un gros contrat seulement sur ordre des USA. Ces pays acheteurs sont obligés d’aligner leur diplomatie sur celle des USA pour acheter des armements si c’est le cas ils se tournent naturellement vers les USA pour ces achats, comme le font la Pologne l’Australie et le Canada.

Aujourd’hui la France a le choix. Soit rester dans l’OTAN et demeurer sous-vassale de la communauté thalasocratique anglo-saxonne en abandonnant ses intérêts nationaux et ceux de son peuple. La France serait ainsi réduite à n’être qu’un « disneyland » à touristes. Soit quitter l’OTAN, attacher ses intérêts vitaux au bloc eurasiatique et demeurer une grande puissance à la fois continentale et maritime globale.

On peut se poser la question concernant les raisons profondes qui font que nos politiciens au pouvoir œuvrent avec acharnement contre les intérêts vitaux de leur pays, sont-ils des crétins ou des traitres ? Je pense que nos chefs militaires de tous grades devraient se pencher sérieusement sur cette question. Notre pays, les français ne supportent plus cette politique sciemment élaborée d’effondrement , si il existe des incapables ou des traitres parmi nos gouvernants, l’armée devrait traiter ce problème, c’est son devoir face à la Nation.

 

 
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14 septembre 2021 2 14 /09 /septembre /2021 16:54

« Big Reset », mondialisme et baisse tendancielle du taux de profit.

 

 

Je compare la situation actuelle à une guerre. Guerre menée par une oligarchie mondialiste, une classe capitaliste dominante, contre les peuples — et pas seulement contre le peuple français, mais contre l’ensemble de peuples constitués et surtout des états-nations que cette oligarchie a décidé de briser.

Cette guerre est une guerre dont le but affiché est la destruction. Destruction des économies, des peuples et des populations dont le nombre est jugé excessif par les maitres du monde. 

Les raisons de cette guerre et ses buts : la Baisse Tendancielle du Taux de Profit ou "BTTP" en abrégé.

 La Baisse Tendancielle du Taux de Profit est un phénomène inhérent au système capitaliste, décrit par Karl Marx dans le volume III du Capital. C'est une caractéristique consubstantielle à la nature-même du capitalisme, qui avait déjà été décrite par certains économistes britanniques comme Smith ou Ricardo, mais que Marx a expliqué et développé avec une grande précision.

Les marchandises produites par les entreprises étant en concurrence, chaque entreprise cherche à en réduire la valeur, dans le but de conquérir de plus grandes parts de marché. Réduire la valeur d’une marchandise, c’est réduire le temps de travail nécessaire pour la produire, et donc le coût de la main d'œuvre.  

Le principal moyen de réduire le temps de travail humain nécessaire à la production d’une marchandise, est d’en automatiser la production.

L’automatisation de la production entraîne des investissements de machinerie de plus en plus coûteux et importants.

Le premier effet de la BTTP est donc la nécessité d'investir des capitaux de plus en plus volumineux, pour produire des marchandises dont la valeur, se réduit constamment. Cela ne peut générer des bénéfices que si le marché augmente en des proportions suffisantes pour compenser et dépasser la baisse de valeur des marchandises. C’est ce qui a été constaté, notamment durant les périodes de forte croissance des pays industrialisés, particulièrement occidentaux, au cours des "trente glorieuses", juste après la Seconde Guerre Mondiale, entre 1950 et 1980. Ce système a bien fonctionné pendant une trentaine d’années, les salaires ayant été en constante augmentation grâce aux pressions syndicales et politiques, dans un contexte de guerre froide et de peur du « communisme ». Tant que les producteurs pouvaient consommer ce qu’il produisaient, la machine ronronnait, contredisant Marx sur un autre phénomène inhérent au capitalisme, qu’il avait appelé la "paupérisation" (ou appauvrissement) des producteurs.

Les syndicats et l’URSS ont fait beaucoup pour le succès des entreprises de productions capitalistes.

Le « communisme » disparu, la pression sur les salaires pouvait se faire plus vive, car la BTTP étant inexorable, il fallait bien faire baisser la masse salariale, et ce d’autant plus que pour certains pays comme la France, les salaires sont accompagnés de charges importantes, liées à l’importance des prestations sociales — assurances chômage, santé et vieillesse.

Puis une autre divine surprise apparut aux capitalistes avec la fin du « communisme », qui fut la possibilité de délocaliser les productions vers ces anciens pays dits « communistes » où les salaires étaient très bas, les syndicats et les avantages sociaux inexistants. Ces pays se sont livrés à une concurrence acharnée en dumping social, offrant leur classe ouvrière sur un plateau d’argent à l’exploitation capitaliste occidentale la plus vive — la Chine remportant la timbale dans ce jeu du moins-disant social.

Ainsi la production de marchandises put reprendre de plus belle, la BTTP ayant été provisoirement endormie par des salaires de misère, mais en Chine.

Au fur et à mesure des délocalisations vers les nouveaux paradis salariaux, les producteurs, particulièrement occidentaux, disparaissaient en se noyant dans une paupérisation devenue aussi vive que Marx l’avait prévu — le phénomène n'ayant été que retardé de quelques décennies.

Cependant, la Chine, devenue le pays du capitalisme sauvage par excellence, ne pouvait que constater ce phénomène inexorable — celui de la fameuse BTTP. Alors, pour elle aussi venait le temps des délocalisations, au Vietnam, en Thaïlande, puis enfin en Afrique, où se trouve la dernière masse de main d’œuvre taillable et corvéable à merci.

Pour les capitalistes, l’investissement dans l’industrie était devenu, dès la fin des années 80 du siècle dernier, une aventure peu rentable, et refiler la « patate chaude » aux Chinois était une bonne idée.

Depuis la fin des trente glorieuses — la fin de la période industrielle en Occident — la réponse du capital face à la BTTP, fut la financiarisation, c’est-à-dire la spéculation financière, assortie à une réduction des investissements industriels : faire de l’argent avec de l’argent devenait la nouvelle tactique du capital. Le capitalisme changea de visage : il n’était plus industriel, mais devenait exclusivement financier.

La dette : une exploitation rentable face à la BTTP, mais avec des limites.

Lire : http://www.alain-benajam.com/article-l-arnaque-de-la-dette-et-l-escroquerie-politicienne-105610573.html

Par un mécanisme complexe, exposé dans l’article pré-cité, l’exploitation de la dette explosive des états anciennement riches et considérés comme solvables, est devenue, dès la fin du siècle dernier et jusqu’à ce jour, l’investissement le plus rentable du capitalisme mondialisé  — bien plus rentable que l’industrie, abandonnée aux pays émergents.

Mais cette rentabilité possède des limites : celles de la solvabilité des endettés. Quand les dettes jugées solvables par les instituts de notation, c’est-à-dire quand l’industrie de l’état endetté créé encore de la richesse, cela peut fonctionner, mais attention, ce système peut s’effondrer aisément, comme nous l’avons vu en 2008, à partir du moment où certaines dettes deviennent insolvables.  

Lorsque les délocalisations et la paupérisation des nations réduisent leur capacité à consommer, leurs dettes ne valent plus rien.

C’est l’effondrement complet du système qui se profile donc avec l’effet BTTP, entraînant la paupérisation et donc l'écroulement de la valeur des dettes.

L’exploitation de la dette des nations historiquement riches ne peut pas fonctionner très longtemps. Il faut donc trouver une autre solution.

Le mondialisme, stade ultime du capitalisme.

Lénine fut l'auteur, au début du 20ème siècle, d'un ouvrage célèbre : « L’impérialisme, stade suprême du capitalisme ». L’impérialisme — en tant que stade suprême — a duré un bon siècle. Il perdure encore ici ou là, mais il ne rapporte plus autant qu'auparavant. La BTTP ayant effectué son œuvre destructrice parmi les nations impérialistes, le stade ultime du capitalisme est dorénavant le mondialisme.

La phase impérialiste dénoncée par Lénine en son temps s’était caractérisée par deux phénomènes précurseurs de la mondialisation : d’une part la financiarisation complète et maintenant achevée du capital, et d’autre part sa concentration monopolistique entre les mains d’une très petite poignée d’actionnaires et de décideurs. Dans les pays occidentaux, l’industrie est également devenue une activité marginale, abandonnées aux PME, qui elles-mêmes sont exploitées à cause des contraintes liées au remboursement de la dette.

La contradiction principale d'autrefois, entre le capital et le travail, s'est modifiée. Elle ne réside plus désormais entre les producteurs et les propriétaires des moyens de production, mais entre, d'un côté le grand capital mondialisé, et de l'autre, les peuples et les nations.

La poignée de capitalistes véritables, ne possédant plus d’usines, mais spéculant dans leurs salles de marché, sur les « commodities » (matières premières), a trouvé une faille dans le système, permettant de fabriquer plus d’argent, tout en restant incognito et libre de toute imposition. Cette nouvelle combine fonctionne à l'aide des fondations dites « philanthropiques », envers qui il est possible d'effectuer des dons anonymes mais déductibles des impôts. Tous les magnats de la haute finance, comme Soros, Gates ou Rothschild, en possèdent, ce qui n’empêche nullement ces fondations d’investir dans des secteurs rentables. Ces fondations sont en plus de magnifiques lessiveuses d’argent sale. L’investissement dans une salle de marché nécessite une mise de fond minimale d’au moins 100 Millions de Dollars, ce qui limite radicalement le nombre d'élus pouvant y participer.

 À ce sujet, voir l’excellent documentaire néerlandais :

https://odysee.com/@JeanneTraduction:a/Monopole:3?fbclid=IwAR0AV5GuoQnraVujnsST7MqdnlX2oDbkF3g9UL6wx7OAvKAdhkBy8o1KDuI

Dans ce documentaire nous voyons que peu, très peu de monde dirige le capitalisme devenu mondialiste, et que ces individus sont tous issus de familles toutes très riches et très influentes depuis pratiquement le 17ème siècle — soit depuis bientôt 400 ans. La famille Rothschild en est l'exemple caricatural.

Les nations souveraines, avec chacune leurs frontières et leurs lois spécifiques, et pour certaines — comme la France — avec des lois sociales gagnées de haute lutte par les producteurs — sont autant d’obstacles à la libre circulation des capitaux. Pour que la spéculation financière puisse être efficace, les capitaux doivent pouvoir se déplacer rapidement, ici et là, vers les secteurs les plus rentables, car  comme cette rentabilité est volatile et instable, gagner un jour et perdre le lendemain est le lot de tels investissements spéculatifs. En plus, la rentabilité d’un investissement peut fortement varier d’un état à un autre. Pour le capitalisme, l’existence d’une multiplicité d’états-nations est devenu un obstacle de plus en plus sérieux à une bonne rentabilité financière.

C'est ainsi que le groupe des oligarques les plus riches de la planète — celui ne prospérant que grâce à la spéculation — décida d’essayer de promouvoir une "gouvernance mondiale", pour reprendre leur propre terme, mais aussi d’aplanir et d'uniformiser les condition légales existant dans chaque état, et surtout de faire pression sur les salaires, car les écarts sont jugés trop importants entre les pays anciennement riches et les pays toujours pauvres. Les Occidentaux gagnent trop, et les Français possèdent trop de lois sociales. Leur objectif est d’aplanir et d'uniformiser tout cela — par le bas évidemment.

L’action en faveur d’une gouvernance mondiale n’est pas simple à mettre en œuvre, car les anciens peuples européens, chargés d'histoire, tiennent à leurs nations. C’est donc un travail de longue haleine qu’a entrepris cette oligarchie depuis la deuxième moitié du XXè siècle.

La première phase consista à tenter d'effacer la souveraineté des nations européennes, pour les placer sous une égide anglo-saxonne. C'est une phase qui pouvait être qualifiée d'impérialiste, avant de devenir mondialiste à l'époque actuelle. Cette phase étant maintenant achevée, permet d’envisager la prochaine étape vers une mondialisation encore plus grande.

Pour avancer vers une gouvernance mondiale, l’acquiescement des peuples est nécessaire. Depuis 50 ans une idéologie dominante planétaire est assénée perpétuellement par les médias, afin de promouvoir la nécessité pour les Terriens d’avoir une gouvernance mondiale. On se demande qui exercerait une telle gouvernance. Pas même un simulacre de démocratie n'est proposée en ce sens, pas même une assemblée croupion, pas même une marionnette n’est avancée par l’oligarchie mondialiste, pour assurer une telle gouvernance. La démocratie, ou la république, sont des obstacles à la rentabilité financière.  Elles ont d’ailleurs été vidées de leur sens, partout où elles semblaient exister.

Le lieu où l’on peut avoir une idée des objectifs de la petite poignée de capitalistes qui se partagent le gâteau mondial est le Forum Economique Mondial de Davos ou WEF — World Economic Forum en anglais. Ce Forum fut fondé par Klaus Schwab, un des hommes les plus influents de la planète. On trouve toutes les grandes fondations « philanthropiques » représentées à ce forum, du WWF à la Fondation Clinton, jusqu'à la Fondation Bill et Melinda Gates.

On peut alors discerner les thèmes promotionnels de la mise en place de cette gouvernance.

La totalité de ces thèmes est évoquée pour susciter la peur et réclamer des restrictions de libertés, plus de contrôle sur les citoyens, et surtout moins de consommation et donc moins de revenus.

Le terrorisme

Suite aux attentats sous faux drapeau du 11 septembre 2001, la peur du « terrorisme islamique » fut inoculée. Ce terrorisme islamique fut maintes fois organisé par les mêmes services spéciaux, je ne reviendrai pas sur l’énorme quantité d’incohérences dans les narrations, à chaque fois qu’un acte de « terrorisme islamique » est évoqué, dans le but de perpétuer cette guerre sans fin (évidemment fictive) contre le terrorisme.

Le réchauffement climatique anthropique (dû à l’homme).

Les usines avec leurs ouvriers et leur BTTP étant devenus des obstacles à l’accumulation du capital, il convient de les déconsidérer. Il faudrait rédiger un livre immense pour illustrer ce thème particulièrement anxiogène, matraqué par une propagande omnipotente. Bien évidemment, aucune preuve réellement scientifique ne démontre un quelconque effet de serre dû au gaz carbonique. L’étude des carottes glacières démontre plutôt que la terre a connu dans sa longue histoires des variations climatiques cycliques et des taux de gaz carbonique variables bien avant la révolution industrielle. On peut se référer au cycle de Milancovic sur la variation de l’angle de l’axe de rotation de la Terre, qui induit d’importantes modifications climatiques. De plus, en déconsidérant l’industrie traditionnelle soumise à une forte concurrence, donc à une pression de la BTTP importante, on espère créer d’autres industries dont la propagande prétend qu’elles seraient moins polluantes, comme la voiture électrique. On espère obtenir ainsi une remise à zéro de la BTTP, avec ce que Marx appelait la plus-value extra, phénomène connu, selon lequel la valeur d'une marchandise nouvellement arrivée sur le marché, n’étant pas encore soumise à la concurrence, reste élevée, jusqu'au jour où elle se trouvera, elle aussi, inexorablement soumise à la BTTP.

La pandémie virale,

 là aussi les contradictions entre les narrations sont particulièrement flagrantes.

Au cours de cette « pandémie », nous voyons qu’une gouvernance mondiale est déjà à l’œuvre pour imposer des restrictions de liberté, sans aucun effet sanitaire réel, dans pratiquement tous les états de la planète. Cette « pandémie » est orchestrée par l’Organisation Mondiale de la Santé, entièrement sous la coupe de la fondation Bill et Melinda Gates qui en est le principal contributeur.

La propagande médiatique mondiale et uniforme assénant journellement les mêmes informations à la virgule prêt, est orchestrée par une organisation médiatique mondiale détenue par les grands noms du capitalisme mondial : elle s’appelle « Project Syndicate », créée par Georges Soros, c’est une super agence de presse imposant à chaque agence nationale la narration qui convient ; elle contribue à financer la totalité des médias mondiaux au travers de ses différentes tentacules.

https://www.project-syndicate.org/

Project Syndicate est une organisation médiatique internationale qui publie et diffuse des commentaires et des analyses sur une variété de sujets mondiaux importants. Tous les articles d'opinion sont publiés sur le site Web de Project Syndicate, mais sont également distribués à un large réseau de publications partenaires pour impression. En 2016, elle disposait d'un réseau de 459 médias dans 155 pays1Wikipedia

Project Syndicate est un membre éminent du Forum Economique Mondial.

Nous voyons que le capitalisme mondialisé ne pourrait fonctionner correctement sans la propagande appelé « Presse » par euphémisme.

Quel chemin peut prendre le capitalisme mondialisé

pour continuer à exploiter les humains ?

Y aura-t-il une suite à la phase ultime ?

La BTTP rend l’industrie non rentable et la Chine est en train d’en faire l’expérience. La spéculation financière sur la dette des états ne peut que s’effondrer et engendrer un crash financier dû à l’insolvabilité grandissante des endettés.

Il leur reste à endetter les Chinois, les seuls solvables aujourd’hui, mais cela ne sera guère facile et surtout ne sera que provisoire. Mais néanmoins, Black Rock — un des géants du capitalisme mondialisé — s’y essaye. La richesse de la Chine ne peut qu’attirer les convoitises, en dépit du fait que ce pays est dirigé par un Parti dit "Communiste". Cependant, le capital ne s’est jamais préoccupé ni encombré d’idéologies politiques.

Des cerveaux enfiévrés des oligarques du mondialisme a germé l’idée de ce qu’ils appellent le grand « reset », ou réinitialisation, c’est-à-dire une remise à zéro du processus engendrant la BTTP.

Cette idée fut évoquée au forum de Davos par Klaus Schwab, Georges Soros, Bill Gates et d'autres. Donald Trump s’y était vigoureusement opposé, et suite à son discours enflammé s’opposant aux visées criminelles de l’oligarchie mondialiste, son éviction de la présidence des USA fut effectuée grâce à un trucage grossier des élections US de 2020.

S’apercevant que l’on ne peut plus avancer, alors leur grande idée serait de repartir à zéro, de reculer en quelque sorte, de tout détruire pour ensuite tout reconstruire, mais en plus rentable sur le long terme. « Tout détruire pour tout reconstruire » retenez ce slogan : il fut répété par maints orateurs au Forum Economique Mondial : "Build back better."

L’exemple des booms économiques apparus après la dernière guerre mondiale et ses destructions a fait germer cette idée.

Un « big reset » est-il possible ?

Déjà, détruire l’économie mondiale qui malheureusement engendre inexorablement la BTTP, est pour cette oligarchie, un projet possible et faisable. Une guerre mondiale ne peut être envisageable, car le monde lui-même serait détruit, alors l’infestation de ce monde avec une suite de pandémies semble être la solution adoptée. L’effet mortel ce cette pandémie serait réellement engendrée non pas par le virus, mais par un produit qualifié de "vaccination", dont l’inoculation à tous les citoyens serait rendu obligatoire et promue par le « Project Syndicate » dans tous médias mondiaux.

La vaccination permet de cibler ceux qui devront être éliminés en épargnant les élites, vaccinée au sérum physiologique.

Ce projet mortifère s’accompagne en permanence d’une idéologie malthusienne, née au 19ème siècle avec la révolution industrielle en Angleterre, où la BTTP se faisait déjà sentir.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Malthusianisme

Thomas Malthus avait déjà trouvé la solution en son temps, grâce à un big reset qui devait entraîner une diminution importante de la population mondiale.

Nous voyons que le capitalisme arrive au terme de sa logique. Il retrouve son aspect le plus rude, celui qu'il avait à ses débuts, dérivant aujourd'hui vers un totalitarisme mondialisé. La possession des moyens de productions n’est plus l’apanage du grand capital. C'est pourquoi la propriété, fondement des révolutions bourgeoises, peut être abolie : il s'agit, encore une fois, d'un projet du Forum Economique Mondial de Davos.


Une égalité des revenus de bas niveau peut être imposée à une humanité dont le nombre est réduit : c’est le projet du revenu universel égalitaire, issu là encore du Forum Economic Mondial.

Une robotisation à outrance de ce qui pourrait rester de production, mettrait les quelques usines restantes à l’abri des grèves, et supprimerait définitivement la classe ouvrière.

Enfin, la submersion migratoire mettrait fin aux revendications nationales, un des pires obstacles à la mondialisation et au « big reset ».

Déjà Roger Garaudy — figure philosophique importante du PCF des années 70 du siècle dernier — avait prédit que le capitalisme allait se transformer lui-même en socialisme à la soviétique. C’était une prémonition qui a provoqué son exclusion du PCF.


Un autre économiste du PCF — Phillipe Herzog — avait également prédit que ce qu’il appelait justement dans ces mêmes années le Capitalisme Monopolistique d’État, pourrait tendre vers une forme de socialisme.

Nous ne pouvons que constater que certaines idéologies de gauche — surtout d’obédience trotskyste — ne sont plus en contradiction avec le néo-capitalisme, celui-ci étant devenu écologiste, égalitaire de bas niveau, opposé à la propriété, philanthropique, adversaire des nations, des états-nations et des frontières.

Cependant, cette idéologie gauchiste du capitalisme socialisant et totalitaire, avec son action mortifère, peut-elle être contrée ?

Oui, heureusement, car comme je l’ai souvent écrit, le paradigme d’organisation des humains a changé, la pratique de réseaux — que cela soit dans les entreprises ou dans la vie, par l’usage de l’internet, modifie considérablement la perception du monde des humains.


Les informations véritables circulent horizontalement, en dehors du « Project Syndicate ». Le projet criminel des élites est maintenant connu par un nombre de plus en plus important d’individus, et les mensonges perpétuellement contrés, comme celui des attentats du 11 septembre 2001, du réchauffement climatique anthropique ou de la soi-disant pandémie nécessitant une « vaccination », dont on sait qu’elle peut s’avérer massivement mortelle à plus ou moins brève échéance.
Les manifestations spontanées historiquement très importantes pour la France en sont la preuve.
La résistance ne pourra que s’organiser et libérer le monde du totalitarisme mondialiste et mortifère, soyons-en certains.

Mais une nouvelle société, sans capitalisme ni baisse tendancielle du taux de profit, reste à inventer.

 

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4 février 2021 4 04 /02 /février /2021 11:51

L’humanité est en danger, il est temps de s'organiser.

 

 

 

Il est urgent de prendre conscience que la lutte politique a changé de nature en cette première partie du 21ème siècle et n’a plus rien à voir avec ce qui se passait au siècle dernier. Conscients de ces profondes modifications, l’organisation politique de ceux opposés à la financiarisation de nos vies doit se faire sur des bases inédites.

Aujourd’hui l’existence d’un gouvernement mondial n’est plus un objectif du capital financier, mais est devenu une réalité. Les concepts de droite et de gauche nés à la fin du 19ème siècle ne sont plus pertinents car l’idéologie de ceux se prétendant les héritiers de l’ancienne gauche est largement utilisée et instrumentalisée par l’oligarchie financière mondialiste jouant sur un prétendu progrès que pourrait conférer l’absence de frontières et d’Etats souverains.

Rappelons que l’absence de frontières et d’Etats souverains signifie l’absence de lois et de démocratie, lois et démocratie qui ne peuvent s’inscrire que dans un espace limité par des frontières. On peut ici faire remarquer que cette néo-gauche foule aux pieds les principes mêmes de la Révolution française qui ont fait de la Nation et de la souveraineté du Peuple les acteurs fondamentaux de ce qu’elle prétendait vouloir appliquer. 

Nous voyons que les principes républicains, axe fondamental de ce qui fut la gauche au 20ème siècle, ont été aujourd’hui détournés, voire renversés, dans un vaste mouvement d’inversion de l’ensemble des valeurs sociales dont la néo-gauche est aujourd’hui porteuse. Nous pouvons citer quelques exemples.
La démocratie représentative a été entièrement vidée de ce pourquoi elle fut établie. Les citoyens ne votent plus pour des députés censés les représenter, mais ils votent pour des partis politiques et des candidats qui représentent ces partis et non le Peuple. Nous pouvons prendre pour exemple le référendum de 2005 sur la constitution européenne rejeté par le Peuple et imposé dans des formes semblables par les députés.

Nous voyons que la prétendue lutte contre le racisme, grand sujet de la gauche, est devenue une action en faveur du délitement social communautariste et que la lutte contre l’antisémitisme est devenue une action en faveur de l’Etat israélien qui pratique l’apartheid et est aujourd’hui le seul Etat fondé sur une idéologie raciste et suprémaciste.

Nous voyons que la mémoire, entretenue jusqu’alors des sacrifices des combattants contre le nazisme déportés et massacrés, cette mémoire de la déportation a changé de nom pour être remplacée et effacée pour ne devenir qu’un instrument au service de cet Etat israélien raciste dont l’expression politique de ses dirigeants à l’encontre des palestiniens s’apparente à ce que les nazis pouvaient dire à propos de juifs européens. Ainsi, la nécessaire lutte contre le fascisme, le racisme et la tyrannie en cours est vidée de tous sens et permet à une nouvelle tyrannie s’apparentant à un réel fascisme de se mettre en place.
L’esprit de résistance qui s’organisa face au nazisme et devant maintenant s’organiser face à cette nouvelle tyrannie doit être effacée des mémoires par les maîtres du monde comme tout le passé historique qui a bâti notre nation.

Nous voyons que les forces politiques et idéologiques du mondialisme n’hésitent pas à recourir à la répression et à l’action judiciaire pour neutraliser les individus les plus en vue dans le combat politique contre une nouvelle tyrannie qui se met en place.

Nous voyons que la répression physique à l’encontre du mouvement des Gilets Jaunes a occasionné de nombreux blessés graves et que la justice au service de l’Etat a emprisonné de nombreux citoyens.

Nous voyons que les forces politiques de l’oligarchie mondialiste avivent continuellement la répression face à ceux qu’elles désignent elles-mêmes comme leurs ennemis qu’elles appellent dissidence, complotisme, populisme ou extrême droite essayant ainsi, de diaboliser et d'isoler des forces politiques qui leur sont contraires, mais qui ne sont pour l’instant qu’en devenir. Nos adversaires ayant ainsi un coup d’avance.

Face à ce flot répressif et injurieux déversé par des médias aux ordres et tous les complices associatifs de cette oligarchie mondialiste, il n’existe pour le moment aucune opposition structurée, ni politique, ni organisationnelle. Aujourd’hui la seule force politique d’opposition ce sont les réseaux sociaux, mais possédés par l’adversaire.

Les propriétaires de ces réseaux n’hésitent pas à censurer la parole des opposants autant qu’ils le peuvent même si cela va à l’encontre de leurs intérêts financiers, pourtant ces réseaux vivent de la publicité dont l’efficacité est proportionnelle au nombre d’inscrits sur ces réseaux. Ils sont donc enfermés dans une contradiction pour eux difficile à résoudre, un basculement massif sur des réseaux alternatifs les ferait chuter lourdement.

 

 

La pratique de réseau par les Peuples a bouleversé le modèle mondial d’organisation sociale, car aujourd’hui tous citoyens de n’importe quelle Nation ont non seulement accès à l’information, mais peuvent en produire et la discuter. Les mentalités se modifient et un nouveau paradigme d’organisation émane du corps social. L’ancien paradigme pyramidal est en train de s’effondrer entrainant le monde dans une bifurcation dont la nouvelle branche favorisera la marche de l’humanité.

Cette perspective suscite une forte réaction des tenants du monde ancien qui mènent une lutte devenant paroxystique contre les Peuples. Leurs objectifs largement explicités, notamment au forum de Davos, est de mettre a bas l’économie mondiale pour créer un effet « guerre mondiale » et tenter de la réorganiser en éliminant toutes les petites et moyennes entreprises afin de remplacer le tissu économique par de seules groupes financiers mondiaux ayant tous pouvoirs sur la totalité de la planète. Ils appellent cette contre révolution « the big reset ». Cette monstrueuse utopie comparable à l’utopie nazie ou pseudo-communiste devrait s’accomplir à la faveur de pandémies permanentes qui détruiraient préférentiellement les entreprises financièrement les plus faibles et favoriseraient les plus mondialisées, fortement fondées sur la spéculation financière.

Face à ce terrible projet, largement décrit dans les forums mondialistes, et dont les têtes d’affiches des individus comme Bill Gates ou George Soros, les citoyens du monde sont encore désorganisés.

Il est aujourd’hui temps de procéder à l’organisation d’une force politique nationale et internationale afin de faire barrage à ce monstrueux projet mondialiste.
Malheureusement, en France les organisations souverainistes et anti mondialistes sont dispersées dans de multiples associations et partis politiques. Cette dispersion en de multiple chefferies est particulièrement inefficace sur le plan politique.

Il serait plus efficace et judicieux de s’organiser en mode réseau, nouveau paradigme d’organisation sociale, et de fédérer l’ensemble de ces organisations qui resteraient autonomes dans un réseau plus vaste à différents niveaux, national et international, dont le seul et unique but serait de combattre l’utopie mondialiste et de restaurer l’indépendance des Nations.

La restauration de nations indépendantes favoriserait le polymorphisme culturel de l’humanité et en conséquence son dynamisme social, étant entendu que l’affaissement de ce polymorphisme actuel, sur la base du plus petit dénominateur à faible valeur culturel, favorise la dépendance des Peuples et leur soumission aux maîtres du monde. Jusqu’alors l’humanité comme l’ensemble du vivant sur cette planète n’a pu évoluer qu’en fonction de cette diversité, si nous étions tous identiques nous resterions tous identiques et dans l’incapacité d’évoluer.

Chers amis, il est temps et il y a urgence à s’organiser autrement. L’humanité même est en danger.

 

 

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15 décembre 2020 2 15 /12 /décembre /2020 15:07

Nationalisme, dictature sanitaire et lutte de classe.

 

Ce pauvre Marx fut toujours mis à toutes les sauces depuis le 19ème siècles, de bonnes sauces et surtout de très mauvaises notamment une grande quantité de sauces dogmatiques, ce qui est par essence anti marxiste.

Peu de gens ont compris Marx parce qu’il s'agit d'une pensée complexe et non dogmatique.
A l'école centrale du PCF ou je suivi des cours de philosophie marxiste, le professeur, en guise de boutade, mais peut-être pas, nous a dit à la fin des cours : « Ceux qui pensent avoir compris Marx, n'ont rien compris ! »

Cependant Marx nous a laissé quelques pistes pour comprendre le monde et déceler dans un conflit de classe ou se situe la contradiction principale entre exploiteurs et exploité, c'est déjà ça.

J'ai déjà pas mal écrit sur ce sujet mais je pense qu'il faut sans arrêt rafraîchir les mémoires tant les sauces qui agrémentent encore le marxisme surtout venant de la néo gauche ont mauvais goût.

Ceux qui se prétendent marxistes, théoriquement doivent se prétendre de gauche. C’était pour le moins le cas dans ma jeunesse.

La première question que se pose un marxiste pour analyser une situation de conflit politique, c’est de déceler où se situe la contradiction principale parmi d’autres contradictions.

La contradiction principale dans le système capitaliste selon Marx se situe entre exploiteurs et exploités. Quand le capitalisme était industriel cette contradiction existait entre possesseurs de moyens de production et producteurs ouvriers. Jusque-là c'était simple.

Or maintenant, pour le moins, dans les pays occidentaux, l’accumulation du capital ne se réalise plus avec la production de marchandises. La production de marchandises n’existe qu’en Chine et ses quelques pays satellites.

L’accumulation du capital ici s’effectue par la spéculation financière, sans que la moindre marchandise ne soit produite et cette spéculation financière ne saurait exister sans l’exploitation de la dette des états. Cette dette produit un énorme volume de capitaux disponibles qui est utilisé pour spéculer sur les commodités comme le pétrole ou les denrées alimentaires. D’ailleurs, nous voyons parmi les hommes les plus riches du monde des gens qui ne produisent pas de biens industriels.

La dette des états et donc le paiement de ses intérêts affecte tout le monde, le salarié comme le patron d’une entreprise, les professions libérales comme les commerçants. En conséquence de quoi, nous sommes bien obligés de placer la frontière entre exploiteurs et exploités, entre les nations endettées globalement et les spéculateurs transnationaux. Bien entendu il y a plusieurs niveaux dans la lutte de classe, un niveau secondaire existe bien encore entre le petit patron d'une PME et ses ouvriers mais ce niveau s'efface peu à peu devant la financiarisation mondialiste et l'exploitation de la dette des états.

Nous sommes bien obligés, plaçant la contradiction principale entre exploiteurs et exploités de la situer entre les nations endettées et le capital mondialiste.

Cette contradiction s’exprime aujourd’hui violemment entre d’un côté ce que l’on appelle aux USA les patriotes et chez nous les nationalistes ou autres souverainistes et de l’autre les mondialistes.

Parmi ces mondialistes nous voyons en premier les grands spéculateurs financiers, comme Soros, Bill Gates, Rothschild et autres.

Que le grand capital soit mondialiste c’est logique, ce qui est fort curieux, c’est que les forces politiques qui se prétendent de gauche le soient également rompant avec toutes traditions historiques.

On peut rappeler que tous les changements politiques révolutionnaires qui ont pu exister dans le monde se sont appuyés sur des bases nationalistes. Souvent l’idéologie pseudo communiste mise en avant n’était qu’un faux nez nationaliste. On peut donner l’exemple de la Chine, du Vietnam de Cuba, du Venezuela. L’URSS n’a pu vaincre le nazisme qu’à partir du moment ou Staline a remplacé la défense du socialisme par la défense de la mère patrie.

Alors pourquoi aujourd’hui ceux qui se prétendent de gauche se situent du côté mondialiste dans les pays occidentaux.

Le premier aspect de la réponse est d’ordre sociologique. La classe ouvrière était la colonne vertébrale de la gauche quand il y avait des industries et en France un parti communiste qui défendait les intérêts nationaux et ceux de cette classe ouvrière.

Aujourd’hui nous voyons que les gens qui votent à gauche ne sont plus que les petits bourgeois des grandes villes à loyer onéreux, qui vivent bien et n’ont plus de revendications quantitatives.

Leurs demandent sont d’ordre sociologiques, hédonisme, plaisir immédiat, libéralisme existentiel. Ces petits bourgeois qui voyagent beaucoup sont le plus souvent hors sol, citadins, transnationaux, peu ou pas attachés aux valeurs historiques et nationales comme pouvaient l’être il y a 40 ans les communistes. Leurs positions de classe petite bourgeoise, ne gêne en rien le grand capital, bien au contraire, celui-ci s’appuie sur cette classe et son idéologie pseudo libérale et qui lui fournit ainsi une base sociologique, idéologique et politique que ce grand capital ne serait pas capable d’ériger par lui-même, ses effectifs étant extrêmement restreints.

Il y a donc aujourd’hui une alliance objective entre la gauche sous toutes ses formes, ou telle qu’elle se désigne elle-même, avec le grand capital mondialiste, inversant ainsi les identifications politiques par rapport à ce qu’elles pouvaient être il y a 30 ou 40 ans.

Cette gauche de petit bourgeois de centre-ville a abandonné le combat national bien entendu et en conséquence le combat anti-impérialiste, validant toutes les guerres impérialistes mêmes les plus atroces contre ceux qui défendent l’indépendance de leur nation, les dirigeants de ces nations sont qualifiés de dictateurs selon les médias dominants au service du mondialisme, terme repris par les petits bourgeois.

Une guerre idéologique mondiale fait rage maintenant entre patriotes, souverainistes, nationalistes qualifiés par les petits bourgeois et la presse du capital de populistes, complotistes, un terme qui revient maintenant de plus en plus souvent, d’extrême droite voir de fascistes (on se demande bien pourquoi). Tous ces termes sont évidemment vides de sens politique et n’ont pour vocation que d’essayer de diaboliser les adversaires de l’oligarchie financière mondialiste.

Aujourd’hui cette guerre s’est accélérée aux USA au cours des élections présidentielles, Donald Trump étant le candidat des patriotes comme ils s’appellent là-bas et Biden celui de l’oligarchie mondialiste.

Aux USA, comme chacun peut le remarquer il s’agit bien d’une guerre de classe entre le petit peuple misérable et la paysannerie du centre du pays dit « red neck » (cou rouge) par dérision et l’oligarchie mondialiste criminelle et pervers représentée par Biden. Chez nous en France les Gilets Jaunes de l'ancienne classe moyenne déclassée ont repris le combat de l'ex classe ouvrière, mais à ce jour nul Parti Communiste, nul parti d'ailleurs n'a repris le flambeau de cette nouvelle lutte de classe qui avance brouillonne mais qui ne peut qu'avancer.

La lutte de classe oppose bien aujourd’hui les nationalistes aux mondialistes, comme cela a toujours été d’ailleurs le cas dans l’histoire, les peuples les plus pauvres sont plus attachés à leur nation, à leurs racines, à leurs traditions, que la bourgeoisie transnationale hors sol des centre-ville bourgeois.

En conséquence de quoi ceux qui se battent pour l'indépendance de leur nation se battent par force contre le grand capital mondialisé, c'est bien là que se situe selon Marx la contradiction principale aujourd'hui n'en déplaise aux dogmatiques. Cette oligarchie mondialiste joue son dernier va tout en ayant organisé une dictature sanitaire en instillant parmi le peuple la peur de la mort d'une fausse pandémie. Cette dictature sanitaire devient partout une simple dictature orwellienne en décrétant sciemment des mesures absurdes, afin de désorienter le peuple et le soumettre.
Ceux qui luttent contre cette dictature sont bien l'avant garde d'une lutte qui en fin de compte est bien une lutte de classe. Il y a bien conjonction entre la lutte nationale, la lutte contre la dictature sanitaire et contre les intérêts de classe du grand capital mondialiste.

 

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14 décembre 2020 1 14 /12 /décembre /2020 11:49

Conscience!

 

Ceux qui cherchent à comprendre le monde actuel et ses dérèglements avec une grille de lecture du 20ème siècle, non seulement vont ne rien comprendre, mais vont agir contre leurs intérêts.
Comme je l’affirme depuis des années l’organisation du monde est entrée en bifurcation il y a déjà au moins trente ans et un nouveau paradigme d’organisation est en train de se mettre en place.


Cette émergence d’un nouveau monde ne peut aller sans douleur car le monde ancien ne peut que résister et plus le monde nouveau avance, plus l’ancien résiste avec ses vielles méthodes comme le totalitarisme avec une organisation pyramidale mondialiste dont l’imposition sera de plus en plus sévère.


Or ce monde nouveau organisé en réseau ne peut naturellement que s’opposer à l’organisation dépassée et obsolète en hiérarchie pyramidale mondialiste.

Le monde ne s’est développé que par la confrontation de cultures et d’intelligences différentes, créant ainsi des avancées sociales et technologiques. Une seule culture une seule direction du monde humain voir biologique serait leur extinction avec la fin  de leur diversité.


La bataille politique qui est en train de s’étendre dans le monde n’est plus qu’entre mondialistes et patriotes. Entre ceux qui veulent tout raser, ce qu'ils disent réinitialiser dans leur jargon, et en définitive détruire l’humanité et ceux qui veulent reconstruire cette humanité malade sur la base de l'histoire et de la traditions des peuples, pour créer un réseau de nations libres, chacune apportant ce qu’elle possède de mieux à l’autre.

L’émergence des réseaux sociaux a permis de mettre à la disposition de tous une réalité différente de celle diffusée dans le monde par le sommet de la pyramide en déliquescence. Cet accès de tous à l’information change complètement les conditions de résistance de l’adversaire mondialiste qui vacille, mais qui ne peut que renforcer son totalitarisme, totalitarisme qu’il a de plus en plus de difficulté à masquer.  

Comme dans tous processus de bifurcation dans la nature celui-ci produit une vibration (Prigogine) issue d’une confrontation dont la vivacité s’accroit. Un coup en avant un coup en arrière. Aujourd’hui la réaction mondialiste est en train d’abattre toutes ses cartes, ce seront les dernières. Cette réaction utilise la peur de la mort naturelle chez l’homme pour imposer une dictature qui se voudrait sanitaire mais qui dans les faits tente de saper encore plus les illusions de liberté des peuples.

On peut remarquer que la dictature sanitaire est en place dans tous les pays, marquant ainsi l’adhésion de toutes les élites de tous les états au projet mondialiste, ce qui est logique.

Cette confrontation historique entre patriotes et mondialistes qui n’a d’égale dans l’histoire l’humanité que la découverte de l’agriculture et l’émergence des états il y a 10 000 ans prendra peut-être du temps et engendrera une période de difficultés pour les peuples.
Déjà nous pouvons affirmer que le monde que nous avons connu avant l’invention de la pandémie ne reviendra plus jamais. Nous entrons dans une période trouble de confrontation qui deviendra paroxystique avant de définitivement basculer vers le nouveau monde.

Que convient il de faire aujourd’hui pour avancer ? Revenir au fondamental : la parole. Revenir au premier terme de la genèse selon Jean : « Au commencement était le verbe ! ».
Seul le verbe peut rassembler les indécis et les inconscients. Les peuples, les conscients sont encore minoritaires alors il convient de convaincre et d’expliquer avec patience à tous que par exemple cette dictature sanitaire n’a nullement pour objet de préserver la santé des gens mais bien le contraire. Expliquer également que la « démocratie » dite représentative est l’exact contraire de la démocratie.


Combattre l’idéologie mondialiste qu’elle s’exprime par l’ancienne droite ou l’ancienne gauche est vital pour l’humanité c’est une question de vie ou de mort pour nos descendants. Le mondialisme, s’il devait s’appliquer serait pire qu’une guerre atomique, voilà ce qui est en jeu, rien que l’existence de l’humanité et le monde vivant dans sa diversité.
Alors à vos claviers, à votre langue, à vos écrits que chacun aille prêcher la bonne parole.

 

Quand les peuples seront conscients il se rassembleront d’eux-mêmes et la pyramide s’effondrera.

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7 novembre 2020 6 07 /11 /novembre /2020 09:37

Article du Général Dominique Delawarde (avec sa permission)

  Covid-19 : Fort rebond saisonnier  pour l 'Europe et pour l'Amérique septentrionale

Point de situation du Samedi 7 Novembre 0h00 GMT

 

 

Résumé de la situation: Au niveau planétaire, si la contamination progresse principalement en Europe, la courbe générale des décès ne permet pas encore de parler de 2ème vague «mondiale». En effet, la situation se stabilise, voire s'améliore «progressivement» sur certains continents ou sous-continents (Afrique, Océanie, Asie, Amérique latine) et ne se détériore que sur ceux qui marchent vers l'hiver (Europe et Amérique Septentrionale). Un facteur saisonnier semble donc se confirmer dans l'évolution de cette épidémie avec laquelle nous allons devoir vivre encore de longs mois, voire plusieurs années. Le nouvel épicentre de l'épidémie est désormais clairement européen, l'UE de l'ouest étant, de très loin, la plus affectée par le rebond.

 

            Comme pour l'épisode de mars-avril, lorsqu' une bonne organisation du pays et les moyens hospitaliers sont là, lorsqu'une gouvernance clairvoyante dirige dans la sérénité et sait mériter la confiance et l'adhésion de sa population, en décentralisant l'action, en déléguant et en communiquant dans la franchise sans chercher à instiller la peur, lorsque les médias n'en rajoutent pas «une louche» pour hystériser les politiques et le petit peuple, la gestion de l'épidémie se passe bien et les pertes sont limitées, voire très limitée (Pays nordiques, Allemagne, Grèce, …). Les choses se passent moins bien lorsque l'un ou plusieurs de ces facteurs ne sont pas au rendez-vous. C'est particulièrement le cas en UE de l'Ouest, et surtout en France, où les taux de mortalité sont beaucoup plus élevés qu'ailleurs…..

 

            A ce stade de l'épidémie, il convient de rappeler quelques données importantes:

 

1 – Si la pandémie est planétaire par définition, 93% des décès se concentrent sur 34 pays ou territoires ce qui veut dire que les 183 autres pays ou territoires affectés par l'épidémie ont des pertes humaines extrêmement limitées au point qu'elles passeront quasiment inaperçues dans leur bilan annuel.

 

2 -  A 7 semaines de la fin de l'année 2020, au rythme actuel de l'évolution de l'épidémie, on peut déjà prédire, sans risque  de se tromper, que le bilan humain se situera entre 1,6 et 1,7 millions de décès en 2020 soit 2,7% du nombre des décès d'une année normale sur la planète. Ce nombre ne s'ajoutera pas à celui des décès habituels car une part importante de ces décès étiquetés Covid (de l'ordre de 75%) sont des décès qui seraient survenus, peu de mois plus tard, du fait d'un autre facteur de comorbidité. Ces décès classés Covid viendront donc souvent se «substituer» aux décès attribués à d'autres pathologies.

 

Exemple? une personne très âgée, atteinte d'un cancer et décédée «avec» le Covid, ne décèdera pas trois fois. Si elle est étiquetée «Covid», son décès viendra en déduction des décès habituels liés au cancer ou à la vieillesse. On notera avec intérêt que les 3 700 décès pour l'année 2020 attribués aujourd'hui à la grippe saisonnière, en France, auront été en très forte réduction par rapport à la moyenne des dix années précédentes (9 000) ou par rapport au bilan de l'année 2017.

https://www.lepoint.fr/sante/epidemie-de-grippe-la-surmortalite-hivernale-a-atteint-21-000-deces-01-03-2017-2108528_40.php

 

            Il faudra beaucoup de temps à l'INSEE en début d'année 2021 pour remettre de l'ordre dans l'étude sur la surmortalité 2020 par cause. Il lui faudra distinguer la part qui revient directement à la Covid et celle qui revient à d'autres causes (augmentation des suicides liés aux faillites d'entreprises ou au stress par exemple….)

 

          En clair, et quoiqu'en disent nos médias mainstream et les membres de l'exécutif dans leur manière biaisée de présenter les choses, cette épidémie aura été extrêmement peu meurtrière sur la planète en 2020. L'espèce humaine ne risque pas encore l'extinction puisque le nombre d'habitants aura encore augmenté sur notre Terre, en 2020, de plus de 80 millions  ….. malgré l'épidémie: Pas de quoi jouer les autruches et se cacher la tête dans le sable (confinement du pays et destruction de son économie) à chaque épisode épidémique. Ces épisodes risquent, en effet, de se reproduire dans les années à venir, avec des virus mutants, difficiles à combattre et aucun pays ne peut s'offrir le luxe de confinements à répétition.   

 

 

 

 

Avant propos: La semaine dernière, j'ai évoqué le cas suédois et me suis interrogé sur la pertinence de sa stratégie de non confinement.

 

        Il se confirme, jour après jour, que cette stratégie était la bonne, car l'immunité de groupe recherchée semble bien avoir été obtenue, dans une large mesure. La Suède est aujourd'hui le seul pays d'Europe dont on peut dire qu'il n'est pas touché par une hausse importante des décès. Son taux de mortalité depuis le début de l'épidémie est aujourd'hui inférieur à celui de la France qui aura confiné sa population 55 + 30 jours = 85 jours … en 2020. Cherchons l'erreur …..

 

        La comparaison France-Suède va encore s'aggraver lourdement au détriment de la France dans les semaines qui viennent car la Suède ne compte que 92 cas critiques, alors que la France en compte plus de 4 500.

 

Taux de mortalité par million d'habitants, depuis le début de l'épidémie,

 de 20 pays de plus de dix millions d'habitants

            Il est vrai que ceux qui ont dirigé les camps des perdants de l'Europe de l'ouest ont toujours tendance à se chercher des excuses. (C'est  la faute de l'arbitre, du terrain, de la météo, des supporters, à la malchance ….), ou à se comparer à ceux qui ont fait pire et qui, hélas, se font de plus en plus rares.

 

            S'agissant de la deuxième vague épidémique française dont on nous parle depuis plusieurs semaines, un bon croquis vaut mieux qu'un long discours.

 

 

            Pour décrypter correctement le tableau ci dessus, il faut garder à l'esprit que le nombre moyen de décès quotidien, en France est saisonnier. L'INSEE nous apprend qu'en moyenne, il décède 1 500 personnes/ jour en été en France et 1 800 en hiver, toutes causes confondues. Il nous apprend que la moyenne hivernale du nombre de décès peut monter jusqu'à 2200 par jour comme en Janvier 2017. Il nous apprend, enfin, que le nombre de décès, en France, augmente d'année en année parce qu'arrivent au grand âge - celui de la santé fragile - les générations du baby-boom.

          

            Il y a donc bien «une vague de sur-mortalité» chaque hiver en France qui apparaît sur les courbes ci-contre. Nous verrons si cette courbe est sensiblement différente en 2020 lorsque l'INSEE nous le dira vers février-mars 2021 en traçant sa courbe des décès 2020, amorcée en orange sur le tableau ci contre.

           

            Pour relativiser l'importance de l'épisode épidémique 2020 en France, il faut se souvenir qu'au mois de Janvier 2017, pic épidémique de la grippe saisonnière de cette année là, le nombre de décès en France, toutes causes confondues,  a été, selon l'INSEE, de 66 990,. Ce nombre de décès était supérieur à celui d'avril 2020, pic épidémique de la crise Covid-19: 66 392 décès. Nos médias et nos hommes politiques n'en avaient pas fait tout un fromage et la France n'avait pas eu recours au confinement général du pays, solution moyenâgeuse,  pour limiter la contagion et la létalité d'un virus grippal 2017 particulièrement meurtrier.

            Pour remettre la mortalité mensuelle, en France, dans son contexte, il faut rappeler que celle ci a varié, entre 2017 et 2020, entre un plus bas estival de 43 400 et un plus haut hivernal à 67 000 constatés en janvier et Juillet 2017. Aucun des mois de l'année 2020 n'est sorti de ces limites, jusqu'à présent. Il est d'ailleurs peu probable que ces limites soient franchies en novembre ou en décembre 2020, alors même que le nombre de personnes âgées ne cesse de croître en France. Pour le mois d'Octobre, le nombre cumulé et provisoire de décès enregistré par l'INSEE au 19 du mois n'était que de 31 000 (dernier nombre provisoire publié). Cette donnée n'est pas encore reportée ci dessous.

            S'agissant du confinement en France, notons ce nouveau «couac» du conseil scientifique qui écrit dans son rapport du 28 octobre  adressé au gouvernement (voir page  9).

«on voit que l’arrivée du froid entre le 17 et le 24 septembre s’est accompagnée d’une diminution de la fréquentation des parcs à partir du 18 septembre, traduisant vraisemblablement le fait que les personnes sont plus restées en milieu intérieur, favorisant ainsi la reprise de l’épidémie.»

https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/note_conseil_scientifique_26_octobre_2020.pdf

           

            En lisant ces lignes on réalise que le conseil scientifique, lui même, admet que le confinement en milieu fermé favorise «la reprise de l'épidémie» et l'on se souvient que la fréquentation des parcs, des forêts et des plages désertes a très longtemps été interdite lors du premier confinement ….

 

            Cette gestion chaotique de l'épidémie par un gouvernement paniqué et dépassé par les événements se poursuit avec  la décision désastreuse du directeur de l'ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament) qui reprend, sous la tutelle de son ministre, la mauvaise pratique de cette agence, déjà constatée lors de l'affaire du Médiator.

            Cette pratique consiste à vouloir imposer à tout prix un médicament qui présente de très sérieux effets secondaires dénoncés par l'OMS et par les études scientifiques les plus récentes, le Remdesivir, et à éliminer la concurrence de l'Hydroxichloroquine en refusant d'accéder à la demande de RTU (Recommandation Temporaire d'Utilisation), présentée par l'IHU de Marseille, alors que ce médicament, peu onéreux, est utilisé par de très nombreux pays représentant 4,3 milliards d'habitants, sans effet secondaire notable pour ceux qui appliquent, au bon moment, la bonne posologie.

 

https://www.mediterranee-infection.com/sanofi-ou-ministere-qui-bloque-la-vente-dhydroxychloroquine/

 

 

 

            Il est heureux que l'IHU de Marseille poursuive en justice ce directeur de l'ANSM pour «mise en danger de la vie d'autrui». Ce directeur agit évidemment, dans cette affaire, avec le plein soutien de son ministre et du lobby pharmaceutique. Décidément, l'histoire du Mediator se répète.       

 

            Les tragi-comédies franco-françaises mises en scène par notre gouvernance sous «tutelle» d'un «conseil scientifique» qui porte mal son nom, ont donc agrémenté le tout début d'épidémie: celles des «retards à l'allumage» dans la fermeture des frontières, du premier tour des élections  municipales, du match de foot de Lyon, des masques, des tests, des respirateurs, des réanimations, des structures hospitalières sous équipées. Nous n'avons pas oublié. Ce sont elles qui ont entraîné les pertes importantes que la France a connues, les deux confinements les plus longs au monde, les couvre-feux, et les dégâts collatéraux économiques et sociaux dont les conséquences pour notre pays seront très importantes et durables.

           

            Pour ceux qui auraient la mémoire courte, voici trois morceaux choisis décrivant très clairement, en vidéo, l'action de l'équipe de «bras cassés» qui a géré cette crise sanitaire au plus haut niveau: à regarder dans l'ordre, …. vous aller pleurer de rire, …,  ou de rage…...

https://twitter.com/PorcherThomas/status/1294931751324835842

https://www.youtube.com/watch?v=RgaZe7ZN2HU&feature=youtu.be

https://www.youtube.com/watch?v=5GeEDvZp2Y4&feature=youtu.be&t=15

 

            De trop nombreux médias mainstream ont relayé fidèlement la parole gouvernementale et y ont beaucoup perdu en crédibilité. (Aux exceptions notables de France Soir, Sud Radio et C News)

https://reseauinternational.net/le-grand-naufrage-des-medias-mainstream-occidentaux/

 

 

Point de situation du Samedi 7 Novembre 2020 0h00 GMT                                                                 

 

Depuis le début de l’épidémie:

 

216 pays ou territoires  ont été affectés par le virus, pour 49,65 millions de cas déclarés (+ 3,76 millions en 1 sem).

                                                                                                                                                                                                                                                                                

1,25 million de décès (+54 700 en 1 sem ) ;   35,24  millions de guérisons (+2 millions en 1 sem).

  

13,15 millions patients  en cours de traitement  (+ 1,7 en 1 sem.), dont 90 745  en état critique  (+ 7387 en 1 sem.)

  • 34 pays ont déclaré plus de 4 500 décès depuis le début de l’épidémie et comptent 93% des décès: dans l'ordre des pertes: (USA, Brésil, Inde, Mexique, Royaume Uni, Italie, France, Espagne, Iran, Pérou,   Argentine, Colombie, Russie,  Afrique du Sud, Chili, Indonésie, Équateur, Belgique, Allemagne, Irak, Turquie, Canada, Bolivie, Ukraine, Pays Bas, Roumanie, Philippines, Pakistan, Pologne, Égypte, Bangladesh, Suède,  Arabie Saoudite,  Chine.

 

            A l'échelle de la planète, la pandémie amplifie son rebond sans pour autant qu'on puisse parler de nouvelle vague épidémique. Ce rebond est important mais n'est pas brutal. C'est d'ailleurs le constat dressé par l'OMS. Le nombre des décès a commencé à croître depuis 3 semaines, l'aspect saisonnier de cette maladie virale semble donc vouloir s'inscrire dans la durée, comme il l'est pour la grippe. 54 700 décès «avec» la Covid en 1 semaine, c'est 22% de plus que la semaine dernière.

            Ce rebond affecte principalement l'Europe, et plus particulièrement l'Europe de l'Ouest, où les populations âgées et fragiles abondent et sont, chaque année, les premières victimes des rigueurs hivernales. Les cas critiques (90 745)  sont en hausse (+ 9 % en 1 sem). Avec près de 3,8 millions de nouveaux cas déclarés cette semaine, le rythme de contamination est, lui aussi, en hausse de 10%.

            Pour autant, l'évolution reste lente, les courbes exponentielles brandies par ceux qui sèment la peur ne pointent toujours pas le bout de leur nez. L'épidémie reste largement à la portée des états qui disposent d'un appareil de santé quantitativement et qualitativement de bon niveau et dont les gouvernances ne paniquent pas.                                                                                                                            La circulation du virus poursuit sa hausse en Europe mais celui ci se révèle beaucoup moins létal qu'en avril dernier: (près de 1,9 million de nouveaux cas en une semaine), près de 7,5 millions de patients en cours de traitement (si l'on tient compte des pays qui ne les déclarent plus: UK, Espagne, Suède et Pays Bas); 25 797 cas critiques (+ 10 351 en 2 sem) pour 24 208 décès en 1 sem (+ 8 616par rapport au bilan de la semaine précédente).

            L'épidémie s'est stabilisée en Asie de l'Ouest (Inde, Bangladesh, Pakistan, Arabie Saoudite, Irak, Iran). Elle marque le pas en Afrique (Afrique du Sud, Égypte). Au rythme actuel d'évolution de l'épidémie  les caps des 80 millions de cas et des 1,6 million de décès devrait être atteint le 31 décembre 2020, ce qui représentera, à très peu près, 2,7% des décès de l'année 2020 sur la planète.

 

L'évolution des pertes déclarées des semaines écoulées se résume en un tableau:

            A sa lecture, on  réalise à quel point la mortalité reste très faible et recule en Océanie,  se stabilise en Afrique, en Asie de l'Ouest et en Amérique latine, et rebondit en Europe et aux États-Unis. L'épicentre de l'épidémie a indiscutablement re-basculé vers l'Europe, et plus particulièrement vers l'UE de l'Ouest.

Date

Nb de décès

Océanie

Afrique

USA+Canada

 Asie

Amérique latine

Europe

Semaine

4-10 Jul

33 444

2

1 879

4 642

(4 546 US)

7 773

16 420

(7270 Brésil)

2 728

Semaine

11-17 juillet

36 439

10

1 911

5 384

(5 304 US)

8 782

17 612

(7 408 Brésil)

2 740

Semaine

18-24 juillet

43 419

23

2 432

6 543

(6 502 US)

10 845

21 238

(7 453 Brésil)

2 338

Semaine

25-31 Juillet

40 354

65

2 580

8 343

(8 288 US)

9 364

17 636

(7 183 Brésil)

2 365

Semaine

1-8 Août

40 972

70

2 825

7 374

(7 339 US)

9 971

18 438

(7 134 Brésil)

2 294

Semaine

9 -15 Août

44 546

 

109

 

2 588

 

7 511

(7 462 US)

10 414

 

21 441

(6 821 Brésil)

2 483

 

Semaine

16-22 août

40 173

98

2 243

(1244  Af du S)

7 721

( 7 677 US)

10 380

(6 818 Inde)

17 411

(7 079 Brésil)

2 320

(601 Russie)

Semaine

23-29 août

38 060

113

1 774

(900 Af du S)

6 747

(6 703 US)

10 659

(6 785 Inde)

16 649

(6 140 Brésil)

2 118

(725 Russie)

Semaine

29 août-5 Sep

37 637

155

1 764

(935 Af du S)

6 244

(6 211 US)

10 781

(6 944 Inde)

16 180

(5 990 Brésil)

2 635

(735 Russie)

Semaine

5-12 Sep

35 320

 

61

1 503

(696 Af du S)

5 262

(5 240 US)

11 842

(7 849 Inde)

14 150

(4 812 Brésil)

2 502

(716 Russie)

Semaine

12-19 Sep

36 636

44

1 269

(479 Af du S)

5 852

(5 750 US)

12 784

(8 119 Inde)

13 152

(5 383 Brésil)

3 535

(830 Russie

748 Esp-356 Fr

Semaine

19-26 Sep

37 129

36

1 219

(455 Af du S)

5 226

 (5 176 US)    

12 480

(7 783 Inde)

14 280

4 852 Brésil

3 886

(861 Russie

737 Esp-412 Fr)

Semaine

26 Sep-3 Oct

36 722

+3 050

 régul. Argentine

28

1 387

597 (Af du S)

5 331

(5 245 US)

12 251

(7 465 Inde)

13 074

(+ 3050 régul. Argentine)

(4 722 Brésil)

4 651

(1 021 Russie

854 Esp-494 Fr)

Semaine

3 Oct-10 Oct

36 616

+ 2 789

Régul Mex

4

1 401

638  Af du Su

5 294

(5 118 US)

11 712

(6 575 Inde)

12 702

(+ 2 789 régul Mexique)

4 261 Brésil)

5 503

1 180 Russie

843 Esp - 428 Fr

Semaine

10 au 17 Oct

36 476

11

1 668

823 Af du Sud

5 128

(5 002 US)

10 882

5 582 Inde

11 274

3 537 Brésil

2498 Arg 2139 Mex

7 513

1 475 Russie)

846 Esp-720 Fr

Semaine

17 au 24 Oct

40 013

6

1 628

521 Af du Sud

5 770

(5 609 US)

161 Canada)

10 819

4 960 Inde

 

11 358

3 242 Brésil

2615 Arg  2609 Mex

10 432

1 802 Russie

1205 Fr 1142 UK

Semaine

24 au 31 Oct

44 258

12

1 713

339 Af du Sud

6 106

(5 884 US)

222 Canada

9 848

   3 689 Inde     

   2 493 Iran

10 977

3 034 Brésil

2879 Mex  2454 Arg

15 602

2 131 Russie

2057 Fr 1658 UK

Semaine

31 Oct-7Nov

54 700

 

10

1 842

519 Af du Sud

7 353

7 038US

315 Canada

10 829

3 924 Inde

2 931 Iran

10 458

2 999 Mex

2 473 Brésil 2344 Arg

24 208

2 835 Fr 2271 UK

2231 Russie

%  Sem 45

100 %

0,001

3,37%

13,44%

19,80 %

19,12%

44,26%

 

            Au cours de la semaine écoulée, les USA ont déclaré plus de décès que l'Inde et que le Mexique. L'épicentre de l'épidémie a clairement re-basculé de l'Amérique latine vers l'Europe qui enregistre désormais plus de 2,5 fois les pertes de l'Amérique latine ou de l'Asie de l'est et plus de 3 fois celles de l'Amérique septentrionale. Sur les 54 700 décès de la semaine écoulée, 24 208 sont européens, 10 458 sont latino-américains, 10 829 sont d'Asie de l'Ouest et 7 353  sont US ou Canadiens. La  situation semble s'être stabilisée en Asie de l'Ouest. Les pays de la région ne comptent désormais plus que 11% des nouveaux cas de la planète  (67 000 nouveaux cas/jour).

                                     Bilan actuel du nombre de cas et de décès par grande région du monde

 

Continents ou

Sous continents

Population

en millions d'h

Pop.

en % planète

   Nb

de cas

% des cas /

planète

Nb de décès

Nb de décès Covid/ Million d'h

Décès en % des décès  Covid

Amérique septentrionale

(USA+ Canada)

 

365

 

4,69%

 

10 310 950

 

 

20,77%

 

252 622

 

 

692

 

 

20,24%

 

Amérique latine

du Mexique inclus à Ushuaïa + Caraïbes

 

655

 

8,41%

 

11 569 704

 

 

23,30%

 

410 161

 

       

      626

       

 

32,87%

Europe

747

9,58%

11 621 688

23,53%

287 298

385

23,02%

Asie

4 641

59,58%

14 235 877

28,68%

252 370

54

20,22%

Afrique

1 340

17,20%

1 866 079  

4,02%

44 540

33,2

3,57%

Océanie

42

0,54%

40 289

0,08%

980

23,3

0,08%

Total Monde

7 790

100 %

49 645 308 

100 %

1 247 971  

160,1

100 %

          4 – L'Europe.

           Une détérioration forte, mais plus progressive qu'en avril, de la situation épidémique peut y être constatée. 15 604 des 24 208 décès européens déclarés cette semaine  le sont dans une poignée de pays avec, dans l'ordre: la France 2 835, l'Italie 2 317, le Royaume Uni 2 271,  la Russie 2 131, la Pologne      1 936, l'Espagne 1 818, La Belgique 1 212, l'Ukraine 1 084. Pour les 40 autres pays ou territoires européens, la hausse du nombre des décès est beaucoup moins sensible. Ces nombres restent plus faibles que ceux du pic épidémique d'avril dernier.

            La situation du Royaume Uni se détériore. Ainsi, le nombre des cas critiques  «serait» en forte hausse à 1 142 (mais près de 4 fois inférieur à celui de la France). Le niveau des pertes hebdomadaires s'établit en forte hausse à 2 271 décès déclarés en 1 sem, ce qui reste faible par rapport au pic épidémique. Le bilan total des pertes est, et devrait rester,  le plus élevé d'Europe. Il pourrait excéder les   60 000 décès en fin d'épidémie (treize fois le bilan de la Chine).

            La situation de l'Italie se détériore sensiblement: augmentation des cas critiques à 2 515        (+ 769 en 1 semaine). Le nombre des nouveaux cas (+ 215 000 en 1 sem) est important; celui des patients sous traitement augmente aussi (+ 173 334 en une semaine). Le nombre des décès augmente fortement   (+ 2 317 en une semaine).

            La situation de la France se détériore très fortement. Son nombre de cas actifs explose et place la France en 2ème position mondiale pour cet indicateur avec près de 1,5 millions de cas. Mais les deux indicateurs les plus pertinents sont le nombre de cas critiques qui est en hausse (+ 954 en une semaine) et le nombre de décès: + 3 300 en une semaine  .

          L'analyse des 2 courbes qui suivent montre que nous avions très peu de cas et beaucoup de décès en première semaine avril (pic épidémique) et que nous avons maintenant huit fois plus de cas et 2 fois moins de décès ….. Il y a donc bien une deuxième vague de «cas» beaucoup  plus haute que la première (parce que nous testons enfin beaucoup). Mais la 2 ème vague de décès est plus progressive et moins forte.

 

         Le taux de mortalité Covid est, à ce jour, de 610 décès par million d'habitants (hors décès à domicile), pour une moyenne mondiale de 160. Pour le nombre des décès, la France est à la troisième place  européenne (sur 48 pays ou territoires) derrière le Royaume Uni et l'Italie. Au rythme où vont les choses, elle devrait être  à la deuxième place à la mi novembre et, pourquoi pas, s'installer sur la première marche du podium à Noël.

                  

          Voici la courbe des décès quotidiens (en barre grise) et la moyenne quotidienne sur 7 jours (en orange) depuis le 1er jour de l'épidémie. On peut distinguer l'ampleur d'un rebond plus progressif qu'en avril.  Faut-il vraiment remettre le pays sous cloche et poursuivre la casse de son économie?

 

 

                                               Pic épidémique                                                        Rebond saisonnier

         

          S'agissant de la «létalité» Covid (Nb de décès /Nb de cas confirmés), la France améliore nettement son «score» avec un taux actuel de 2,4%,  grâce aux campagnes de tests qui dépistent de nombreux porteurs sains . (Pour mémoire: létalité Covid européenne: 2,47% et mondiale: 2,52%) .

          Pour tous les hôpitaux publics de Marseille (IHU et HP-HM) sur  16 916 cas confirmés et traités depuis le début de l'épidémie, la létalité est de 254 décès soit 1,5%, tous traitements confondus. Ce doit être la Bonne mère...(données du 3/11)

sont décédés (létalité inférieure à 0,5%). Patrick Pelloux, président des médecins urgentistes a fait passer un message intéressant de 27 secondes à ce sujet: https://www.youtube.com/watch?v=pPlZ8PIykYI

           Dans la phase aiguë de l'épidémie, en avril, à part quelques exceptions locales (Marseille et Garches notamment),  la France a trop peu testé pendant trop longtemps, pris en charge trop tard de trop nombreux patients, et trop compté sur le Doliprane et la «guérison spontanée» pour pouvoir espérer sauver un maximum de vies.

            26,6% des français ont été testés, pour la majorité d'entre eux depuis le premier déconfinement. Les Italiens et les Allemands ont testé 28% de leur population, les Portugais 35%, les Russes 43,5%, les États-uniens 46,5%, les Danois 97,7% en appliquant les tests dès le début d'épidémie. Grâce à l'effort bien tardif consenti depuis 2 mois, la France est remontée à la 39 ème place mondiale pour le nombre de tests par million d'habitants.

            La France est désormais le pays d'Europe qui déclare le plus de cas actif (près de 1,5 million ). Ce nombre est en augmentation  (+ 316 773 en une semaine). Pour cet indicateur, la France est désormais deuxième au monde derrière les USA et devant l'Inde. Elle a largement dépassé la Russie qui ne compte que 407 000 cas actifs). Mais les cas sont bénins dans leur grande majorité et ne nécessitent pas tous  une hospitalisation.

            La France est encore à la traîne en matière de guérisons déclarées (7,6% des cas confirmés). C'est à croire qu'elle ne déclare pas les guérisons des cas bénins qui se soignent à domicile, donc qu'elle n'en fait pas le suivi ...  Elle fait moins bien que la Russie qui en a guéri 75 %, que le Maroc qui en a guéri 81,7%, que le Sénégal qui en a guéri 97,6% (à noter que ces 3 pays ont utilisé, avec plus de cinquante autres pays, des protocoles de traitement inspirés de celui de l'IHU de Marseille). Le taux mondial de guérison des cas confirmés est aujourd'hui de 71%, alors même qu'une majorité de pays sont entrés bien après la France dans l'épidémie. Le taux européen est de 36,7%: il devrait être bien meilleur à ce stade de l'épidémie….. La France est donc, avec la Belgique, le pays qui tire le plus cet indicateur européen vers le bas ….

                                   

            La situation de l'Espagne continue de se détériorer. Elle déclare 123 814 nouveaux cas, 1 818 décès et 304 cas critiques supplémentaires en une semaine. Ces deux derniers indicateurs sont préoccupants. L'Espagne est, après la France et la Russie, le pays qui compte le plus de cas critiques en Europe (2 786 ). Ces cas critiques portent en germe une augmentation inéluctable du nombre des décès dans les semaines à venir. 

                       

            La situation de l'Allemagne se détériore sensiblement: Le nombre de cas actifs augmente de    60 322 en une semaine et celui des cas critiques de 814. Le nombre des décès hebdomadaires triple mais reste faible (776). L'Allemagne a, aujourd'hui, 7 fois moins de patients en cours de traitement, près de 2 fois moins de cas critiques, près de 4 fois moins de décès que la France. 

           

            Avec un taux de mortalité de 1 079 décès par million d'habitant, la Belgique redevient leader mondial de cet indicateur (hors micro-états). Elle est repassée devant le Pérou. Le nombre de nouveaux cas y est très élevé pour un pays de 11 millions d'habitants (+ 87 083 en une semaine). Le nombre de patients sous traitement continue d'augmenter (438 834 aujourd'hui soit 82 327 de plus en une semaine). Il est, lui aussi, très élevé au regard de la population puisqu'il est supérieur à celui de la Russie, pays de 146 millions d'habitants. Le nombre de cas critiques est en hausse (+ 371 en 1 sem). Le taux de guérison belge est le plus faible au monde (5,8 % seulement des cas déclarés à ce jour, ce qui signifie probablement qu'elle ne suit pas les cas non hospitalisés qui guérissent seuls, chez eux). La Belgique reste donc, avec l'Espagne et la France, le foyer le plus actif de l'épidémie en Europe de l'Ouest.  A noter que les Belges déclarent les décès Covid à domicile, ce que ne font pas certains de ses voisins.

                                   

            En Russie, un rebond sensible de l'épidémie peut être observé: 43,5% des habitants ont été testés, ce qui représente le 3 ème taux de dépistage pour les pays de plus de 10 millions d'habitants, d'où un nombre encore élevé de nouveaux cas déclarés (133 464 en 1 sem)).  Avec 407 400 patients sous traitement, la Russie se place en 6 ème position derrière les USA, la France, l'Inde, le Brésil et la Belgique. Ce nombre s'inscrit en hausse sur les deux dernières semaines.

            Le nombre des décès quotidiens est en hausse sensible. Le taux de mortalité russe par million d'habitants a atteint les 205 mais il reste encore près de 3 fois inférieur à celui de la France (610).

            Parce qu'elle détecte vite, isole et  traite sans attendre, et parce qu'elle applique une stratégie et un protocole inspirés de ceux de l'IHU de Marseille, la Russie a déjà guéri près de 75% de ses cas confirmés soit près de 1,3 million de patients. Elle est pourtant entrée dans la ronde épidémique un mois après la France qui ne déclare guéris que 7,6% de ses cas confirmés soit 126 329 patients (près de dix fois moins).

            La Russie a donc plutôt bien géré la crise de la Covid-19 jusqu'à présent.

 

5 – L'Océanie:

           L'épidémie y reflue rapidement. Ce continent reste encore très largement épargné. Sur 42 millions d'habitants, il a déclaré,  à ce jour, 40 048 cas dont 32 819 ont déjà été guéris. Il reste 6 249 cas «actifs» dont 24 seulement en état sérieux ou critique. Le continent océanien a déclaré 10 décès cette semaine. Son taux de mortalité Covid est de 23,3 décès par million d'habitants (France: 610).

 

           

 

Les taux de mortalité COVID par million d'h des 34  pays ayant dépassé les 4 500 décès, donnent  une idée des zones géographiques et/ou pays les plus touchés.

  160,1

 moyenne     mondiale

PAYS

Nb de décès

par million d'habitants

OBSERVATIONS sur l'évolution  du bilan humain

par million d'habitants

Chine

3

Stabilité de fin d'épidémie

Pakistan

31

Détérioration très progressive

Bangladesh

37

Détérioration très progressive 

Indonésie

53

Détérioration très progressive

Égypte

61

Détérioration très progressive

Philippines

68

Détérioration progressive se ralentissanr 

Inde

91

Détérioration progressive en accélération

Turquie

127

Détérioration progressive en décélération

Allemagne

134

Détérioration progressive en accélération

Arabie Saoudite

157

Détérioration progressive en décélération  

Ukraine

186

Détérioration  en accélération

Pologne

193

Détérioration progressive  en accélération

Russie

205

Détérioration progressive

Guatemala

210

Détérioration progressive se ralentissant

Canada

275

Détérioration progressive en accélération

Irak

277

Détérioration progressive

Afrique du Sud

332

Détérioration progressive

Roumanie

399

Détérioration rapide en accélération 

Iran

443

 Détérioration progressive

Pays Bas

460

Détérioration en accélération

Suède (non confinée)

 595

Quasi stabilité de fin d'épidémie

France

610

Détérioration rapide en accélération

Colombie

635

Détérioration progressive se ralentissant

Italie

672

Détérioration rapide en accélération

Royaume Uni

713

Détérioration rapide en accélération

Équateur

720

Détérioration progressive se ralentissant

Mexique

725

Détérioration progressive se ralentissant

USA

729

Détérioration progressive en accélération

Argentine

731

Détérioration se ralentissant

Bolivie

748

Détérioration progressive se ralentissant 

Chili

754

Détérioration se ralentissant

Brésil

 760

Détérioration progressive se ralentissant

Espagne

830

Détérioration rapide en accélération

Pérou

1 050

Détérioration se ralentissant

Belgique

1 079

Détérioration rapide en accélération

 

Un tableau présente ci après  les bilans du 7 novembre 0h00 GMT des 34 pays ayant déclaré plus de 4 000  décès (93% des pertes)

 

PAYS

Total
Décès

Nb total de cas

Dernières 24h

Décès du jour

Guéris

En cours de soin

État  critique

Décès/ million d'h

 

Monde entier

1,247,971

49,645,308

+619,324

+9,052

35,243,033

13,154,304

90,745

160.1

1

USA

242,203

10,055,141

+129,095

+1,221

6,388,923

3,424,015

18,246

730

2

Brésil

162,035

5,632,505

+18,247

+256

5,064,344

406,126

8,318

760

3

Inde

125,605

8,460,773

+49,739

+576

7,818,434

516,734

8,944

91

4

Mexique

93,772

949,197

+5,567

+544

701,837

153,588

2,800

725

5

Royaume Uni

48,475

1,146,484

+23,287

+355

N/A

N/A

1,181

713

6

Italie

40,638

862,681

+37,809

+446

322,925

499,118

2,515

672

7

France

39,865

1,661,853

+60,486

+828

126,329

1,495,659

4,331

610

8

Espagne

38,833

1,388,411

+22,516

+347

N/A

N/A

2,863

830

9

Iran

37,409

663,800

+8,864

+424

509,952

116,439

5,495

443

10

Pérou

34,783

917,503

+2,781

+53

838,783

43,937

1,022

1,050

11

Argentine

33,136

1,228,814

+11,786

+370

1,042,237

153,441

4,666

731

12

Colombie

32,405

1,127,733

+9,756

+196

1,020,263

75,065

2,376

634

13

Russie

29,887

1,733,440

+20,582

+378

1,296,124

407,429

2,300

205

14

Afrique du Sud

19,749

734,175

+1,761

+72

675,593

38,833

546

332

15

Chili

14,450

518,390

+1,808

+46

494,303

9,637

733

754

16

Indonésie

14,442

429,574

+3,778

+94

360,705

54,427

 

53

17

Équateur

12,761

172,508

+725

+31

149,048

10,699

333

719

18

Belgique

12,520

479,341

+11,128

+189

27,987

438,834

1,428

1,079

19

Allemagne

11,364

641,362

+22,246

+174

402,500

227,498

2,653

135

20

Irak

11,244

493,139

+3,568

+69

423,266

58,629

395

277

21

Turquie

10,722

389,256

+2,436

+83

334,293

44,241

2,654

127

22

Canada

10,435

255,809

+4,471

+54

210,427

34,947

234

276

23

Bolivie

8,768

142,201

+139

+10

113,386

20,047

71

748

24

Ukraine

8,125

440,188

+9,721

+201

195,544

236,519

177

186

25

Pays Bas

7,887

397,730

+7,242

+118

N/A

N/A

630

460

26

Roumanie

7,663

287,062

+10,260

+123

195,971

83,428

1,001

399

27

Philippines

7,461

391,809

+2,092

+52

349,974

34,374

1,483

68

28

Pologne

7,287

493,765

+27,086

+445

188,675

297,803

1,703

193

29

Pakistan

6,923

340,251

+1,376

+30

317,086

16,242

830

31

30

Égypte

6,343

108,754

+224

+14

100,106

2,305

41

62

31

Bangladesh

6,036

417,475

+1,469

+15

335,027

76,412

 

37

32

Suède

6,022

146,461

 

+13

N/A

N/A

92

595

33

Arabie Saoudite

5,506

349,822

+436

+17

336,533

7,783

736

157

34

Chine

4,634

86,151

+36

 

81,098

419

9

3

 

180 autres pays

88,563

…..

…..

+ 1,208

…..

…..

…..

…..

 

TOTAL monde

1,247,971

49,645,308

+619,324

+9,052

35,243,033

13,154,304

90,745

160.1

Tableau de données concernant l'Europe (et l'UE) face à l'épidémie                          

                         Rappel: taux de mortalité Covid mondial: 160,1 décès / Millions d'h (et européen 385 décès/M d'h)

 

                         Rappel: taux de mortalité Covid mondial: 160,1 décès / Millions d'h (et européen 385 décès/M d'h)

     Moyenne      Européenne

385 décès

/Million d'h

UE et autres pays d'Europe

PAYS

Taux de mortalité/ million d'h

Nb de décès

et nb décès / million d'h

 

 

Europe du Nord

 

23,35 M d'h

Lettonie

Norvège (hors UE)

Islande

Estonie

Finlande

Lituanie

Danemark

51

52

53

55

 65

71

127

    95 décès

  285

    18                1 763 décès

    73            75,5 décès/M d'h

  362

  192

  738

UE «germanophone»

92 M d'h

Allemagne

Autriche

135

148

  11 364 décès  12 704 décès

    1 340        138 décès/M d'h           

 

Europe du Sud-Est

(Est de l'Italie)

 +

autres pays du Sud

 

27 M d'h

Chypre (UE-Asie)

Grèce

Malte

Croatie

Albanie (hors UE)

Slovénie

Bosnie (hors UE)

Monténégro (hors UE)

Macédoine (hors UE)

22

69

165

175

191

239

445

522

526

    27  décès

   715  

     73              5 456 décès

   717          202  décès/M d'h   

   549            

   497

1 457

   328       

1 093

UE de l'Est

 +

autres pays de l'Est

 

239 Millions d'h

Serbie (hors UE)

Biélorussie (hors UE)

Ukraine (hors UE)

Russie (hors UE)

Bulgarie

Roumanie

Moldavie (hors UE)

100

106

186

205

227

399

  467 

     871 décès

  1 001

  8 125              51 005 décès

29 887        213  décès/M d'h

  1 573

  7 663

  1 882      

Europe de l'Est

Groupe de Visegrad

 

64,3 M d'h

Slovaquie

Pologne

Hongrie

République Tchèque

58

193

 233

418

   317 décès

7 287                 14 738 décès

2 650          229 décès/M d'h 

4 484

UE «non confinée» 10,1 M d'h

Suède

595

6 022 décès    595 décès/M d'h

 

 

 

               

           12 pays de

 
   

 

 

            l'UE DE L'OUEST

 

          291 M d'h

Portugal

Îles Anglo-normandes

Luxembourg

Suisse (hors UE)

Irlande

Pays Bas

France

Italie

Royaume Uni (ex UE)

Espagne

Andorre

Belgique

274

275

286

307

391

460

610

672

713

830

 970

1 079

 2 792 décès    

      48  

    180

 2 666

  1 940         

  7 887           

39 865             195 919 décès

40 638         673 décès/M d'h 48 475    

38 833   

       75

12 520

Biographie du Général Dominique Delawarde

http://www.ecole-superieure-de-guerre.fr/promotions/biographie/9989

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11 juillet 2020 6 11 /07 /juillet /2020 10:02

Né le 13 juillet 1945, ce qui a changé depuis.

 

Né le 13 juillet 1945, à Saint Germain Lembron dans le Puy de Dôme, j’arrive à ¾ de siècle de vie.

 

La maison ou je suis né le 13 juillet 1945 à Saint Germain-Lembron au lieu-dit La Chadenne.


Avoir 75 ans est à la fois un inconvénient et un avantage, un inconvénient parce que la santé se dégrade et les forces s’affaiblissent, mais il y a un avantage certain car ma longévité m’a mis en mesure d’avoir été un témoin direct de l’histoire. Ce temps d’observation m’a permis de voir les évolutions et de pouvoir un peu les extrapoler en effet ; en mathématiques, on peut extrapoler légèrement une courbe mais plus la courbe réelle est longue, plus l’extrapolation est judicieuse.

 

en 1948

 

le 12 juillet 2020

Une vie bien remplie


Je m’intéresse à la politique depuis l’âge de 15 ans j’ai donc 60 ans de participation aux luttes sociales et de militantisme. Mes observations sont de deux ordres. D’ordre technologique et d’ordre politico-social.

La technologie a peu évolué durant cette période, sauf les applications intéressant l’électronique, pour le reste, les automobiles utilisent toujours des moteurs à explosion et roulent sur des pneus, les avions sont toujours à hélice ou à réaction. La révolution technologique, celle qui eut lieu fin du 19ème siècle et début du 20ème et que j’espérais n’a pas eu lieu. M’intéressant dès 16 ans à l’énergie nucléaire, je pensais que dans les années 2000 on aurais au moins maîtrisé la fusion de l’atome pour produire de l’électricité. Je pensais également que nous serions sur Mars depuis longtemps et qu’une base lunaire serait permanente depuis un moment.

Cependant il y eut une révolution technologique fondamentale et différente de celle attendue, qui entraîna dans son sillage une profonde modification sociale, c’est la connexion d’ordinateurs personnels en réseau et l’utilisation des réseaux sociaux. C’est donc dans le domaine politico-social, à la suite de cette nouvelle technologie, que l’on peut observer les modifications les plus profondes et tenter d’extrapoler ces modifications d’une manière judicieuse.

Dans ma jeunesse, le modèle social d’organisation était la pyramide, ce qui renvoie à une profonde hiérarchisation de la société. Ce modèle avait pour source l’organisation du travail imposée au XIXème et au début du XXème siècle dans les usines avec le « fordisme » et le « taylorisme ». On peut remarquer, même si on n’est pas marxiste, que les rapports de production modélisent les rapports sociaux qui les reproduisent à leur tour.
A l’image d’une entreprise de production, les organisations ouvrières s’organisèrent sur le même modèle pyramidal, ainsi également s’organisèrent les partis politiques, puis une république dite « représentative » s’imposa partout même sous couvert de monarchie constitutionnelle. Il n’y a aucune différence d’organisation sociale fondamentale entre la république française et la monarchie britannique ou espagnole. Une pseudo souveraineté du peuple s’est généralisée dès la fin du XIXème siècle, évidemment pseudo car la souveraineté exercée via le truchement d’intermédiaires, et nommée démocratie représentative, montre à chacun ses effets, cette pseudo démocratie représentative n’a permis aux peuples que de choisir ses maîtres et ne fut jamais authentiquement démocratique.

Le modèle pyramidal s’imposait et s’aggravait avec l’organisation du travail et la prolétarisation des paysans qui auparavant vivaient  en quasi-autosuffisance sur leurs terres.
Dans ma jeunesse, nul ne songeait à remettre en cause ce modèle qui s’imposait à tous, exploiteurs comme exploités, donc tant au sein des entreprises qu’au sein des organisations de la classe ouvrière. A 18 ans j’ai adhéré au Parti Communiste Français, parti prestigieux à l’époque, qui avait gagné ses galons dans la résistance dont j’étais nourri des valeurs, des symboles et des espoirs de par mon entourage. A Bobigny, où je demeurais, le PCF marquait la vie sociale ; sa composition était ouvrière, et de nombreuses usines étaient implantées dans ce secteur géographique de la banlieue parisienne ; on parlait à cette époque d’aristocratie ouvrière, et l’on désignait ainsi les ouvriers les plus qualifiés, notamment en mécanique ou dans le secteur de l’imprimerie. Le chômage était inexistant.   Le PCF avec son organisation léniniste appelée centralisme démocratique aggravait encore l’aspect pyramidal qu’avait chaque organisation politique.

 

Le PCF des années 60 un parti puissant et structurant la classe ouvrière.

 

Il faut quand même préciser que ce type d’organisation pyramidal existe depuis que l’Etat existe, c’est-à-dire depuis près de 6000 ans, ce qui est court par rapport à l’existence sur terre de l’homo-sapiens. Les religions universalistes tournées vers la transcendance comme le christianisme et l’islam ont encore aggravé ce type d’organisation avec la « parole d’Evangile », parole du sommet de la pyramide et ne pouvant être mise en doute.

J’appellerai par comparaison « parole d’Evangile » (avec guillemets) toute information devant être obligatoirement crue sous peine de procès en hérésie et souvent de condamnation à mort, réelle ou sociale.

Quand j’étais jeune, deux types de croyances s’affrontaient, toutes deux aussi dogmatiques. Il y avait ceux qui croyaient dans le bonheur capitaliste, la droite et ses alliés déjà de gauche, et ceux qui croyaient dans le bonheur socialiste expérimenté en URSS et au sein de ses satellites, représentés dans l’hexagone par le seul Parti Communiste Français. Ces deux forces politiques avaient chacune sa religion et ses hérétiques.

Le PCF structurait la classe ouvrière et lui insufflait une morale dite de classe, il régentait les luttes sociales via la CGT ainsi que la lutte anti-impérialiste.

Un bouleversement technologique et un bouleversement social.

Marx, nous dit que les pratiques sociales induisent les idéologies. Pour l’ethnométhodologie dont je suis un adepte, pratiques sociales et idéologies sont identiques, on ne peut concevoir que ce que l’expérience (expérimentation) nous enseigne.

Au début des années 80 du siècle dernier apparut une innovation technique (et non scientifique, comme on dit par abus de langage), l’ordinateur personnel (PC). Les entreprises s’équipèrent rapidement de ces petites machines à la fois utiles pour le traitement de textes et pouvant être liées à des machineries comme superviseur de processus automatiques. Rapidement, les entreprises purent relier les machines entre elles à l’intérieur des entreprises afin de faciliter la communication interne. Ces « intranets » bouleversèrent la gestion de ces entreprises dont beaucoup changèrent leur mode d’organisation de pyramidales en organisation en réseau ; ce furent principalement les entreprises de technologie et nombre d’entreprises industrielles.

 

Le premier ordinateur personnel d'IBM

 

Une pratique de réseau commença à s’imposer dans beaucoup d’entreprises, dont la mienne.

Avec la mise au point du protocole TCP/IP, les réseaux pouvaient sortir de l’entreprise en utilisant les réseaux téléphoniques par l’intermédiaire de MODEM (Modulateur permettant de transporter des données numériques). Mon entreprise fut connectée au réseau Internet dès 1990. Déjà nous avions accès à un nombre centuplé d’informations sur le monde.

Le 11 septembre 2001, outre les attentats sous faux drapeaux, commença la véritable révolution de l’information et la bifurcation de l’organisation du monde vers un nouveau paradigme. (A lire).
Alors que, contre toute évidence scientifique et technique, l’ensemble des institutions mondiales, politico-médiatiques validaient l’incroyable version officielle, le Réseau Voltaire publiait sur l’Internet un jeux des « sept erreurs » démontrant de façon humoristique que la version officielle présentée comme « parole d’Evangile » était techniquement absurde et invraisemblable. Ce petit site réalisé par le fils de Thierry Meyssan se répandit dans le monde comme une traînée de poudre, faisant un tel scandale qu’il déclencha une réplique publique de Donald Runsfeld contre des « négationnistes », « antisémites » français, remettant en cause la version officielle étasunienne et par extension toutes les versions officielles ; ce type de rhétorique s’imposera dans la presse mondiale et les milieux politiques surtout de gauche, il est encore utilisé.
Le site
www.voltairenet.org commença ses publications continuant la parution des feuillets imprimés publiés depuis 1994.

Voltairenet.org organe du Réseau Voltaire dirigé par Thierry Meyssan fut ainsi le premier site mondial de remise en cause des fausses informations diffusées régulièrement par la presse dominante. Rapidement d’autres sites virent le jour dans le monde comme Reopen911 aux USA puis en France dans le sillage de voltairenet.org. Ce type de site dits de ré-information se multiplièrent mais à une cadence assez faible et leur nombre ne permit pas d’influencer profondément l’opinion publique mondiale. Il fallut l’apparition des réseaux sociaux comme Facebook et Twitter pour qu’un changement qualitatif puisse se produire.

Le premier réseau social Facebook fut créé en 2004 par Marc Zuckerberg pour devenir accessible à tous en septembre 2006. Facebook atteint un milliard d’utilisateurs dés 2015. Aujourd’hui Facebook compte 2,6 milliards d’utilisateurs actifs par mois.

Un réseau social comme Facebook, puis ceux qui l’on imité, introduit un saut qualitatif dans l’utilisation de l’internet ; c’est le partage d’information. En effet, chacun des membres du réseau peut produire ou reproduire de l’information tandis que celle-ci peut être discutée, critiquée ou repartagée, chaque membre du réseau informatif étant un acteur actif dans la diffusion de l’information, en accélérant ainsi sa qualité. L’information ne vient plus verticalement du haut de la pyramide, ce n’est plus une parole évangile, l’information se diffuse horizontalement au sein du réseau tout en pouvant se modifier. Le résultat en est une critique perpétuelle de l’information et surtout une confrontation de cette information à des sources multiples.

La pratique journalière d’un certain nombre d’humains dans le monde au modelage de l’information, c’est-à-dire sa validation ou non, a modifié profondément les comportements et l’appréciation de ces humains sur leurs institutions, dans lesquels ils avaient une confiance absolue.

A partir des années 80 du siècle dernier une crise économique commença à s’imposer au monde capitaliste. Les gros détenteurs de capitaux s’aperçurent qu’il était plus rentable de spéculer sur d’important montants financiers et sur les matières premières que d’investir dans l’industrie. Alors les délocalisations industrielles vers des pays où la charge salariale était moindre commencèrent. Dans le même temps, la loi de 1973 dite « Pompidou Giscard Rothschild » commença à faire son effet. Cette loi interdisait aux Etats comme l’Etat français de se financer auprès de leurs banques centrales en obligeant ces Etats à emprunter sur les marchés financiers. Pendant que l’industrie s’affaissait et que le chômage augmentait, la dette de la France et des pays capitalistes augmentait. Ces pays devant payer des intérêts comme un véritable tribu à une oligarchie financière tenant les fameux marchés financiers. Le traité de Maastricht termina d’enlever aux Etats adhérents, dont la France, toute souveraineté permettant de gérer par eux-mêmes leur destin, laissant ce soin à une oligarchie financière s’étant emparée des institutions européennes. Bien entendu les obligations que ce traité faisaient aux Etats allaient dans l’intérêt de ces très gros détenteurs de capitaux propriétaires de la dette de ces Etats. (Lire l'article suivant): http://www.alain-benajam.com/article-l-arnaque-de-la-dette-et-l-escroquerie-politicienne-105610573.html

Nous pouvons observer qu’à la fin du siècle dernier, deux tendances se sont affirmées qui vont conditionner les années suivantes jusqu’à mes 75 ans d’existence.

 

Début des années 60, sortie des usines Rateau de mécanique  à La Courneuve, pas de chômage, une classe ouvrière très qualifiée, dite "aristocratie ouvrière". C'est là que mon grand père et ma grand mère se sont connu en 1917, il était régleur de machines outils, elle travaillait sur un tour à décoltage.

 

D’une part l’abandon par les riches pays occidentaux de l’industrie, ce qui relança la paupérisation des salariés prévue par Marx, mais un moment atténuée par l’action revendicative des syndicats, l’existence menaçante de l’URSS et de puissants Parti Communistes. Dans le même temps la financiarisation de l’économie, l’endettement des états, le paiement sempiternel des intérêts de cette dette par les peuples et, pour obliger les Etats à payer, l’abandon de toute souveraineté. 

D’autre part, une pratique de réseau qui s’étend d’une manière continue par l’usage généralisé des réseaux sociaux, avec en corolaire une critique accrue par ces usagés de l’information officielle verticale dominante. Cette pratique de réseau et la connaissance accrue par ses membres des mécanismes nouveaux de l’exploitation capitaliste va bouleverser le monde politique et introduire de nouvelles formes de lutte de classe.

Si l’effet direct observable de la financiarisation de l’économie est la paupérisation. La bifurcation de la société vers une organisation en réseau est la remise en cause de l’information verticale (parole d'évangile), deux éléments contradictoires qui vont accélérer la lutte de classe. 

Un autre effet de la paupérisation est une modification profonde de la distribution de l’habitat.

Avec la disparition des industries de production à la périphérie des villes, l’aristocratie ouvrière disparut des banlieues pour être remplacée par une très dense population d’immigrés non qualifiés travaillant comme main d’œuvre sous payée dans les services et la très petite entreprise avec, l’émergence concomitante d’un sous-prolétariat vivant de trafic de stupéfiants auprès duquel viennent se fournir bourgeoisie et petite bourgeoisie des centres-villes.  Ce trafic crée une économie assez florissante que les autorités étatiques laissent perdurer, les caïds locaux de la drogue souvent richissimes imposant leur loi, leur ordre et une nouvelle paix sociale, beaucoup plus violente.

Les grandes métropoles ont été saisies par la spéculation immobilière, ayant pour conséquence une élévation importante des loyers. Ceci eut pour effet d’en chasser les couches moyennes et populaires vers les périphéries éloignées et la province. Ces centres villes et grandes métropoles ne sont plus habitées que par une bourgeoisie, grande, moyenne ou petite partageant une idéologie et une conception du monde se démarquant nettement du reste de la population.

Enfin, une nouvelle classe d’exclus, pauvres, anciennes classes moyennes, chassées des villes par la hausse des loyers et des banlieues par le remplacement migratoire, vivote chichement, éloignée de tout. C’est la classe la plus affectée par la paupérisation, celle des gilets jaunes.

On peut donc établir une carte de la nouvelle localisation des classes sociales en France et de leur idéologie idoine.

La bourgeoisie, grande, moyenne et petite des grandes métropoles et des centres-villes partageant la même conception du monde et les mêmes idées politiques, d’une part. Ses représentants caractérisent eux-mêmes leurs idées politiques comme étant de gauche, même si cette gauche n’a non seulement rien à voir avec celle de ma jeunesse dominée par le PCF, mais en sont l’exact contraire. Leurs revendications s’expriment essentiellement dans le sens de l’abandon des frontières, de l’accélération de l’immigration et la tolérance pour le communautarisme, l’individualisme hédoniste, tout ceci habillé d’un pseudo-écologisme pour faire bien. Nous observons que ces revendications sont très exactement les buts recherchés par le grand capital mondialiste qui œuvre pour la disparition des États-nations, dont les lois sont des obstacles à la circulation des capitaux et s’il y avait une prise de conscience, à l’exploitation des peuples par la dette. Nous avons là un groupe socio-politique parfaitement cohérent soutenu par l’ensemble du monde politique et surtout médiatique, soutenant l’idéologie dominante. Ce groupe a encore confiance dans les institutions politico-médiatiques, vote en masse, et accorde ses suffrages aux différents partis politiques traditionnels.

 

Bobos des villes contre prolos des champs

 

Un autre groupe, bien qu’important, est encore marginal, il est constitué par des populations immigrées des banlieues travaillées par divers acteurs politiques. Les islamistes radicaux, liés à l’Etat profond anglo-saxon de l’oligarchie mondialiste, notamment les « Frères Musulmans », qui alimentent le djihadisme terroriste en Syrie et en Afrique sahélienne ; ce groupe est laissé tranquille par les services de renseignement, car selon le mot de Fabius, en Syrie, « ils font du bon boulot ». Un autre groupe, issu de la pseudo-gauche de centre-ville, tente le fractionnement communautariste, par divers organisations comme les manifestations de « sans papiers », la défense de la famille de trafiquants délinquants Traoré dans la suite des manifestations organisées par l’État profond aux USA dites « Black Live Mater » et les divers « indigènes de la république » , dont l’œuvre maîtresse est de critiquer la France, les Français et leur histoire. Ce groupe faiblement revendicatif, ne vote pas ou vote pour la pseudo-gauche.

 

Marché de Saint Denis une population à 100% d'origine immigrée

 

Le troisième groupe, en augmentation constante, est composé par les exclus de la république, les nouveaux pauvres fraîchement paupérisés, habitant depuis une trentaine d’années les très grandes banlieues des métropoles, les villes moyennes et les campagnes. C’est au sein de ce groupe que se sont recrutés majoritairement les gilets jaunes d’abord sur des revendication d’augmentation des carburants, car contrairement aux bourgeois des centre-ville, ils ne bénéficient d’aucune structure de services publics de proximité et de transports en commun, n’ayant que leur seule automobile, souvent diesel, pour se déplacer pour travailler ou s’alimenter. Ce groupe est fortement connecté sur les réseaux sociaux, ce qui permit au mouvement gilet jaune de se déployer.

 

Prolos des champs, les nouveaux prolétaires révolutionnaires occupant les rond-points en sortie des villes moyennes et créant un nouveau lien social en dehors des partis et syndicats. .

 

Ce groupe, que l’on va appeler nouveaux prolétaires, a perdu toute confiance dans les institutions, comme l’indiquent de nombreux sondages, institutions, politiques, médiatiques et maintenant médicales. Cette nouvelle émergence n’était pas organisée comme l’était la classe ouvrière des industries, elle est plutôt géographiquement éclatée, elle a trouvé rapidement une nouvelle forme d’organisation en réseau pour se rapprocher et échanger avec les gilets jaunes. L’importance de leurs manifestations hebdomadaires depuis plus d’un an et aussi la contagion contestatrice apportée un peu partout dans le monde a contraint l’oligarchie mondialiste à organiser une riposte. La nature de cette riposte est explicitée dans l’article suivant: http://www.alain-benajam.com/2020/06/la-reponse-de-l-oligarchie-financiere-au-soulevement-des-peuples.html

En conclusion, j’ai observé durant ma vie, surtout à partir des années 80 du siècle dernier, de profondes et historiques modifications économiques et sociales dans mon pays mais également comparables dans d’autres pays dit occidentaux. Ces modifications vont en s’accélérant et sont observables d’année en année, de mois en mois. Ces modifications sont marquées par une disparition de classes moyennes prolétarisées et un effondrement de la confiance des peuples dans l’ensemble de leurs institutions, lesquelles avaient structuré par le passé leur civilisation.

Ces institutions sont:


L’institution médiatique dans laquelle nos nouveaux prolétaires ne croient plus. (voir sondage avec ce lien)

L’institution politique ; les partis politiques du XXème siècle ont disparu ou sont marginalisés, une abstention accrue aux différentes élections est devenue la règle , ceci marquant un manque de confiance dans la pseudo démocratie dite représentative. Il est remarquable également que tous les partis politiques du XXème siècle, y compris le PCF, défendent la même politique mondialiste, justement celle qui met notre pays à genoux, et ils payent ainsi leurs abandons.


L’institution judiciaire instrumentalisée par le pouvoir pour ourdir des complots contre des adversaires dangereux.


L’institution médicale, qui s’est mise en lumière durant l’épidémie Covid19, institution dont on a vu qu’elle était aux ordres de l’oligarchie mondialiste et corrompue par les trusts de la pharmacie.

Cet effondrement des institutions, ayant pour cause la bifurcation sociale vers une organisation en réseau, marque sans aucun doute possible l’effondrement total de la société capitaliste à un terme proche ou plus lointain ; et même à 75 ans j’ai quelques chances de pouvoir y assister, vu son accélération.

 

 

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26 juin 2020 5 26 /06 /juin /2020 09:49

La réponse de l’oligarchie financière au soulèvement des peuples.

 

 

 

L’ampleur inégalé du mouvement de révolte du peuple français par les gilets jaunes depuis l’automne 2018, soutenu majoritairement par l’ensemble des français, et le risque de contagion aux peuples voisins.

Les manœuvres et complots contre Donald Trump aux USA visant à le faire destituer, manœuvres qui ont toutes échoué.

L’agression militaire contre la Syrie visant à instaurer dans ce pays une entité confessionnelle dirigée par les frères musulmans, marionnettes de l’impérialisme a également échoué grâce à l’intervention de la Russie.

Pour l’oligarchie financière mondialiste et l’état profond anglo-saxon, il était urgent de trouver une contrattaque efficace, face à tous ces échecs.

Les réponses de l’oligarchie mondialiste : Covid19 et mouvements gauchistes.

On ne peut savoir si le coronavirus Covid19 est une fabrication malveillante ou non, ni si le caractère soudain d’une pandémie déclarée à l’échelle mondiale par l’OMS fut organisée. Mais les soupçons qui pèsent sur le fait que tout ceci fut un montage voulu et organisé par les différents services secrets et organismes de cette oligarchie mondialiste sont puissants. Même si la propagation de ce virus fut hasardeuse, l’exploitation politique qui en découla ne fait aucun doute.

Le confinement décrété partout devait stopper tout mouvement social alors en plein développement.

L’OMS qui lança l’alerte est une organisation totalement au service de cette oligarchie mondialiste qui la finance, notamment par une des figures connues de cette oligarchie, Bill Gates. L’OMS est également et visiblement au service de l’industrie pharmaceutique par sa promotion de vaccinations obligatoires avec traçabilité des vaccinés. Vaccinations qui se sont avérées très dangereuses là où elles ont été expérimentées en Inde et en Afrique, mais qui rapportent très gros.

Le fait que la Chine soit au cœur de cette pandémie et collabore avec l’OMS tandis que les USA de Trump ont cessé de financer cet organisme ne change rien aux soupçons. Nous savons que l’oligarchie, dont la tête pensante est à Londres, plus précisément à la City a cherché plusieurs fois à se rapprocher de la Chine par l’intermédiaire des « Dragon Families ». Les « Dragon Families » sont un club très fermé des anciennes familles qui ont tenu la Chine durant la dernière dynastie impériale Qing. Celles-ci possèdent encore d’énormes richesses composées en grand partie d’un immense stock d’or. Ces « Dragon Families » sont en bonne relation avec l’état chinois, mais dirigent en très grande parties les affaires économiques du pays, elles dirigent également la diaspora économique chinoise au travers des triades.

L’oligarchie mondialiste et surtout sa composante anglaise, prévoit depuis un moment d’abandonner le dollar et regarde avec les yeux de Chimène les richesses accumulées en Chine tant financières qu’industrielles. L’état chinois, loin d’être monolithique est influencé par de multiples composantes. Outre le Parti Communiste, qui a abandonné le marxisme léninisme, l’armée, les triades et les « dragon families » soit l’oligarchie financière chinoise. L’une de ces composantes pourraient vouloir jouer la carte mondialiste avec les anglais de La City. L’opposition tonitruante de Donald Trump à la Chine est une posture nationaliste, celui-ci aimerait tout simplement rapatrier aux USA l’industrie qui fut délocalisée en Chine par les grosses entreprises étasuniennes, on ne pourrait l’en blâmer.

Le dernier point concerne le laboratoire de recherche virale de Wuhan, d’où serait certainement parti ce virus, au moins pour la Chine. Celui-ci fut construit avec l’aide technique de la France et l’aide politique de gens proches de l’OMS c’est-à-dire proches de l’oligarchie mondialiste.

On voit que pour le moins cette affaire de Covid19, n’est pas claire, surtout qu’un nombre invraisemblable de mensonges ont émaillé l’action et la communication de gouvernements sous influence mondialiste ; par l’OMS et par les laboratoires pharmaceutiques qui financent hommes et organismes chargés de gérer cette soit disant pandémie. Définie au départ comme une petite « gripette » sans danger, cette pandémie est devenue soudainement gravissime et mondiale.

Les communications gouvernementales ont instillé la peur parmi les populations, insistant sur un nombre important de morts, alors que nous savons maintenant qu’un grand nombre de décès provenant de multiples pathologies, n’avait rien à voir avec ce virus.

Avec le recul, les statistiques nous montrent que dans le monde il n’y a pas plus de décès que les années précédentes, alors ce virus Covid19 n’avaient rien de gravissime, certainement moins qu’une grippe saisonnière, alors pour quoi ces confinements généralisés ?

Puis nous avons eu droit à une polémique médiatique curieuse, au sujet de l’efficacité curative de l’hydroxy-chloroquine. L’éminent Pr Raoult reconnu mondialement en infectiologie a expérimenté avec succès ce produit peu onéreux utilisé en Afrique depuis 100 ans contre le paludisme et distribué depuis toujours aux militaires français. Cependant ce produit fut soudainement et curieusement classé comme poison par les autorités médicales françaises en dépit des résultats positifs obtenu à Marseille dans le service du Pr Raoult, mais également dans un grand nombre de pays. Pourquoi cette animosité contre le Pr. Raoult organisée par politiciens et journalistes, dont on sait depuis longtemps que le mensonge est leur spécialité, mensonges toujours en faveur de l’oligarchie mondialiste. Puis, cerise sur le gâteau, le bidonnage d’un article pseudo scientifique dans la sérieuse (on le croyait) revue médicale The Lancet contre les travaux du Pr. Raoult, The Lancet sous la coupe de l’oligarchie mondialiste comme un vulgaire Le Monde ou Libération.

L’abondance de mensonges et de cafouillages de communication conduit le peuple français à s’interroger sur les buts réels de ces confinements avec cette propagation de la peur parmi les populations appuyée par de fausses informations

Le premier effet du confinement fut l’arrêt brutal de toutes les manifestations revendicatives de Gilets Jaunes et syndicales imposées par un décret interdisant toutes manifestations publiques, pour cause sanitaire évidemment.

A qui profite le crime ? C’est la question que se posent tous détectives cherchant quel est l’auteur d’un crime. Là il est facile de trouver la réponse.

Même s’il ne s’agissait pas d’un complot contre les peuples, cela y ressemble parfaitement et la probabilité qu’il fut ourdi par diverses forces de l’oligarchie mondialiste est très grande.

 

 

 

 

Le détournement des luttes ou la gauche du capital à l’œuvre.

Nous avons observé que depuis une trentaine d’années, ce que l’on appelle les forces politiques de gauche avaient modifié leurs objectifs politiques, surtout après la mutation et la disparition du PCF qui, depuis la fin de la deuxième guerre mondiale influençait cette gauche dans un sens anti impérialiste et de défense des intérêts des classes populaires.

La gauche s’est mise à soutenir les guerres impérialistes baptisées humanitaires selon la définition même données par leurs instigateurs impérialistes.

Nous avons vu que cette gauche qui rassemblait par le passé les classes ouvrières et laborieuses, ne rassemble plus aujourd’hui qu’une petite bourgeoisie de centres villes, éloignée des revendications sociales et des graves problèmes de fin de mois.

Avec les « journalistes », politiciens en vue et vedettes du « show business » elle compose une idéologie dominante, pesant sur tous les médias, de l’information à l’industrie cinématographique.

Au début de leur mouvement elle avait qualifié les gilets jaunes de fascistes et racistes avant de se raviser et d’investir le mouvement pratiquant l’entrisme comme toute bonne politique trotskyste.

Elle essayait ainsi d’éviter que ce mouvement gilet jaune ne tourne son combat contre l’union européenne et le mondialisme au moment où il semblait prendre ce tournant.

Le mouvement gilets jaunes avec le confinement et son détournement par la gauche du capital est mort pour le moment, ce fut bien joué.

L’idéologie diffusée par cette néo gauche post communiste présente les mêmes objectifs politiques que ceux de l’oligarchie mondialiste : abattre les états nations, détacher les citoyens de leur histoire et de leur nation, favoriser l’individualisme hors sol, favoriser l’hédonisme immédiat, détruire les solidarités familiales et nationales, favoriser le communautarisme à l’inverse de l’égalité et de la fraternité républicaine, c’est toute l’idéologie de la Révolution française de 1789 qui est remise en cause, la pseudo gauche, d’essence trotskyste, brule ce que la gauche véritable avait adoré. C’est donc par évidence qu’un membre éminent de cette oligarchie financière, Georges Soros, ait mis sa fortune, mal gagnée par la pire spéculation, au profit des actions de cette néo gauche au travers d’une nébuleuse d’associations, issues de sa principale, bien nommée « Open society » (Société ouverte) utopie devant abattre toutes nations tous états, pour ne reconnaître que des individus détachés de toutes civilisations particulières et de toutes références historiques partagées.

 

Le communautarisme sous couvert d’antiracisme.

Le racisme est une idéologie malveillante née au 19ème siècle en concomitance avec certains nationalismes et surtout avec les théories raciales apparues en 1853 après l’essai d’Arthur de Gobineau : « De l’inégalité des races humaines ». Essai pseudo scientifique, à une époque où le scientisme émergeait. Ce livre prétendait, sur de fausses observations, qu’il y avait des races humaines, qu’elles étaient inégales en termes d’intelligence et que la « race blanche » avait toute légitimité biologique à les dominer et les coloniser. Bien entendu, ces assertions sous couvert de scientisme ont permis de justifier le colonialisme, autant par les « républicains de gauche » français comme Jules Ferry que les suprémacistes anglo-saxons britanniques. Pourtant il n’a jamais été véritablement prouvé scientifiquement qu’il y eut des races humaines. Si l’on voyage de Suède au Sénégal par la terre, bien entendu on verra que la population au début et à la fin du voyage a changé d’aspect, mais en cours de route nous observerons que la peau des gens s’assombrit graduellement, et que leurs cheveux frisent. Cependant nous ne remarquerons nulles frontières, marquant l’apparition de races humaines, le changement d’aspect est continu avec la latitude qui baisse et l’intensité annuelle du soleil qui augmente. Le taux de mélanine dans l’épiderme qui colore la peau et la protège du dangereux rayonnement ultraviolet est codé avec 7 loci (emplacement de gènes), les gènes présents ou absents codant le taux de mélanine donnent donc 49 nuances de couleur de peau Le soleil ou son absence modifie encore l’aspect plus ou moins sombre de l’épiderme. Ceci ne compose pas de races distinctes, les prétendus « blancs » sont déjà plus ou moins bruns de peau et bronzent chacun différemment au soleil.

 

 

Racisme, racialisme.

La néo gauche a inventé différents néologismes afin de promouvoir un communautarisme qui devrait remplacer le concept de nations.

Le racisme prétendument scientifique et officiel à disparu partout dans le monde après l’aventure nazie, et la fin de l’apartheid en Afrique du sud et aux USA. Seul l’état d’Israël pratique la séparation de pseudo races et un apartheid organisé, prétendant que les juifs sont une race élue de Dieu et supérieure.

Afin de ne plus employer le terme raciste devenu malveillant et négatif, le terme de racialiste, neuf, non chargé d’histoire fut promu à sa place.

Les racialistes reconnaissent, comme les racistes, l’existence de races humaines. Dans leurs discours, ils séparent les hommes en pseudo races qui devraient selon eux se rassembler en communautés séparées allant à l’encontre de l’égalité des droits républicains. Les racialistes se réclament autant de la droite que de la gauche surtout de ses extrêmes, ils attribuent défauts ou vertus à des gens supposés être de races différentes. Selon la novlangue néo gauche les racialistes désignent sous le terme racisés les gens qui devraient être inclus dans des communautés différentes.

Bien évidemment ce partage des hommes, cette différenciation artificielle a tout pour plaire à l’oligarchie financière mondialiste dans son objectif d’abattre les états-nations historiques, leurs frontières et leurs lois de protection sociale pour les remplacer par des communautés humaines aussi petites que possibles, n’obéissant à aucunes lois formellement établies, que celles édictée par le chef.
Le citoyen légal ainsi disparait, sa nation n’a plus de valeur, ses droits et devoirs disparaissent avec la disparition des frontières et des lois qui s’appliquent en leur sein.
Des affrontements inter communautaires peuvent alors être organisés avec des provocations bien ajustées, afin de bien marquer les différences, des zones de non droit sont abandonnées aux pouvoirs de caïds locaux. L’anarchie et le féodalisme règne partout à l’encontre d’un droit identique pour chaque citoyen et une protection garantie aux plus faibles.  

De la même manière le terme de fascisme très mal connoté est détourné de sa réalité historique précise, pour être employé perpétuellement et généralement à l’encontre de toute opposition politique au mondialisme et ce, avec la plus grand joie et approbation des tenants ce capitalisme mondialisé. L’abus du terme en dehors de toutes comparaisons avec ce que fut le fascisme réellement, édulcore et banalise sa triste réalité historique, traiter n’importe qui de fasciste pour n’importe quoi enlève à ce mot toutes valeurs politiques. Le détournement de valeurs politiques historiques et même leur inversion est devenue une spécialité de cette idéologie dominante mal appelée de gauche.

 

 

Le révisionnisme historique grande spécialité de la gauche du capital.

Chaque nation s’est composée un roman historique marquant ainsi une mémoire commune et une appartenance. Ce roman national est partout, chez tous les peuples, matérialisé en commémoration par des statues rappelant tel ou tel homme s’étant distingué en son temps. La gauche du capital a entrepris de faire un procès et de juger les uns et les autres en vandalisant leurs statues, souvent sans rien connaître de leur histoire et en utilisant des références morales et idéologiques actuelles pour des hommes ayant vécu en leur temps sous un ordre moral complètement différent.

Cette gauche du capital en toute hypocrisie fustigerait le colonialisme passé, alors comment a-t-elle pu s’abstenir de dénoncer les dernières guerres coloniales impérialistes comme l’écrasement militaire de la Libye puis la destruction systématique de la Syrie, aujourd’hui nous n’entendons pas nos « antifa » protester contre les incendies volontaires des récoltes de blé en Syrie perpétrés par l’impérialisme et ses sbires afin d’affamer les populations. Ce sont des crimes coloniaux et des crimes de guerre.

On voit que l’idéologie dominante appelle au repentir ceux désignés comme « blancs » les accusant dans leur entièreté, responsable du colonialisme, en oubliant que l’accusation en responsabilité collective a permis aux nazis de pratiquer l’holocauste des juifs.

Si on observe de plus près les réactions politiques de cette « gauches » du capital on s’aperçoit que les thèmes qu’elle défend sont identiques à ceux défendus par la droite il y a 30 ou 40 ans.

Soutient aux guerres impérialistes baptisées humanitaires.

Mépris des classes populaires comme les gilets jaunes qualifiés de « fascistes ».

Racisme par volonté de séparation communautaire.

Négation de la souveraineté du peuple sur la nation.

Négation de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789.

Concept raciste et antisémite de responsabilité collective.

Maintenant les dévots du mondialisme enjoignent les peuples européens de se repentir par des gestes dignes de la fin du Moyen Ages quand la peste et les guerres ravageaient l’Europe, des colonnes de pénitents parcouraient alors les campagnes en se flagellant pour expier leurs fautes.

Les tartuffes sont encore à l’œuvre essayant de nous plonger dans les heures les plus sombres de notre histoire.

L’œuvre conjointe des promoteurs de confinement avec traçabilité vaccinale et pseudo gauche de tartuffes est la pire entreprise réactionnaire conçue depuis longtemps pour maitriser et museler le peuple ayant manifesté son mécontentement depuis un an et demi. Ils sont en passe de réussir leur coup, réagissons !

 

 

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24 mai 2020 7 24 /05 /mai /2020 13:05

Covid 19, 11 septembre 2001, presse dominante et institutions médicales

 

 

Après les attentats sous faux drapeau attribués à Ben Laden préparés depuis des grottes d'Afghanistan, l'ensemble des médias institutionnels du monde, l'ensemble des états et des politiciens, sauf rares exceptions, a validé une histoire à dormir debout, complètement infaisable techniquement. A l’époque les médias étaient encore crédibles et l’ensemble du monde a cru ce type de baliverne qui remettait en cause les lois de la physique. Même l’honorable MIT (Massachusetts Institut of Technology) y a pondu un article parfaitement ridicule techniquement pour valider cette légende.

 

 

Le Réseau Voltaire et Thierry Meyssan, ont à l’époque été quasiment les seuls à se moquer de cette version officielle. Cependant, nous avons tout de suite compris que des liens étroits liaient, certainement depuis longtemps, l’institution médiatique et d’autres comme des institutions « scientifiques », et les auteurs réels de ces attentats meurtriers. Avec le temps nous pouvions discerner ces auteurs comme étant ce que l’on appelle maintenant l’état profond états-unien mais que nous avons décelé depuis, que cet état profond était transnational, mondialiste et qu’ils s’appuyait sur les services secrets de nombreux états dit « occidentaux » mais aussi arabes et israéliens.
La publication du Réseau Voltaire, voltairenet.org n’a pas ménagé sa peine durant toutes ces années pour dénoncer les agissements criminels de cet état profond appelé aujourd’hui mondialiste. D’autres attentats sous faux drapeau ont suivi pour faire accroire l’idée qu’il existait un réseau terroriste organisé d’origine islamiste et que les peuples subjugués devaient avoir très peur et accepter la limitation de leurs libertés.

 

Avec la généralisation des réseaux sociaux, la narration officielle sur le terrorisme a commencé à être remise en cause. En même temps, cette narration, reprise en boucle par la presse officielle, perdait de sa crédibilité, celle des réseaux sociaux prenaient le dessus. Dans le même temps les institutions politiques des pays dit « occidentaux » suivaient le même chemin que la presse, et les politiciens ont perdu partout toute crédibilité.
Quand de telles institutions qui furent l’esprit et l’âme de pays se prétendant démocratique s’écroulent avec la mise à nu de leurs valeurs immorales, c’est toute une civilisation qui s’écroule.

 

Pourtant il nous restait la médecine et la science comme institution crédible en dépit du faux pas du MIT sur le 11 septembre. L’affaire du Covid 19 va être le 11 septembre des dernières institutions morales qui nous restent.

 

Il est apparu que l’OMS organisation mondiale de la santé avait été quasiment achetée par le multi milliardaire Bill Gates et que celui-ci y faisait la pluie et le beau temps. Le SARS Covid 2 avait ressurgi à partir de la ville chinoise de Wuhan et les autorités chinoises avaient confiné les habitants de cette région pour raison politique afin d’affirmer son pouvoir sur les autorités locales. L’OMS de Bill Gates en profita pour déclarer une pandémie mondiale et la nécessité pour tous les pays de confiner chez eux les populations. Derrière, les vedettes du mondialisme comme Georges Soros, mirent en œuvre leurs réseaux pour acquiescer la déclaration de pandémie et de confinement généralisé. Ces têtes d’affiche du mondialisme, ne cachant nullement leur intention d’organiser une gouvernance mondiale et de supprimer les nations se mirent en tête de trouver un vaccin et en profiter pour tracer les populations. Partout dans le monde et surtout dans la France des Gilets Jaunes, des restrictions aux libertés publiques et individuelles furent mises en œuvre avec une surveillance policière accrue pour obliger les gens à rester chez eux. 

Alors que la presse officielle instillait la peur et la propageait pour accréditer le confinement et les projets mondialistes, avec le temps qui passait, les statistiques réelles de mortalité montraient que plus de 80% des décès étaient survenus sur des personnes de plus de 80 ans, et que la mortalité générale habituelle n’avait pas évolué, ce SARS 2 modèle 19 était en fait moins dangereux qu’une grippe saisonnière. Les effets du confinement généralisé mettaient à terre en « occident » et particulièrement en France une économie réelle déjà malade, économie qui serait palliée par des prêts bancaires, endettant encore plus les populations au profit de l’oligarchie financière mondialiste, le tour était joué.
Mais une bronca montait des réseaux sociaux car rapidement les gens prenaient conscience de la supercherie.


Le Pr Raoult et le Chloroquine.

Le Pr Raoult de IHU de Marseille émergea des médias via les réseaux sociaux avec un protocole de soin utilisé dans son groupe hospitalier à base d’un médicament connu depuis 70 ans l’Hydroxy-chloroquine pour soigner et prévenir le paludisme. Ce médicament est administré depuis très longtemps aux militaires français en Afrique, j’en ai pris tous les jours durant 4 mois. Les résultats obtenus à Marseille furent spectaculaires et cette ville posséda rapidement le taux de mortalité attribué au Covid 19 le plus bas de France. Le Pr Raoult devint une vedette en France en minimisant la gravité de cette épidémie et en affirmant qu’elle allait cesser d’elle-même. Déjà les autorités médico-mondialistes en France, prenant les devants face au danger, avait décrété ce médicament connu depuis longtemps comme étant devenu un poison et l’interdirent subitement à la vente. Le Pr Raoult passait outre et son traitement se généralisa, il fallait descendre le Pr Raoult et sa dangereuse communication.

Comme pour faire passer les inepties et mensonges du 11 septembre 2001 une institution qui serait au-dessus de tous soupçons serait mobilisée . Pour le 11 septembre c’étaient des médias encore crédibles, là ce serait la médecine officielle et la science au travers de ses publications les plus prestigieuses.  The Lancet, publication la plus prestigieuse de la médecine, de la même manière que le MIT valida les inepties techniques du 11 septembre, publia une série d’études dont on ne connait en rien ni protocole ni réalité de laboratoire. Ce journal se décrédibilisa en affirmant un énorme mensonge (vous savez quelqu’un a dit que plus il est gros plus il est cru) que l’hydroxy-chloroquine était réellement dangereux et tuait les malades plutôt que les guérir, ce qui contredisait les résultats obtenus à Marseille également mis en doute par personne. Évidemment l’ensemble des médias, dits maintenant menteurs, ne pouvaient que faire résonner ce gros mensonge, n’étant pas à un prêt.

 

Conséquence : On prit conscience que maintenant il y avait une médecine officielle qui ne guérit que partiellement mais qui est en collusion étroite avec l’industrie de la pharmacie qui rapporte gros, à tel point que la finance mondialiste y investit ses capitaux. On le supposait déjà avec le cancer et la chimiothérapie, maintenant on en est certain avec cette affaire de chloroquine et fausse étude.

 

L’institution médicale et avec scientifique est en train de suivre la même voie que l’ensemble de nos institutions, la décrédibilisation. C’était la dernière institution qui nous restait et bien tout finit par s’écrouler, le monde dit occidental se lézarde de partout et est prêt pour la fin.
 

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18 avril 2020 6 18 /04 /avril /2020 14:05

Connaissance, empirisme, science, méthode et croyances.

 

 

La saga de la cholorquine, qui incontestablement présente une efficacité contre le coronavirus covid 19 sans qu'un protocole dit scientifique n'ait étudié ses effets, relance un important débat sur la connaissance, l’empirisme, science et la croyance.

 

La connaissance peut être réduite à une pratique et sa transmission, c'est-à-dire sa reproduction par une méthode transmise par un individu ou un groupe d'individu à un autre groupe. Cet autre groupe, soit, utilise cette méthode apprise, la valide, peut l'améliorer et la transmettre de nouveau soit, a confiance dans la crédibilité de l'émetteur pour valider cette nouvelle méthode et l'adopter sans pour autant l'expérimenter lui-même.
La connaissance est un phénomène social. Se prévaloir personnellement d'une connaissance sans que celle-ci ne soit validée par un groupe social crédible ne peut relever de la Connaissance proprement dite. Il en va ainsi des religions, les religions pratiquées par des groupes, des peuples ou des Etats entrent dans le champ de la connaissance. Cette connaissance religieuse, importante pour la conception du monde des individus la croyant valide, peut toutefois devenir soudain obsolète, être remplacée par une autre sur volonté sociale, qui elle-même peut devenir obsolète. Donc toute connaissance est un axiome qui peut être remplacé par un autre, qui, selon les théorèmes de Gödel est soumise à une « imcomplétude ».

La connaissance, phénomène social, est ontologiquement liée à la conception du monde du groupe qui la possède et c’est ontologiquement un phénomène inséparable d’une idéologie. On devrait parler d’ethno-connaissance car celle-ci ne peut s’appliquer qu’à un groupe déterminé et descriptible.

 

 

 

Empirisme.
L'empirisme postule que toute connaissance provient principalement de l'expérience. Représenté par exemple par les philosophes anglais Roger Bacon, Francis Bacon, John Locke et David Hume, ce courant considère que la connaissance se fonde sur l'accumulation d'observations et de faits mesurables, dont on peut extraire des lois générales par un raisonnement inductif (dit aussi synthétique ), allant donc du concret à l'abstrait.

L’empirisme se fonde sur l’expérience pour en déduire une connaissance ; on peut parler de méthode empirique, l’empirisme d’origine aristotélicienne fut surtout développé aux XIIème et XIIIème siècle et produit entre autres les grandes cathédrales dites « gothiques » qui sont une merveille de technologie et de complexité.
L’empirisme fut l’avant-garde de la science car cette méthode ne peut se passer d’expérimentation. Mais aussi la source de toutes les connaissances pratiques. Dès que l’homo habilis, premier humanoïde a produire des outils, observa qu’un éclat de silex pouvait trancher de la viande, il trouva cette méthode par empirisme et l’améliora sans cesse toujours par empirisme. L’empirisme trouve sa source dans le besoin pratique et produit des méthodes transmissibles. Toute méthode empirique ne trouve sa validité que par le jugement d’un groupe donné, chaque groupe peut juger, plus ou moins arbitrairement si la méthode en question donne des résultats satisfaisants ou pas selon le taux de réussite ou de malfaçon qu’elle génère.  Empirisme et connaissance sont intimement liés.

 

 

 

La Science.
La science est une méthode, on parle de méthode scientifique. Cette méthode est précise et parfaitement répertoriée elle a pour but d’être universelle, c’est-à-dire utilisable par tous les humains quelles que soient leurs conceptions du monde. En effet l’empirisme utilisé avant la science pour comprendre le monde et le transformer éventuellement était bien trop ethno-centré, chacun ayant sa propre méthode et ses propres méthodes de choix de ce qui est acceptable comme fonctionnement ou pas, pour être validé, ou pas. La science est donc fille de l’empirisme mais d’un empirisme codifié et acceptable par le genre humain dans sa totalité.

La science doit donc suivre un protocole précis.
1- Prouver que l’on est un spécialiste reconnu de la discipline dans laquelle on va exercer sa méthode scientifique. Cette preuve s’établit par la possession d’un diplôme universitaire et d’un poste officiel de chercheur scientifique dans ladite discipline, physique, chimie, biologie ou autres.

Donc en premier on se présente avec ses qualités.
2- On expose le sujet de sa recherche qui correspond bien à ses qualifications officielles.

3- On décrit la méthode que l’on va employer ainsi que son matériel d’expérimentation pour obtenir des résultats.

4- On publie les résultats le plus souvent sous forme de mesures chiffrées et de courbes.

5- On montre que ces résultats sont bien reproductibles.

6- On émet une conclusion sur la signification de ces résultats.

7- On expose une bibliographie qui permet de se référer aux travaux de scientifiques connus afin de montrer une filiation, une continuité, avec des travaux antérieurs.

 

Si un de ces sept points fait défaut, ce n’est plus de la science.

En résumé et pour marquer les points fondamentaux, la science est expérimentale, reproductible et les résultats sont consignés afin d’être publiés pour qu’ils soient validés (ou non) par la communauté scientifique de la discipline dont il est question.

 

 

La science est née de l’empirisme théorisé par Aristote et surtout par les philosophes médiévaux aristotéliciens il faut ensuite passer 500 ans pour arriver à Descartes, bien que Copernic, Giordano Bruno et Galilée aient fait preuve d’esprit scientifique.
Descartes dans son Discours de la méthode (1637) théorise la méthode scientifique et son esprit du doute ; il adjoint à son ouvrage une étude scientifique d’optique, la Dioptrique, et une Géométrie. Il peut être considéré comme un précurseur au XVIIème siècle, puis ensuite et surtout vient Isaac Newton, éclaireur du fameux siècle des lumières, qui fut surtout britannique. 

 

La science présente un avantage qui est de proposer une méthode universelle dont les résultats seraient crédibles pour tous. Mais elle est institutionnelle donc liée aux pouvoirs. Les sujets abordables par la science sont définis par l’institution qui apporte les budgets. Seuls des spécialistes institutionalisés peuvent faire de la science, et seulement dans le domaine où ils possèdent les diplômes requis. La science est donc fortement encadrée et par force limitée. Les laboratoires scientifiques sont fortement hiérarchisés, soumis au pouvoir des « mandarins », professeurs, chefs de laboratoires qui dirigent et pilotent le plus souvent à leur profit ce qui est cherché et publié.

La science peut très vite se scléroser comme toutes les institutions, car elle présente le gros inconvénient de n’être pas pluridisciplinaire, chacun cherchant dans son tunnel, n’ayant aucune vision dans le tunnel d’à côté. La science a ses tribunaux et ses hérétiques comme l’astrophysicien Jean Pierre Petit et le biologiste Jacques Benveniste et maintenant Jean Luc Montagnier pourtant prix Nobel de médecine. Ayant travaillé 14 ans dans un laboratoire de recherche du CNRS, qui obtint le prix Nobel de Médecine en 1980 je peux en témoigner et je fus obligé de partir un peu dégouté.

 

 

 

 

La croyance.
Les chercheurs des autres disciplines, comme le public non scientifique, est dans l’obligation de croire les résultats vulgarisés provenant de la science, car évidemment peu de personne ne possède les moyens de vérifier les résultats des publications scientifiques. C’est une croyance dans une institution sociale qui est demandée, elle présente le même aspect qu’une croyance de type religieuse. L’institution par définition est un pouvoir, et croire en un pouvoir, c’est se soumettre à lui.
L’effondrement des institutions, surtout dans le monde occidental, engendre les méfiances et défiances dans l’institution scientifique. De plus celle-ci est fondée depuis Aristote sur le pouvoir de l’occident et de la conception du monde qu’il impose. En occident toutes les institutions sont en crise de crédibilité car elles ont montré leur attachement sans faille aux pouvoirs financiers, c’est surtout le cas de la biologie et de la médecine ou les enjeux financiers sont les plus importants.
Benvéniste et la mémoire de l’eau, pourtant largement démontrée à la foi par le Pr Montagnier et des physiciens russes, le Pr Raoult et son protocole de soin du Covid 19 qui a pourtant démontré son efficacité et est utilisé partout sauf en France et maintenant le Pr Montagnier qui après d’autres scientifiques a démontré que le coronas virus responsable du Covid 19 est issue d’une manipulation et présentant en son ARN une séquence du VIH.
La polémique fait rage et le ban et l’arrière-ban des « journalistes » habitués à promouvoir les pouvoirs ont été convoqués pour trainer dans la boue ces éminents scientifiques. Nous voilà revenus au 16ème siècle et aux tribunaux inquisitoriaux obligeant Galilée à renoncer à sa théorie sur l’héliocentrisme.
Cet épisode d’actualité montre que finalement La Science n’engendre que des croyances, croyances liées à la confiance que l’on possède dans les institutions en générale. Comme cette confiance s’effondre La Science institutionnelle et ses débats d’ordres politiques, perd également de sa crédibilité.

 

Conclusion

D’autres conceptions du monde venant d’orient pourraient bouleverser la Science, nous les caractériserons comme holistiques, holistiques en ce qu’elles cherchent à comprendre la partie en fonction du tout ; c’est évidemment le contraire de l’approche cartésienne.

Cette nouvelle approche qui ne peut être que pluridisciplinaire et philosophique serait susceptible d’amener la connaissance au-delà de l’empirisme et de la science institutionnelle, laquelle, en fait, en procède.

Le modèle aristotélicien de l’univers a été cru très longtemps, avant d’être remplacé par celui de Copernic et Galilée, lui-même théorisé par Isaac Newton. Puis est venu Einstein et sa théorie de la relativité et de l’univers courbe. Il n’y a aucune raison pour que ce modèle ne subisse pas les mêmes remises en cause que l’univers aristotélicien. Dans 200 ans, on rira d’un tel modèle comme aujourd’hui nous rions de celui d’Aristote. Telle est la science et la croyance qui lui est foncièrement attachée car si des hypothèses sont émises par trop éloignées de la croyance usuelle, elles ne peuvent se concevoir intellectuellement par manque d’outils conceptuels. Ces outils conceptuels avancent doucement au rythme des idéologies dominantes.
Alors la Science est une méthode avec ses qualités et ses défauts, ce n’est surtout pas une panacée pour comprendre le monde.

 

 

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