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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 11:00

 

La France a t-elle un ennemi redoutable?
 

Je sais que les services de la DCRI et je l'espère de la DGSE prennent la bonne habitude de lire mes articles. Celui-ci leur est particulièrement destiné. Qu'ils réfléchissent à leur action et qu'ils se rendent compte ou sont en France les traitres et ou sont les patriotes.

"La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l'Amérique .
Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde.
C'est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort."
François Mitterrand juste avant de mourir.
(Source : Le dernier Mitterrand de Georges-Marc Benamou – Date de publication : 27/1/1997 – Editeur : Plon – Omnibus).


 

François Mitterrand président de la république durant 14 ans de 1981 à 1995, savait ce qu'il disait, les institutions de la Vème république qu'il avait combattu lui donnaient de très grands pouvoirs, il les a conservé, il était aux premières loges.

Cet aveux public, juste avant sa mort montre à quel point, ce pouvoir étasunien pouvait être coercitif et terrorisant pour un président de la république française.

 

Sous la désignation «d'américains» Mitterrand montrait du doigts un pouvoir occulte existant en France, en Europe et dans le monde, pouvoir venant plus précisément d'une élite anglo-saxonne composée par une association de pouvoirs militaires, industriels et bancaires.

Eisenhower qui fut président des USA de 1952 à 1961 et qui a bien connu ce pouvoir occulte a inventé un terme pour le qualifier: complexe «militaro-industriel». Cependant, c'est bien par l'état des USA et surtout de ses moyens régaliens que ce pouvoir occulte s'exprime et opprime. Mitterrand sous le vocable « d'américains », c'est à dire désignant cet état, ne se trompait pas de cible. Aucun pouvoir ne peut exister sans armée, police, justice, services secrets et ces pouvoirs là ne peuvent fonctionner sans état, en l'occurrence il s'agit bien de l'état des USA.

 

Ce pouvoir « américain » est profondément anglo-saxon c'est à dire profondément attaché à ce qui fit l'empire britannique, à son idéologie biblique et messianique et surtout à sa conception de l'organisation du monde fondée sur le libre échange, (free trade) avec le moins de règles explicites possibles. Dieu a créé les anglo-saxons et «l'Amérique» pour dominer le monde, la bible dans une main et le fusil dans l'autre. Dieu étant la justification du pouvoir, nulles lois humaines ne peuvent s'opposer à Lui.

 

Les anglo-saxons n'aiment pas la France, il s'agit d'une haine parfois sourde et rampante et qui peut soudainement éclater avec la plus grande violence. Rappelez vous la presse anglo-saxonne déchaînée contre Chirac et les français avec le refus de participer à la guerre impérialiste d'Irak. L'Afrique commence à Calais dit on populairement outre Manche avec tout le mépris que cette phrase sous entend. Les «froggies» toujours représentés dans le cinéma hollywoodiens en petits gros à moustaches ridicules sujets de haine populaire. Haine d'autant plus vive qu'elle se double d'un fort complexe d'infériorité culturelle.

 

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Sur cette caricature récente nous voyons un révolutionnaire avec bonnet phrygien sur lequel est inscrit: "comportement de cochon" . La légende se moque "Révolution française et les droits de l'homme". Ici est montrée une image traditionnelle et méprisable de la France

 

Qui n'a pas vécu aux USA et en Angleterre n'a pu ressentir profondément ce mélange de haine, d'admiration et de jalousie. Les étasuniens du peuple ne savent reconnaître beaucoup de nations, ils confondent facilement les uns et les autres et prennent l'habitude de mettre tous les européens dans le même sac. Cependant ils ont tous une idée bien arrêtée sur la France et les français.

Cette haine populaire spontanée est sous tendue par une haine politique réfléchie, l'idéologie française est bien le contraire de l'idéologie anglo-saxonne.

 

J'ai de nombreuses fois décrit ce qu'est l'idéologie française que je rappelle en peu de termes. L'idéologie française est celle qui a commencé à s'imposer avec Montesquieu et son maître ouvrage « De l'Esprit des Lois », la France du 18ème siècle a inventé la légalité, invention révolutionnaire dont on a pas fini d'en voir tous les effets politiques et les enjeux. Puis vient Rousseau avec la souveraineté du peuple, le contrat social et la composition d'un intérêt général. Pour les français la loi protège les faibles et est la garante de la liberté, c'est le libéralisme politique.

Toutes ces idées sont parfaitement obscènes pour les britanniques, pour qui l'intérêt général n'est que du totalitarisme. Les britanniques opposent à la loi identique pour tous, le «free trade». Pour l'idéologie anglo-saxonne, il y aurait un « droit naturel », non explicite issu du libre commerce, alors que pour la France, le droit est explicite et issu des lois expressions de la volonté du peuple.

Ces différences de point de vu entre libéralisme politique à la française ou l'économie est au service de l'intérêt général et le libéralisme économique anglo-saxon ou nulles lois explicites de doit venir entraver un libre commerce, détermine une opposition politique culturelle et idéologique fondamentale

L'un, le système légal français est donc vu par l'autre, le système anglo-saxon comme une entrave et doit être éradiqué.

Si l'idéologie française est fondée sur la nation, espace ou s'inscrit un corpus légal issu de la volonté des citoyens, l'idéologie anglo-saxonne est forcément mondialiste, car elle voit dans chaque nation et son corpus légal particulier un obstacle.

 

Ici se situe le point fondamental d'affrontement planétaire entre deux idéologies à vocation universelles, l'une fondatrice d'une nation et référence pour toutes les autres nations et l'autre non pas d'une nation mais d'un système économique mondialiste.

 

Cependant, bien que l'idéologie anglo-saxonne se veuille anti nationale et mondialiste elle reste attachée à la domination mondiale d'une élite WASP profondément liée aux mythes de l'ancien testament. Un monde sans frontières certes mais un monde dominé par un peuple élu de Dieu.

Cet affrontement parfois paroxystique, parfois éteint par la soumission des élites françaises ayant accaparé le pouvoir, dure depuis la Révolution française.

En effet, l'idéologie républicaine française prônant un libéralisme politique mais une économie assujettie à l'intérêt général a trouvé moins d'attraits parmi certaines forces économiques françaises attirées par la finance, que l'idéologie anglo-saxonne du libéralisme économique.

Ces forces économiques françaises de la banque et de la finance ont vu dans l'idéologie britannique du «libre échange» une opportunité plus intéressante pour le développement de leurs affaires, d'où un tropisme permanent de ces élites pour l'anglo-saxon.

Ainsi, la révolution française donc la France ne peut imposer sa politique que dans un combat permanent contre l'idéologie anglo-saxonne et la trahison intérieure. J'ai appelé ce tropisme le syndrome de Fachoda


 

L'idéologie anglo-saxonne c'est aussi l'idéologie de la domination

L’idéologie de la domination fut définie pour les dirigeants britanniques par Sir Halford Mackinder en 1919 : « Qui gouverne l’Europe de l’Est domine le cœur continental ; qui gouverne le cœur continental domine l’île-monde ; qui gouverne l’île-monde domine le monde.» Ici on voit s'affirmer ce que les anglo-saxons ont appelé le «Grand Jeu » ou « Grand échiquier». Cette idéologie fut rapidement reprise par les USA devenant les continuateurs et bientôt gestionnaires de l'empire britannique dont le but ultime est la domination de ce qu'ils appellent «l'ile du monde» c'est à dire le continent eurasiatique pour dominer le monde dans sa totalité.


 

La fiction de l'occident permet de contrer l'idéologie française en la diluant.

Afin d'entraîner les élites politiques françaises et européennes dans leur système, les anglo-saxons ont inventé la fiction de « l'occident ». Celle-ci est née avec le partage du monde à Yalta en 1945 entre l'empire soviétique et l'empire anglo-saxon. Ceux-ci ont cherché à unifier la partie de l'Europe qui leur revenait afin de mieux imposer leur pouvoir. Depuis 1945 de nombreux traités, depuis celui de Bruxelles ont permis de rogner la souveraineté de la République française sur la France. Le pacte atlantique et l'OTAN ont mis définitivement la puissance régalienne française sous domination anglo-saxonne.

La fiction d'un occident, blanc, chrétien et anti communiste fortement déployé par les anglo-saxons sur les débris des idées nazies a cherché une unification idéologique à l'ensemble hétéroclite européen. Cette fiction justifia l'intégration des anciens nazis et de leurs collaborateurs des pays occupés dans le combat colonialiste, contre les communistes et contres les idées nationales dont bien évidemment les idées républicaines et laïques françaises.

 

 

 

 

 

Le général de Gaulle met un terme (provisoire) à l'intégration de la France dans l'empire anglo-saxon.

 
 

L'indépendance accordée à l'Algérie par de Gaulle en dépit des injonctions contraires de l'empire anglo-saxon déclenche sa colère et le fait réagir «as usual» en cherchant tout simplement à éliminer physiquement l'insoumi. Des commandos formés à fort Bragg en Caroline du Nord USA, baptisés OAS chercheront à l'assassiner par quarante tentatives.

 

Prenant conscience définitivement du danger auquel la France et sa personne sont confrontés il prend une décision de rupture avec l'empire.

 

En toute logique, le général de Gaulle président de la république française et chef des armées soustrait en premier lieu les forces françaises du commandement intégré de l'OTAN, c'est à dire des USA. Il est évident que la récupération du régalien est pour lui le premier pas dans la voie du recouvrement de l'indépendance.

 

 

 

 

Puis il décide de créer une industrie de défense purement française gage d'indépendance militaire donc d'indépendance tout court. Avec ses amis industriels gaullistes Sylvain Floirat (que j'ai eu l'honneur de servir) et Marcel Dassault il contribue à créer une industrie aérospatiale extrêmement performante: en missiles et satellites avec Matra, en avions de combat avec Dassault et en électronique militaire avec Thomson devenant Thalès. L'armement mis au point par ces industries va rapidement dépasser en performance celui des anglo-saxons notamment avec la catégorie de missiles dite « shoot and forget » (tire et oublie) technologie initialement élaborée par Matra. Ce type de missile de croisière totalement autonome guidé par ses propres caméras est complètement indétectable contrairement aux missiles guidés par GPS et balises des USA.

Cette outrecuidance française dans sa volonté d'indépendance régalienne n'a jamais été du goût de l'empire anglo-saxon qui a toujours essayé de saboter cette industrie en en interdisant l'exportation.

Le Rafale est le seul avion de combat de sa génération totalement opérationnel, sur terre comme sur porte avion. L'équivalent US le « Join Strike Fighter » pour lequel les USA ont demandé de fortes souscriptions aux pays soumis n'a pas dépassé le stade du prototype son prix explose et les délais de fabrication s'allongent, certains se demandent même si cette histoire n'est pas une escroquerie. L'armée israélienne a renoncé a l'acquérir et la RAF menace d'acheter finalement des Rafales si ces avions ne sont pas livrés et si elle n'a pas accès à toute la technologie ce qui leur est actuellement refusé. Toutes les ventes possibles de Rafales ont été finalement annulées au dernier moment que cela soit au Maroc, en Pologne, au Brésil, ces pays préférant in fine des F16 obsolètes.

 

Faire échouer des ventes d'avions de combat français est l'occupation favorite des autorités militaires US comme ils ont fait échouer la vente de 200 Mirages 2000 à la Chine en 2004. Et puis l'empire anglo-saxon se souvient amèrement des pertes infligées à la marine britannique par l'Argentine équipée d'armes françaises, plus jamais ça. On commence à comprendre les dernières paroles de François Mitterrand.

Pour l'empire anglo-saxon il faut en finir avec l'industrie de défense de la France.


 

En finir également avec la présence française en Afrique.

 

En Afrique, les rapports entre la France et l'empire anglo-saxon sont marqués par le fameux complexe de Fachoda: des velléités d'indépendance vites étouffées en vertu de la fameuse solidarité occidentale et de la lutte contre le «communisme». C'est ainsi que les forces françaises ont œuvré très longtemps au soutient du régime d'apartheid d'Afrique du sud et ont traqué les compagnons de Nelson Mandela au grand profit des anglo-saxons. Les ronds de jambe faites a Mandela aujourd'hui sont pathétiques.

Cette servilité des autorités françaises n'a pourtant pas atténué les efforts perpétuels anglo-saxons pour éliminer la France du jeu africain. La guerre franco britannique du Biafra, en 1968, par Ibos et Ibibios interposés a sans doute laissé des traces et la confiance du maître n'y est plus. Le fameux complexe de Fachoda, on y va mais en demi mesure, à reculons comme un enfant qui a peur de la sanction du maître fait son œuvre comme toujours.


 

Quelques faits récents démontrant des complots ourdis contre la France en Afrique.


 

Côte d'Ivoire le 9 novembre 2004,

Ce jour la, une foule nombreuse d'ivoiriens se trouve entre le palais présidentiel de Côte d'Ivoire à Abidjan et l'hôtel Ivoire dont une tour domine la manifestation. Les manifestants voulaient selon eux protéger le président Laurent Gbagbo contre une destitution.

Des troupes françaises sont en position devant l'hôtel en protection contre d'éventuelles agressions pouvant viser des ressortissants étrangers.

Soudain des tirs partent du côté des troupes françaises, plusieurs morts s'affaissent. Les manifestants accusent les soldats français d'avoir fait usage de leurs armes.

Certains ivoiriens s'en prennent aux français établis à Abidjan. Des véhicules apparemment de l'armée française parcourent les rues des quartiers français de la ville et des hauts parleurs enjoignent aux français de rapidement quitter les lieux. Dans la panique beaucoup partent, puis les écoles françaises sont incendiées pour empêcher tout retour.

Pourtant, les balles extraites des corps ne sont pas celles de petit calibre des FAMAS de l'armée mais des balles de fusils type «sniper».

Curieusement, le commandant des troupes françaises disposées devant l'hôtel Ivoire ne savait pas qui a engagé le tir et d'où provenaient ces tirs, il n'a pas donné d'ordres. Il ne savait pas que des « snipers » étaient disposés dans la tour.

http://www.youtube.com/watch?v=acpXaqlO7zc

 

Les autorités ivoiriennes on vite trouvé l'origine des tirs ce seraient des soldats français qui auraient fort opportunément laissé leurs papiers sur place permettant de les identifier, piètres professionnels.

http://www.dailymotion.com/video/x2f3l0_snipers-a-l-hotel-ivoire_news

Les services israéliens étaient présents sur les lieux un officier du MOSSAD fort connu, de nationalité française était présent dans l'hôtel enregistré comme ingénieur agronome.

Il s'agissait d'une provocation ayant pour but de déclencher la colère ivoirienne et pourquoi pas un bain de sang des deux côtés. Cette provocation a bien fonctionné puisqu'un grand nombre de français sont partis définitivement de Côte d'ivoire.

L'incendie systématique des écoles françaises indique une planification et une méthode israélienne.

Nous savons que les services israéliens sont très présents en Afrique de l'Ouest recrutant parmi la nombreuse population libanaise chrétienne issue du sud Liban. Nous savons également que les USA sous traitent leurs activités de services secrets en Afrique de l'Ouest aux israéliens.

A cette époque, le président de la république française, Jacques Chirac, ayant refusé d'envoyer nos armées en Irak se trouve en conflit ouvert avec les USA.


 

Tchad octobre 2007 l'Arche de Zoe.

Une bande de pieds nickelés hurluberlus, s'en vont au Tchad, voulant se rendre au Darfour, au Soudan dont Bernard Henri Lévy se répandant dans tous les médias prétend qu'il s'y passe un génocide. Ces hurluberlus ont une association nouvellement créée, l'Arche de Zoé.

Une opération très médiatisée est montée pour suivre cette action éminemment humanitaire encouragée par notre intellectuel favori des USA et d'Israël.

Se croyant au Darfour mais étant toujours au Tchad, nos zozos médiatisés emmènent des enfants dont des bonnes âmes leur ont dit qu'ils étaient orphelins. Mais leur dit-« on », il faudrait pour les emmener au Tchad puis en France dire qu'ils sont blessés. Comme ces enfants semblent en bonne santé « on » leur suggère de les maquiller en blessés. Aussitôt dit aussitôt fait, sous les caméras opportunes de l'agence Kapa, de grossiers maquillages sont réalisés.

http://www.dailymotion.com/video/x3eegx_arche-de-zoe-le-repportage-accablan_news

Par la suite une dénonciation toujours fort opportune parvient aux autorités tchadiennes disant que La France cherche à enlever des enfants tchadiens de leurs familles pour les faire adopter par des couples français.

Scandale, des manifestations bien préparées contre la France surgissent, les autorités françaises tombent de haut (comme toujours, apparemment la DGSE n'a rien vu ou rien voulu voire). Des exactions contre les français sont à craindre certains français partent.

Le Tchad est riche en pétrole et la France devrait dégager les lieux pour laisser la place à l'empire anglo-saxon.


 

Centre Afrique aout 2006

Je cite ici Michel Nesterenko analyste du Centre Français de Recherche sur le Renseignement

http://www.cf2r.org/fr/notes-actualite/le-tribunal-penal-international-et-la-guerre-en-afrique-3.php*

L'offensive contre la République centrafricaine (RCA)

Le 12 août 2006, le vice-président d'une entreprise du Texas, travaillant notamment pour le Pentagone, spécialisée dans les services de sécurité et la fourniture de mercenaires (Irak et Afghanistan), a donné une interview à Reuters pendant son séjour à Juba, au Sud-Soudan, à la frontière de l'Ouganda et du Congo RDC. Ce vice-président affirme avoir reçu mandat et les financements nécessaires pour former une véritable armée de 50 000 hommes avec les anciens rebelles du Sud Soudan. Cette même entreprise américaine dispose d'une solide expérience de services de logistique aéroportée. On peut se poser la question : à quoi va servir cette nouvelle armée de mercenaires dans une zone déjà turbulente ? Comment le gouvernement islamiste soudanais, qui possède sa propre armée, peut-il tolérer la formation d'une armée dirigée par des mercenaires américains chrétiens, et formée de rebelles qui se battaient contre lui quelques mois auparavant ? L'enjeu central est la stratégie américaine de contrôle de l'arc des zones pétrolières qui couvre le Sud-Soudan, l'Ouganda, le Congo RDC, la République centrafricaine, le Tchad et le Darfour.

En novembre 2006, un groupe de rebelles venant du Sud Soudan s'est emparé du chef-lieu de Birao au Nord-Est de la RCA. Cette prise de la ville s'est accomplie après quelques opérations-tests sur des aéroports de la région. Ces tests ayant démontré l'incapacité de riposte de l'armée de RCA, la ville de Birao et son aéroport furent pris sans grande résistance. Cette ville se trouve dans le prolongement de champs pétrolifères du Sud-Soudan qui vont être prochainement ouverts à l'exploitation. Les rebelles ont clamés être les représentants de l'opposition politique au président de la RCA récemment et démocratiquement élu. Quelques mois plus tard, un des commandants rebelles confirmera à un journaliste de Reuters, que cela n'était pas exact, les rebelles n'étaient pas tous des Centrafricains. De qui s'agissait-il alors ? Des milices du Sud-Soudan nouvellement entraînées et armées ?

Après la prise de Birao les rebelles ont fait mouvement vers le sud en suivant une route menant vers les secteurs miniers stratégiques (uranium et diamant). Cette région dispose de nombreux aérodromes qui permettent de ravitailler des troupes en mouvement. On peut se poser la question : qui a fourni le support aéroporté aux rebelles ?

Suite à l'intervention des chasseurs de l'armée de l'air française, interdisant toute utilisation des aérodromes, les rebelles se sont évaporés dans la brousse avant même l'arrivée des troupes au sol.

On voit ici les manœuvres étasuniennes contre la France présente en centre Afrique utilisant des mercenaires portant divers uniformes et instrumentalisant un TPI qui est de leur pure fabrication. On voit également la prompt réaction de Michèle Alliot-Marie ministre de la défense qui n'a pas du faire plaisir aux USA.


 

Tunisie 14 janvier 2011, Michèle Alliot-Marie et la France piégées.

En Tunisie de Ben Ali les forces armées tunisiennes sont depuis longtemps sous commandement étasunien, les USA disposent à Tunis, mieux qu'une ambassade, une véritable base militaire.

http://www.voltairenet.org/Washington-face-a-la-colere-du

Des révoltes débutent dés le 17 décembre 2010 par l'immolation par le feu d'un étudiant, Mohammed Bouazizi, cherchant à survivre en vendant à la sauvette quelques marchandises, celles-ci sont confisquées par la police. Les tunisiens excédés par les abus de pouvoir de la famille Ben Ali Trabelsi sortent en masse dans les rues et manifestent pratiquement un mois durant et journellement.

Pour les USA peu importe, ils ont déjà préparé les remplaçants et possèdent leurs hommes parmi les manifestants. Les USA décident de licencier le vieux dictateur et sa famille. Un ordre donné à l'armée et celui-ci est poussé manu-militari vers la sortie. Un avion l'attend en partance pour Paris il s'envole. Les USA n'ont pas cru devoir tenir au courant la France de ce licenciement, elle s'apprête à accueillir le dictateur encombrant. Au même instant, un chargement de grenades lacrymogènes est prêt à partir en Tunisie démontrant la prise de court de la France. Au dernier instant les autorités françaises en craignant à juste titre de forts désordres à l'accueil du dictateur déchu se ravisent et renvoient la « patate chaude » US en Arabie Saoudite.

Dans le même temps Michèle Alliot-Marie alors ministre des affaires étrangères, peu au courant du dossier, tombe dans le piège. Elle fait une déclaration le 12 janvier à l'Assemblée nationale en proposant le savoir-faire français à la police tunisienne pour "régler les situations sécuritaires" ?

Prise dans l'affaire d'un voyage en jet privé d'un proche de Ben Ali, la ministre sort définitivement du gouvernement français.

La France piégée sort déconsidérée de cette affaire, son image est définitivement brouillée pour les tunisiens. Les USA ont fait une double bonne affaire en se débarrassant également d'une ministre qui leur fut peu docile.


 

Niger le 16 septembre 2010

Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) a revendiqué l'enlèvement au Niger de sept expatriés étrangers, dont cinq Français, dans un message audio de son porte-parole diffusé par la télévision Al-Jazira, du Qatar. "Al-Qaida au Maghreb islamique a revendiqué l'enlèvement de cinq Français au Niger il y a quelques jours", a indiqué la chaîne.

Niger le 8janvier 2011

Deux français sont enlevés toujours par le dit Al-Qaida dont l'un est tué.

Au delà de la dénomination purement médiatique et extrêmement floue de Al-Qaida, création des USA dans sa lutte contre les soviétiques en Afghanistan et marionnette commode dans de nombreuses actions de déstabilisation, AQMI possède une origine bien connue, les services secrets algériens, la DRS. L'Algérie et son armée sont depuis très longtemps sous grande influence US pour le moins et sa DRS bonne collaboratrice de la CIA.

http://www.recherches-sur-le-terrorisme.com/Analysesterrorisme/drs-algerie-manipulation-aqmi.html

Face à une « insécurité » grandissante au Niger, contraindre les entreprises françaises à abandonner l'exploitation des mines d'uranium nécessaires à l'indépendance énergétique de la France, serait une merveilleuse affaire pour les USA.

 

Ici ce n'est que le côté émergé de l'iceberg qui est décrit, on peut ajouter que, l'ambassade US à Paris est un nid ou fourmillent complots et comploteurs contre la France.

 

Par exemple les USA ont un grand intérêt pour les banlieues françaises et l'islam de France.

http://www.rmc.fr/editorial/137478/quand-les-usa-draguent-nos-banlieues/

 

Que vont ils y chercher?

En 2005 des émeutes éclatent dans les banlieues françaises partant des points de vente de cannabis et autres drogues.

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89meutes_de_2005_dans_les_banlieues_fran%C3%A7aises

Jacques Chirac venait à s'opposer gravement aux USA à propos de l'Irak.


 


 

Libye, un coup mortel porté par les USA aux intérêts de la France en Afrique


 

Nicolas Sarkozy, dés 2006, au cours de sa campagne présidentielle, promet aux familles des infirmières bulgares incarcérées en Libye, de s'occuper personnellement de leur libération.

A ce moment Nicolas Sarkozy est il en contact avec les autorités libyennes lui permettant de faire cette promesse?

Pour les libyens oui, qui prétendent avoir financé ses frais de campagne.

 

Rapidement, dés le début de son mandat sa promesse est tenue, Cécilia Sarkozy son épouse et Claude Guéant négocient facilement avec le colonel Kadhafi et ramènent dans leur avion les infirmières le 27 juillet 2007 résolvant ainsi en un éclaire une crise qui durait depuis 1998.

 

Le colonel est invité en France et arrive pour une visite d'état de trois jours le 10 décembre 2007. Cette visite est l'occasion d'un spectaculaire rapprochement entre la France et la Libye ayant pour toile de fond d'importants contrats commerciaux à signer entre les deux pays. On parle de contrats fabuleux d'un montant de 10 milliards d'Euros. Dans ces contrats, outre des équipements classiques, il y a une centrale nucléaire pour la désalinisation de l'eau de mer, 21 Airbus et un gros contrat d'équipements militaires comprenant des blindés,et ...14 avions chasseurs bombardiers Rafales. On parle de 30 000 emplois supplémentaires pour l'industrie française.

 

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Le colonel Kadhafi est fort satisfait de sa visite et de ces contrats commerciaux.

 

http://www.afrik.com/article13172.html

Les deux parties la France et la Libye ne peuvent être que satisfaites de ces accords mutuellement avantageux.

 

Que peuvent en penser les USA?

Les USA ont un plan pour la Libye définis dés 2002 dans leurs prévisions de ce qu'ils appellent la réorganisation du « Grand Moyen-Orient » ce plan intègre la Libye et une attaque contre ce pays est déjà prévue.

 

Dans cette interview le général US Westley Clark l'explique.

 

 


 

 

Une rupture dans la politique étrangère traditionnelle de la France.

Le 4 avril 2009 Nicolas Sarkozy a fait rejoindre l'armée française dans le commandement intégré de l'OTAN annulant une décision du général de Gaulle de 1966. Pourquoi cette rupture, quelle impérieuse nécessité pousse Nicolas Sarkozy à briser un tabou vieux de 43 ans?

De Gaulle avait soustrait nos armées de ce commandement US en pleine guerre froide, rien, aucune menace plus grande que la menace soviétique d'alors n'est venue pour justifier, en regard des intérêts de la France, une telle décision.

 

Alors il paraît raisonnable de penser que cette décision fut prise sous pression étasunienne dans un plan bien précis qui serait d'intégrer les forces françaises dans des projets militaires futurs de l'empire anglo-saxon. La suite des évènements ne peuvent que confirmer cette hypothèse.

 

Nicolas Sarkozy, plus que tous autres présidents français est proche, très proche des USA.

Dés son élection à la présidence de la république Nicolas Sarkozy se précipite aux USA pour, dit-il, passer des vacances, curieuse destination vacancière pour un président fraîchement élu, ne va t-il pas prendre les ordres d'une feuille de route qui lui est assigné.

http://www.voltairenet.org/Operation-Sarkozy-comment-la-CIA-a

Thierry Meyssan brosse dans cet article le tableau d'un homme et de sa famille totalement inféodés et depuis toujours aux intérêts israéliens et étasuniens. Son demi-frère Olivier, Oliver pour les intimes,  ne possède il pas une fonction considérable dans un dispositif important du fameux complexe militaro-industriel étasunien, le groupe Carlyle proche, très proche de la CIA des familles Bush et Ben Laden?

http://www.carlyle.com/media%20room/news%20archive/2008/item10274.html

http://fr.wikipedia.org/wiki/Carlyle_group

L'intégration subite, sans justification des forces armées françaises dans le commandement de l'OTAN ne contredit aucunement les assertions de Thierry Meyssan.

 

Revenons à l'accord commercial avec la Libye de décembre 2007, dans cet accord il est prévu de vendre à l'armée de l'air libyenne 14 avions Rafales. On a vu qu'en dépit des très hautes performances de cet avion, aucun n'a pu être vendu hors de France à chaque fois les USA ont fait échouer la vente. On voit mal en plus, les USA pouvoir accepter une telle livraison à un pays à qui ils prévoient de faire la guerre.

 

 

 

 

 

Le plan Libye, un plan anglo-saxon sous traité à la France

 

 

Suprême perversion, c'est à Nicolas Sarkozy lui même que va revenir la responsabilité de briser l'accord commercial juteux qu'il a conclu plus tôt avec l'état Libyen. Les USA ne sont pas tendre avec leur personnel!

 

En effet les USA ont décidé de mettre en application leur plan et de renverser le guide de la révolution libyenne, plan intégré dans leur projet de remodelage du Moyen-Orient. L'ordre est donné à Nicolas Sarkozy d'appliquer ce plan, il doit lui en couter mais la pression doit être suffisamment convaincante pour qu'il s'exécute.

Dés novembre 2010, (peut être avant ) le plan de renversement de Kadhafi est mis en œuvre par les services français.

http://www.voltairenet.org/La-France-preparait-depuis

Ces révélations dans cet article du journaliste italien Franco Bechis ont été fortement encouragées par les services secrets italiens. Le renversement de Kadhafi, n'arrangeait pas non plus les intérêts de l'Italie qui venait aussi de se réconcilier avec le colonel et conclure de juteux contrats pétroliers.

La Libye se doute de quelque chose avec le départ précipité en décembre pour Tunis de la famille de l'ambassadeur de France à Tripoli

 

Cependant les révoltes en Tunisie puis en Égypte sont venues perturber ce plan et en changer les modalités prévues, qui étaient celles d'un coup d'état militaire.

 

La technique de ce renversement devra se fondre maintenant derrière ce que les médias appellent le «printemps arabe», c'est à dire commencer comme une «révolution colorée» dont les USA connaissent bien les mécanismes éprouvés en Serbie, en Ukraine et ailleurs.

Ce qu'il y aura en plus, intégrés dés le début aux manifestants, ce seront des éléments armés provocateurs destinés à radicaliser la réponse libyenne et justifier une intervention «humanitaire» des USA par serviteurs interposés.

 

Bernard Henri Lévy, agent israélo-étasunien fort connu, que l'on avait pas entendu dans les révoltes arabes précédentes est mobilisé derechef pour faire sonner les médias et réclamer à hauts cris cette intervention.

 

Puis des ralliements de personnalités libyennes, déjà préparées ou menacées de TPI devait parfaire le dispositif et lui donner l'allure d'une révolution populaire victorieuse, l'armée devant finalement suivre.

 

Finalement, ce ne sont plus des manifestations de rue généralisées comme en Tunisie ou en Égypte mais une guerre civile qui s'engage. Évidemment l'armée libyenne est en mesure d'écraser les « rebelles ». Il fallait réagir.

 

En dépit d'un apparent et trompeur recule les USA arrivent avec sans doute beaucoup de persuasion à convaincre la Russie et la Chine de ne pas s'opposer à la résolution de l'ONU 1973 qu'ils présentent. Cette résolution 1973, qui s'ajoute à la 1970, permet, en l'interprétant, ce qui n'est pas du goût de la Russie, de bombarder les parties de la Libye ne voulant pas accepter le coup d'état anglo-saxon.

 

On connait la suite, le peuple libyen non seulement ne s'est pas révolté  mais l'armée libyenne est restée fidèle au guide.

 

Ce qui est étonnant et remarquable c'est qu'a aucun moment la Sarkosie, ne coupe le contact avec les autorités libyennes, une négociation permanente se met en place. Un émissaire choisi par les deux parties fait l'aller retour apportant propositions et contres propositions. Un accord semble pouvoir intervenir, la Libye proposant contrats mirifiques, achats cash de Rafales, même s'il ne sont pas utilisés, quantité importante d'argent etc. Juste avant la signature de cet accord les autorités françaises en bon vassal vont quand même demander l'autorisation des USA.

Cette naïveté est risible, on en reste ébahi, les USA bien entendu refusent cet accord comment pouvait on penser à l'Élysée qu'il en puisse être autrement.

 

Les bombardements de l'OTAN redoublent on essaye d'assassiner Kadhafi, sa famille, les proches, on tue des enfants, des crimes horribles sont perpétrés comme le massacre de Sorman. Ici la famille d'un responsable d'une ONG libyenne pour l'Afrique est massacrée.

http://www.voltairenet.org/Le-massacre-de-Sorman

On sort les hélicoptères de combat, pas longtemps, 4 sont abattus rapidement, c'était couru d'avance.

 

Tout ça est brouillon, mal analysé, mal préparé, l'armée rechigne face à ce qui va bientôt être un désastre. Le général Vincent Desportes ex Commandant de l'École de Guerre, spécialiste de stratégie militaire s'exprime ici sans ambages. Déjà sanctionné pour avoir critiqué la participation de l'armée française à l'aventure anglo-saxonne en Afghanistan, il ne risque plus rien.

http://www.france-info.com/france-politique-2011-07-10-le-general-desportes-et-la-libye-on-a-confondu-guerre-et-maintien-de-549647-9-10.html

 

L'Armée est à genoux au bout de ses possibilités stratégiques, L'amiral Pierre-François Forestier, chef d'état-major de la Marine exprime ses doutes.

http://www.dailymotion.com/video/xjapdh_l-armee-francaise-tire-la-langue-en-libye_news

 

 

Non seulement le peuple libyen ne se révolte pas mais se soude autour de son leader qui devient de plus en plus populaire face aux bombardements de terreur qui affectent les civiles.

Le 1er juillet 2011, c'est un tournant, une manifestation de 1,7million de libyens se rassemble à Tripoli, sur 6,5 millions d'habitant pour l'ensemble de la Libye.

http://www.voltairenet.org/1er-juillet-2011-manifestation

Depuis chaque vendredi verra une manifestation dans une ville différente. Maintenant 5 millions de libyens ont manifesté contre l'OTAN.

http://www.youtube.com/watch?v=_cCs88bFvFo&feature=player_embedded

Ici discours du Colonel Kadhafi à Syrte le 24 juillet devant une foule enthousiaste.

Les libyens ont votés avec leurs pieds

 

Dans une ultime action l'OTAN, c'est à dire les USA vont livrer des armes à une tribu berbère au sud de Tripoli, c'est la France qui porte le chapeau, Alain Juppé, sous ministre des affaires qui lui sont étrangères est humilié en Russie.

 La Russie regrette maintenant de s'être trop avancée avec les résolution 1970,1973, car dit M. Lavrov, celles-ci «permet à n'importe qui de faire n'importe quoi n'importe quand» .

 

http://www.lefigaro.fr/international/2011/07/01/01003-20110701ARTFIG00674-alain-juppe-affronte-le-courroux-russe-sur-la-libye.php

 

Des « rebelles » du sud armés par la France sur ordre des USA sont écrasés par l'armée libyenne. Une offensive à l'est sur le port pétrolier de Brega tourne court également en dépit de quelques rodomontades de BHL véritable ministre des affaires étrangères et mentor de Nicolas Sarkozy.

http://www.voltairenet.org/Qui-controle-le-port-de-Brega

On voit ici un journaliste de la TV libyenne se promener dans les installations portuaires de Brega au moment même des annonces triomphantes des médias français.


 

Dernier acte, Nicolas Sarkosy et la France piégés et humiliés, une bonne affaire pour les USA.

 

Les USA ne se sont guère avancés dans cette affaire, restant dans l'ombre, tirant les ficelles et laissant leurs vassaux français et britanniques supporter militairement l'affaire et se discréditer aux yeux du monde, du monde arabe et du monde africain.

La France apparaît maintenant comme un état voulant renouer avec la colonisation en Afrique, mais n'en ayant plus les moyens militaires, une France rejetant l'héritage gaulliste, d'indépendance nationale, de décolonisation et d'amitiés avec le monde arabe.

 

Les contacts permanents entre la Sarkosie et les autorités libyennes ont été coupés suite aux livraisons d'armes dont seule la France porte le chapeau, plus d'espoirs de sortir de cette affaire avec des contrats mirifiques plus rien à espérer.

 

Mais, mais, c'est à ce moment même que les USA choisissent de prendre le relai de la négociation.

http://www.voltairenet.org/Libye-Washington-prepare-sa

 

Humiliation de plus les négociations se déroulent à Tunis. La délégation US est conduite par l’assistant de la secrétaire d’État pour le Proche-Orient, Jeffrey Feltman.

 

Le fourvoiement de la France sarkosienne dans l'affaire libyenne montre clairement qu'il ne fut pas demandé d'avis à des analystes français sérieux, ces analystes auraient pu mettre en garde les autorités françaises sur la réalité libyenne résumée dans cet article.

http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/libye-les-faits-98096

 

Le peuple libyen qui possède un niveau de vie très élevé et bénéficie de la manne pétrolière n'était pas prêt à se jeter dans les bras d'aventuriers visiblement manipulés et surtout dans ceux de fondamentalistes islamiques pilotés par Londres et qui se sont rendus coupables des pires atrocités.

 

Des analystes sérieux auraient pu également avertir les autorités françaises de l'impact éminemment positif de la Libye en Afrique et de la conscience que possèdent les africains de cet impact. La France apparaissant dans cette affaire lourdement colonialiste va perdre encore la un peu plus de son influence.

 

Cet apparent bricolage de la France se laissant intoxiquer par les gesticulations et les mensonges d'un Bernard-Henri Lévy, agent de l'étranger, montre à quel point la France est subvertie, dominée par des intérêts qui ne sont pas les siens.

 

Les USA, les anglo-saxons ont poussé la France dans cette aventure, ont caché leurs desseins et s'apprêtent à rejeter la responsabilité du désastre annoncé sur la France tout en essayant comme ils le font actuellement à Tunis de tirer pour eux quelques marrons du feu.

 

Aujourd'hui une victoire politique et militaire sur la Libye de Kadhafi est impossible, chaque bombardement rapproche encore un peu plus le peuple libyen de son leader.

 

Comment sortir de cette affaire, et sauver les meubles en urgence. La seule solution serait de dire la vérité et de proclamer que la France a été trompée et menée là par mensonge et subversion.

 

Ce serait son honneur et la marque de sa grandeur !


 

Dans sa préface aux Mémoires d’Espoir, De Gaulle écrit en 1970 que la France vient du fond des âges : « Elle vit, les siècles l’appellent. Le côté positif de mon esprit me convainc que la France n’est réellement elle-même qu’au premier rang ; que seules de vastes entreprises sont susceptibles de compenser les ferments de dispersion que son peuple porte en lui-même ; que notre pays, tel qu’il est parmi les autres, tels qu’ils sont, doit, sous peine de danger mortel, viser haut et se tenir droit… Bref à mon sens, la France ne peut être la France sans la grandeur ».
 

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13 juin 2011 1 13 /06 /juin /2011 13:33

 

La situation humanitaire en Libye suite a l`intervention internationale

 

  1. Les chiffres des morts et blessés du 19 mars (date du commencement du bombardement de l`OTAN) au 26 mai 2001 (chiffres officiels):

  • 718 morts (10 personnes par jour).

  • 4067 blesses (dont 433 blesses graves).

 

  1. La nature des bombardements:

  • Les villes principalement visées par les bombardements sont Tripoli (la capitale 2 millions habitants environs), Syrte (nord centre du pays) et Sebha (dans le sud). Les bombardements s`intensifient sur ces trois villes en visant des sites militaires mais aussi des sites civiles. Plusieurs hôpitaux ont été touchés indirectement (Ex. Hôpital des Brulures de Tripoli, Hôpital Général de Mezda (ville dans le montagne – West), l`Hôpital Cardiaque (Tajoura, près de Tripoli), l`Hôpital de l`Osta Milad (aux environs de Tripoli).

  • Des sites qui n`ont rien avoir avec l`armée ou le commandement tels: le Bureau du Procureur General, le siège de l`Association pour La femme et l`Enfants et la Bibliothèque du Livre vert, (réunis dans un bâtiment classé par l`UNESCO) ont été bombardés trois fois.

  • La semaine dernière, le bombardement a visé des écoles a Tripoli alors que les élèves du secondaire et du troisième étaient en train de passer leurs examens finaux.

  • Depuis deux semaines, les bombardements ne suivent plus une stratégie précise mais touchent presque tous les endroits a Tripoli.

  • Le siège du Ministère Pour la Lutte contre la Corruption a été également bombardée (On pense que l`objectif était d`éliminer toute trace des dossiers pas très présentables concernant quelques membres du CNT, ayant travaillé pendant plusieurs années au gouvernement libyen notamment le Président du Conseil Mostafa AbdulJalil, ancien ministre de la Justice et Abdufatah Younes, ancien ministre de l`intérieur).

  • Le bombardement a également touché le Barck National de Ben Ghashir qui n`a rien avoir avec l`armée.

 

 

  1. Les effets sur la Population;

- Les effets des bombardements sont néfastes sur toute la population terrorisée (a cause notamment de l`utilisation des bombes a grande déflagration qui font beaucoup de brouilles).

- Les personnes les plus touchées sont notamment les vieux, les enfants et les femmes enceintes (plusieurs d`entre elles ont avorté). Les enfants (ils traumatisés et bissent involontairement et créent pendant la nuit, mon fils Alfaruk de 8 mois en est un exemple concert).

- L`OTAN décrète un embargo (d`une manière non officielle) sur l`essence, la nourriture (notamment pour enfants) et les médicaments.

- Plusieurs familles libyennes ont été obligées de fuir les villes contrôlées par les rebelles (avec la présence des groupes islamistes extrémistes) vers l`Egypte et la Tunisie. Aujourd`hui, l`Etat libyen demande a la société internationale de l`aider a faire rapatrier pas moins de 70.000 individus qui se trouvent en Egypte et souhaitent revenir dans le cote west.

- Du manque total de l`essence dans les grandes villes, résultent des longues queux des voiture devant les bombe-a-essence (on a enregistré la mort de pas moins de 10 personnes rien que a Tripoli a cause des batilles dans les station de services). La manque de l`essence empêche les employés, les médecins et les infirmiers entre autres, de se rendre a leurs endroits de travail.

- Cette situation (bombardement de l`TOAN et manque de nourriture, de médicament) est la cause principale de plusieurs maladies psychologiques et les hôpitaux enregistrent une augmentation des cas de traumatisme sans parler des personnes âgées qui sont mort a cause la tentions et la diabète.

- Des preuves évidentes (photos, vidéo et témoignages personnels montrent qu`il y a eu plusieurs cas de viole des femmes a Misurata par les rebelles soutenus par l`OTAN.

- L`enivrement est également très touché par les bombardements. Des preuves tangibles montrent l`existence de l`Uranium enrichi et d`autres matières chimiques dangereuses sur les sites bombardes.

- La situation humanitaire est également catastrophique a Benghazi et dans les autres villes de l`est (Derna, Albaida et Tobruk), ou des soulèvements populaires sont constatés tous les jours mais réprimés par les rebelles avec l`aide des forces spéciales française et britanniques présentes illégalement sur le territoire libyen.

- Des témoignages venus des l`est (notamment de Benghazi) confirment l`état difficile que vient les populations là-bas (manque de nourriture, médicaments et presque tout sans parler de l`absence totale de sécurité et l`enlèvement des enfants et les viol des femmes)

 

3- Notes supplémentaires:

  • L`Europe, la France en tête, pousse tous les pays a reconnaitre le Conseil Transitionnel National alors que c`est un conseil autoproclamé et n`est pas élu et qui utilise un hymne national et un drapeau illégaux.

  • Plusieurs responsables européens se sont rendus a Benghazi, une démarche contraire au droit international qui vise la division d`un pays souverain.

  • Les pays européens font une pression sur les satellites afin de couper la diffusion des chaines libyennes. Une procédure contraire au principe des la liberté d`expression.

  • Les pays européens, la France en tête, ont gelé les avoirs sauverais de l`Etat libyen sous prétexte que cet argent appartiennent a Kadhaffi et a sa famille sans donner aucune preuve.

  • La résolution No (1973) du Conseil de Sécurité est basée sur le principe des protéger les civiles, l`Imposition de Non-Faly-Zone et l`interdiction de vente d`armes a la Libye. Or, aujourd`hui, on constate que l`OTAN terrorisent les population dans toute la Libye, que des avions partent a et de l`aéroport de Bnena a Benghazi et que les armes de grande quantité et de tous types sont vendues a bas prix aux rebelles.

  • Enfin, l`Etat libyen déclare tous les jours accepter toute proposition d`une négociation ou une solution pacifique, mais l`Europe et l`OTAN ferme volontairement la porte devant les institutions légitimes de l`Etat libyen et négocient avec une bande de rebelle qui n`ont même pas le soutien des habitants de Benghazi.

 

Cordialement

Zidan Mubarak MOHAMMED

 

 

 

 

 

 

نبذة عامة عن الوضع الإنساني في ليبيا

 

أولاً: عدد الموتى والجرحى بسبب الأحداث الأولية:

  • بنغازي (من 100 إلى 200 موتى من المدنيين من الطرفين)

  • مصراتة (من 250 إلى 300 موتى من المدنيين من الطرفين)

 

ثانياً: عدد الموتى جراء التدخل الأجنبي (ضحايا قصف حلف شمال الأطلسي)

إحصائيات رسمية عن الفترة من 19 مارس إلى 26 مايو 2011.

  • (718) موتى جراء القصف (بنسبة 10 ضحايا في اليوم الواحد).

  • (4067) جرحى منهم (433) جروح خطيرة (فقد أحد الأعضاء أو الأطراف).

 

ثالثاً: طبيعة القصف

  • يستهدف القصف جميع المدن الليبية بدون استثناء، مع التركيز بشكلٍ أساسي على ثلاث مدن: طرابلس العاصمة (حوالي 2 مليون نسمة) وسبها في الجنوب (140 ألف نسمة تقريباً) وسرت ( 100 ألف نسمة تقريباً) والجفرة (75 ألف تقريباً).

  • يستهدف القصف بشكلٍ أساسي المواقع العسكرية لكنه لا يستثني المواقع المدنية والدليل على ذلك قصف المبني الذي يضم مبنى النائب العام، ومنظمة الأمومة والطفولة ومكتبة مركز الكتاب الأخضر والإذاعة ثلاث مرات متتالية، بالرغم من أن هذا المبنى مصنّف ميراث عالمي من قبل اليونسكو.

  • تم قصف العديد من المستشفيات، سواءً بشكلٍ مباشر (مستشفى مزدة، مستشفى بئر الأسطى ميلاد) أو بشكلٍ غير مباشر (مستشفى الحروق بطرابلس ومستشفى القلب بتاجوراء).

  • الأسبوع الماضي تم استهداف بعض المدارس في مدينة طرابلس في حين كان تلاميذ المرحلتين الإعدادية والثانوية يجرون امتحاناتهم النهائية.

  • منذ ثلاثة أسابيع، لم تعد هناك أية إستراتيجية واضحة للقصف بل أصبح يتم بشكل عشوائي وعلى أماكن بعيدة جداً عن المواقع العسكرية، كما هو الحال عندما تم قصف المحمية الطبيعية في منطقة بن غشير.

  • تم كذلك استهداف مقر وزارة الرقابة (مكافحة الفساد) التي تقع في وسط حي سكني في مدينة طرابلس (شارع الجمهورية) ويبدو أن الهدف من ذلك كان إخفاء أي أثر لملفات تتعلق بماضي بعض أعضاء المجلس الانتقالي في بنغازي الذين كانوا مسئولين في الحكومة الليبية خصوصاً رئيس المجلس مصطفى عبد الجليل وزير العدل السابق وعبد الفتاح يونس وزير الداخلية السابق، ومحمود جبريل مدير عام مجلس التطوير الاقتصادي ومستشار رئيس الوزراء السابق.

 

رابعاً: تأثير القصف على المدنيين:

  • يؤثر القصف بشكلٍ كبير على جميع فئات الشعب بسبب الاستعمال المكثف والمفرط للصواريخ وللقنابل الصوتية التي تحدث صوتاً ودوياً هائلاً.

  • الفئات الأكثر تأثراُ من القصف هم الأطفال (حالات كثيرة للهستيريا والتبول اللاإرادي والصراخ خلال الليل) والنساء (حالات كثيرة من الإجهاض) وكبار السن (سجلت حالات اكتئاب وموت نتيجة ارتفاع إصابات بمرضى السكر والضغط).

  • بسبب القصف يعاني جميع الموظفون من صعوبة الوصول لأماكن عملهم (مثل الأطباء والممرضات والمدرسين...الخ)، فضلاً عن صعوبة مجموعات المطافئ والإسعاف الوصول إلى أماكن القصف في الوقت المناسب.

  • هناك أثار بيئية مهمة للقصف، حيث أعلنت لجنة حصر أضرار العدوان المشكلة من العديد من المؤسسات الدولة الليبية، بتاريخ 7/6/2011 عن اكتشاف آثار لليورانيوم (بنسبة أعلى من المتوسط) في أماكن القصف، فضلاً عن وجود مواد كيماوية أخرى، مع الاحتراق الكامل لجثامين المدنيين مما يدل على استخدام أسلحة غير تقليدية.

  • تفرض قوات حلف شمال الأطلسي الناتو حضراً غير مٌعلن على الوقود والدواء والغذاء، مما يتسبب في معاناة كبيرة لجميع أفراد الشعب، وينتج عنه ارتفاع مأهول في أسعار المواد الغذائية والدواء وتشكل طوابير أمام محطات البنزين تمتد لعشرات الكيلو مترات. التجمع أمام المحطات أدى إلى مشاكل كبيرة (سجلت أكثر من 10 حالات وفاة بسبب المشاجرات أمام محطات البنزين).

  • العديد من العائلات الليبية اضطرت لترك منازلها في المدن التي سيطرت عليها العصابات المسلحة والنزوح للبلدان المأجورة. اليوم تحاول الدولة الليبية الحصول على مساعدة من المجتمع الدولي إعادة حوالي (70.000) مواطن ليبي متواجدين في مصر ويرغبون في العودة إلى الجهة الغربية في ليبيا.

  • هناك أدلة ثابتة (شهادات شخصية، بنيات رسمية، صور، فيديو) تؤكد وقوع حالات اغتصاب قام بارتكابها العصابات المسلحة التي تدعمها قوات التحالف بشكلٍ علني في مدينتي بنغازي ومصراتة تحديداً.

  • الوضع الإنساني سيء جداً في مدن الشرق (بنغازي، درنة، طبرق والبيضاء) وهناك أدلة واضحة على نقص شديد في الغذاء والدوار والمحروقات، وهذا ما تؤكده الانتفاضات المتكررة للسكان هناك التي يتم قمعها بقوة السلاح من قبل العصابات المسلحة بمساعدة القوات الخاصة البريطانية والفرنسية المتواجدة على الأرض.

 

معلومات إضافية:

  • تقوم الدول الأوروبية وعلى رأسها فرنسا وبريطانيا بالضغط على الدول الأخرى للاعتراف بالمجلس الوطني الانتقالي، في حين أن هذا المجلس غير منتخب، ويتم العمل على تجاهل مؤسسات الدولة الليبية القائمة والشرعية.

  • يقوم العديد من المسئولين الأوروبيين بزيارة المنطقة الشرقية في ليبيا في خرق واضح للقانون الدولي والشرعية الدولية والتعامل مع مجلس غير منتخب وبعلم ونشيد وطني غير شرعيين.

  • تقوم الدول الأوروبية بالضغط على شركات الأقمار الصناعية لمنع بث القنوات التلفزيونية الليبية (تم منع القنوات الليبية من البث على القمر الصناعي عرب سات من قبل جماعة الدول العربية)، وهو إجراء يتعارض مع مبدأ حرية التعبير والرأي، علماً بأن القنوات الفضائية الليبية تحرص على الشفافية والموضوعية والصدق، مقارنة مع قنوات أخرى يتم دعمها مثل الجزيرة والعربية والبي بي سي العربية، التي اعترفت بأنها ارتكبت أخطاءً خلال تغطيتها للأزمة في ليبيا.

  • قامت الدول الأوروبية بتجميد أموال الدول الليبية الرسمية في البنوك الأجنبية مدعيةً بأنها تعود للقذافي وعائلته دون تقديم أي دليل واضح على ذلك.

  • قوم قرار مجلس الأمن رقم (1973) على مبدأ حماية المدنيين من خلال فرض منطقة حضر جوي، وفرض حضر على تصدير الأسلحة على ليبيا. اليوم يتم إرهاب المدنيين في غرب وشمال وجنوب ليبيا، ويتم السماح للطائرات بالهبوط والإقلاع في ومن مطار بنينة ببنغازي، كما يتم تزويد المتمردين بالسلاح بجميع أنواعه وبشكلٍ علني من قبل الدول الأوروبية وبعض الدول العربية.

  • أعلنت الدولة الليبية الرسمية أكثر من مرة عن استعدادها لقبول حل سلمي ومناقشة أية مبادرة في هذا الاتجاه ومازالت إلى اليوم تصر على تشبثها بالمبادرة الإفريقية، لكن أوروبا وحلف شمال الناتو يصران على قفل جميع أبواب الحوار مع الدولة الليبية الرسمية، في حين يجرون لقاءات على أعلى المستويات مع المتمردين في بنغازي وهم عبارة عن عصابات لا تعدى عددها المائة شخص وليس لهم أي دعم شعبي يذكر من قبل السكان في المنطقة الشرقية.

 

 

مع جزيل الشكر

 

زيدان مبارك محمد

لجنة تقي الحقائق الدولية غير الحكومية

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12 juin 2011 7 12 /06 /juin /2011 10:17
publié par emcee (d\'humeur égale ... toujours énervée) Aujourd'hui 06H31 

Sur le site Indymédia Paris http://paris.indymedia.org/spip.php?article7225, la "journaliste" Guyet-Boutoleau  s'en prend à "l’énarque François Asselineau, président du mouvement souverainiste Union populaire républicaine (UPR)", apparemment une de ses cibles favorites.

 "En conséquence, l'Union Populaire Républicaine (UPR) dépose plainte à l'encontre d'Ornella Guyet (alias « Marie-Anne Boutoleau »), et des sites internet Indymedia et Rebellyon pour diffamation, injures publiques, refus de droit de réponse et atteinte à la liberté d'expression". http://www.facebook.com/note.php?note_id=10150201642937038&comments

Petit rappel à propos de cette personne qui sévit sur plusieurs sites, répandant le venin de la calomnie (et épilogue, peut-être?).

Parmi ses autres cibles favorites: Dazibaoueb, le Grand Soir et des individus isolés comme Bricmont, Collon, voire Chomsky (de façon beaucoup plus insidieuse, toutefois) dont elle mêle les noms aux représentants déclarés de droite extrême ou à d'autres qu'elle qualifie ainsi, se basant uniquement sur son intime conviction et fournissant des explications spécieuses.   

Pour rappel: à la suite de billets insultants et diffamatoires commis sur Article XI, Dazibaoueb avait publié ceci et le Grand Soir, cela.

Mais revenons à cette journaliste, Marie Anne Boutoleau, qui signe également des billets sous son vrai nom, à savoir Ornella Guyet, dans le Diplo http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2009-03-16-Jersey ou Bastamaghttp://www.bastamag.net/spip.php?page=recherche&recherche=ornella+guyet&x=12&y=9  .

"Marie-Anne Boutoleau": c'est sous cette signature que Mme Ornella Guyert écrit ses billets vengeurs destinés à dénoncer les "sites alter" (définis ainsi par elle-même et selon des critères connus d'elle seule) qui seraient, toujours selon elle,  "infiltrés" par l'extrême-droite ou qui se laisseraient aller à des "dérives droitières".

Prétendant pourfendre le fascisme, sans pour autant fournir de  solution si ce n'est de vouloir faire interdire de parole ceux qu'elle dénonce, cette personne a élu domicile sur divers sites d'où elle répand sa hargne, non pas, comme on aurait pu le penser, contre le fascisme, mais contre des sites de gauche ou des gens de gauche (des "alters", dit-elle) qui pratiqueraient le "confusionnisme", accueilleraient des fascistes notoires, se plaçant ainsi, toujours selon elle, dans la catégorie des "rouges-bruns".

Tout en se donnant une respectabilité en se réclamant d'Acrimed et de CQFD, elle a publié ces calomnies sur divers sites, comme Indymédia,  Article XI ou CQFD, et a même commis un billet sur le Diplo, où elle leur indiquait que leur dossier sur les "extrêmes droites" était incomplet car, dit-elle, ils avaient omis de signaler les mouvements "antisionistes".

Je cite:

"Le dossier est très intéressant, mais oublie malheureusement tout un pan : celui qui, sous couvert d’« antisionisme », cache mal son bon vieil antisémitisme. Cette extrême droite-là, contrairement à ce que semble sous-entendre le papier introductif, n’a pas disparu, et est même en pleine expansion. Sous couvert d’un « antisionisme » dévoyé et de lutte « anti-impérialiste », elle essaie notamment de racoler du côté des soutiens au peuple palestinien".

Evidemment, pour madame Boutoleau, il va sans dire que l'"antisionisme" des mouvements pour la Palestine n'est qu'un antisémitisme déguisé ("en pleine expansion"), qu'elle sait parfaitement identifier, évidemment. Croyez-la sur parole.

Pour autant, le discours de Mme Boutoleau-Guyet n'est étayé que par des billets qui rabâchent à l'envi les mêmes thèses, qu'elles aient ou non été écrites par elle-même, voire par des anonymes, selon la bonne vieille méthode des délateurs, et dont il a été prouvé qu'elles étaient mensongères et calomniatrices (voir, par exemple, plus haut, le billet du Grand Soir qui en démonte la mécanique).

Le discours inlassable de cette personne se résume à peu près à ceci, même si ses explications-fleuves tendraient à laisser croire à une pensée plus élaborée :

"La multiplication de sites et blogs pratiquant ouvertement un confusionnisme politique malsain en mêlant références d’extrême droite et références d’extrême gauche et qui malheureusement rencontrent un succès grandissant : citons par exemple le site de Michel Collon, mais aussi Dazibaoueb ou Le Grand Soir (qui bien que classé à gauche n’hésite pas à publier des communiqués du Parti Antisioniste, à soutenir au nom d’un anti-impérialisme dévoyé les pires dictatures : Iran, Libye, Cuba, etc.)".

Que cherche donc madame Bouteleau–Guyet, à revenir sans relâche sur le sujet?

Certainement pas à lutter contre l'extrême droite, ni le fascisme, car elle ne fait que citer les noms de groupes, de sites ou d'individus, ne donnant d'autre consigne que de refuser de les publier ou de les inviter sur les ondes;

Certainement pas à lutter contre l'extrême droite du FN, pour qui elle a des silences et des complaisances suspects;

Certainement pas à lutter contre les méthodes employées par la droite dite "classique", dont on peut, pourtant, regretter les initiatives que, dans d'autres temps, on eût qualifiées de droite extrême (expulsions musclées et barbares d'étrangers ou de Roms, accompagnées du saccage de leurs biens, interdiction de manifester pacifiquement, incarcérations abusives de présumés membres de l'"ultragauche", stigmatisation de groupes bien précis – chômeurs, musulman-es, "RSA-istes", etc. - sans parler des lois liberticides qui s'accumulent pour concurrencer l'extrême-droite dans un but électoraliste, entre autres, parce que ceci n'explique pas tout).

Or, toute cette montée de l'extrême droite de la société française ne l'interpelle pas du tout.

Non, ce qui l'intéresse, ce sont des groupuscules ou individus d'extrême droite, dont le commun des mortels n'a probablement jamais entendu parler, mais sur lesquels elle s'appuie pour dénoncer les sites "alters", accusés de publier leurs billets ou de soutenir des dictateurs "notoires" comme ceux de Libye ou d'Iran - cette extrême gauche également "énamourée" de Chavez et de Castro, qu'elle classe péremptoirement dans les persona non grata, comme le fait inlassablement par idéologie un vulgaire porte-parole de l'empire.

Pour autant, on ne trouve rien sur les dictateurs aujourd'hui déchus comme Ben Ali, ou Moubarak, rien contre les obscurantistes barbares d'Arabie saoudite, rien, non plus, contre la droite colonialiste et meurtrière d'Israël, dont Lieberman, le ministre des Affaires Etrangères, fondateur du parti  d'extrême droite, Israel Beytenou.

Curieux, tout de même, cet ostracisme ultra-sélectif de la part d'une militante autoproclamée acharnée contre ceux qu'elle qualifie de "fafs". NON?

Car, bizarrement, ses épouvantails sont exactement les mêmes que ceux que nous imposent dans tous les médias dominants les atlantistes impérialistes pro-Israël jamais à court d'idée d'une nouvelle guerre d'invasion.

Ces épouvantails qui sont sans cesse évoqués par les BHL, Val et autres, comme Castro, Chavez (naguère accusé d'antisémitisme – une obsession), Ahmadinejad ou Kadhafi, qui tous, comme par hasard, s'opposent à l'empire US et ses satellites.

Car, il n'est jamais fait mention ni des cruels Saoud, ni des cheiks koweitiens, ni des Al-Kalifa du Bahreïn, ni de Netanyahou, ni des dictateurs aujourd'hui disparus, comme Ben Ali ou Moubarak, ni, évidemment, à fortiori, d'Obama ou de Sarkozy, dont la politique intérieure et extérieure est, comme chacun le sait, irréprochable.

Alors, pour qui roule madame Bouteleau–Guyet, qui veut nous interdire les manifestations en faveur de la Palestine, sous prétexte qu'on y côtoierait l'extrême-droite, qui veut nous imposer de faire taire ou d'isoler ceux qu'elle nous désigne comme infréquentables, car suspects de "rouge-brunisme"?

Or, si on y regarde de plus près, ceux qu'elle amalgame avec des membres de l'extrême droite sont ceux qui s'opposent à la politique raciste et destructrice d'Israël, qui contestent la mondialisation heureuse préconisée par les impérialistes, qui dénoncent les guerres d'invasion et qui, dans l'ensemble, diffusent une information en opposition avec la propagande que nous assènent les grands médias détenus par les grands groupes financiers.

Et qui est madame Bouteleau–Guyet, dissimulée jusqu'à présent sous un pseudonyme, voire derrière l'anonymat, pour s'ériger en censeure, n'hésitant pas, pour ce faire, à se livrer à un ignoble processus d'amalgames et de délation?

Nous, à Dazibaoueb, ne nous laisserons pas intimider par ce genre de manœuvres.

Une telle offensive est clairement destinée à imposer la censure aux usagers du Web, dont les détracteurs habitués des grands médias ne cessent de répéter qu'il n'est qu'un tissu de mensonges.

La preuve en est que ce sont ceux-là mêmes qui dénoncent ces mensonges qui se servent du web pour les propager afin de le discréditer.

Nous approuvons toute initiative à l'encontre de ceux et celles qui, par leurs propos calomnieux et par leurs intimidations, cherchent à discréditer et à faire taire ceux et celles qui, sur Internet (ou dans d'autres médias, s'il en est), tentent, souvent bénévolement, de publier des informations variées et des textes solides, cela dans le but de nourrir la réflexion et d'aiguiser le sens critique de chacun d'entre nous.

Nous serons aux côtés de ceux qui luttent pour préserver Internet au nom de la vérité, de la liberté d'expression, de la circulation des idées et de l'enrichissement de la pensée.

Nous refusons qu'Internet devienne, comme les grands médias, la chambre d'enregistrement de l'idéologie des classes dominantes et un vaste territoire de propagande politique et commerciale visant à préserver les privilèges d'une minorité oisive, voire à lui en accorder d'autres encore, sur le dos des populations.

Les idées se combattent avec les mots, pas avec la délation et les appels à la censure.

L'équipe de Dazibaoueb


Auteur : Dazibaoueb - Source : Dazibaoueb

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4 juin 2011 6 04 /06 /juin /2011 17:55

 

Politique

 

Le terme est emprunté (1365) au latin «politicus»; relatif au gouvernement des hommes, venant du grec «politikos» ; qui concerne les citoyens, l'état. Le mot vient du grec «polis» qui signifie cité ou «politès» citoyens.

Ce terme à rapidement pris deux sens, le sens des affaires de la cité dont s'occupent les citoyens, sens éminemment positif, mais a pris un sens péjoratif dans celui d'habileté à défendre ses intérêts privés au sein de cette même cité. Cité étant pris comme l'assemblée des citoyens.

 

Ce terme «politique» n'échappe donc pas à la règle qui veut que chaque étymologie utilisée en rhétorique politique ait a supporter une dégradation de signification voire un retournement. Retournement allant toujours dans le sens de l'assurance et la continuité d'un pouvoir despotique ou oligarchique. Ainsi dernièrement j'ai parlé de propagande ou «propaganda» utilisé par l'église pour propager la foi, devenu maintenant péjoratif. Le pouvoir oligarchique utilisant lui le terme politiquement correct de «public diplomacy». Une liste très longue de termes notamment en « isme » pourrait être établie ou la signification primitive a été tuée par un pouvoir, annulant par la le danger qu'il pouvait représenter pour lui. Par exemple, communisme, socialisme, libéralisme etc. dont les significations communes d'aujourd'hui sont l'exacte contraires des significations primitives.

 

Avec la connotation péjorative de politique, il s'agit de repousser, de rebuter le citoyen dans son éventuelle préoccupation des affaires de la cité afin d'en laisser la place au véritable pouvoir despotique qui n'a rien à faire de citoyens.

 

Ainsi donc la politique sous nos contrées se prétendant démocratiques serait réservée à une élite «politicienne» professionnelle cherchant à éloigner les simples citoyens des lieux de pouvoir.

Pour le politicien aujourd'hui, la politique consiste à œuvrer par tous moyens pour accaparer le pouvoir. Le pouvoir étant le but suprême à atteindre le maximum de pouvoir engendrant une puissante capacité d'obtenir facilement et sans contrainte sexe, argent et contrainte sur autrui, jouissance régalienne suprême.

 

« Politique » prend le sens de dissimulation, de tromperie, d'habileté à tromper par l'usage de la « propagande », ou diplomatie publique, propagande appuyée par des complots habilement et perpétuellement médiatiquement ourdis afin de salir ceux qui s'opposent à telle ou telle prise de pouvoir. Aujourd'hui le complot est le moyen politique le plus utilisé soit par fabrication pure et simple d'évènements en opération « false flag » ou plus simplement en dénonciations subites de turpitudes habituelles, sexuelles ou financières dont a pris l'usage l'adversaire politique du moment à éliminer. Turpitudes dont le terme est réservé aux bas peuples moralistes, pour l'élite politicienne il ne s'agit que de comportement normaux.

 

La possibilité de transgresser une morale réservée au peuple étant le signe même du pouvoir.

 

La politique vue de cette façon est évidemment quelque chose de moralement inacceptable voir d'écœurant pour le simple citoyens qui voit le débat politique entouré de déballage sur les pratiques sexuelles habituelles pourtant moralement inappropriées de telle ou telle adversaire.

 

Revenir au sens étymologique de politique se réapproprier le terme doit être le but du citoyen.

 

Justement aujourd'hui les citoyens doivent réellement s'engager politiquement dans une révolution. Révolution dont le but serait de recouvrer la souveraineté républicaine du peuple c'est à dire de la nation pour en déposséder le pouvoir oligarchique venant de l'étranger anglo-saxon qui réussit à lui confisquer. Il y réussit par d'habiles complots ourdis par d'habiles politiciens de gauche comme de droite.


Refaisons de la politique véritable, reprenons le pouvoir.

 

Alain Benajam

4 juin 2011

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4 juin 2011 6 04 /06 /juin /2011 17:26

 

De la propagande par le cinéma.

 

 

Propagande vient du latin propaganda, littéralement qui doit être propagé et qui est l'adjectif verbal du latin « propagarer »; propager.


D'abord terme religieux pour propager la foi, il a été introduit dans le langage politique par la révolution française dans le sens de propager une opinion politique. Les anglais et les allemands et peut être d'autres ont gardé le terme latin de propaganda. Cependant, ce terme s'enfonce dans le péjoratif avec la « propagandastaffel » nazie et devient synonyme de manipulation d'opinion . Les étasuniens ont inventé alors un autre terme, politiquement correct, s'appelant « public diplomacy » qui dans le dictionnaire est quand même traduit par propagande mais cherche à ne laisser dans ce terme que l'aspect manipulation d'opinion. La propagande fut donc réservée aux communistes. Les USA parlaient durant le guerre froide de « communist propaganda ».

 

Aujourd'hui le terme propagande est réservé à l'exercice de communication de l'ennemi des USA qui propage honteusement son opinion en cherchant à manipuler les foules, ces même USA faisant eux de la diplomatie publique pour faire la même chose.

 

Par extension on qualifie de propagande, fortement négativement connotée, une action de communication ou une action de propagation d'idées avec laquelle on est en désaccord. Par contre cette qualification ne s'applique pas, dans le langage courant, à ce même type d'action de propagation d'idées avec lesquelles nous sommes en accord, on l'appelle en français communication.

 

La propagande (ou la « public diplomacy ») au cinéma est née avec le cinéma qui est un formidable support. Cette propagande est plus ou moins explicite, mais elle fonctionne en montrant dans une fiction qui sont les bons et qui sont les méchants.

 

C'est ainsi qu'a fonctionné depuis le début du cinéma, la propagande cinématographique hollywoodienne, en montrant positivement le pionnier WASP (White Anglo-Saxon Protestant) sous un jour éminemment positif face aux « untermensch ». Ces sous hommes indiens, noirs, français, mexicains, latinos, toujours voleurs, veules et cruels que le bon WASP peut ridiculiser et très souvent massacrer à coup de Winchester sans que cela n'émeuve le bon public.

 

 

Ceci doit évidemment subsister dans l'imaginaire public (public diplomacy) comme la supériorité indiscutable de «l'américain» blanc sur l'arrogant bougnoulo-français, petit, bedonnant et à moustache. Maintenant on ne compte plus les films hollywoodiens montrant d'affreux arabes terroristes. Je passe historiquement sur d'autres méchants typiques: japonais, vietnamiens et chinois (lemon face). On sait aujourd'hui qu'il y eut toujours une cellule de l'US Army et plus tard du Pentagone toujours en contact avec l'industrie cinématographique US une véritable et militaire « propagandastaffel » pour distribuer des aides matérielles aux bon cinéastes et les refuser aux mauvais. La CIA étant toujours un pourvoyeur de bons scénarios.

 

D'autres que les USA ont aussi utilisé le cinéma, pour propager leurs idées (propagande). Les soviétiques ont produit un merveilleux film de propagande, fait expressément pour ça, une commande de Staline, Alexandre Nevski réalisé par Eisenstein avec une cantate patriotique de Serge Prokofiev, un chef d'œuvre. Ce film produit en 1936 montrait de bon et héroïques russes qui aux moyen âge ont vaincu les terribles Chevaliers teutoniques, des boches, anticipant d'ailleurs ce qui arriva à ces boches. Les nazis ont produit également des films de propagande réalisés souvent par la talentueuse Leni Riefensthal.

 

 

 

Belle propagande

Le génie "propagandiste" d'Eisenstein est de ne pas montrer le visage des méchants teutoniques, ainsi désincarnés, c'est le mal

 

L'Iran Khomeiniste est maintenant, après la disparition de l'URSS, l'ennemi absolu et juré des USA.

Evidemment, l'Iran est un des rares pays sur cette planète à avoir su résister, après d'épouvantables sacrifices, au vol de ses richesses pétrolières par l'impérialisme anglo-américain. L'Iran a pu réussir cette formidable résistance grâce à la révolution islamique qui en a été le moteur idéologique.

Cette capacité de l'islam à emmener un peuple contre l'impérialisme a été théorisé par un intellectuel proche des idée révolutionnaires françaises Ali Raheima, qui a lui même inspiré l'ayatollah Khomeiny.

 

Ce faisant l'Iran révolutionnaire montre la voie aux autres peuples dans la recherche de leurs propres traditions idéologiques et historiques dans la lutte pour leur émancipation de l'impérialisme militaire et financier anglo-saxon.

L'Iran révolutionnaire indique à la France aujourd'hui la voie qu'elle doit suivre pour seulement survivre, non pas en réalisant une révolution islamique mais puisant dans ses propres traditions. Telle est la leçon iranienne.

 

Thierry Meyssan qui a toujours montré qu'il avait plusieurs neurones d'avance sur les autres intellectuels à compris le mécanisme original et exemplaire de cette révolution iranienne toujours victorieuse et vivante. De l'autre, les révolutionnaires iraniens ont compris le travail et l'action de Thierry Meyssan démontant avec minutie les terribles mécanismes de l'impérialisme anglo-saxon et de leurs opérations «false flag» aujourd'hui moyens majeurs de leur manipulation des opinions publiques et de leurs troupes.

Manipulations et propagande qui permet de les engager dans des guerres qui ne sont finalement que du vol pur et simple, mais en laissant derrière des montagnes de cadavres.

 

Les iraniens ont commencé à comprendre le parti qu'ils pouvaient tirer des travaux de Thierry Meyssan sur les « attentats » du 11/9/2001 afin de mobiliser à la fois leur peuple mais également les autres peuples en but au même ennemi, monstre inhumain, le pire depuis le nazisme et qui fomente guerre sur guerre, massacre sur massacre pour disposer des richesses et du pouvoir.

 

Le film « Black Box » montre donc l'association entre la personne de Thierry Meyssan avec ses travaux sur le 11/ 9, persécuté, ennemi public numéro 1 des USA et la révolution iranienne anti impérialiste. C'est une réelle « join venture , une « association aventure » qui ne peut être que synergique pour le bien de tous les peuples de la planète.

 

Alors est-ce de la propagande? Dans le sens étymologique pour propager une idée certainement, c'est de la diplomatie publique, que de montrer au public l'intérêt pour tous les peuples que de cette association puisse fonctionner.

 

Cette «propaganda» n'a certes pas le niveau de la diplomatie publique anglo-saxonne bien plus sophistiquée et bénéficiant de moyens considérables, elle balbutie elle ne sait pas bien faire au niveau atteint par ce pouvoir impérialiste. Celle des iraniens, des russes, des chinois, encore pire de libyens porte parfois à rire pour nous gorgés de propagande sophistiquée.

 

Ces peuples ne possèdent pas l'art de la dissimulation et de la rouerie anglo-saxonne multi centenaire, ils sont bruts et ne savent cacher leurs intentions.

 

Alain Benajam

23 mai 2011

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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 10:17

  Pourquoi faut-il tuer Kadhafi et au passage DSK !

 

  (Sarkosy y a échappé de peu mais il est prudent, il demande la permission)

 

 

La décision prise par Sarkozy de procéder à une escalade militaire en Libye par l'engagement d'hélicoptères lance-missiles fait suite sans aucun doute à un ordre de ses patrons étasuniens. La France n'a nul intérêt dans cette opération de vol colonial des richesses libyennes. L'état libyen a maint fois proposé à la France de participer pleinement et aux premiers rangs au développement de ce pays pour en tirer de substantiels bénéfices.

 

La survie inattendue, autant politique que légale, du chef de l'état libyen pose des problèmes importants, problèmes surtout financiers qui indisposent les milieux bancaires et le FMI, leur appendice.

 

Le FMI a décidé de non plus accorder des prêts en dollar, devenue monnaie de singe et dont plus personne ne veut mais dans une nouvelle monnaie internationale virtuelle que l'on appelle « droit de tirage spéciaux ». En fait et en schématisant une escompte de garanties financières cautionnée par des fonds souverains. Cette escompte pouvant être tirée dans la monnaie choisie par l'emprunteur au FMI, par exemple pour la Grèce et le Portugal en Euro. Quels sont ces fonds souverains? Evidemment les plus importants sont les fonds chinois, mais il y a au FMI pas mal de fonds libyens cependant, le blocage de ces fonds bloque  le système d'attribution des aides par le FMI et pénalise les états européens qui en ont besoin, contribuant ainsi à précipiter un peu plus l'Euro au gouffre.

 

Dominique Strauss-Kahn devait se rendre en Libye à Tripoli avec un délégué allemand, dont le pays s'inquiète de la santé de l'Euro, afin de négocier une sortie de conflit. Conflit qui empêche le FMI de fonctionner. En effet légalement, selon l'ONU l'état libyen est toujours représenté par Tripoli.

 

Un autre problème légal réside dans la fortune personnelle de Kadhafi. Cette fortune est placée pour beaucoup en «assets» c'est à dire dans le jargon financier en biens réels sur lesquels, comme pour les fonds souverains, les banques émettent des garanties bancaires (dept bonds) cautionnées par ces biens réels. Ces garanties bancaires servent en premier lieu à établir des lettres de crédit garanties par les banques (SBLC, Stand By Letter of Credit) et utilisées dans le commerce de commodités, (pétrole, denrées, engrais etc....) Le fait que les comptes de Kadhafi soient bloqués pose de graves problèmes légaux au système bancaire.

 

Cette situation qui n'était pas prévue ne peut plus durer longtemps maintenant, il faut, soit reculer en négociant soit avancer en éliminant Kadhafi

 

Bien entendu, on pouvait revenir en arrière et négocier, c'est ce que s'apprêtait à faire DSK et ce qu'avait commencé à entreprendre Sarkozy, des contacts avaient été pris et un émissaire spécial, un certain Jean Martinez, ami des deux partis faisaient l'aller retour,. Ce même homme  arrangea le déplacement de DSK et de l'envoyé allemand en Libye. Des avantages considérables étaient accordés à la France par la Libye si ces négociations aboutissaient, un accord fut trouvé, mais il fut quand même  décidé de demander la permission au patron US. Cette négociation  n'étant pas du gout du patron, tout fut abandonné. Par contre DSK, continua à agir seul au nom du FMI.

Sarkozy doit encore en trembler, si il avait passé outre il était fini. 

 

La décision de ne pas revenir en arrière a donc été prise par l'impérialisme, trop d'intérêts sont en jeux les USA ,omptant peut être dans la panique se refaire une santé sur le dos des peuples d'Afrique, puisque tel est actuellement l'axe de leur action.

C'est donc la précipitation avant le « big one » économique.

 

Il faut donc maintenant tuer Kadhafi pour terminer l'opération coloniale anglo-saxonne. Il faut le tuer légalement pour récupérer l'usage des fonds souverains et il faut que l'ONU reconnaisse le gouvernement croupion de marionnettes mâtinées Al Quaïda de Benghasi. Pour réussir cette opération, difficile pour l'impérialisme il lui faut convaincre une communauté des nations perplexe et peu enthousiaste, il lui faut absolument l'appui de la Russie et de la Chine et de pays régionalement influents comme la Turquie. Pour la Turquie c'est fait avec une promesse d'entrée dans l'Union Européenne rapidement et un oubli du génocide arménien. Pour la Russie, on connait les dissensions Medvedev, Poutine. Medvedev enclin à « travailler avec les USA », il a une fortune personnelle à se constituer mais pas Poutine. Qui l'emportera? C'est pour l'instant Medvedev qui possède le pouvoir. Quand aux chinois, le fondement de leur politique étrangère est de toujours d'avoir les meilleurs relations possibles avec les USA et pour ça ils sont prêts à avaler toutes les couleuvres possibles. Les jours légaux de Kadhafi sont comptés et règlerais le problème des fonds souverains.

Cette mort légale pourtant, ne réglera pas le problème du blocage de la fortune personnelle de Kadhafi, pour ça il faut le faire disparaître « ad patres ».

 

Sarko, en fidèle second couteau est la pour s'en charger, enfin pas lui, c'est la vie de nos pilotes d'hélicoptère qui va être cruellement en jeux, il ne s'agira plus d'appuyer sur un bouton à 5000 mètres d'altitude, mais de quasiment aller au contact au risque d'être pris sous le feux du premier lance-missile portable venu, la Libye n'en manque pas.

La guerre coloniale anglo-saxonne prend de l'ampleur avec des vies françaises qui risquent de disparaître, comme en Afghanistan, pour des intérêts contraires à ceux de la France. Le général se retourne dans sa tombe!

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6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 16:59

Je reproduit ici une allocution de Domonique Strauss Kahn que tous français devrait lire.

 

 

«À enjeux mondiaux, solutions mondiales»

 

— Allocution prononcée à l’Université George Washington Par Dominique Strauss-Kahn Directeur général du Fonds monétaire international Washington, le 4 avril 2011 Texte préparé pour l’intervention

 

 

Bonjour, chers voisins.

C’est avec plaisir que je me retrouve parmi vous aujourd’hui. Je tiens à remercier le Président Knapp de son aimable invitation et Danny Leipziger d’avoir organisé cette séance. Je me fais toujours un plaisir de parler à des étudiants et j’ai eu l’occasion de pratiquer cet exercice un peu partout dans le monde. Après tout, vous êtes les dirigeants de l’avenir, c’est vous qui allez donner forme au monde de demain. À la fin de la semaine prochaine, le FMI tiendra ses réunions de printemps. C’est la saison où les ministres des finances et les gouverneurs des banques centrales auxquels nous rendons compte viennent à Washington pour parler de l’économie mondiale. Et cette année, ils auront largement de quoi parler. Nous vivons un moment unique de l’histoire, une période de grands bouleversements. Vous n’êtes pas sans savoir que la crise financière mondiale a dévasté l’économie mondiale et causé une misère et des souffrances incalculables dans le monde entier. Mais elle a fait bien plus : elle a aussi sapé les fondements intellectuels de l’ordre économique mondial du dernier quart de siècle. Avant la crise, nous pensions que nous savions plutôt bien gérer nos activités économiques. Ce «consensus de Washington» reposait sur un certain nombre de formules de base. Il suffisait de simples règles de politique monétaire et budgétaire pour garantir la stabilité. La déréglementation et les privatisations donneraient libre cours à la croissance et à la prospérité. Les marchés financiers se chargeraient d’acheminer des ressources aux secteurs les plus productifs et de s’autoréguler efficacement. Et tous les citoyens du globe surferaient sur la vague montante de la mondialisation. Tout cet échafaudage s’est effondré sur le passage de la crise. Le consensus de Washington relève désormais du passé. Il nous appartient aujourd’hui de reconstruire les fondements de la stabilité et de faire en sorte qu’ils résistent à l’épreuve du temps et que la prochaine phase de la mondialisation apporte ses bienfaits à toute l’humanité. Ce travail de reconstruction repose sur trois grands axes — une nouvelle approche de la politique économique, une nouvelle approche de la cohésion sociale et une nouvelle approche de la coopération et du multilatéralisme. Tour d’horizon Voyons pour commencer comment se présente la situation économique. L’activité économique mondiale continue à se redresser, mais la reprise est déséquilibrée, au plan international comme au plan national. Dans les pays avancés, foyer de la crise financière, la croissance est encore faible et le chômage trop élevé. Pendant ce temps, les pays émergents — surtout en Asie et en Amérique latine — montent en puissance et frisent la surchauffe. Les pays à faible revenu ont fait preuve d’une remarquable résistance, mais souffrent maintenant de la hausse des cours des produits alimentaires et des carburants. De grandes incertitudes continuent à planer. Il y a bien encore à l’heure actuelle un grand nombre de cygnes noirs sur le lac économique mondial. Après la grande tragédie qu’a vécue le Japon, la priorité immédiate est de soulager les souffrances humaines et de reconstruire ce qui a été mis à bas. Nous sommes tous admiratifs devant la résilience du peuple japonais. En Europe, quelques pays sont à la croisée des chemins — ils ont franchi des étapes difficiles, mais ont encore du chemin à faire. Au final, l’Europe a besoin de solutions globales — basées sur la solidarité paneuropéenne — pour venir à bout des problèmes persistants du secteur financier et des dettes souveraines. Jusqu’à présent, il y a eu des avancées partielles et fragmentaires, ce qui constitue une menace pour les pays en crise ainsi que pour le redressement de l’ensemble de l’Europe. Le Moyen-Orient vit en ce moment une transformation historique. Les citoyens revendiquent plus de liberté, ainsi qu’une répartition plus juste des chances et des ressources économiques. Pour répondre à ces aspirations, il faudra modifier en profondeur les institutions politiques, économiques et sociales. Ce sera un processus de longue haleine : des réformes de pareille ampleur demandent du temps et des efforts. L’enjeu immédiat consiste à préserver la cohésion sociale, sans compromettre la stabilité macroéconomique. En période d’agitation sociale, presque tous les gouvernements de la région ont essayé — ce qui est bien compréhensible — d’amortir les effets de la hausse des prix de la nourriture et des carburants en les prenant partiellement en charge dans le budget de l’État. Bien sûr, ce surcroît de dépenses va peser à l’avenir sur les finances publiques. L’instabilité politique, par ailleurs, fait baisser les recettes du tourisme, décourage les IDE et accroît le coût des emprunts. Cela pourrait réduire à néant les efforts visant à établir un modèle de croissance plus soucieux des égalités sociales et à créer des emplois pour absorber une population active en vive expansion. La communauté internationale doit être prête à apporter son soutien, aujourd’hui et dans les années à venir. Globalement, donc, la situation économique est encore fragile, inégale et entourée d’une grande incertitude. Une nouvelle approche de la politique macroéconomique Selon l’ancien paradigme, la politique monétaire n’avait que deux soucis : l’inflation et la croissance. Mais c’était trop simple. Avant la crise, la faible inflation et la croissance vigoureuse de façade dissimulaient de graves dangers : envolée des prix des actifs, explosion du crédit, investissements biaisés en faveur de l’immobilier, creuset financier d’actifs toxiques et vastes déficits extérieurs courants. Dans le passé, on faisait souvent abstraction du secteur financier. Les instances de réglementation et de contrôle se concentraient sur les institutions et les marchés à titre individuel, et ne prêtaient guère d’attention aux dimensions plus larges de la stabilité financière et macroéconomique. Mais une des leçons essentielles est que les événements locaux peuvent avoir des répercussions mondiales. Il est clair que la politique monétaire ne doit pas s’arrêter à la stabilité des prix et doit se soucier aussi de la stabilité financière. Cela ne veut pas dire pour autant que son principal instrument, le taux directeur, doit accroître sa portée. Heureusement, nous disposons d’autres instruments — les instruments macroprudentiels tels que les ratios de fonds propres, les ratios de liquidité et les ratios de quotité des prêts. Nous devons apprendre à concevoir et utiliser ces instruments de manière plus efficace. Quid de la politique budgétaire? Dans l’ancien paradigme, elle était à n’en pas douter laissée pour compte dans la panoplie des instruments de gouvernement. Son rôle se limitait aux stabilisateurs automatiques — laisser les déficits augmenter et baisser en fonction du cycle — et toute action discrétionnaire était vue d’un mauvais œil. Mais la politique budgétaire est sortie de son engourdissement, telle la Belle au bois dormant, au cours de la crise, lorsque la politique monétaire s’est essoufflée et que le système financier s’est retrouvé à genoux : c’est alors que l’instrument oublié est venu étayer la demande globale et sauver le monde de la chute libre économique. Nous devons repenser la politique budgétaire. Parallèlement, le secteur financier a besoin d’une sérieuse intervention de chirurgie réglementaire. La crise a pris racine dans une culture de prise de risques débridée, culture qui malheureusement, est encore bien vivante et agissante. Il y a eu quelques avancées positives, mais ce ne sont que des premiers pas. L’accord de Bâle III sur la réglementation bancaire devrait améliorer quantitativement et qualitativement les fonds propres des banques. Mais il nous faut étendre la réglementation au «système bancaire virtuel». Il nous faut un contrôle plus efficace, car même la meilleure réglementation n’a de valeur que si elle est convenablement appliquée. Il nous faut de meilleurs mécanismes de restructuration pour en finir avec le syndrome maudit du «trop- gros ou trop important pour qu’on le laisse mourir — y compris au niveau crucial des établissements transfrontaliers. Nous avons besoin d’une taxe sur les activités financières pour forcer ce secteur à prendre en charge une partie des coûts sociaux de son comportement irresponsable. Globalement, je tirerais de tout cela deux grandes conclusions. La conception d’un nouvel ordre macroéconomique pour le monde d’aujourd’hui exige que la main passe — au moins dans une certaine mesure — du marché à l’État et que, d’une simplicité relative, l’on s’achemine vers relativement plus de complexité. Une nouvelle approche de l’inclusion sociale La nouvelle gouvernance mondiale doit aussi s’attacher davantage à la cohésion sociale. Ne vous méprenez pas — l’ancienne formule de mondialisation nous a beaucoup apporté et a permis d’arracher des millions de personnes à la pauvreté. Mais la médaille de la mondialisation avait un revers — celle d’un fossé vaste et grandissant entre les riches et les pauvres. Si la mondialisation des échanges est allée de pair avec une diminution des inégalités, la mondialisation financière — qui fait la une depuis quelques années — les a aggravées. La tendance a été de banaliser les inégalités, en les présentant comme un mal nécessaire dans la quête de la prospérité. Mais la crise et ses séquelles ont profondément changé nos perceptions. Le cocktail explosif d’un chômage élevé et persistant et d’une aggravation des inégalités risque de saper la cohésion sociale et la stabilité politique et, partant, de menacer la stabilité macroéconomique. Les inégalités ont sans doute été l’une des causes «cachées» de la crise. Aux États-Unis, à la veille de la crise, elles étaient revenues à leur niveau d’avant la Grande Dépression. La Grande Récession, elle aussi, a été précédée par une augmentation de la part du revenu des populations riches et par une prépondérance croissante du secteur financier. Dans ces conditions, pour l’homme de la rue l’emprunt aurait pu être un moyen de relever son niveau de vie, mais cela n’aurait eu qu’un temps. À terme, pour être soutenable la croissance doit s’accompagner d’une répartition plus équitable des revenus. À cela plusieurs raisons. Les inégalités peuvent bloquer l’accès au financement. Elles peuvent rendre les pays plus vulnérables aux chocs. Elles peuvent ébranler la confiance dans les institutions et ouvrir la porte à l’instabilité. Sans une classe moyenne solide, la demande intérieure n’a guère de chances de décoller. Il nous faut un nouveau type de mondialisation, une mondialisation plus juste, une mondialisation à visage plus humain. Les fruits de la croissance doivent être largement partagés, et non accaparés par quelques privilégiés. Certes, le marché doit garder son rôle prépondérant, mais la main invisible ne doit pas pour autant se transformer en poing. Une nouvelle approche au multilatéralisme Nous avons beaucoup appris de la crise, et surtout que la coopération est indispensable à la stabilité. Sans la coopération préconisée par le G-20, nous aurions sans doute sombré dans une deuxième Grande Dépression. Aujourd’hui cette coopération ne peut s’estomper. L’économie mondiale est trop interdépendante pour permettre aux simples intérêts nationaux de prévaloir. Je crains toutefois que cette coopération ne s’essouffle. Les grands enjeux actuels exigent tous une solution concertée. Songeons au rééquilibrage de la croissance mondiale. Les pays qui ont accusé des déficits extérieurs doivent s’appuyer davantage sur la demande extérieure. Les pays excédentaires doivent, eux, évoluer en sens inverse, et s’appuyer davantage sur la demande intérieure. Autrement dit, il faut d’abord miser sur l’intérêt de la planète, car en fin de compte les intérêts nationaux en dépendent. La mondialisation doit être perçue comme une entreprise commune. Les pays ne doivent pas se prévaloir de leur monnaie ni des restrictions commerciales pour obtenir des gains à court terme. Dans leur quête d’investisseurs, ils doivent résister à la tentation du relâchement de la réglementation financière et du renoncement aux protections sociales. Dans ce monde, les institutions multilatérales — foyers de coopération mondiale — revêtiront une importance croissante. Mais il faut qu’elles gardent leur pertinence. Elles doivent s’adapter à la nouvelle mondialisation. Je suis heureux de constater que le FMI joue son rôle. Un rôle qui a été essentiel durant la crise, où nos programmes de prêt ont été décisifs — notamment à la faveur d’accords avec certains pays avancés que peu d’observateurs auraient pu prévoir. Nous nous efforçons désormais de mieux saisir les relations d’interdépendance complexes qui caractérisent l’économie mondiale. Nous voulons être mieux à même de prévenir les crises, pas simplement de les gérer. Nous avons opéré beaucoup de changements. Nous avons mis en place un nouvel exercice d’alerte avancée. Nous publions de nouveaux rapports sur les effets de contagion, qui examinent en quoi les politiques nationales de cinq grandes économies systémiques agissent sur le reste du monde. Nous avons rendu obligatoires les programmes d’évaluation du secteur financier pour les pays d’importance systémique. Nous offrons un meilleur suivi des flux de capitaux mondiaux. Nous œuvrons avec le G-20 pour faire de la coopération un moteur de croissance. Nous avons entrepris de renforcer le dispositif mondial de protection financière pour épargner aux pays des revers de fortune soudains. Mais nous devons nous armer de légitimité et refléter la réalité économique du xxie siècle. De là l’importance des récentes réformes de gouvernance du FMI. L’an dernier, nos États membres ont convenu de transférer plus de 6 % des voix aux pays émergents et aux pays en développement — en sus du transfert de 2,7 % de 2008. Le Brésil, la Chine, l’Inde et la Russie figurent désormais parmi nos dix plus grands actionnaires. Nous sommes ainsi mieux à même de nous acquitter de notre mission, une mission de stabilité macroéconomique, aujourd’hui plus pertinente que jamais. Conclusion Les défis que nous devons relever aujourd’hui n’ont rien de nouveau. Déjà en 1933, John Maynard Keynes — un des pères fondateurs du FMI — écrivait «Le capitalisme international et néanmoins individualiste, décadent mais dominant depuis la fin de la guerre, n’est pas une réussite. Il n’est ni intelligent, ni beau, ni juste, ni vertueux, et il ne tient pas ses promesses. En bref, nous ne l’aimons pas et nous commençons à le mépriser. Mais quand nous nous demandons par quoi le remplacer, nous sommes extrêmement perplexes». Aujourd’hui nous nous heurtons à des défis étrangement similaires. Nous sommes en train de surmonter des obstacles dont la nature et les causes le sont, elles aussi. Mais nous ne devons pas perdre de vue que les institutions créées dans l’après-guerre ont montré leur pérennité, ouvrant une période de paix, de prospérité, de coopération et de stabilité sans précédent. C’est dans ce monde qu’est né le FMI. Un monde où le multilatéralisme comptait. Un monde où les fruits de la croissance étaient amplement partagés. Un monde où l’État et le marché se complétaient et s’équilibraient. Aujourd’hui il nous appartient de reconstruire ce type de monde. Bien entendu il ne s’agit pas de revivre les années 40. Nous ne voulons pas d’un monde dominé par une poignée de pays. Nous ne voulons pas tourner le dos à l’ouverture. Nous pouvons toutefois revenir aux principes sur lesquels fut construite l’économie de l’après-guerre. Nous pouvons nous inspirer du passé pour dessiner l’avenir. Or, le FMI a justement un rôle primordial à jouer. Il doit renouer avec sa mission originelle, celle de promouvoir la coopération et de combattre les causes économiques de la guerre. L’avenir vous appartient. Vous en serez-les dirigeants. Quel monde voulez-vous façonner? Un monde plus intelligent, plus juste, et plus vertueux, n’est-ce pas? Merci de votre attention.

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31 octobre 2010 7 31 /10 /octobre /2010 11:05

République Nation

 

 

Un concept révolutionnaire bien français en danger perpétuel.

 

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Ces deux mots semblent être un parcours de manif de premier mai à Paris. Si ces mots rappellent des lieux de luttes sociales, ce sont surtout des concepts hautement révolutionnaires et représentent l'essence même de l'identité française dont il convient d'en rappeler le sens, tellement celui-ci semble oublié voir bafoué.


Beaucoup remplacent aujourd'hui «république» par «état» alors que le sens en est différent voir contradictoire. On parle de la France comme «Etat-nation» confondant ainsi la France avec d'autres nations n'ayant pas inventé, comme notre pays, tous les concepts d'une république moderne, ceci est manière d'édulcorer la signification du mot république.


Pourtant, l'ensemble de nos symboles et de nos institutions sont républicains, notre drapeau aux trois couleurs, la Marseillaise notre hymne national, notre fête nationale jour anniversaire de la prise de la Bastille, date hautement symbolique, notre devise de Liberté, Égalité, Fraternité, ces symboles révolutionnaires ont ils été vidé de tous sens?


 

 

La Marseillaise

 

 

La république est là mais elle est mourante remplacée par un état en cours de restauration et si nous ne travaillons pas à sa renaissance il ne fait aucun doute qu'elle est appelée à disparaître, bientôt il n'en restera plus qu'un nom qui signifiera autre chose et se confondra avec la consommation du «pinard et du saucisson».

 

Les concepts républicains modernes fondamentaux, une invention française.

 

Le bien commun ou l'espace public.

 

Le mot république vient du latin Respublica se traduisant littéralement par chose publique mais qui veut dire en français moderne «bien commun». La république est à la base, une organisation sociale dont l'objet est de gérer un bien commun. La république organise donc une propriété sociale. Ce concept de propriété sociale est née dans la Grèce antique il s'appelait Dhimokratía qui a donné démocratie, littéralement pouvoir du peuple. Cependant la «respublica» romaine ou la «dhimokratia» grecque, n'étaient pas la gestion d'un bien commun appartenant à la totalité du peuple, dans la Grèce antique seuls les propriétaires avaient le «droit de cité», étaient citoyens, tous les autres étaient exclus c'est à dire la grande majorité du peuple. Dans la Rome républicaine ce «droit de cité» était également très limité parmi la population.

 

Au Moyen Ages féodal (postérieur au 10ème siècle), la nécessité de gérer un bien commun, un espace public, ressurgit surtout dans les villes à population très concentrée. Cette organisation s'appellera en France «commune», les concepts de commune et de république resteront liés en français. La première organisation politique des parisiens insurgés en 1792 reprendra l'appellation de commune se référant aux libertés (franchises ) médiévales. Des républiques de marchands existeront au Moyen Ages en Allemagne, la Hanse et en Italie à Florence, Sienne, Venise et Gênes sans que celles-ci ne rassemblent la totalité du peuple.

 

Le bien commun ou espace public se sépare ainsi du bien ou espace privé.

 

Le bien commun appartenant légalement à la nation, définie comme l'ensemble des citoyens et non à une oligarchie, voilà le concept révolutionnaire apporté par la révolution française de 1789, définissant ainsi une république véritable contrairement à toutes celles du passé.


 

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Montesquieu  et  Rousseau les précursseurs.


 

La légalité


 

 

L'idée d'institutions républicaines 200px-Montesquieu_Defense.jpgmodernes revient à Montesquieu (1654-1713) qui souligne dans son maître ouvrage, de l'Esprit des Lois (1748), la nécessité de l'aspect formel des lois et des institutions et souligne également la nécessité de séparer les pouvoirs législatifs, exécutifs et judiciaires.

La légalité, premier concept français est le prodrome des idées républicaines. La légalité est la référence à un corpus de lois écrites, connues de tous (nul n'est sensé ignorer la loi) et auquel tous puissent se référer. Ce concept est particulièrement révolutionnaire car il rejette l'arbitraire d'un despote comme pouvait être un monarque absolu ou d'un groupe tyrannique appliquant la loi du plus fort. Ce concept rejette également toutes lois coutumières non écrites se référant à des traditions ou a de pseudos identités non formelles.

 

En république ou le peuple est souverain la loi doit exprimer sa volonté et se confond avec la république même.

 

 

 

 

  Le contrat social et la souveraineté du peuple.

 


 

280px-Social_contract_rousseau_page.jpgL'idée que le peuple puisse être souverain revient à Jean-Jacques Rousseau (1712-1778), il l'exprime dans son ouvrage: Du Contrat Social écrit en1762

 

Dans Du contrat social, Rousseau établit qu’une organisation sociale "juste" repose sur un pacte garantissant l’égalité et la liberté entre tous les citoyens. Ce pacte est contracté entre tous les participants, c’est-à-dire l’ensemble exhaustif des citoyens. Dans le pacte social, chacun renonce à sa liberté naturelle pour gagner une liberté civile. La souveraineté populaire est le principe fondamental du contrat social. L’indivisibilité de cette souveraineté est un autre principe fondamental, par lequel il faut comprendre que le pouvoir du Souverain ne saurait être divisé (Rousseau emploie ce terme pour désigner le peuple souverain) et il ne peut s’en séparer par intérêt particulier, car l’intérêt particulier est contraire à la recherche de l’intérêt général, seul objectif du contrat social. Ce contrat social, Rousseau le voit comme faisant suite à l’état de nature dans lequel règne la loi du plus fort. Pour lui, la loi du plus fort ne peut être un principe directeur d’une société car il est incompatible avec l’intérêt général, et donc avec le contrat social: «Le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maître, s’il ne transforme sa force en droit et l’obéissance en devoir.»


La dissolution du contrat social, c’est le retour à l’état de nature, primitif, pré social, «tyrannique et vain ». Une société qui rompt son contrat social ne serait plus une société .


 

La nation.


 

libegfragd.jpgLe principe de toute souveraineté réside dans la Nation c'est l'article 3 de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen qui l'affirme avec force.

« Article 3 - Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément. »

La nation est constitué par l'ensemble des citoyens.

 

Par arrêté du 23 juillet 1789 la Nation est la «personne juridique constituée par l'ensemble des individus composant l'état», cette définition formelle de la nation est un des premiers actes de la révolution française, c'est un acte fort il possède une grande signification, rejetant toute idée de communauté de langue dans un pays utilisant plus de 500 langues et dialectes, rejetant toute idée de communauté d'histoire et de culture dans un pays ou un bon quart du territoire et des populations venait historiquement du Saint Empire Romain Germanique.

 

Les peuples insurgés contre la tyrannie de différentes langues et cultures se fédéraient dans une nouvelle nation française révolutionnaire.

 

Le citoyen.

 

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Chaque citoyen de la nation française, c'est à dire possédant formellement la nationalité française est régis par la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, préambule à notre constitution.

 

 

Article premier - Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.


Article 2 - Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression.


Article 3 - Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.


Article 4 - La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui: ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.


Article 5 - La loi n'a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société. Tout ce qui n'est pas défendu par la loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu'elle n'ordonne pas.


Article 6 - La loi est l'expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir personnellement ou par leurs représentants à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse. Tous les citoyens, étant égaux à ses yeux, sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.


Article 7 - Nul homme ne peut être accusé, arrêté ou détenu que dans les cas déterminés par la loi et selon les formes qu'elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires doivent être punis ; mais tout citoyen appelé ou saisi en vertu de la loi doit obéir à l'instant ; il se rend coupable par la résistance.


Article 8 - La loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu'en vertu d'une loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée.


Article 9 - Tout homme étant présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable, s'il est jugé indispensable de l'arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s'assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi.


Article 10 - Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, mêmes religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi.


Article 11 - La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.


Article 12 - La garantie des droits de l'homme et du citoyen nécessite une force publique ; cette force est donc instituée pour l'avantage de tous, et non pour l'utilité particulière de ceux à qui elle est confiée.


Article 13 - Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable ; elle doit être également répartie entre les citoyens, en raison de leurs facultés.


Article 14 - Les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée.


Article 15 - La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration.


Article 16 - Toute société dans laquelle la garantie des droits n'est pas assurée ni la séparation des pouvoirs déterminée, n'a point de Constitution.


Article 17 - La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n'est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l'exige évidemment, et sous la condition d'une juste et préalable indemnité.


 

La révolution de 1789 n'a pu aller au bout du concept républicain, il manquait deux aspects importants, le suffrage réellement universel incluant les femmes et la laïcité d'une république remplaçant l'état.

 

La laïcité.

 

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Le concordat avec le Vatican, établis sous Napoléon en 1813, définissait la France comme une nation chrétienne catholique. Ceci dérogeait au principe républicain d'égalité des citoyens dans la république, ceux-ci pouvant être de différentes confessions, ce concordat dérogeait notamment à l'article premier de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen.

 

  Le petit père Combes

 

«Article premier - Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.»

Ceci dérogeait également aux principes de légalité, identique pour tous et de souveraineté d'une nation regroupant tous ses citoyens quelque fut leur religion. La république ne pouvait donc pas être celle des seuls chrétiens catholiques mais celle de tous les français.

 

Les lois laïques, de séparation de l'église et de l'état ne datent que de 1905. Après l'établissement de la 3ème république promulguée en 1870, le camp royaliste et cléricale était encore très important surtout dans les campagnes. Une lutte politique acharnée opposait ce camp passéiste soutenu par le Vatican à celui des républicains. Le Parti Radical fut créer en 1901 dont le but politique était de parfaire le concept républicain, remplaçant un Parti Radical Républicain dont Gambetta, un des fondateur de la 3ème république fut une de ses figures les plus célèbres. Le cabinet radical de Jules Émile Combes franchit le pas, la chambre à majorité républicaine vota la loi de séparation en 1905 qui fut immédiatement promulguée. La loi de séparation de l'église et de l'état, libère ainsi la république d'un état à superstructure idéologique chrétienne catholique.


L'état est laïc, en conséquence il n'y a plus d'état, mais une administration républicaine. L'état n'est plus une personne juridique possédant une idéologie le justifiant.

 

En 1905 le concept républicain fait un pas considérable en tirant toutes les conséquence de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen.

 

Seule la république française organise la nation française. L'état n'en est plus que l'administration, ce qui bouleverse sa nature.

 

 

Le suffrage universel.

 

Le suffrage universel sert à élire les représentants du peuple à l'assemblée nationale et satisfaire l'article 6 de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen.

 

« Article 6 - La loi est l'expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir personnellement ou par leurs représentants à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse. Tous les citoyens, étant égaux à ces yeux, sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.»

 

On parle de suffrage universel en opposition au suffrage censitaire, c'est à dire limité à des électeurs répondant à certaines conditions, par exemple de revenu. La révolution française n'appliqua que très brièvement le suffrage universel masculin de 1792 date de la proclamation de la 1ère république à 1795 date d'enterrement de ladite république par le Directoire qui rétablit le suffrage censitaire.

 

Le suffrage universel masculin ne fut rétabli définitivement que par la troisième république. Il fallut attendre 1945 et la 4ème république pour que soit institué un suffrage réellement universel incluent tous les citoyens français des deux sexes en application du programme du Conseil National de la Résistance.

 

Les conséquences du concept révolutionnaire français de république

 

Nous voyons que le concept républicain a mis du temps pour se perfectionner de Montesquieu au CNR afin de supprimer les contradictions des premières républiques.

 

La France a ainsi inventé un certain nombre de concepts fondamentaux qu'elle a offert au monde:

  • - la légalité formelle,

  • - la nation comme ensemble des citoyens,

  • - la nation personne morale,

  • - légalité et nation formelle donnant la nationalité formelle établie par la loi.

  • - la laïcité de l'état et sa dissolution en administration de la république.

Elle a aussi donné des nations légales définies par des frontières reconnues internationalement et une constitution, véritable personne morale juridique. En découle, un droit international adopté par des nations libres et égales, donnant une première organisation internationale des nations: la Société des Nations (SDN) créée en 1919, puis l'Organisation des Nations Unis (ONU) crée en 1945.

Dans la constitution de la SDN puis de l'ONU, c'est la signification française révolutionnaire et légale de la nation qui est retenue par tous et non pas la conception de l'ancien régime et anglo-saxonne d'une nation communauté de langue et de culture.

 

Du concept français de république découlent des effets radicalement révolutionnaires.

 

L'extinction de l'état.

 

La république remplace l'état. L'état est né avec la propriété privée à la fin du néolithique à partir de -6000 avant JC dans des lieux divers en Asie, en Egypte, dans les Balkans, en Amérique (l'Origine de la Famille de la Propriété privée et de l'État - Friedrich Engels 1884) l'état est l'organisation d'un pouvoir qui peut être despotique, oligarchique, tyrannique, c'est un pouvoir qui pèse sur le peuple, la république est le pouvoir du peuple, il y a donc une contradiction entre état et république.

 

L'état justifie toujours son pouvoir par une idéologie le plus souvent d'origine divine c'est ce que Karl Marx a appelé la superstructure idéologique de l'état. État et religion vont de paire l'un justifiant l'autre. La république laïque ne possède aucune justification idéologique, seule la volonté de la nation est sa justification.

La république remplaçant l'état, celle-ci n'est pourtant pas l'anarchie, pour satisfaire l'article 12 de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen et faire appliquer la loi commune au bénéfice des plus faibles la république se dote d'une force publique.

«Article 12 - La garantie des droits de l'homme et du citoyen nécessite une force publique; cette force est donc instituée pour l'avantage de tous, et non pour l'utilité particulière de ceux à qui elle est confiée.»

Cette force publique, police, armée, justice est gérée non pas par l'état qui n'existe pas mais par l'administration de la république sous la responsabilité de l'exécutif.

 

 

Un libéralisme politique mais une économie au service de la nation.

 

La république organise le maximum de liberté pour le maximum de citoyens, c'est un libéralisme politique, contrairement au libéralisme anglo-saxon qui est un libéralisme économique, le «free trade» ou libre échange qui laisse se développer la loi du plus fort. La république défend la liberté d'entreprendre et le droit de posséder selon l'article 17 de la déclaration des droit de l'homme et du citoyen.

«Article 17 - La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n'est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l'exige évidemment, et sous la condition d'une juste et préalable indemnité.»

Cependant, s'il existe une nécessité publique qui l'exige toute possession peut être mise au service de la Nation sous la condition évidemment d'une juste rémunération.

Ceci veux dire que l'économie est au service du peuple et soumise aux lois du peuple.

La république laisse ainsi se développer la lutte des classes et le débats social dans l'intérêt publique sans que l'une des parties ne puisse l'emporter sur l'autre. En république le contrat social est perpétuellement en débat, des compromis perpétuels scellent un contrat social toujours en évolution selon la volonté du peuple, l'histoire est perpétuellement en marche.

Tout concept de « fin de l'histoire » qui voudrait signifier la fin du débat social ou de la lutte des classes est anti républicain.


La république est multiculturelle par définition.


La république étant neutre de toutes idéologies, par conséquent de toutes cultures, peut accueillir en son sein tous peuples qui le désirent se rappelant ainsi les conditions initiales de la fédérations de peuples divers se constituant en nation en 1789. La république ne peut donc être affectée par l'immigration dans la mesure ou les immigrés acceptent les lois de la république et s'y soumettent selon notamment l'article 10 de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen

«Article 10 - Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, mêmes religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi.»

 

 

La république française, terreur des puissants du monde est en danger permanent.

 

La république française a toujours été la terreur des puissants et l'espoir des faibles, maint révolutions dans le monde ont éclaté au son de la Marseillaise traduite dans toutes les langues.

En conséquence la république et ses valeurs décrites ci-dessus sont perpétuellement attaquées soit frontalement soit subrepticement édulcorées.

 

Sans que le peuple n'y prenne garde car soumis à une constante propagande, la république se vide peu à peu de ses principes, sans que le peuple n'y prenne garde l'étatisation gagne et la souveraineté de la nation se dilue et s'évanouit.

 

1 ère attaque, L'état gagne sur la république.


En république il y a séparation entre l'organisation de l'exécutif et l'organisation du législatif, selon les principes édictés par Montesquieu. Seule l'organisation législative qui est l'assemblée nationale à pouvoir de discuter et de voter les lois.

Malheureusement ce n'est plus le cas, toutes les lois sont établis par l'exécutif et le plus souvent par le président de la république lui-même s'intitulant de nouveau «chef de l'état» comme l'était Pétain.

L'assemblée nationale est vidée de son rôle et ne devient plus qu'une chambre d'enregistrement par l'effet des «majorités» présidentielles. Les députés ne sont plus les représentants de leur circonscription mais les représentants professionnels et disciplinés de leur parti politique.

Les partis politiques volent ainsi la souveraineté à la nation.

La Vème république en permettant l'élection du président au suffrage universel a accéléré le processus de «royalisation» de la fonction présidentielle la caricature en est Nicolas Sarkosy voulant édicter lui-même toutes les lois et faire taire le débat national.


 

180px-Logo_de_la_R-publique_fran-aise.svg.pngLa République Française est la seule personne morale représentant la nation française.

L'état français n'existait que sous Pétain

 


 

2ème attaque. La dilution de la république dans les pouvoirs supra nationaux.

 

En transmettant nombre de pouvoirs à l'Union Européenne par les traités illégaux de Maastricht et de Lisbonne, la république déroge gravement à l'article 3 de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen.

«Article 3 - Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.»

La république se dilue et perd tout son sens, sans pouvoir de la nation elle ne peut plus être un exemple pour le monde.


Sans souveraineté de la nation point de république toutes tyrannies devient possible comme nous le voyons aujourd'hui.



3ème attaque. Promouvoir une fausse identité nationale.


Le pouvoir Sarkosien dont le rôle édicté par l'étranger est d'enterrer la «Gueuse», (nom donné à la république par les royalistes au 19ème siècle) a trouvé un moyen de détourner l'identité française de ses valeurs réelles en cherchant à replacer le concept de nation selon la signification anglo-saxonne de communauté d'histoire et de culture. Si cette signification était adoptée la France n'aurait plus qu'a éclater dans une multitude de régionalisme.

Il s'agit la du principal complot anglo-saxon sur l'Europe et le monde, faire de notre république nation et de toutes nations légales ce qui a été fait en Yougoslavie, la balkanisation.

Il s'agit la de diviser les français et d'y porter les germes de la guerre civile, comme ils cherchent à entretenir une guerre de civilisation avec le monde musulman sur toute la planète.

Nous avons vu que la nation française est née en 1789 par le décret du 23 juillet fédérant les peuples soumis à la tyrannie par l'ancien régime, nous avons vu que par la vertu de l'article premier de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen, nulle autre identité que celle conférée par la loi ne peut exister.

«Article premier - Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.»

Les citoyens sont égaux en droit quelque soient leur religion, origine ou culture. Le terme « français de souche » ne présente aucune signification légale et est une insulte aux principes républicains.


La seule identité nationale valide pour chaque citoyen français est l'identité révolutionnaire et républicaine de lutte contre la tyrannie, la république une et indivisible.

 

 

 

 

Citoyen notre république nation est en grave danger, il est nécessaire aujourd'hui de refonder une république véritable et nouvelle.

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19 septembre 2010 7 19 /09 /septembre /2010 18:32

 

 

 

Je suis sensible à l'air du temps, je suis sensible à cet air qui diffuse aujourd'hui comme une odeur déjà connue, une odeur d'inquiétude que l'on aurait pu croire disparu à jamais, une vague odeur nauséabonde. Cette sensibilité à l'air du temps, temps de la peur, temps du combat doit tenir de famille sans doute. Je commence à avoir de l'âge, 65 ans et mes parents, grands parents que j'ai bien connu, oncles et tantes, ont vécu dans un siècle douloureux qui les a marqué. Ils ont pu, ceux qui ont survécu me communiquer la sensibilité à cette odeur particulière, odeur de haine, de violence et de mort mais odeur de résistance également. J'ai le nez, parano, peut être, mais il en faut. Mieux vaut une hypersensibilité à cette odeur très spéciale que de subir la tempête sans s'y attendre.

 

555_127_image_mahj_2218_1-copie-1.jpgLes immigrés juifs envahissant la France

 

Mes grands parents maternels viennent de Lituanie, juifs au sein de l'empire russe, nés à la fin du 19 ème siècle, ils ont connu et subi les fameux pogromes organisés par le tsar Nicolas II. Ma grand mère m'a souvent raconté comment les cosaques parcouraient à cheval leur village, sabre au clair et tuaient ça et la ceux qui n'avaient pas fuis assez vite, elle courait dans les bois au son de l'alerte. Mes grands parents me racontaient l'hystérie anti juive de cette époque qui prévalait en Russie. Juifs accusés de tous les maux. L'air du temps de cette époque avait été bien préparé par Nicolas II, ses services avaient fabriqué de toute pièce et diffusé massivement une légende que les esprits faibles de l'époque croyaient: «Le Protocole des Sages de Sion», les juifs dans ce faux, ourdissaient des complots pour prendre le pouvoir en Russie et dans le monde. Comploteurs, anti russes, pervers monstrueux, assassins d'enfants ils devaient être châtiés et éliminés. Le bon peuple russe devait ainsi détourner son attention des immenses difficultés qui l'assaillaient et détourner sa vindicte sur les Juifs laissant ainsi le tsar de toutes les Russies continuer à opprimer juifs et non juifs. Mon grand père et ma grand mère s'enfuirent et vinrent se réfugier en France où même Dieu y était heureux comme disait un proverbe yiddish «Men ist azoy wie Gott in Frankreich», la justice rendue dans l'affaire Dreyfus avait balayé la mauvaise odeur de l'air du temps qui un moment avait empesté le pays des Droits de l'Homme.

555_129_image_mhv_50_fontainebleau.jpg

 

  Juifs pas français 

 

On sait ce qu'il en advint finalement, le piège ne fonctionna pas cette fois. En Russie les juifs ont massivement participé à la Révolution d'Octobre, elle balaya le Nicolas II et son air vicié, cependant le mal était instillé dans toute l'Europe.

 


En Pologne, le régime des Colonels avait activement agi contre la Russie révolutionnaire et perpétué les pogromes qui devenaient plus sauvages encore, les juifs devenaient «judéo-bolchévik» et devaient être sabrés. Les grands parents et parents de mon épouse durent aussi quitter leur Pologne natale et son air irrespirable pour venir se réfugier dans le pays où les droits de l'homme étaient encore respectés et l'air encore frais bien que déjà une vague odeur y flottait.

En effet les synarchies financières avaient largement misé sur un nouveau type de régime politique qui émergeait en Italie et en Allemagne: le fascisme.

Comme au temps de Nicolas II, ce nouveau système se fondait en premier sur la désignation d'une population devant recueillir la vindicte populaire. Il fallait diviser le peuple pendant que la synarchie bancaire étendait son pouvoir économique.

 

L'air du temps devait être préparé en France comme il l'était dans toute l'Europe.

 

Plutôt Hitler que le Front Populaire, tel était le mot d'ordre des puissants. Ainsi de la politique de non intervention en Espagne aux accords de Munich on voulait ne pas chagriner « Monsieur » Hitler, abondamment pourvu en US dollars. Nos généraux déposèrent très vite les armes devant ce qu'ils trouvaient être une divine surprise, le régime fasciste leur seyait bien mieux que la république, cette gueuse comme ils l'appelaient. Là il ne s'agissait plus de simple pogromes et de quelques coups de sabres, la solution devait être finale et le génie industriel allemand servi aux nazis pour traiter les frisés au nez crochu industriellement comme ils le méritaient.

Ma grand mère avec sa fille, ma mère avait pris les devants, elle avait connu les pogromes de Nicolas II, avec l'aide de français patriotes elles avaient trouvé refuge au fin fond de l'Auvergne où dans le village de ma naissance on délivrait à tous réfugiés de véritables pièces d'identités en demandant tout simplement aux gens leur nom et leur lieu de naissance. Des patriotes anonymes avaient toujours la France au cœur et je naquis auvergnat. Mon grand père qui avait un atelier de tapissier à Paris voulu rester et porter l'étoile jaune, au matin de la rafle du Vel d'Hiv, il réussit à s'enfuir par les toits. Du côté de la famille de mon épouse, tous n'eurent pas la chance de tomber sur des patriotes, pour beaucoup les chambres à gaz de l'industrie allemande furent leur dernière demeure. D'autres s'engageaient dans les glorieux FTP MOI, ils furent traités de terroristes, de judéo-bolchevik, peu réchappèrent des flics pétainistes, des pelotons d'exécution et des camps de concentration.

 

Ainsi nourri de ces histoires de famille, je conserve une sensibilité particulière à l'odeur du fascisme même rampant.


 

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Caricatures antisémites judéophobe.........islamophobe (caricatures de Mahomet)  

 

 

Cela commence toujours de la même façon, il y a d'abord une crise, les puissants ont des problèmes et le peuple commence à gronder.


C'est toujours la même chose, trouver un autre, un responsable de substitution et détourner l'attention.

 

Pour faire un autre efficace il est bon qu'il soit identifiable aisément, une caractéristique physique, un nom reconnaissable.

 

Les cheveux frisés et le nez prononcé, c'est pas mal, cela a déjà bien servi, alors des juifs? On va remettre ça? 

 

Non cette fois cela ne sera pas les juifs! L'holocauste a laissé trop de traces, on ne peut pas remettre ça avec eux! Et puis il y a l'état d'Israël devenu le plus fidèle allié de ceux qui avaient couvert Hitler de dollars.

 

Retournement monstrueux de l'histoire, les fils des victimes devenus bourreaux, comme les enfants martyrisés n'ayant eu que la violence en exemple n'ont que ça à offrir.

 

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Le champignon vénéneux                           Le ver dans le fruit (caricature de mahomet)

 

 

C'est l'empire qui va donner le ton de l'air du temps nouvelle manière.

 

Au plus proches des juifs, même typologie, même noms exotiques, il y a les «arabes», on ne changera pas grand chose dans l'imagerie populaire, juste un léger glissement.

Comme pour les juifs qui étaient intrinsèquement terroristes, judéo-bolchevicks et ennemis du monde libre les arabes le seront également.

 

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Traitre

 

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Terroriste (caricatures de Mahomet)

 

Cette nouvelle partition de l'air du temps va commencer le 11 septembre 2001, un incendie du Reichtag mais en plus grave donnant le prétexte à la déclaration d'une guerre de civilisation contre l'islam et les arabes baptisés «fascislamisme».

Très drôle et très fort de retourner les mots, le «fascislamisme» des nouveaux juifs accusés de vouloir reconduire un holocaustes contre les anciens juifs, pas mal non?

L'holocauste des juifs d'Europe entrepris par les nazis ex poulains des USA instrumenté pour accuser les nouveaux de vouloir le perpétrer encore sur les anciens devenus entre temps des amis de ces USA.

Le grand père de G W Bush, Prescot, ayant organisé le financement d'Adolphe Hitler tendant le relais à son petit fils avec les ex victimes pour alliés afin d'accuser d'autres futures victimes de vouloir remettre ça.

 

 

europe_geant.jpg

Invasion de  l'Europe

 

 

dechristianisation.jpgDéchristianiser la France

 

Vous suivez?

 

Cependant l'opération «false flag» initiale, ne suffit pas, l'air du temps doit être perpétuellement entretenu pour que, le moment venu on puisse espérer lever des foules vindicatives.

Entretenir journellement l'air du temps demande de la constance et de l'organisation, cela demande également une rhétorique bipartisane, puisque l'empire a voulu imposer son modèle politique réduit à deux mouvements, la droite comme la gauche se doivent de participer à l'air du temps afin que tous puissent le respirer.


Il s'agit donc de traiter les musulmans comme furent traités les juifs par le passé, traitement ayant abouti à la mise en place en Europe de régimes fascistes.

 

Il y a de multiples axes dans la rhétorique pré fasciste que j'ai déjà traité, dans le "complot identitaire".


La mise en avant d'une prétendue identité nationale qui serait chrétienne, (version droite) ceci en contradiction avec une autre prétendue identité nationale, républicaine qui serait laïque en version anti religieuse, (version gauche), ont voit que les identitaires au pinard saucisson (riposte laïque) ne sont pas à une contradiction près. Dans ce concert de haine beaucoup viennent de découvrir la laïcité, alors qu'ils en étaient toujours hostile tout en cherchant à l'instrumenter contre une seule religion, l'islam.


Tout est bon pour répandre la haine et repousser les musulmans hors du cercle national. Mais la rhétorique principale reste l'accusation portée contre les musulmans à devenir aisément terroristes. Ceci permet, en instillant la peur de rassembler le bon peuple autour de son chef, de faire passer de pseudo mesures de sécurité mais toujours liberticides et de contrôler les dissidents.

La menace d'attentats doit être perpétuellement entretenue à ceci rien de plus facile quand on contrôle des médias déjà peu enclins à contester les versions officielles. Le patron du renseignement intérieur peut bien raconter ce qu'il veut personne n'ira jamais vérifier ses dires.

 

Bien sûr il y a en France beaucoup d'immigrés, bien sûr que dans certains secteurs comme la Seine Saint Denis cette concentration est devenue majoritaire et tourne au ghetto, bien sûr que les populations locales d'origine s'en trouvent déconcertées et fort mal à l'aise, bien sûr qu'on ne trouve plus à Saint Denis ni de boucherie non hallal ni charcuterie, bien sûr que la petite délinquance qui suit partout et dans tous pays l'immigration devient insupportable.

Tout ceci présente des inconvénients réels pour les populations.

Mais qui a encouragé ou au mieux laissé faire cette immigration massive tout en sachant quels problèmes cela entraînerait et tout en sachant surtout quel parti on pourrait en tirer, pour déstabiliser la France?

 

Quelles solutions nous proposent les pseudo identitaires pré-fascistes:

- Le pogrome façon Nicolas II avec autodafé de Corans comme il y avait autodafé de Thora en Russie tzariste?

- La ratonnade façon OAS avec immersion de «bougnoules» dans la première rivière venue ?

- Le camp de concentration façon Nazi avec chambres à gaz et holocauste?

- La présentation de son arbre généalogique et son acte de baptême comme sous Vichy?

- Montrer sa bite aux flics à chaque contrôle?  Mon père a du souvent la montrer, la chance pour lui il avait une bite chrétienne et identitaire.

 

Combien faudra t-il d'ascendance française pour mériter l'identité que fera t-on des exclus??


Tant de questions et tant d'inquiétudes.

 

humiliation4.jpgCarte d'identité "identitaire", la même avec musulman?

 

La guerre des civilisations qui a été voulu par l'empire anglo-saxon, si elle traversait la France serait terrible, elle la déstabiliserait pour un moment et s'en serait fini de son modèle républicain et laïc. L'empire n'a jamais caché son projet de recomposition de l'Europe comme il a voulu le faire au moyen orient et l'a fait en Yougoslavie. La fin définitive des états-nations ferait sauter le dernier frein de la dérégulation mondialiste et s'en serait terminé de nos lois sociales déjà bien mal en point.

 

Les patriotes, ne peuvent que s'opposer à ce qui se trame, l'air du temps doit être assaini.


Le fascisme ne passera pas!

 

 

 

NB: Nous voyons que les caricatures judéophobes et islamphobes présentent les même thèmes, les racistes ont peu d'imagination

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8 août 2010 7 08 /08 /août /2010 17:20

 

 

Chacun peut bien donner la définition qu'il veut du capitalisme, selon son opinion politique, il y en a de forts nombreuses, une description basique et qui conviendrait à tout le monde serait:

 

l'action d'accumuler ou de vouloir accumuler du capital par tous moyens, qu'ils soient industriels, commerciaux, ou purement financiers.

 

Certains veulent confondre à dessein politique capitalisme et libéralisme, rien n'est plus faux, le libéralisme est une idéologie qui prône le maximum de liberté pour le maximum de gens. Cela n'a rien à voir avec la volonté d'accumuler du capital.

Si la liberté d'entreprendre et la libre concurrence font bien parties des libertés fondamentales, chères au libéralisme, la volonté particulière de vouloir accumuler du capital tend à s'opposer à ces deux libertés là. En effet, toute entreprise cherchant à gagner de l'argent ne peut que haïr la concurrence, chercher à l'éliminer et s'établir en monopole.

De la même manière le capitalisme ne peut tendre que vers l'étatisme, les plus puissants des capitalistes cherchent naturellement à s'associer la puissance étatique afin de pouvoir conserver des positions de monopole, être le seul sur le marché et en plus s'accaparer celui de l'état voilà le rêve de tout capitaliste.

Un capitalisme, monopoliste d'état tend à se renforcer, notamment dans les domaines nécessitant de gros moyens, comme l'énergie, les transports, l'armement, les banques, ou les états s'associent volontiers aux entrepreneurs privés.

 

Vouloir restreindre les libertés publiques et individuelles est également une tendance naturelle du capitalisme.

 

Quel chef d'entreprise n'a pas été fâché de voir se former dans son établissement un syndicat venant réclamer des hausses de salaires, quel chef d'entreprise n'a pas rêvé de voir limiter les libertés syndicales, voir d'interdire tous syndicats. Quel capitaliste ne se trouve pas consterné de voir des partis politiques contester ou limiter son action d'accumuler du capital sans contrainte et n'a pas rêvé d'éliminer ces partis comme on élimine un concurrent.

Éliminer concurrents, contraintes et s'accaparer les faveurs de l'état est bien l'action naturelle de tout bon gestionnaire d'une entreprise cherchant à accumuler du capital.

Une seule entreprise, plus de concurrence, tout le monde salarié, plus de syndicats ni de partis politiques, voilà la rêve final du capitalisme, cela a été fait... en URSS.

 

Le capitalisme possède donc une tendance forte qui tend à sa négation comme l'avait observé Karl Marx et le prédisait pour une période qui lui semblait proche.

 

Pourtant le système capitaliste a perduré jusque nos jour, il a même permis un formidable essor de l'humanité, surtout dans les pays occidentaux ou ce système est né.

 

Pourquoi.

 

Si l'activité capitaliste tend à la restriction naturelle, par élimination de concurrence, du nombre de ses opérateurs elle tend en corolaire à l'augmentation du nombre de ses victimes. Afin qu'un juste équilibre s'établisse, il est nécessaire que des lois en viennent à limiter les tendances néfastes.

 

Cependant, établir des lois n'est possible qu'en ayant le pouvoir de les faire appliquer, ceci nécessite un espace de légalité appuyé par des forces exécutives fonctionnant dans le même espace. Pouvoir établir des lois allant à l'encontre du pouvoir des plus forts cela s'appelle la démocratie, ou mieux encore la république, et l'espace dans lequel ces lois sont à la fois applicables et leur application contrôlée cela s'appelle la nation.

 

Au cours du 19ème siècle et de la première moitié du 20ème siècle, le capitalisme par sa violence naturelle à engendré des forces de contestation, forces de contestation souvent victorieuses s'accaparant par moment le pouvoir de l'état.

Les capitalisme a du s'adapter aux lois sociales, aux sections syndicales, aux grèves et à la démocratie, ses tendances néfastes ont été édulcorées, la divine surprise a été de constater que cette limitation par la démocratie et la loi l'on finalement favorisé, dopé et permis de perdurer, comment?

 

 

Un cercle vertueux ou plutôt une spirale vertueuse s'est établi dans les pays occidentaux, assurant croissance économique et progrès social. L'un assurant l'autre.

 

Cercle-vertueux-copie-1.png

 

 

 

Commentaires

 

L'industrie

 

Le capitalisme, en occident s'est assis sur l'industrie principalement. Il est vrai que certains pays plus que d'autres ont développés des activités financières et spéculatives s'exerçant surtout dans le commerce des matières premières facilitées par la colonisation. Ce fut le cas en premier lieu de la Grande Bretagne des Pays Bas et de la France à la traine de la Grande Bretagne, ce ne fut pas le cas de l'Allemagne par exemple dont le capital est resté essentiellement industriel.

L'activité industrielle est affectée par la baisse tendancielle de la valeur des marchandises produites (par jeux de concurrence) et par l'augmentation de la valeur des moyens de production à mettre en œuvre, donc une baisse tendancielle du taux de profit. La baisse de la valeur des marchandises profite au consommateur qui peut acquérir automobile, électroménager etc.. mais elle affecte les bénéfices. Il faut produire toujours plus de marchandises de moindre valeur pour avoir les mêmes profits.

 

> Technologies nouvelles à valeur élevée

 

Pour l'industriel la solution a résidé dans l'innovation, être le premier à mettre sur le marché un nouveau produit, c'est rester un moment sans concurrence et augmenter momentanément ses bénéfices.

La recherche et développement, les nouvelles technologies ont permis l'ascension du capitalisme et l'utilisation par les consommateurs de technologies courantes de plus en plus sophistiquées et moins chères

 

> Emplois qualifiés et savoirs-faire.

 

Les producteurs se sont aguerris à la complexification de l'industrie et à des moyens de production de haute technologie, tout ceci favorisé par l'éducation, l'allongement de la scolarisation et de multiples spécialités techniques. Le plein emploi a régné en France jusqu'à la fin des années 1970.

Les bassins de producteurs qualifiés ont facilité l'implantation d'industries efficaces, comme l'automobile ou l'aviation. L'un engendrant l'autre, des traditions de bel ouvrage se transmettant de père en fils.

 

> Syndicats et revendications.

 

Les libertés syndicales imposées, le droit de grève, des revendications salariales victorieuses ainsi que des diminutions du temps de travail, ont enrichis les producteurs, les ont rendu plus efficaces et plus aptes à un travail devenant de plus en plus complexe.

 

> Nation république acquis sociaux.

 

Tout ceci n'aurais été possible sans l'établissement de lois imposant des salaires minimum, un temps de travail maximum, des congés payés, des droits syndicaux. Ces lois sociales ne pouvaient s'établir sans souveraineté du peuple les votant et les faisant appliquer. Souveraineté du peuple ne pouvant s'exercer sans un espace de légalité reconnu et protégé: la nation . (Nation selon la définition légale imposée par la l'assemblée constituante sur proposition de l'abbé Sieyes: «personne juridique constituée par l’ensemble des individus composant l'état» par arrêté du 23 juillet 1789.)

 

> Niveau de vie élevé.

 

Le niveau de vie des populations occidentales s'est considérablement accru jusqu'à la fin des années 1970. Ce niveau de vie accru s'est concrétisé par un pouvoir d'achat accru, l'accès à de nouvelles technologies, mais également une qualité de vie accrue due à l'augmentation des temps de loisir pouvant être consacrés à un enrichissement culturel, l'accès aux transports aériens, aux voyages et à la rencontre d'autres peuples. C'est également une augmentation des dépenses de santé et une longévité en croissance continuelle.

Ceci est constitutif du progrès.

 

> Marché.

 

Les populations occidentales ont constitué le premier marché pour l'industrie. L'indice de consommation est devenu un indice majeur pour le monde capitaliste. Que les populations ne puissent plus consommer et tout le système s'enraye.

Le marché des consommateurs est en conséquence l'alimentation de l'industrie.

 

La boucle est bouclée, tout se tient, le capitalisme sans syndicats, sans grèves, sans contestations, sans démocratie, sans opposition, sans nation, sans lois sociales ne pouvait pas continuer et se développer.

 

Tout ceci s'est constitué et renforcé contre la volonté des capitalistes avec chacun sa soif individuelle d'accumulation de capital. Pourtant leurs principaux alliés objectifs furent les syndicats et les partis politiques de gauche.

Il leur fut imposé par la force un intérêt général contre leur intérêt particulier, intérêts particuliers qui assemblés les  conduisaient au désastre.

 

La prospérité des nations occidentales fut une industrie assise sur des nations, des lois et des syndicats.

 

 

Quand les intérêts particuliers des capitalistes prennent le pas sur l'intérêt général, tout s'écroule et le capitalisme avec.

 

 

 

 

Les lois sociales, les règles et les nations qui vont avec ont toujours été insupportables au capitalisme anglo-saxon, lois et nations allant à l'encontre de leur idéologie fondamentale du «free trade» ou libre échange en français.

S'étant accaparés les puissances régaliennes des états britanniques et étasuniens le grand capital anglo-saxon va entreprendre un travail systématique de démolition des nations afin de rendre inutiles les acquis sociaux et caduques les lois de régulation du capitalisme.

A la fin de la seconde guerre mondiale, ils peuvent placer sous leur dépendance la moitié de la planète et la quasi totalité de l'Europe occidentale. Ils mettent en place en Europe à coup de propagande et d'influence un dispositif supranational répondant à leurs principe de libre échange afin de contrer les lois de protection nationales et sociales Cependant leur concurrent Soviétique ne leur permet pas d'aller aussi loin qu'ils ne le souhaitent. Avec la fin de l'URSS plus de gène, le monde leur appartient et la mise en place de la mondialisation s'accélère.

 

La destruction des nations et de leur corpus légal va stopper la spirale vertueuse et la remplacer par une spirale fatale que nous connaissons maintenant.

 

Cercle-fatal.png

 

Industrie en déclin.

 

La baisse de la valeur des marchandises et du taux de profit ne va plus trouver de réponse dans la mise en œuvre de produits nouveaux, mais dans une recherche de moindre coût de production. Cette recherche pourra se réaliser grâce à la dérégulation mondialiste. C'est la ruée vers les coûts de productions dérisoires et les très bas salaires asiatiques. La Chine "communiste" sera couverte de capitaux et d'usines.

Dans le même temps, la rémunération très importante des capitaux spéculatifs, principalement sur les matières premières et le pétrole va détourner les investissements de l'industrie vers le tout financier. L'industrie devient une charge

pouvant être abandonnée aux chinois.

 

> Technologies anciennes à délocaliser.

 

Les immenses capitaux spéculatifs se détournent des technologies. Les technologies courantes deviennent obsolètes et de faibles valeurs, elles peuvent être aisément délocalisées vers une main-d'œuvre peut aguerrie.

 

> Emplois faiblement qualifiés, délocalisation et chômage.

 

Les délocalisations massives associées au non renouvellement des technologies courantes entrainent chômage et baisse de salaires.

 

> Syndicats, acceptation résignation.

 

Comme nous le voyons souvent les producteurs sont soumis au chantage: «vous acceptez des baisses de salaire ou c'est la délocalisation». C'est la résignation, les syndicats ne sont plus écoutés. Peu ou pas de revendications salariales pour espérer conserver l'outil de travail.

 

> Mondialisation dépendance.

 

Comme la nation, la république et la légalité étaient le moteur essentiel du cercle vertueux, la mondialisation et la dépendance deviennent les moteurs du cercle fatal. Les lois nationales deviennent caduques face à une dérégulation libre échangiste. La recherche du moins disant salarial et social n'a plus de frein.

 

> Niveau de vie en baisse paupérisation en hausse.

 

Karl Marx qui avaient un moment tort en prédisant la paupérisation des producteurs, se met à avoir raison. Baisse des salaires, mise en cause des acquis sociaux, chômage, entraînent une baisse générale des niveaux de vie, une extension de la pauvreté et de la misère.

 

> Marché

 

Évidemment les marchés constitués par les populations occidentales s'affaissent, même les chinois ont du mal à exporter.

Les industries déclinent encore, la boucle est bouclée, la décroissance est en marche.

 

 

Décroissance.

 

La décroissance a en fait démarré dès les années 1980, mais elle a été en partie masquée par l'endettement. Les états voulant conserver les niveaux de vie passés s'endettent de plus en plus jusqu'à atteindre des sommes abyssales comme la dette US. Cet endettement ne peut avoir qu'un temps.

 

Dette_publique_france-peuples-netPIB_m.jpg

 

Afin de donner une justification à cette décroissance inexorable, les idéologies malthusiennes sont ressorties des tiroirs et dépoussiérées.

 

 

Comment envisager l'avenir.

 

Évidemment retrouver une spirale vertueuse.

En vrac

 

  • Retrouver l'indépendance des nations et la souveraineté des peuples.

  • Rétablir les corpus légaux de régulation du capitalisme, rétablir l'intérêt général.

  • Combattre l'idéologie mondialiste anglo-saxonne du libre échange.

  • Mettre en œuvre des technologies nouvelles alternatives en dehors du capitalisme institutionnel. Faire comme au 19ème siècle, bricoler dans les garages.

  • Une fois l'indépendance acquise créer des fonds souverains pour investir dans les technologies nouvelles, en finir avec le pétrole.*

  • Utiliser le réseau Internet pour diffuser les nouvelles technologies,

  • Rétablir par le fait une véritable liberté d'entreprendre, le peuple se réappropriant les technologies et l'économie.

 

La nouvelle société fera la jonction entre libéralisme et communisme, moins d'état plus de république, moins de salariat, plus d'entrepreneurs. Moins de capitaux plus d'innovations.

 

 

 

 

 

 

 

 

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