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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 11:02

Un nouvel embranchement sociétal, pourquoi et comment.

(Cogito ergo sum)

 

Abélard, Descartes, Avogadro, Leibniz, Clausius, Nietzsche, Marx, Poincarré, Shannon, Monod, Garfinkel, Prigogine.

(principaux penseurs auxquels j'ai l'habitude de me référer)

 

Depuis ma prime jeunesse je cherche !

Je cherche comment ça marche et je cherche encore car je n'ai pas trouvé jusqu'à ce jour quiconque possédant la totalité de la réponse à mes questionnements.

 

Quelle réponse pour quelle question ?

Comment fonctionne une société humaine qu'elles ont été ses paradigmes depuis qu'elle existe et comment changent ils? Comment fonctionne ces bifurcations qui la font passer d'une logique à une autre : de la communauté primitive à l'esclavagisme et de l'esclavagisme au capitalisme ?

La pensée commune de l'idéologie dominante nous dit que l'homme peut, par simple volonté changer la société. Les idéalistes (hegeliens) affirment qu'il suffirait de changer la conscience des humains pour modifier leur pratique sociale, mais comment modifier cette conscience ? Faut ils les obliger et comment ? Les matérialistes (marxistes) nous disent au contraire qu'il faudrait changer la pratique sociale alors la conscience changerait et ce faisant ils prétendent obliger par dictature, l'homme à modifier sa pratique sociale.

 

Mon propos est différent de l'un et de l'autre. Il est d'affirmer que la conscience résulte bien de la pratique sociale, mais que celle-ci ne peut résulter que des conditions dans lesquelles baigne la société, conditions dues aux outils et méthodes disponibles utilisés en pratique courante comme « allant de soi » (ethnométhodologie).


Ma démarche reprend celle de Descartes dans « Le Discours de la Méthode) ou le philosophe doute des réponses qui ont été données à ses questionnements et cherche ainsi par lui-même les réponses de par ses propres réflexions d’où son "Je pense donc je suis, Cogito ergo sum" selon sa propre formule. Posture que Nietzsche adoptera par son « Deviens ce que tu es », et son appel récurent à ne pas suivre de maître.

 

Un nouvel embranchement sociétal, pourquoi et comment.

Lire l'article précédent: "Le futur, une société de partage, s'imposera néluctablement"

Notre société a déjà changé de paradigme car ses consignes de régulation mènent notre chaos social sur une autre voie modifiant ainsi la nature même de notre société. Le modèle pyramidal oligarchique actuel est en train de s'effondrer sous nos yeux par l'effet du tsunamis du réseau qui s'impose comme pratique sociale courante.
Cette pratique de réseau, imposée par de nouvelles conditions introduites par une nouvelle technologie, nous imposera d'elle même une conscience nouvelle, le partage.

Nous verrons que le réseau possède pour effet mécanique de multiplier la circulation d'information cette multiplication offre une multiplicité hasardeuse de solutions (consignes) pour que le chaos social « hors de l'équilibre » puisse annihiler l'effet entropique de la flèche du temps et favoriser l'enthalpie (complexification).

 

Le vivant est une propriété de la matière, l'homme, élément du vivant est indissociable des sociétés qu'il compose pour survivre et se développer. Les sociétés humaines sont ainsi des vivants supérieurs possédant leur propre logique et intelligence. Ces sociétés humaines sont également des propriétés de la matière et il n'y a strictement aucune raison que ces dites sociétés n'obéissent pas aux mêmes lois qui régissent la matière universelle.
 

Si le vivant possède pour propriété principale de transmettre aux générations futures l'information de son état par la transmission génétique. Une société procède de la même façon en transmettant ses méthodes et idéologies a ses générations futures.
Ces transmissions sont dans les deux cas soumises à évolution par mutation; mutations biologiques pour le vivant, mutations idéologiques et de méthodes pour les sociétés.

 

Je décris ici quelques lois et concepts régissant la matière qui font partie de disciplines généralement incluses dans la physico-chimie que l'on appelle la thermodynamique. Cette science s'est développée à partir du 19ème siècle avec le savant Rudolf Clausius (1822 – 1888) à propos d'études concernant la machine à vapeur. Deux très grands savants on fait avancé cette discipline : Henri Poincarré (1854 – 1912) . Surtout Illya Prigogine (1917 – 2003) pour moi, le plus grand penseur de la fin du 20 ème siècle, prix Nobel de Chimie et avec qui j'ai eu l'occasion, juste avant sa mort, d'échanger quelques mots par lesquelles il a validé ma conception analogique entre une société humaine et un chaos hors de l'équilibre.

 

En voici quelques éléments explicatifs à partir d'un petit lexique qui tente d'exposer la signification de ces concepts utilisés en thermodynamique et leur effet dans le développement humain, appelé dans cette discipline complexification.

Lire utilement

http://ecrits-vains.com/doxa/tri01.htm

 

Chaos.

  • La société des hommes est comparable à un chaos

  • Un chaos en thermodynamique, est un ensemble fermé contenant des éléments, atomes, molécules, possédant la propriété de pouvoir rencontrer aléatoirement tous autres éléments, atomes, molécules et d'échanger de l'énergie avec eux consécutivement à cette rencontre purement aléatoire (due au hasard).

  • Ce mouvement de rencontre aléatoire entre tous les éléments de ce chaos est appelé mouvement Brownien.

  • Le terme étymologique chaos vient du grec Khaos qui a donné par la suite le mot gaz

  • http://www.alain-benajam.com/article-14297191.html

  • Un gaz est un chaos parfait il est soumis à la loi d'Avogadro PV=NRT ou P est la pression, V le volume , N le nombre d'Avogadro, R une constante et T la température. Retenons que le volume, multiplié par la pression est proportionnel à la température. Plus nous comprimons le gaz, diminuant ainsi son volume plus celui-ci chauffe. C'est à dire qu'en diminuant l'espace ou s'agitent et se rencontrent les molécules, on augmente leur probabilité de rencontre et d'échange d'énergie. Si cette rencontre n'est qu'un choc alors il y a dissipation d'énergie et production de chaleur. On comprime, on augmente le nombre de rencontres et de choc. Ou alors on chauffe par un moyen extérieur quelconque et l'on augmente la pression par agitation moléculaire accrue.

  • Tout système clos dans lequel des éléments sont susceptibles de rencontrer aléatoirement (par hasard) d'autres éléments possède les propriétés d'un chaos. Par exemple des molécules diluées dans l'eau possédant cette propriété de rencontre aléatoire entre elles possèdent les propriétés thermodynamiques d'un chaos.

  • Une société d'humains se rencontrant aléatoirement en échangeant de l'énergie information par cette rencontre possède les propriétés d'un chaos. Nous verrons la similitude que existe entre information et énergie quand cet information se transforme en travail.

  • Un chaos est évidemment soumis à la flèche du temps donc à l'entropie, et aux tentatives l'enthalpie.

  •  

  • Mouvement Brownien

 

Réseau.

  • Un réseau est un ensemble d'éléments (ou nœuds) dont chacun est susceptible de produire de l'information, dont chacun est connecté à tous les autres et peut communiquer avec tous les autres pour éventuellement leur transmettre ces informations (énergie).

  • Cette définition est comparable à celle d'un chaos car comme lui, chaque élément peut échanger de l'énergie (information) avec tous les autres. Un réseau qui peut être considéré comme un chaos et en possède donc les propriétés.

  • Il pourrait être soumis à la loi d'Avogadro PV=(nr)T ou P serai la quantité d'information moyenne transmise par connexion, V le nombre de nœuds et T l'énergie information travail produite par le réseau.

  • Une société parcourue par réseau informatique ne peut qu'accélérer dans des proportions considérable l'effet du chaos social.

 

Entropie.

  • L'entropie est une tendance à la perte perpétuelle d'énergie (information) possédée ou potentialisée par tous systèmes chaotiques.

  • L'entropie s'oppose à la circulation de l'information nécessaire à son inverse l'enthalpie.

  • L'entropie a pour effet de tendre à la désorganisation perpétuelle par perte d'information (énergie) de tous systèmes organisés cette tendance peut être appelé vieillissement.

  • L'entropie est également une tendance à la perte perpétuelle d’information cristallisée dans tout système chaotique. En effet, tout système chaotique peut être descriptible exhaustivement. Cette description exhaustive est une quantité d'information mesurable par le nombre de bits nécessaire pour l'accomplir, (un château en ruine requiert moins de bits pour le décrire que le même après édification, des éléments ont disparus.)

  • L'entropie ne fait circuler aucune information.

 

Exemples :

  • une tasse de thé chaude qui refroidit pour atteindre une température égale à celle de l'extérieur,

  • une construction qui devient une ruine avec le temps,

  • un tasse qui tombe et se casse,

  • Un fruit qui pourrit,

  • Un homme qui meurt,

  • Une communication qui se rompt,

  • une crédibilité qui disparaît,

  • Un accident de voiture,

  • Un empire qui s'écroule,

  • etc.

Entropie=dissipation=non-information=destruction=conformité=inexorabilité

 

Enthalpie résiduelle ou néguentropie.

  • L'enthalpie dite résiduelle est l'inverse de l'entropie et peut être appelée entropie négative ou néguentropie.

  • L'enthalpie est une tendance à l'acquisition possible d'énergie et donc son accumulation par ce dit système chaotique (élévation de T, température).

  • Dans le cas de l'enthalpie les éléments se rencontrant potentialisent une énergie au lieu de la dissiper, cette potentialisation est une combinaison qui perdure dans les conditions du chaos.

  • L'enthalpie est une complexification par combinaison donc de l'information en circulation pour transmettre les consignes de régulation et pour décrire exhaustivement cette complexification ou des instructions pour la construire.

  • Cette même combinaison, soumise aux conditions, peut perdurer sous certaines conditions et pas sous d'autres. (hasard et nécessité).

  • L'enthalpie ne peut exister que dans un système hors de l'équilibre

  • Il ne peut y avoir enthalpie que par l'établissement au sein du chaos de systèmes de régulation (feed back, rétro-action, cybernétique) permettant au dit système hors de l'équilibre de la conserver.

  • L'enthalpie est inexorablement liée aux conditions dans lesquelles elle tente de s'exercer.

  • L'enthalpie ne peux être considérée que comme une tentative, sa probabilité est faible tout comme l'information ou le hasard dont elle se nourri.

 

Exemple.

  • combinaison chimique,

  • vie,

  • humain,

  • société,

  • constructions,

  • marchandises,

 

Enthalpie= énergie=information=complexification=improbabilité

 

Système hors de l'équilibre.

  • Tout système ayant besoin de perpétuelles actions de correction pour perdurer est dit hors de l'équilibre.

  • Ces actions de correction ou régulatrices proviennent de systèmes cybernétique (rétro-action, feedback, boucle fermée) inclus dans le dit système, c'est à dire capables d'évaluer (mesurer) les pertes d'équilibre et de les corriger.

  • Un système hors de l'équilibre produit de l'enthalpie, ou meurt n'étant soumis qu'à l'entropie.

Exemple :

Si on prend un balais et qu'on le tient par le haut du manche, comme un pendule, si on lève et on lâche la brosse du balais, celui-ci va revenir rapidement à la vertical

Par contre si on met le manche du balais dans le creux de sa main et que l'on essaye de la maintenir brosse en l'air en équilibre, il faudra perpétuellement modifier la position de sa main après avoir évaluer la direction de chute du balais pour maintenir celui-ci en équilibre.

 

Régulation, feed back, rétroaction, cybernétique, système en boucle fermée (termes similaire).

  • Consigne (information), en retour émis par un système, après évaluation ou mesure, permettant de modifier l'action appliquée au dit système de manière à ce qu'il puisse conserver un équilibre dans un milieu donné.

  • Tout système soumis à une rétro-action peut être appelé hors de l’équilibre.

 

Exemple :

Régulation thermique : un capteur (sonde thermique) coupe le chauffage quand celui-ci a été mesuré au delà d'une limite admise et le remet quand celui-ci est tombé sous une autre limite admise. La température va ainsi osciller entre ces deux limites.

 

 

Explication scmématique d'une rétroaction de régulation.

 

Flèche du temps, le temps.

  • La flèche du temps est indiquée par l'entropie

  • Le temps lui même est une conséquence de l'entropie (poussière tu retourneras poussière- Génèse)

  • La flèche du temps est transcendantale et ne peut qu'indiquer perpétuellement la même direction car l'entropie est inexorable donc transcendantale.

  • Le temps s'égrène par des actions successives qui se déroulent, (par exemple mouvement brownien d'un chaos), dans un système ou aucune action ne se déroule il n'y a pas de temps

  • La mesure du temps est arbitraire et est un concept purement humain qui ne peut que mesurer le déroulement d'actions comprises qui deviennent des informations de temps qui s'écoule, (sablier, horloge, cadran solaire)

  • Si le temps est une conséquence de l'entropie, il est également un facteur d'enthalpie.

  • On peut définir techniquement la flèche du temps de la manière suivante :.

 

Considérons un ensemble chaotique donné possédant un très grand nombre d'éléments comme un gaz .

A l'instant T0, chaque élément possédera une position spatial p1, p2,..pn, à l'instant suivant T0+1, T1 chaque élément en ayant rencontré un autre aura une position suivante différente : ps1, ps2,...psn, à l'instant encore suivant T1+1 chaque élément en ayant rencontré encore un autre aura une position suivante pss1, pss2,...pss n. La flèche du temps est la probabilité voisine de zéro que chacun des éléments composant l'ensemble, en position spatiale pss1,pss2,...pss n, ne retrouve la position initiale p1, p2,...pn

 

Information

  • Une information est un arrangement séquentiel d'éléments convenus ou aléatoires émis par un système dit émetteur et reçu par un récepteur, possédant pour ce dernier une signification dont il peut tirer une action, appelée consigne, ou instruction.

  • Seul le récepteur validant l'information et en exécutant une action instruite par la consigne donne à cet arrangement séquentiel un caractère d'information

  • Si il n'y a pas action, il n'y a pas d'information (prêcher dans le désert)

  • L'information possède une définition similaire au hasard

  • Une information est rare elle est improbable comme la bonne combinaison d'un code d'accès.

Exemple :

Si on ne connaît pas un code d'accès on peut envoyer toutes les combinaisons possibles, une seule sera significative pour l'ouverture de l'accès, ce sera donc une information opérante, une consigne.

 

Hasard.

  • Le hasard est une suite de combinaisons aléatoires d'éléments dont une seule va posséder une signification pour un récepteur quelconque dont il va pouvoir tirer une action donnée, (consigne).

  • On dit : je l'ai trouvé (la combinaison, la bonne clef, la personne) par hasard.

  • On ne dit pas : je ne l'ai pas trouvé par hasard.

  • Le hasard pour exister doit engendrer une action, consigne (par hasard).

  • Si il n'y a pas d'action due au hasard il n'y a rien.

  • Le hasard est rare il est improbable comme la bonne combinaison d'un code d'accès trouvé au hasard.

  • Hasard et information possèdent les mêmes propriétés d'improbabilité.

 

Crédibilité.

  • La crédibilité est ce qui va transformer une information en consigne de régulation et l'objectiver en tant qu'information.

  • Dans un système chaotique hors de l'équilibre de multiples informations peuvent être retournées au dit système dans l'espoir qu'il puisse conserver son équilibre dans des conditions données, seules celles qui sont crédibles seront retenues en tant que consignes opérantes c'est à dire celles capables, aptes à maintenir l'équilibre. Elles sont crédibles pour le système donné les autres, non retenues car non opérantes seront rejetées.

  • Ce qui est crédible dans des conditions données peut ne pas l'être dans d'autres conditions.

  • La crédibilité est perdue quand l'information émise n'est plus retenue par le système car moins adaptée ou plus adaptée au maintient de l'équilibre du dit système.

  • Le concept de crédibilité est proche du concept d'information, et de nécessité.

 

Conditions.

  • État dans lequel se trouve l'élément chaotique, mesurable déjà théoriquement et grossièrement selon la formule d'Avogadro PV=(nr)T, mais c'est également la nature du milieu c'est à dire la qualité des éléments composant ce milieu.

  • Ce milieu peut être hors de l'équilibre en évolution enthalpique ou non. Si il est hors de l'équilibre il est composé déjà de plusieurs chaos ou réseaux qui sont susceptibles de se rencontrer aléatoirement et dont chacun possède des propriétés favorisant ou non leur associativité (propriétés physico-chimiques).

  • Les conditions rendent possibles ou non la combinaison enthalpique à priori.

  • Dans une société humaine les conditions sont dictées par la disponibilité d'outils et de méthodes

Exemple : pierre taillée, pierre polie, agriculture, roue, métallurgie, cités, capitalisme, réseau etc.

 

Nécessité.

  • Chaque combinaison enthalpique aléatoire ou non est soumise au milieu dans lequel il baigne et sera ou non tolérée à terme par ce milieu, si cette combinaison n'est pas viable car mal adaptée elle disparaît.

  • Une combinaison enthalpique peut être tolérée dans un milieu et non dans un autre.

  • La tolérance est un paramètre qui favorise les combinaisons enthalpiques.

  • La nécessité est une tolérance improbable rendant absolument nécessaire la combinaison enthalpique à posteriori.

  • La nécessité est en fait une consigne opérante de rétro-action, c'est de l'information (improbable).

  • Sans nécessité il n'y a pas de rétro-action et donc pas d'enthalpie

 

Bifurcation.

  • Quand un système chaotique évoluant hors de l'équilibre se trouve soumis à des conditions différentes, ces nouvelles conditions font en sorte que les consignes en retour de régulation lui npermettant de conserver cet équilibre deviennent de moins en moins crédibles, c'est à dire de moins en moins adaptées (nécessaires) et sont susceptibles de faire perdre l'équilibre au système alors, le dit système est amené à retenir des consignes différentes d'adaptation pour lui plus crédibles lui permettant de conserver cet équilibre, le dit système chaotique va évoluer ainsi dans une autre direction, c'est la bifurcation.

  • On peut parler d'adaptation de la consigne de régulation à des conditions différentes. Cette adaptation peut être hasardeuse c'est à dire que de multiple itérations de consigne vont être envoyées jusqu'à ce que le système en retienne une (au hasard) celle retenue parmi une infinité d'autres sera celle qui lui permettra de conserver une stabilité meilleure dans les nouvelles conditions. (hasard et nécessité).

Exemple :

Les poissons se sont adaptés à la vie sous-marine en développant des branchies tandis que des mammifères on développé des poumons s'adaptant à la vie aérienne. Il y a eu une bifurcation de la vie vers les poissons à branchies et une autre vers des animaux vivant en milieux aérien avec des poumons.

 

Tous ces concepts sont en réseau et interagissent perpétuellement les uns sur les autres.

 

Ainsi fonctionne le vivant de multiples consignes d'adaptations à des milieux multiples on engendrés un très important polymorphisme.
 

Exemple : Poisson, bactéries insectes, mammifères,homme,.. sur homme.

 

 

 

Exemple de bifurcations dans l'histoire du polymorphisme du vivant

 

Un nouvel embranchement sociétal, pourquoi et comment.

Itérations de rétroactions de corrections permettant à un système hors de l'équilibre de le conserver en s'opposant ainsi à l'entropie. La résultante entropie / enthalpie est positive en faveur de l'enthalpie et le système se complexifie tout en accentuant son état hors de l'équilibre.

 

 

Notre société possède les propriétés d'un chaos cependant, la structure pyramidale imposée par l'oligarchie limite les effets de ce chaos en tentant de limiter la circulation de l'information horizontale. Une information dominante issue de l'idéologie dominante est produite perpétuellement par le sommet de la pyramide à destination de la base, cette information idéologie verticale a été jugée jusqu'alors crédible par l'ensemble social, formant une superstructure idéologique apte à maintenir une cohésion social en faisant accepter la domination de l'oligarchie au détriment du peuple.

En contradiction, les hommes de par leur activité de production de marchandises sont dans l'obligation de communiquer horizontalement et, plus la production de marchandises devient complexe plus cette nécessité de communication devient fondamentale. Cette nécessité s'oppose particulièrement à l'ancienne structure productive pyramidale taylorienne et fordienne.

En conséquence les entreprises de production de marchandises furent les premières à s'organiser en réseau afin d'accélérer la communication en leur sein.

Ces entreprises ont créé des outils permettant de favoriser cette communication en réseau avec toujours pour finalité d'accélérer la transmission d'information et donc d'améliorer les processus de production de marchandises. Le corps social s'est emparé de ces outils en conséquence chacun devient producteur d'information horizontale.

Le monopole de communication verticale de l'oligarchie tend à disparaître et son idéologie dominante est mise à mal et contestée par la circulation explosive d'informations différentes. La crédibilité de l'oligarchie tendant vers zéro celle-ci possède de moins en moins de régulation enthalpique et, soumise à l'entropie inexorable de la flèche du temps cette construction oligarchique ne peut que disparaître car devenue inutile (sans nécessité) à l'humanité.

 

Quelques citations ou défintions de mes penseurs privilégiés.

 

Pierre Abélard (1079-1142).

« La première clef de la sagesse, c’est une interrogation continuelle, il n’est pas inutile de douter de chaque chose. En effet, qui doute conduit à chercher, qui cherche peut saisir la vérité ».

 

 I. Prigogine (1995). 

" la certitude n’a jamais fait partie de notre vie. Je ne sais pas ce que sera demain. Pourquoi penser que la certitude est la condition même de la science ? (...) La science traditionnelle identifiait raison et certitude, et ignorance et probabilité. Il n’en est plus ainsi aujourd’hui. "

 

Garfinkel. Ethnométhodologie, idéologie, pratique sociale et méthode.

L'ethnométhodologie est une discipline cognitive qui s'attache à étudier les méthodes utilisées par des groupes définis et qualifiés dans leurs accomplissements quotidiens et ordinaires.

L'ethnométhodologie étudie la relation triadique: conception du monde (idéologie) / existant et fait (pratique) / compte rendu (méthode).

 

Garfinkel Ethnométhodologie, « allant de soi ».

Termes commodes utilisés en ethnométhodologie pour désigner une idéologie, un comportement, une pratique socialement implicite et sa description. Un «allant de soi » est vu, mais non remarqué, il est non décrit et invisible par ceux qui le pratique. Il fait parti des fondements idéologiques d'un groupe humain donné.

 

Marx, idéologie et pratique sociale.

" Les idées de la classe dominante sont, à toute époque, les idées dominantes; en d'autres termes, la classe détentrice de la puissance matérielle dominante de la société représente en même temps la puissance spirituelle qui prédomine dans cette société. La classe qui dispose des moyens de la production matérielle dispose en même temps, et par là même, des moyens de la production spirituelle (...). Les idées dominantes ne sont rien d'autres que l'expression idéologique des conditions matérielles dominantes, celles-ci ayant pris la forme d'idées ".

 

Ce que dit Nietzsche à propos du chaos social.

"Le préjugé foncier est de croire que l'ordre, la clarté, la méthode, doivent tenir à l'être vrai des choses, alors qu'au contraire, le désordre, le chaos, l'imprévu, n'apparaissent que dans un monde faux ou insuffisamment connu, --bref sont une erreur ; c'est là un préjugé moral, qui vient de ce que l'homme sincère, digne de confiance, est un homme d'ordre de principes, et a coutume d'être somme toute, un être prévisible et pédantesque. Mais il est tout à fait impossible de démontrer que "l'en soi" des choses se comporte selon cette définition du fonctionnaire modèle"
F. Nietzsche, la volonté puissance,

 

Shannon, théorie de l'information.

La valeur d'une information étant dans son improbabilité, il est effectivement strictement équivalent de parler d'entropie ou de quantité d'information. Sauf que l'information, c'est le contraire de l'entropie comme improbabilité, c'est même ce qui permet de s'opposer à l'entropie pour une finalité subjective, un système cognitif, un organisme biologique.

 

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